Tagged: ROCK SUDISTE

ROCK et HARD ROCK SUDISTE
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MOLLY HATCHET – Flirtin with Disaster
De « Whisky Man » à « A good rockin », de « Gunsmoke » à « Let the good times roll », du rock qui balance grave. Bien sûr indispensable !

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LYNYRD SKYNYRD

One more from the Road

Un méga best of des rois du Rock Sudiste avec des morceaux monstrueux, des ballades belles à pleurer.

Un disque à avoir, quoi ! P.S : Putain d’avion..

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ZZ TOP

Tres Hombres

Ce disque est une légende ! Rien à jeter sur ce CD. Une tuerie avec des morceaux fabuleux.

Un must du trio texan !

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ZZ TOP

Rio Grande Mud

Du Rock Sudiste qui donne soif ! Un bon CD de ZZ TOP.

 

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ZZ TOP

Eliminator

A partir de cet album, plus rien ne sera jamais pareil pour les Texans. Leurs barbes seront mondialement connues et leur Rock Boogie texan vas se FMiser. Mais putain la baffe ! Un pur album atomique. Des titres qui balancent grave, des refrains de tueurs. Bref, un album légende du Rock tout simplement. Après, est-ce que c’est encore du Rock Sudiste ? Oui, car ZZ TOP c’est le Rock Sudiste !!

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BLACKFOOT

Flyin’ High

Un pur album de Rock Sudiste. Un pur album de BLACKFOOT qui va déjà bien nous préparer aux suivants. 

Un disque bien agréable. A écouter et à réécouter et fort de préférence.

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BLACKFOOT

Striker

Du Sudiste avec un Indien à la guitare, c’est détonant. Mais ça le fait ! « Road  fever » donne le ton : de l’électricité et des riffs qui tuent, et une voix bien sûr passée à la râpe ou au Jack !

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BLACKFOOT

Marauder

Leur Rock Sudiste se durcit et devient comme sur « Good Morning » du Hard Sudiste. Et putain, ça le fait grave ! 

Un album à écouter très, très fort !!! Ah oui, bien sûr un CD culte !!

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DOC HOLLIDAY

Rides again

Un des spécialistes du genre. On est du Sud et on en est fier. Cet album est un vrai bijou du Rock Sudiste.

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POINT BLANK

Point Blank

Une pochette avec un double canon ? Welcome in the South ! Une vraie tuerie cet album. Ca cartonne sec. Pour faire court, un chef-d’œuvre de Rock Sudiste et de Rock Hard.

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THE ALLMAN BROTHERS

Eat a Peach

Du Rock Sudiste sans les ALLMAN BROTHERS, ce n’est pas possible. Je présente cet album car il y a « Melissa », « Mountain Jam » et « One Way out ». Voilà, j’assume !

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MOUNTAIN

Nantuket Sleighride

C’est le groupe de Leslie WEST, un guitariste monstrueux. Cet album est lui-aussi monstrueux. Bien-sûr, à avoir !

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BLACK OAK ARKANSAS

Keep the Faith

Une pure tuerie ce live. La voix… les guitares… Bref, un pur incontournable.

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BAREFOOT SERVANTS

Barefoot  Servants

Groupe plus confidentiel, mais je ne comprend vraiment pas comment on peut passer à côté de ce brûlot de Rock Hard Sudiste ? Les morceaux sont des bombes Hard Sudiste dans l’esprit d’un BLACKFOOT « Marauder » ! 

Bref, un de mes disques de chevet !!!

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JERONIMO

Jeronimo

Heu, il y a vraiment Jeronimo sur la pochette… Bon, musicalement c’est du Rock Hard Sudiste ’70 avec un son brut.

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THE BOYZZ

Too Wild to Tame

On dirait Marlon BRANDO dans ‘L’équipée sauvage ». Musicalement, du Rock Sudiste qui booste.

Un album à avoir dans sa collection… si on arrive à le trouver (même l’édition Axe Killer est épuisée !).

