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Pour que je me dirige sur Lyon à 17 h, en plein bordel, il me faut une grosse, très grosse motivation. Et une prestation live, même courte, de STEVE ESTATOF, ça en est une suffisante !

Donc direction Gorge de Loup et plus particulièrement le Campus René Cassin car STEVE doit s’y produire en faveur d’une association caritative « Le Blé de l’Espérance » qui oeuvre au profit des enfants hospitalisés.

ESTATOF le rockeur au grand cœur, n’a pas pu résister à venir chanter quelques morceaux, tout seul avec sa guitare. Le plus important, c’est de jouer. Il a prévu de nous interpréter d’anciens morceaux, des covers mais aussi quelques nouveaux morceaux qui apparaîtront sur son prochain album. Cet album tant attendu doit d’ailleurs sortir bientôt et vue la qualité des deux morceaux que j’ai écoutés, je suis assez pressé d’entendre le reste.

Quel plaisir de revoir STEVE, même tout seul sans ses frères… et même si je suis assis bien confortablement dans un fauteuil d’amphi.

Je ne m’attendais en fait pas du tout à ça. Je pensais que ce serait un gros truc en extérieur avec une prestation acoustique. Là, on est plutôt en prestation chanteur avec une bande son. Mais bon STEVE a déjà donné dans ce genre d’exercice… Sauf que cette fois-ci, ce n’est pas pour la télé ! En tout cas, il en faudrait plus pour le déstabiliser. Encore une fois, il est méga à l’aise. Peu importe les conditions, il se donne à fond.

Heu, comment on fait une pause ?!! Ah ! Une petite pause buffet avec petits fours en open bar ?!!! Trop dur la vie de rocker ! Vive les concerts de charité !

Mais bon. On repart pour un STEVE survolté avec ou sans guitare pour trois morceaux. Putain, ça fait du bien de le revoir comme ça, heureux de faire du rock !

Et moi, j’hallucine : je vois STEVE sauter de la scène, courir à travers l’amphi, tout en jouant sa reprise en français du « Lithium » de NIRVANA ! Trop fort !!! Pas sûr que tous les gens présents s’attendaient à ça !

Allez, c’est fini. Ou pas. La chanteuse qui doit clôturer la soirée lui a proposé de faire un duo et bien sûr pas sur une reprise de SONY AND CHER mais sur le « Knocking on the Heaven Door », version GUNS AND ROSES, of course !! En voilà une riche idée pour finir en beauté.

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Allez, un petit tour au bar avant la vente aux enchères – eh oui, c’est un concert de charité !

Et c’est votre serviteur qui remporte un joli T-Shirt dessiné et signé par STEVE ESTATOF himself. Quoi ? Non chérie, on s’est mal compris, ce n’était pas pour toi. Ce n’est pas parce que je l’ai acheté pour aider une bonne cause que je dois me le faire piquer mon T-shirt, non mais !! (Cf : Ti-Rickou en mode midinette) 

Et là, c’est vraiment fini.

Même si les conditions étaient très spéciales, ça m’a permis de voir ce que STEVE nous prépare pour son nouvel album et que les morceaux sont top. Au risque de me répéter, j’ai hâte d’entendre les autres ! L’autre méga bonne nouvelle, c’est que STEVE ESTATOF is back. Préparez-vous à la tornade du punk-rockeur au grand cœur !

Allez, il est maintenant 21 h, les lyonnais sont pour la plupart rentrés chez eux même si un certain nombre glande encore en terrasse, vue la chaleur. C’est beau une ville quand il n’y a pas d’autos !!!

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Et en cadeau, la set list !

– GARDE MOI
– I WANT TO GET US
– TAKE ME FOREVER
– TES ETATS D’AME
– LITHIUM
– APHONEM
– KNOCKIN’ ON THE HEAVEN DOOR (en duo avec Muriel Leone)

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DON FERNANDO

Bon allez, direction Saint-Etienne et plus précisément le Thunderbird ! Je suis assez content d’aller rendre visite à mes copains du Thunder vu que ça fait un petit moment que je n’y suis pas allé. C’est vrai qu’il y a certains endroits où on aime plus se rendre pour des concerts que d’autres : pas que le son soit meilleur, pas que la visibilité soit mieux, mais juste par le fait qu’on s’y sente en famille. Et le Thunderbird est un de ces lieux.

