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HEADCHARGER + THE MERCURY RIOTS au Brin de Zinc

HEADCHARGER + THE MERCURY RIOTS au Brin de zinc
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Me voici de retour au Brin de Zinc peu de temps après la baffe que m’ont mise les RAKEL TRAXX. Ce soir, mon copain de concert n’est pas de la partie, il fait l’impasse. Du coup, c’est en couple que je descends dans mon antre préféré. Arrivés sur place, je constate que le parking est presque plein. Cela annonce t’il un concert bien rempli ? Lorsque je rentre dans le BDZ, je me rends compte que, pour le moment, il n’y a pas grand monde. Le parking a dû être pris d’assaut pour un autre événement. Les gens ne savent pas ce qu’ils perdent, pardonnons-leur. Il est vrai qu’il est un peu tôt et que nous sommes jeudi. Cependant, au fur et à mesure, le Brin de Zinc se remplit, ce qui est une bonne nouvelle.

Comment, je n’ai pas encore parlé des groupes de ce soir ? Oui, ben… vous ne savez pas lire ? C’est écrit dans le titre ! Décidément, il faut tout vous dire ! C’est dingue ! Ce soir, deux groupes sont au programme : THE MERCURY RIOTS venus de la capitale des Anges, Los Angeles, et les HEADCHARGER venus de la région de Caen, chef-lieu de la Normandie. C’est un surprenant packaging, les groupes évoluant dans des styles assez différents.

En attendant que le concert ne commence, je croise du beau monde. L’ancien bassiste des HEADLESS CROWN, le nouveau chanteur de SOHO… Et pendant ce temps-là, du FREAK KITCHEN est diffusé dans le Brin de Zinc. J’adore.

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THE MERCURY RIOTS au Brin de Zinc

A 20h55, alors que la musique d’attente se tait, retentit un petit « Thunderstruck ». Là-aussi, il faut que je vous dise de qui il s’agit ? Le moment de la Révolte de Mercure va débuter. Jonny UDELL s’installe derrière la batterie, accompagné du bassiste de ce soir dont je n’ai pas trouvé le nom, et qui n’est pas Fede DELFINO – si j’en crois les photos – qui a participé à l’album…

Deux trois coups de baguette, et les deux musiciens entament le premier morceau au son flamenco de la guitare de Felipe RODRIGO qui traverse carrément le Brin de Zinc. Justin WALKER, le chanteur, veste rouge sur le dos, chapeau vissé sur la tête, monte sur le côté gauche et apparaît dos au public. D’un coup, il se retourne et hurle dans son micro : “Bonsoir ! We are MERCURY RIOTS from Los Angeles, and we’re gonna play rock and roll music. OK ?”.

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THE MERCURY RIOTS au Brin de Zinc

Les bases sont posées dès le premier titre “Make It”. Un bon Classic Rock qui bouge, qui swingue et qui groove. Absolument génial. L’ambiance dans le Brin de Zinc est de plus en plus chaude, et fait tomber la veste de Justin au bout du troisième titre, mais pas son chapeau avec lequel il ne cesse de s’amuser. Les riffs fulgurants de Felipe n’arrêtent pas de groover pendant que Justin s’éclate comme un fou avec son pied de micro. C’est un chanteur dans la grande tradition, doté d’une voix d’or, d’une portée, d’une profondeur et d’un timbre incroyable qui délivre des sons percutants et des parties plus nuancées et délicates avec la même facilité. Au fur et à mesure que le set se déroule, il tient le public en haleine à chaque note, chaque geste, chaque attitude.

Et c’est sans compter sur Felipe qui menace même la foule avec sa guitare sur “Light it Up”. Jonny, qui depuis le début du set est sous les lights pendant que ses camarades sont dans l’ombre, à une frappe de sourd. On entend quasiment que lui. Le bassiste sans nom, avec sa veste canadienne d’un vert absolu, est tout à fond, il fait corps avec le batteur.