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STOCKS

Enregistré en public

Du Rock Hard Sudiste chanté en Français et en provenance du Nord. Heu non, je ne déconne pas !! Forcément un album à part dans cette sélection mais ce serait une putain d’erreur de passer à côté car ça le fait grave, que ce soit musicalement ou au niveau des paroles. En plus, il y a « Suzy »… et « Suzy », moi je l’adore ! Un de mes CD fétiches en Rock Sudiste… ou en Blues Rock… ou en Hard Français. Bref, à avoir. Point barre.

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PRIDE AND GLORY

Pride & Glory

Avec Zakk WYLDE au chant et à la guitare. Non, ce n’est pas un homonyme, c’est bien le guitariste de OZZY et de BLACK LABEL SOCIETY. Non, je ne me suis pas trompé de liste ! C’est un putain d’album de Rock Hard Sudiste. Bon, avec Zakk, ça attaque un peu, mais du coup, ça donne un super album. A part, mais vraiment très bon ! Grâce à ce disque, on comprend pourquoi Zakk va se laisser pousser la barbe : c’est pour rentrer dans ZZ TOP !

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OUTLAWS

Bring it Back Alive

Un méga live. Des titres de folie. Bref, le meilleur des hors-la-loi, en plus en live !! 

Bref, à posséder. En plus, il est dispo digitalisé et remasterisé !

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RAGING SLAB

Raging Slab

Un groupe de Rock Hard Sudiste avec une fille, c’est déjà rare, mais à la guitare c’est encore moins courant. En plus, cet album est une vraie bombe made in Sud avec des gros riffs et la voix made in Jack Daniels du chanteur. 

Un must, je vous le dis !

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COPPERHEAD

Copperhead

Du Hard Rock Sudiste avec des morceaux qui auraient très bien pu être écrits par MOLLY HATCHETT. Non, non je ne rigole pas !

C’est vraiment un disque très recommandable !

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NATCHEZ

Retour à la source

Du Rock Sudiste en Français, eh oui ! Et c’est très, très bien fait. Des morceaux  lents et des plus rapides, plus un petit cover : « Rock ‘n’ roll Susie ».

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ALAMO

Alamo

Il y a Fort Alamo sur la pochette. Pas de tricherie sur la marchandise :  huit brûlots de Rock Sudiste.

Un disque pas facile à avoir, mais qui vaut la peine de se décarcasser pour le trouver !

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THE GRAVEYARD TRAIN

The Graveyard Train

Alors là, pour le classer, vraiment pas facile. Je l’ai mis avec les Rock Sudiste car c’est mon sentiment général, mais il y a aussi du Hard Blues dedans, des côtés LED ZEPPELIN, des côtés GREAT WHITE.. En tout cas, un vrai putain d’album indispensable. Que du bonheur… quelque soit la catégorie.

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JOJO GUNNE

Jojo Gunne

Rock Sudiste or not ? Moi, je dis oui ! En tout cas, les morceaux ont tout pour car en fermant les yeux, moi je voyage dans le Sud avec eux. Plus Rock que Hard mais vraiment un classique.

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FOUR WHEELS DRIVE

Four Wheels Drive

Cinq titres de Rock Sudiste made in Lyon. Du pur Rock Sudiste de tradition.

J’aime beaucoup ce CD et ce groupe. Ils jouent sans se prendre la tête et leur musique nous le rend !!

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NATCHEZ à Roynac

Vendredi 28 juillet 2023 à la Salle des Fêtes de Roynac (26)

En règle générale, les festivités d’été – en bref les concerts – organisées par les villes ou les agglos ne sont vraiment pas dans mes goûts. Mais le Montélimar Agglo Festival est vraiment différent. Il y a 3 ans, SAM WILLCOX était annoncé, l’an dernier c’était WILL BARBER donc cette année, je suis aux taquets. Je m’aperçois un peu tard qu’il y avait à nouveau SAM WILLCOX à l’affiche mais je suis au poil pour une autre date, dans un autre village, à Roynac pour être plus précis, où passent les plus sudistes des nordistes : NATCHEZ ! Bon bien sûr, je ne résiste pas, direction Roynac !!