La raison de ma présence ce soir, c’est qu’il y a une soirée kangourous ! Heu non, ils ne vont pas lâcher des kangourous au Thunder et on ne doit pas les attraper au lasso – bien que ça aurait pu être rigolo – mais ce soir c’est une soirée rock from les antipodes et je ne veux absolument pas la louper.

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DON FERNANDO

Personne ne rigole, je suis à l’heure… ou alors c’est eux qui sont en retard, comme vous voulez. De toute façon, je ne voulais pas louper GRINDHOUSE en première partie. Bon là, ça aurait été difficile car c’est finalement DON FERNANDO qui ouvre les hostilités.

Ne me demandez pas pourquoi. Peut-être juste pour me niquer mon report, enfin bref je m’en fous. De toute façon, vous l’aurez compris, je voulais les voir eux aussi. Ils officient dans le style hard-rock stoner et bien sûr ça, j’aime !

Euh, d’entrée de jeu, je trouve qu’en live ça fait quand même bien punk rock leur histoire ! Avec un petit côté stoner quand même. Mais bon, ça change rien, c’est méga bien. Et même s’ils sont toujours à l’heure espagnole – bah oui parce qu’avant de venir en France, ils sont passés par l’Espagne – ils ne sont pas là pour refaire la déco du Thunder.

Et si ce soir, pas mal de gens préfèrent regarder le PSG se faire fesser par Barcelone, eux ils s’en tamponnent et jouent comme si on étaient 5000 ! Du coup, le show va passer à la vitesse d’un koala monté sur rollers !

Bref, un peu court. En tout cas, intéressant de voir un groupe australien pratiquer du hard stoner.

Bon, pause et sus au stand de merchandising où les T-Shirts et les CDs ne sont vraiment pas chers. Top !!

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GRINDHOUSE

J’ai à peine le temps de me ré-hydrater que la première partie qui passe en tête d’affiche commence déjà son set. Alors là c’est clair, au premier coup d’oeil, on voit que les GRINDHOUSE ne sont pas là pour se prendre la tête ni pour se prendre au sérieux.

Visuellement, on est dans un mélange entre WIG WAM et les VILLAGE PEOPLE avec en frontman un chanteur qui en impose. Le contraste est saisissant entre sa corpulence et sa voix : un mélange du chanteur de DARKNESS en plus aigu et de FREDDY MERCURY sous hélium.

Même si j’avais déjà écouté leur musique, au début, ça fait tout bizarre ! Mais bon du coup, ça leur donne vraiment un style propre. Après bien sûr, il faut aimer.

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GRINDHOUSE

Ce qui est marrant, c’est qu’ils sont rangés dans la catégorie punk-rock et que là, en live, si c’est punk- rock, c’est plutôt du côté HELLACOPTERS and family car il y a des gros riffs typiquement hard-rock.

Avec en plus un visuel : un guitariste qui sort tout droit de Crocodile Dundee et un batteur qu’on pourrait croire sorti des Muppets avec son short et une casquette de marin. Il n’y a que le bassiste qui a un look bien stoner.

Mais effectivement, sur le plan musical, on n’est pas dedans du tout, ce qui n’est pas pour me déplaire !

J’ai encore une fois l’impression que le show est un peu écourté même si la salle s’est un peu remplie depuis le coup de sifflet final de l’arbitre.

Mais non, ce n’est pas fini ! Il y avoir mi-temps et changement de joueurs… heu, de musiciens. Alors le sortant est le batteur remplacé par le batteur de DON FERNANDO, le chanteur de GRINDHOUSE pose sa guitare pour se concentrer sur le chant. Et il est rejoint par le chanteur de DON FERNANDO.

Enfin bref, vous l’aurez compris, ça sent le boeuf (enfin là-bas on dirait plutôt le crocodile grillé !). En fait, ça va plutôt accoucher d’un bébé crocodile car ça va être très court.

On a seulement droit à deux morceaux… Mais bon rien que leur version « d’Highway to hell » vaut le déplacement !!!

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BOEUF DON FERNANDO/GRINDHOUSE

Là, c’est fini, on n’en aura pas d’autres. C’est cool, pour une fois, on ne va pas finir trop tard.

Je prends quand même le temps de papoter avec James le taulier du Thunder pour savoir avec quels groupes (et de quels pays) il a projeté de nous éclater nos oreilles parce qu’il arrive toujours à nous dégoter des groupes qu’il est dans les rares à connaître. Et comme il le dit lui-même, il préfère que ça lui coûte de l’argent que passer à côté de nous faire découvrir des groupes qui ont un truc en plus… Quel que soit leur style de rock !