Sweet Melody” calme le jeu puis rentre dans le lard juste après. C’est complètement fou et de plus en plus brûlant dans le BDZ. Justin passe son temps à jouer avec son chapeau tout en nous influent son rock ‘n’ roll dans ses chansons. “Good Time Overload” déchire tout en groove et en soul à tel point que le chanteur en pose son couvre-chef qu’il ne quittait pas depuis le début du set. “Santé”, nous dit-il en Français dans le texte, en levant son verre à la fin du titre.

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THE MERCURY RIOTS au Brin de Zinc

Fender blanche usée jusqu’à la corde, Felipe nous sort des riffs de folie et continue de faire le show avec Justin. Ils nous font même un petit pas de danse durant ”Take Me When You Go” avant que le guitariste nous colle un solo absolument fantastique collé au bord de la scène. Il y a une certaine arrogance, une certaine facilité dans ce groupe américain ; que ce soit l’accent, le style.. Bon sang ! Peut-être que c’est le climat californien, ou peut-être que c’est simplement notre fascination sans fin pour les États-Unis. Quelle que soit cette chose indéfinissable, THE MERCURY RIOTS l’a à la pelle.

Alors que le set touche à sa fin, sur “Save Me a Drink” et que le BDZ bouge et danse sauvagement, Felipe descend de scène pour jouer dans le public puis s’arrête au bar pour commander une bière avant de remonter sur scène pour finir le titre. Complètement fou ! Un set court, mais efficace qui après 45 minutes a mis le feu et a carrément cramé l’énergie du public.

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HEADCHARGER au Brin de Zinc

Alors que le stand de merch’ des Californiens se fait dévaliser, les HEADCHARGER s’installent. Les deux guitaristes David ROCHA et David VALLEE, suivi de Romain NEVEU le bassiste et d’Antoine CADOT le batteur s’installent sur scène pour régler leurs positions respectives pendant que Sébastien PIERRE, le chanteur, saute sur place avant de monter sur les planches.

Il est 22h10 et une intro démarre, HEADCHARGER commence… Puis s’arrête d’un coup. L’intro a planté. Deux minutes plus tard et c’est reparti. “Insane” et “Up to You” prennent de cours un public pas encore bien remis de la prestation de THE MERCURY RIOTS.

SEBASTIEN ne tient pas en place et court de partout de long en large de la scène et dès les deux premiers titres, il se frotte au public. “Salut le Brin de Zinc ! Comment ça va ce soir ? Ça s’appelle « Coming back to life ».”.  Après le chaos qui secoue, un peu de mélodie fait du bien. “Salut ! On s’appelle HEADCHARGER et on est content d’être là ce soir. Pour nous, c’est une évidence de faire une date ici à Barberaz durant la tournée”, nous dit le chanteur à la fin du morceau.

Le calme est de courte durée, et on reprend les hostilités avec “Magical Ride”. HEADCHARGER mélange du Stoner teinté de Sludge avec des relents à la PANTERA mais tout en sachant rester mélodique lorsque les morceaux le demandent. Les voix arrachées de Sébastien, casquette sur la tête, se fondent avec ses voix claires et font mouche dans le public. Il est bourré d’énergie et, malgré l’étroitesse de la scène, il l’arpente de long en large lâchant son pied de micro pour aller hurler au visage des fans en montant sur les retours. Ses capacités vocales m’impressionnent. Il passe d’une voix claire à une voix hurlée en une fraction de seconde pour revenir en voix claire qui vous prend aux tripes (avant de vous les faire vomir juste après).

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HEADCHARGER au Brin de Zinc

Et encore, si ce n’était que le chanteur qui prenait la scène mais en plus, les deux tauliers que sont David ROCHA et Romain NEVEU nous en mettent plein la vue. Les deux petits nouveaux – depuis 2020 quand même – ne sont pas en reste même s’ils sont plus discrets. Le show continue à envoyer du lourd, voire du très lourd. Ce n’est pas une déflagration sonore auquel nous avons droit, mais bien une explosion auditive. Le public bien présent est à fond derrière les Normands, tout en restant relativement sage malgré les incessants encouragements du chanteur.