Le plus marrant dans ce genre de festival gratuit, c’est la population qui vient à l’évènement. Vous devinez aisément que ce ne sont pas les jeunes chevelus qui sont en majorité. Ca donne un parterre de gens dans la moyenne de l’âge, et de gens âgés voire très âgés assis sur des chaises, prêt à mordre quiconque se risquerait à récupérer une chaise vide à côté d’eux au cas où leur copine Jeanine ou Yvette arriverait en retard. J’ai adoré voir la tête des NATCHEZ découvrant le public du soir. Mais bon, il en faudrait plus pour déstabiliser ces vieux briscards du rock.

Car oui, NATCHEZ a plus de 30 ans d’existence donc ils en ont vu d’autres… Mais il est clair qu’ils ont plus l’habitude de jouer devant un parterre de bikers que devant le public de ce soir.

Il devait y avoir une première partie qui s’est désister au dernier moment car le temps était plus qu’incertain. Je suis trop triste, on va gagner du temps !… ou pas. En fin de compte, il va y avoir deux chanteuses qui vont se  succéder pour quelques titres chacune sur la scène. Je ne connais pas le groupe qui devait jouer mais je les regrette. Pas que c’est mauvais mais pas du tout dans le style du soir.

Allez, là maintenant, on passe aux choses sérieuses, NATCHEZ ! NATCHEZ !

Heu, c’est normal que je sois le seul à crier ? On s’en tape, c’est parti en mode les freins c’est pour les lâches. Le rock-hard sudiste de NATCHEZ est en action. Ce n’est pas la première fois que je vois la formation en live mais c’est la première fois que je les vois avec ce bassiste. Et d’entrée de jeu, ça le fait sans problème.

Ils vont faire une set list mélangeant les morceaux de plusieurs de leurs albums en y mêlant des covers de LYNYRD SKYNYRD, de RAM JAM, etc. Un mélange parfaitement dosé de compos et de covers qui matche petit à petit.

Les plus jeunes se rapprochent, commencent à bouger, reprennent en chœur les refrains des covers. L’ambiance change du tout au tout.

D’ailleurs quand ils annoncent la fin du set, les gens en redemandent. Si, si. Donc NATCHEZ  revient et rejoue. Et les gens en redemande encore ! Là NATCHEZ veut bien, mais quoi ? Ils vont donc finir en apothéose sur un morceau de DEEP PURPLE, le fameux « Smoke on the water » que tout le monde connait, mais là on a le morceau en version « on la connait pas tant que ça mais on va partager ce moment avec vous ».

Bref, tout ce que j’aime, un groupe qui ne se prend pas la tête, un public ouvert et on n’a pas pris la flotte sur la tronche.

En plus, ça m’a permis de les revoir et de faire la papote un long moment avec eux et de faire la connaissance de Laurent de 106DB à qui je dois une fière chandelle pour m’avoir dépanner d’une carte USB pour mon appareil photo, ma chérie à moi que j’aime l’ayant oubliée sur l’ordi…

Un grand merci à Montélimar Agglo et Idée Hall pour cette ouverture d’esprit et ce partage musical dans des endroits aussi improbables. 

Report et Photos : Ti-Rickou

Putain, putain, putain ! MOLLY HATCHET en tournée en France et surtout à  Lyon, j’hallucine. Voilà ma première réaction à chaud. En réfléchissant un tout petit peu plus, je me demande a) qui il reste des membres du groupe que j’ai vu il y a très longtemps et qui m’avaient mis une mega tarte et b) si c’est bien raisonnable car forcément, je risque d’être déçu de ne pas rester sur mes souvenirs de l’époque. Bon, premièrement on est en période de Noël, tout est possible. Deuxièmement, ce n’est pas si souvent qu’un groupe de rock sudiste passe à Lyon. Troisièmement la première partie, je ne la connais absolument pas. Et quatrièmement, je ne résiste jamais à la tentation d’un concert. Je suis faible.