En tout cas, c’est fini pour ce soir, see you soon my friend et… LONG LIVE ROCK’N’ROLL !!!!

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LAS FURIAS

Ce soir, c’est direction la Ferme. Heu, non, je ne déconne pas ! Et c’est même pire, c’est à la Ferme à Jazz de Bourg-en-Bresse que je vais. Je vous rassure tout de suite, ce n’est quand même pas pour écouter du jazz !! Je n’ai rien fait de mal, moi. Je suis gentil moi. Il y a ce soir une soirée organisée par une association très fun et très active, plutôt branchée punk-rock, rock garage : 98 dB.

Gros avantage de cette salle, je me gare facile avec un parking juste devant la salle !

ELVIS UNDEAD

ELVIS UNDEAD

Euh ? C’est quoi ce truc ?? Une sorte de monstre guitariste se balade dans l’herbe en jouant vraiment de la guitare dont le son est diffusé par un gros ampli situé vers le mur de la ferme ! Heu ! y’a plein d’autres créatures du même genre devant la porte !!! Même pas peur ! Je réfléchis deux secondes : on n’est pas le 31 octobre, c’est pas halloween… Ah moins que…. Mais oui bien sûr, sur l’affiche il y a marqué LA MINUTE NECESSAIRE D’ELVIS UNDEAD CLUB, troupe de théâtre de rue !

Passage de l’entrée au prix libre. J’aime bien le concept, moi. Tu donnes ce que tu veux. A nouveau des gentils monstres se rapprochent mais pour me mettre un coup de tampon sur le bras cette fois. Toujours pas peur. Et enfin, direction l’arrière du bâtiment, à l’extérieur, où se trouve le bar et la nourriture. C’est quoi ces tartines violettes ? De la mousse de betteraves et c’est vachement bon ? Euh, je crois que je vais plutôt goûter à la cervelle du canut. Re-euh : la cervelle DE canut. M’ont pertubé tous ces montres !!

Je vais pouvoir manger pendant que la DJ de la soirée, la folle furieuse de NICE GIRL EDDIE passe des trucs ronds en cire sur des platines. J’aime bien ! Elle doit être une des rare DJ à passer les SWEET en France !

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LITTLE GARCON

Bon, c’est parti ! Direction la salle pour les lyonnaise de LITTLE GARCON. Un fille à la guitare, une fille au chant et une moustachue à la batterie. Ah là je déconne, c’est un garçon ! Un infiltré !!! Heu, y’a pas de bassiste… elle est malade ? Ah, c’est normal ? Le groupe n’a pas de guitare basse !

Donc formation guitare, batterie et chant pour nous jouer du rock garage. Et c’est bien fait. La voix est très sympa, la guitariste est bonne – aîe ! pas la tête ! Elle joue bien, c’est mieux ? – le batteur va bien. Après, c’est quand même très teinté années 60 pour moi, effet renforcé par des amplis très vintage qui accentuent ce côté sixties. Donc forcément, pas mon style de prédilection.

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LITTLE GARCON

 

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LITTLE GARCON

Mais le public bien présent et bien branché rock garage apprécie vraiment.

Bon, retour à l’extérieur où nous attend un happening fait par la troupe d’ELVIS UNDEAD. Le truc irréel éclairé par les phares des camionnettes.

Bref, un intermède qui nous emmène jusqu’à la montée sur scène du dernier groupe qui nous vient directement de Barcelone : les LAS FURIAS !! Et putain, ça part méga fort !! Et là, une batteuse, une guitariste chanteuse, et (eh oui !) une bassiste chanteuse !

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LAS FURIAS

Les filles ne sont pas là pour amuser la galerie. leur punk-rock garage sur scène sonne très hard, Les morceaux sont très courts et du coup pleins de pêche et d’énergie. Mais il y a aussi des solos de guitare et des rythmiques très hard-rock  !

Elles vont alterner compos et covers avec frénésie. La batteuse maltraite ses cymbales, ses peaux, et bien sûr ses baguettes mais toujours avec un grand sourire, comme si c’était facile. La guitariste, outre le fait de manier rythmique, solos et chant a une putain de présence sur scène ! Comme sa compère à la basse d’ailleurs qui n’arrête pas de bouger ! Euh, peut-être un peu trop car elle se fait à moitié assommée par un coup de guitare au front !