N’étant pas friand des pogos et autres crowd-surfings, je ne suis pas mécontent que tout le monde soit sage. HEADCHARGER termine son concert avec un ancien titre intitulé « You Wanna Dance You Gotta Pay The Band », tiré de l’album « Watch The Sun ». C’est incroyablement efficace et terriblement accrocheur avec ses voix claires sur le refrain.

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HEADCHARGER au Brin de Zinc

Une heure et vingt minutes plus tard, c’est la fin sur un dernier mot de Sébastien, enfin, un mot… je dirais plutôt un hurlement qu’il pousse en montant sur les retours : “Nous sommes HEADCHARGER ! Bonne soirée !”.

Bilan de la soirée : malgré le packaging assez hétéroclite de ce soir, les deux groupes ont mis le feu. J’ai apprécié le set de HEADCHARGER, et adoré celui de THE MERCURY RIOTS. Deux groupes que j’irais revoir volontiers. Un grand merci, une nouvelle fois, à Thomas le GO du BDZ pour cette superbe soirée !

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RAKEL TRAXX, WHISKY OF BLOOD, MONKEY BIZNESS au Brin de Zinc

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RAKEL TRAXX, WHISKY OF BLOOD, MONKEY BIZNESS au Brin de Zinc

Dans la vie, il faut savoir casser les codes sinon une certaine monotonie s’installe. Par exemple dans les couples que la routine a tendance à détruire au bout de plusieurs années. Aussi, pour éviter cet écueil avec Seb 747, nous avons décidés de faire 2 reports sur ce concert et cerise sur le gâteau, pour le même prix !! (Pour info nous ne sommes pas en couple dans la vraie vie…LOL) . Alors chaussez vos bésicles pour la lecture.

La route pour aller au Brin de Zinc est gravée dans ma mémoire à force d’y aller. C’est un peu comme une deuxième maison pour moi. Si, à l’époque, E.T. réclamait « Maison », moi c’est un peu pareil, je réclame le BDZ lorsque je lis la programmation des concerts.

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MONKEY BIZNESS au Brin de Zinc

Le premier groupe de la soirée est MONKEY BIZNESS, un groupe grenoblois. C’est un  groupe que j’ai déjà vu au même endroit il y a déjà un certain temps. Depuis, pas mal d’eau a coulé sous les ponts. Il a fallu remplacer le chanteur tragiquement disparu par MARINE en 2018. Pourtant aujourd’hui, c’est une toute nouvelle chanteuse qui officie derrière le micro. Pour EMILIE, c’est même son premier concert avec ses nouveaux compagnons de jeu. Le bassiste et le batteur sont, eux, des têtes connues.

MONKEY BIZNESS, c’est un mélange de Hard Rock qui puise ses influences dans les années 80.

Le répertoire  de ce soir s’articule autour de leur CD sorti en 2012 et de leur EP sorti en 2008 avec, par exemple, le morceau « Elected ». Ce qui saute aux oreilles, c’est la voix d’EMILIE. Le chant est juste mais il manque, à mon avis, de puissance pour le genre proposé par le groupe. C’est dommage car la setlist se déroule bien avec ses compagnons de scène qui assurent musicalement. Je pense que le manque d’énergie est également dû au fait que les musiciens sont du genre statiques sur les planches du Brin de Zinc. A revoir dans quelques temps pour confirmer ou non mon jugement du soir.

RAKEL TRAXX, WHISKY OF BLOOD, MONKEY BIZNESS au Brin de Zinc 
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WHISKY OF BLOOD au Brin de Zinc

Juste le temps de dire bonjour aux connaissances du soir, comme YVES CAMPION de NIGHTMARE, que déjà les WHISKY OF BLOOD arrivent sur scène. Il faut rattraper le temps perdu du début de soirée. PIERRE, le batteur des MONKEY BIZNESS est toujours là derrière ses fûts car il officie dans les 2 groupes. Il a juste troqué son T-Shirt des RAKEL TRAXX contre un autre plus neutre et pris le pseudo de KING OF RICQLES.