Donc pour mon dernier concert de l’année, direction Villeurbanne et le CCO. Je ne veux absolument pas être à la bourre (résolution de fin d’année) donc la meilleure façon d’y arriver c’est de partir très très en avance. Et, mystère et boule de gomme, ça fonctionne ! Je suis tellement en avance que je suis dans les tout premiers à rentrer dans la salle. Et comme il y a énormément de monde à l’entrée, j’en profite pour aller faire un tour dans l’espace fumeur. Tiens, il y a un mec avec un Stetson fixé sur la tête et en plus, il parle anglais… Normalement, ça devrait être un des musicos de MOLLY HATCHET. Enfin, j’espère parce que sinon, j’ai fait des photos avec un inconnu ! Je déconne. Bien-sûr, c’est BILL McCORMACK, le chanteur du groupe ! J’aime bien commencer mes concerts par rencontrer d’abord les musiciens, moi.

Bon, vu que ça se remplit vraiment très fort, je le laisse pour aller me positionner pour le premier groupe. Le peu que j’ai écouté d’eux me donne envie de ne pas les louper. Je suis donc aux taquets quand KING SAVAGE monte sur scène. D’entrée de jeu, on sait pourquoi ils se retrouvent à faire la première partie de MOLLY HATCHET, leur hard-rock est fortement influencé sudiste !

Les allemands nous proposent un hard-rock mâtiné de sud, classique et moderne à la fois. Ils ont bien intégré les influences tout en nous proposant des morceaux qui en sont pas tous typés pareil. Leurs compos sont vraiment sympas. Les morceaux emmènent le public dans leur univers.

En plus, il s’agit d’un tout jeune groupe. Ils ont vraiment la pêche et la niaque, heureux forcément de pouvoir jouer devant un public à conquérir et ils s’en donnent à cœur joie.

Voilà comme j’aime les concerts : un groupe de première partie que je ne connais pas et qui me donne envie de repartir avec leur album. Les KING SAVAGE peuvent être contents de leur prestation, ils ont mis une grande partie du public du CCO in the pocket.

Bon, j’hésite à sortir prendre l’air ou pas car ça va être compliqué de reprendre ma place après vu que le CCO est archi-blindé. Mais justement comme il fait très chaud, je vais faire un petit tour dehors et cette fois-ci, je tombe sur les musiciens de KING SAVAGE avec qui je papote. C’est cool de pouvoir faire plus ample connaissance avant de retourner me mettre en position pour l’arrivée de MOLLY HATCHET.

Tiens, c’est bizarre, il y a un mec qui a oublié une bouteille de Tabasco sur la scène… Je n’ai pas le temps de trouver la réponse à ce mystère que MOLLY HATCHET attaque les hostilités. Les fourbes démarrent les deux premiers morceaux par des morceaux du tout premier album, histoire de bien nous mettre dans l’ambiance ! Je sais enfin à qui est la bouteille de Tabasco. C’est celle de BILL McCORMACK qui descend ça comme si c’était de la Vittel, j’hallucine.

Visuellement, c’est marrant. Le batteur a les cheveux en l’air comme attiré par de l’électricité statique (bon d’accord, il a un ventilo devant lui). BOBBY INGRAM, le guitariste a soit une masse de cheveux impressionnante soit une moumoute. On rajoute à ça quelques chapeaux de cowboys et on a le visuel auquel on s’attend avec un groupe de rock sudiste.

Musicalement, on a bien-sûr les morceaux qu’on aime. Ils sont issus de la très très grande discographie du groupe. C’est bien joué mais il y a un truc qui me manque… Je cherche, je cherche… Il me manque de la pêche, il me manque…. une deuxième guitare !!!! Putain, où elle est passée ? Ben oui, du coup, ça manque forcément ! Même si le clavier va bien, que tout est en place, eh ben MOLLY HATCHET c’était avant tout des duels de guitares d’enfer. En plus, le chanteur, j’ai peur pour lui. Je me demande s’il va finir le concert. Il n’arrête pas de boire du Tabasco !

Je suis partagé comme je l’avais un peu prévu : je suis content d’un côté de revoir MOLLY HATCHET après tant d’années. Ca fait toujours plaisir de voir des groupes comme ça encore à l’affiche mais bon, malheureusement, ça n’a absolument rien à voir avec le MOLLY HATCHET qui m’avait démonté la tête à l’époque. Décidément, à part une ou deux exceptions, il ne faut pas que je retourne voir des groupes que j’ai vus au sommet de leur art ; même si on m’explique que c’est normal à leurs âges, je m’en tamponne le coquillard.