LA FURIAS

LA FURIAS

Mais ce n’est pas ça qui va les arrêter ! Elles méritent vraiment leur nom car ces filles sont vraiment des furies sur scène. En plus, le contraste entre l’image de filles  bien sages en jupe et la folie rock en live est énorme !!

Allez, un petit rappel… Heu, pas gagné ! La guitariste a un problème : elle s’est péter un.. ongle ! Allez, quelques coups de dents et même pas mal ! La bassiste a un œuf de pigeon au front mais même pas mal non plus ! Il en faudrait plus pour les empêcher de nous faire un rappel ! Et nous, même si on a l’impression d’être dans un sauna, on est trop contents ! Ma voisine reconnaît un morceau des BEATLES « Helter Skelter ». Moi, je trouve leur version bien plus proche de celle de MOTLEY CRUE.

Mais bon voilà, c’est déjà fini. Sniff !!

LAS FURIAS A

LAS FURIAS

 Mais, je ne vais pas les lâcher comme ça ! Je tiens absolument à vous les faire découvrir un peu plus en leur faisant une interview.

Donc, en attendant les filles, retour au stand nourriture où, même pas peur again, je goûte à la tartine violette de crème de betterave. Eh bien, je dois le dire, c’est réellement bon !

Bon papotage rapide avec LAS FURIAS et il est temps de rentrer. Les monstres on repris forme humaine, la fête est finie.

Vivement la prochaine, les 98 DECIBELS !!

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ET POUR FINIR, L’INTERVIEW DE LAS FURIAS

ET UNE PETITE VIDEO DE LEUR SHOW !!

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Bon, retour à la case Lyon. Mais cette fois, c’est le Ninkasi Kao la destination !
Là, j’ai prévu large pour pas louper le début des hostilités. Non mais, je ne vais pas me faire avoir à tous les coups non plus ! Heu, c’est quoi ces panneaux lumineux qui me disent qu’il y a un match ce soir à Gerland ?!!!!

Ouf, fausse alerte ! Il a du y avoir un bugg !

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JUNSTARS

Donc pas de problème. Je suis pile à l’heure pour le début du set du trio des punk-rockers suédois de JUNKSTARS.

Et c’est in the face ! De l’énergie rock-punk sans fioritures. Le Kao qui se remplit petit à petit est très réceptif à leur musique sans prise de tête. Un très bon groupe pour commencer cette fête au rock énergique.

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SUPERCHARGER

Bon, c’est déjà fini. Le temps de souffler un peu et c’est reparti avec les SUPERCHARGER. Là, on est plus dans du hard-rock’n’roll. La chaleur commence à monter dans le Kao et leurs morceaux bigrement percutants n’y sont pas pour rien ! Les musiciens jouent à donf et sont méga heureux d’être là. Et bien sûr, Lyon y est réceptif. Du coup, ça commence sérieusement à bouger. Le groupe assure vraiment. Bref, on a encore passé un cran. Yes !!

L’attente est un peu plus longue cette fois mais la sono déverse de la bonne musique donc pas de problème.

Ca y est, c’est reparti pour la tête d’affiche, mes suédoise préférées, j’ai nommé les CRUCFIED BARBARA !

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CRUCIFIED BARBARA

Et d’entrée de jeu, le changement est impressionnant ! Les filles on pris de la bouteille – euh, pas dans un sens péjoratif, dans le sens présence sur scène. Jeu plus carré tout en gardant un côté hargneux. Même les anciens morceaux sonnent différemment. Il est vrai que la première fois où je les avais vues en live c’était en 2005 et qu’elles étaient très jeunes !

Pas qu’elles soient vieillies non plus, faut pas déconner quand même ! Mais effectivement les années sur les routes et les enregistrements de nouveaux disques leur ont apporté une expérience et une maturité qui font la différence.

Même la set list  a été bien pensée avec un mélange de nouveaux et d’anciens morceaux. C’est très réussi ! Les CRUCIFIED BARBARA ont une présence sur scène tout bonnement énorme !

Un putain de show que les fille nous ont délivré ce soir ! Le public bouge et il y a une super ambiance. Y’a du monde même si le Kao n’est pas tout à fait rempli. En tout cas, ceux qui sont venus ont bien eu raison de le faire car MIA et ses copines sont vraiment en grande forme !