De toute façon, il fait très chaud. Je vais suivre le concert de la zone fumeur où je vais terminer de papoter avec les KING SAVAGE. Au moins cette soirée m’aura fait faire une bien bonne découverte.

Merci à Mediatone de nous avoir proposé cette affiche. Allez, 2018 est terminée pour les
concerts, vive 2019 !

Long live rock’n’roll, my friends !

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ROYAL SOUTHERN BROTHERHOOD

Report by Seb 747

Lorsque, en mars dernier, avant le concert de DEVON ALLMAN, Arca Blues nous avait annoncé qu’il ferait venir dans notre bonne vieille ville d’Annecy, en ces mêmes lieux, un groupe mythique, nous n’en avions pas cru nos oreilles. Deux concerts de blues-rock sudiste dans l’année ? Tout bonnement incroyable !

Donc ce soir, c’est en direction de l’Arcadium  que nous nous dirigeons pour la deuxième fois cette année.

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CHRISTOPHE GODIN’S DIRTY BLUES BAND

En première partie, la surprise dans le Kinder, c’est notre ami Christophe GODIN (oui, le guitariste du MORGLBL TRIO et de GNO) qui s’attèle au blues avec un tout nouveau groupe créé pour l’occasion, le CHRISTOPHE GODIN’S DIRTY BLUES BAND (Feat . HENRY SERAFINI). Toujours est-il que le répertoire est essentiellement composé de reprises. Bon,  c’est quand même du blues rock, un répertoire inédit pour ces musiciens et ils vont y mettre une grosse touche personnelle !!

D’entrée de jeu, la bonne humeur communicative de CHRISTOPHE nous donne des indications sur leurs motivations. Cependant, il nous fait quelques frayeurs lorsqu’il nous explique qu’ils n’ont eu que deux répétitions avant ce concert étant donné leurs emplois du temps chargés. Mais dès les premières notes jouées, nous sommes tout de suite rassurés, tant le niveau musical est élevé.

C’est qu’il a su bien s’entourer ! Tout d’abord, on retrouve HENRY SERAFINI, autre fine lame de la six cordes, dont le talent n’a d’égal que ses trop rares apparitions scéniques, puis IVAN ROUGNY, le bassiste qui accompagne depuis plus de 20 ans notre copain, et enfin MAXENCE SYBILLE à la batterie (ex-METAL KARTOON, autre groupe de GODIN).

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CHRISTOPHE GODIN’S DIRTY BLUES BAND

Des reprises, certes il y en a, mais dès le troisième titre, ils nous annoncent qu’ils ont une compo à eux, composée par HENRI et qui porte le doux nom de « By the River ». Un titre qui aurait très bien pu être écrit par n’importe quel bluesman tellement il groove.

Plus les morceaux défilent, plus une cohésion d’ensemble se fait ressentir. Les musiciens se lâchent et on découvre un tout nouveau groupe prêt à faire du bruit. CHRISTOPHE tout en retenue, fait pleurer sa gratte et démontre qu’il n’est pas qu’un guitariste technique tout en démonstration mais qu’il est capable de jouer de tout. HENRI quant à lui, prend régulièrement le chant et les solos à la place de CHRISTOPHE GODIN et fait preuve d’une grande abnégation par rapport à sa capacité guitaristique. Bref, il laisse tout le plaisir à CHRISTOPHE de faire le show – et le pitre par la même occasion !

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CHRISTOPHE GODIN’S DIRTY BLUES BAND

IVAN, sur sa basse à 5 cordes, groove à mort en fond de scène et s’éclate comme ses deux camarades, même s’il semble préférer leur laisser le champ libre pour mieux s’exprimer.
Si on devait parler du jeu de MAXENCE, je dirais qu’il rend hommage au blues, reprenant avec sagesse et tout en subtilité les morceaux, sans vouloir en mettre de partout.

Déjà bien un quart d’heure de passé et pas de temps mort. Les titres s’enchaînent comme un train à grande vitesse glissant sur les rails et le temps passe vite. CHRISTOPHE GODIN se fait plus mordant sur « Maybe it’s Time », la reprise de FRANCK MARINO du temps de son MAHOGANY RUSH, et on retrouve le métalleux qui sommeille en lui ce soir.

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CHRISTOPHE GODIN’S DIRTY BLUES BAND

Malheureusement, il nous annonce qu’ils arrivent déjà à la fin de leur set. Les premières notes de « Mistreated », la reprise des DEEP PURPLE datant de 1974, retentissent dans l’Arcadium. Les deux guitaristes se font plaisir en se partageant les solos du morceau et le reste du groupe démontre leur goût pour le hard mélangé au blues.

Le temps de remercier le public et le staff, « c’est une Rolls sur scène » nous dit CHRISTOPHE et le groupe quitte la scène. Toujours aussi pince-sans-rire, le voilà qui se met à remercier son ostéo sans qui il n’aurait pu jouer ce soir et nous donne rendez-vous au bar. La salle est évidemment morte de rire. En 20 petites minutes de show, ils laissent leur auditoire hébété par tant de panache. Dommage que c’est été aussi court car on aurait bien voulu en reprendre encore un peu, nous !

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ROYAL SOUTHERN BROTHERHOOD

Pendant le changement de plateau et juste avant le début du groupe vedette de ce soir, Arca Blues, l’organisateur, nous rappelle les sempiternelles complications des intermittents du spectacle. Il en profite pour nous annoncer les nouvelles programmations. Le 1er avril avec SARI SCHORR et en novembre, non pas une, mais deux soirées de blues ! Les groupes n’étant pas encore signés, il n’a pas pu nous en dire plus, mais cela promet. Evidemment, il nous incite à faire du bruit et à en parler autour de nous afin qu’un jour, il puisse afficher « Sold Out » sur la porte.

La parenthèse étant posée, retour à la musique avec le ROYAL SOUTHERN BROTHERHOOD. Il paraîtrait que lorsque vous parlez de ce groupe au fin fond d’un club du sud de la Nouvelle Orléans, vous forcez le respect des rednecks du coin. C’est dire si le groupe est encensé là-bas ! Donc c’est tout bon pour nous !

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ROYAL SOUTHERN BROTHERHOOD

Cette formation menée par CYRIL NEVILLE qui a traîné ses guêtres chez les METERS et le NEVILLE BROTHERS, est appuyée par l’unique paire de guitaristes BART WALKER (récompensé d’un Best Guitarist Award à l’IBC de Memphis à tout juste 20 ans) et TYRONE VAUGHAN (fils de JIMMIE et neveu du légendaire STEVIE RAY). Ils sont épaulés par YONRICO SCOTT (qui a collaboré avec – excusez du peu – DEREK TRUCKS BAND ou encore RAY CHARLES) à la batterie et DARRELL PHILLIPS (JOHN FOGERTY, WIDESPREAD PANIC) à la basse 6 cordes. Dans tous les Saloons du Mississippi au Maryland, on parle des frères NEVILLE et des frères VAUGHAN, alors imaginez la rencontre entre ces deux grandes familles du blues !

Le groupe vient nous présenter son tout nouveau LP sorti au mois de juin intitulé « The Royal Gospel ». Ils vont nous en jouer plusieurs morceaux ce soir, partageant leur set list avec leur précédent album « Don’t look Back ».

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ROYAL SOUTHERN BROTHERHOOD

C’est sur « Reach my Goal », titre de ce LP qu’ils entament un set qui va durer pas loin de deux heures. De suite, nous comprenons que le blues que font ces gars-là, va faire appel à leur riche expérience. Il sera mélangé à du funk, du hard-rock, voire même à du reggae.

Moi, je suis vite conquis par cette musique venue du fin fond des marécages de la Nouvelle Orléans. Quel style ! Quelle maîtrise incroyable de leurs instruments ! Les deux gratteux s’en donnent à cœur joie. BART est un peu plus bluesy que TYRONE, qui, à mon avis, à un héritage plus rockabilly.