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CRUCIFIED BARBARA

 

Bref, un gros concert d’un gros groupe ce soir ! Quand ça s’arrête, ça fait tout drôle. On en veut encore du hard-rock de nos copines ! Mais bon, il se fait tard et c’est vraiment fini..

Les gens se précipitent sur le stand merchandising pour acheter albums, T-Shirts, etc.. pour avoir un souvenir de cette soirée .

Voilà, je suis vidé mais vraiment heureux car les CRUCIFIED BARBARA m’ont vraiment mis une grosse, grosse baffe.

Un grand merci à BASE PRODUCTIONS et bien sûr à Roger pour nous avoir permis de vivre ce moment rare avec une affiche de cette qualité !

Live Report réalisé par Steve 7.4

Ouh là là !!! Ce soir j’ai rajeuni de quelques années… Je me retrouve comme au temps du lycée devant une page vierge et un premier report à faire…

Ce soir, nous avons à l’affiche HONEST JOHN PLAIN, guitariste du légendaire groupe punk anglais THE BOY et PETTER BAARLI, guitariste lui aussi, des BACKSTREET GIRLS, groupe norvégien injustement inconnu en France.

J ET P

 

Autant vous l’avouez tout de suite, je suis venu pour PETTER BAARLI, un petit bonhomme par la taille mais grand par le talent. Et débordant d’énergie !!

Musicalement, il œuvre dans un style rock influencé par les RAMONES avec, sur certains morceaux, des relents boogie à la STATUS QUO. A écouter de toute urgence pour ceux qui ne connaissent pas encore ce groupe. Il a quand même plus d’une dizaine d’albums au compteur….

THE BOY est un groupe punk créé comme tous les autres en 1976 et qui a sorti quatre brûlots entre 1977 et 1981 avant de s’éteindre au début des 80’s comme tous leurs copains de l’époque.

L’avantage de ce petit concert, c’est qu’il est à côté de chez moi, je peux même y aller à pied… Mais je prendrais quand même la voiture ! Je vieillis, donc je me ménage !

Le Chicago est un bar d’Annecy où se produisent de temps en temps quelques groupes. L’ambiance de cet endroit est sympa et ça permet de retrouver les copains et copines. Une bonne surprise m’attend : le public à s’être déplacé ce soir est assez nombreux ! Oh joie !!

JOHN PLAIN tient le lead vocal sur presque tout le répertoire. Il tisse la trame des morceaux sur sa guitare sèche tandis que PETTER complète les morceaux avec des rythmiques électriques avant de s’envoler sur des solos souvent échevelés. On alterne des morceaux des BOY comme « I hate my job », « I don’t care », « Brickfield night »… avec des reprises de standards rock, « Let it bleed » des STONES, « Pills » des NEW YORK DOLLS, « All or nothing » des FACES.

L’ambiance est rock avec des pointes plus hard grâce aux solos de PETTER.

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Un concert avec uniquement deux guitares peut vite se révéler gavant mais avec l’expérience et la foi qui animent nos deux lascars le temps passe vite. PETTER fait des chœurs avec sa voix cassée et prend même le chant sur un de ses morceaux. Il fait aussi le spectacle et nous gratifie de quelques pas de canard comme le fait si bien ANGUS – ou CHUCK BERRY avant lui.

Le bottleneck est remplacé par un goulot de canette de bière ; voilà le rock’n’roll, le vrai !! Pas le trafiqué par l’argent ou le business. Qu’on se le dise !

JOHN, lui, représente plus la force tranquille. Il regarde son compère s’activer du haut de sa chaise haute.

Après un dernier coup de folie de PETTER  BAARLI qui monte son ampli presque à fond sur le dernier morceau le silence qui suit soulage nos oreilles. Les voisins sont délivrés ! Ils vont enfin pouvoir penser à s’endormir !

BILAN DE LA SOIREE

Le bilan de la soirée est positif : des musiciens sympathiques avec qui on peut discuter et un public réceptif. Pour être honnête, le seul bémol c’est que hormis ma fille pas un seul jeune ne s’est déplacé.

Pour ma part, j’attends avec impatience le nouvel album des BACKSTREET qui doit sortir prochainement. En plus, il a été enregistré – comme celui d’avant d’ailleurs – à Seynod. A côté d’Annecy, quoi !

Allez, c’est l’heure de rentrer. La prochaine fois messieurs, revenez avec vos musiciens… I hope see you again !!

J ET P .