Deux titres s’ensuivent avant un superbe « Magic Honey », un titre d’un album de CYRILl, qui nous démontre qu’il est vraiment un grand chanteur, avec son timbre de voix si caractéristique des bluesmen du delta. Il a une façon de murmurer les phrases avec un feeling toujours présent qui remue les tripes.

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ROYAL SOUTHERN BROTHERHOOD

Les titres s’ensuivent et ne se ressemblent pas. C’est une rencontre des rythmes agités de la Nouvelle Orléans et de ce que l’on appelle communément le rock sudiste. C’est vraiment excellent.

YONRICO et sa batterie réduite à deux toms – c’est plus facile pour passer la frontière, on paie moins de taxes – emmène le groupe dans une cadence impressionnante.

Qu’il s’agisse de ballades ou de morceaux plus énervés, le ROYAL SOUTHERN BROTHERHOOD fait la part belle à son état du sud, et comme nous le dit régulièrement CYRIL : « We’re the sound from Louisiana, New Orleans ! ».

La passion et le partage sont les maître-mots de cet heureux mélange des genres, et ils nous le font savoir. Le public se met à danser dans la salle, il est tombé sous le charme des membres du combo. Les trois frontmen que sont CYRIL, BART et TYRONE prennent le chant à tour de rôle. CYRIL fait régulièrement appel à ses talents de percussionniste pendant qu’il ne chante pas. Les solos sont partagés entre les deux guitaristes. DARRELL et sa basse 6 cordes nous fait du slapping typique des groupes de funk et de blues, et tout ça avec un grand sourire.

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ROYAL SOUTHERN BROTHERHOOD

« Fire on the Mountain », la reprise des GRATEFUL DEAD présente sur leur premier album est jouée ce soir tout en perspicacité. On a du mal à reconnaître le titre tellement il diffère de l’original. Le combo all stars enchaîne les jams, rallongeant de plus belle les morceaux. On frôle quand même parfois le jazz. D’un bout à l’autre, subsiste une certaine nonchalance caractéristique de la moiteur du grand sud des États-Unis. En plein automne, on croirait voir les moustiques tourner autour de nous, tellement le groupe suinte le blues.

Et voici qu’arrive « Favorite Colour », un titre qui ressemble à s’y méprendre à du JAMES BROWN. C’est fou ce que ce morceau aurait pu être interprété par le maître de la soul !

Le groupe déclenche l’euphorie dans le public venu en nombre voir ce groupe de bluesmen black and white, mais voilà, c’est la fin. Le public en redemande et le ROYAL SOUTHERN BROTHERHOOD ne se fait pas prier pour remonter sur scène afin de nous asséner le coup de grâce avec « They don’t make’em like You no More », tiré de leur avant-dernier album. Le groupe nous quitte sur ce titre funky en diable, non sans nous avoir fait auparavant les salutations de rigueur.

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ROYAL SOUTHERN BROTHERHOOD

J’ai personnellement beaucoup apprécié la sublime performance musicale du RSB. Certes, ce ne sont pas des métalleux, ni des hardos, mais c’était hyper bien structuré, et même si les morceaux tiraient en rallonge, j’ai pris une bonne claque de blues ! D’ailleurs, j’ai réussi à tuer les moustiques qui me tournaient autour depuis tout à l’heure. Sales bêtes !!!

 

CONCLUSION

CHRISTOPHE GODIN n’a pas démenti son talent, et en s’associant avec HENRI SERAPHINI il nous a montré une facette qu’on ne lui connaissait guère.

Quant-au ROYAL SOUTHERN BROTHERHOOD, avant même de plaquer un accord, il attire votre attention. On aurait été en droit de penser que la lignée de ses membres leur serait un avantage mais au final, celui-ci ne repose pas sur leur arbre généalogique mais bien sur leur talent, comme j’ai pu le constater. Dans le sud des Etats-Unis où la musique est une religion, deux lignées du blues et du rock‘n’roll ont dépassées toutes les autres et c’est le ROYAL SOUTHERN BROTHERHOOD qui les incarne !

Un grand merci à l’association Arca Blues pour cette superbe soirée ainsi qu’à la Ville d’Annecy et promis, l’année prochaine on remplira l’Arcadium !

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ROYAL SOUTHERN BROTHERHOOD