Je sais à quoi m’attendre avec ses 4 lascars !! Je viens de les voir et de les croiser il y a à peine une semaine à l’Ilyade de Seyssinet, en première partie de BLACKRAIN. Inutile de préciser qu’ils sont à fond et que le show ronfle comme une vieille marmite sur le feu depuis déjà un certain temps.

Pour ceux qui ne connaissent pas ces Grenoblois, ils pratiquent un Hard Rock ’n’ Roll influencé par les eighties et de temps en temps par le Punk. Il n’y a qu’à voir le look du guitariste et du bassiste pour constater que je ne me suis pas trompé.

Les WHISKY OF BLOOD viennent apporter la bonne parole aux spectateurs avec la promotion de leur dernier CD, « Diablesse of Revolution ». Ce troisième album vient de sortir le 27 septembre dernier. Comme beaucoup de groupes de cette période, ils ont adopté des surnoms : LORD WHISKY pour le guitariste chanteur, PHIL THE ANIMAL pour le guitariste, SWINDLER pour le bassiste et KING OF RICQLES pour le batteur. Tout un programme comme vous pouvez le constater !

Pour entamer les hostilités, quoi de mieux que « Nothing more », extrait de leur dernier opus ?  Nous sommes partis pour transpirer pendant une petite heure avec des paroles qui parlent de bière, de sexe et de bien d’autres sujets dans la même veine.

Pour « Street ready », LORD WHISKY nous explique qu’on ne doit pas se faire emmerder dans la rue même si on n’est pas balèzes. Et ensuite, il nous assène que le rock tue…. Il nous fait un peu de promo pour la sortie prochaine d’une bière à leur nom. La classe, surtout quand on pense aux groupes prestigieux comme IRON MAIDEN, STATUS QUO, MOTORHEAD ou AC/DC qui ont ouvert la voie en ce domaine !

Pour terminer, le dernier titre, « Whisky of Blood » est dédié aux amis décédés. C’est aussi leur morceau phare et ils vont le faire durer pour  permettre à quelques spectateurs et spectatrices de fouler sérieusement le plancher du BDZ.

RAKEL TRAXX, WHISKY OF BLOOD, MONKEY BIZNESS au Brin de Zinc 
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RAKEL TRAXX au Brin de Zinc

Arrivent enfin les Marseillais de RAKEL TRAXX. C’est un groupe que j’ai déjà vu un certain nombre de fois, pour ne pas dire plus, mais aujourd’hui c’est spécial car il y a du changement dans la formation. Comme c’est déjà arrivé plusieurs fois dans le passé, le bassiste a changé. Le nouveau vient tout juste d’arriver et s’appelle EMI KELLEY. Mais le changement le plus notable est marqué par le départ de notre ami ZANTOLO, l’un des deux guitaristes, qui a dû, lui-aussi,  délaisser ses vieux copains. Le petit nouveau se nomme KIKO PHASMINO. Et puisque je suis dans la présentation des musiciens, je poursuis avec SHANON DOLLZ au chant, LESTE à la batterie et SQUALL, le deuxième guitariste.

Depuis 2008, ils arpentent les scènes de France et de temps en temps les studios d’enregistrement. C’est d’ailleurs avec « Quicksand », extrait de leur premier album que le show démarre. On est tout de suite dans le bain avec ce Sleaze Rock entraînant qui donne envie de bouger. Le public venu nombreux est en accord avec moi et réserve un accueil chaleureux au groupe.

Alors que BLACKRAIN a progressivement délaissé les terres du Sleaze au profit d’un Hard Rock mélodique, les RAKEL TRAXX, eux, sont restés fidèles à leur style musical préféré. Et, personnellement, je m’en réjouis !! Ce soir, tout n’est pas si évident pour eux, avec le premier concert d’EMI. Ces changements de membres occasionnent de nombreuses répétitions pour intégrer les nouveaux venus et apprendre le répertoire. Malgré quelques petites imperfections, le show se déroule parfaitement. Les 2 nouveaux prennent a priori du plaisir, ce qui est important pour la suite.

Les titres défilent à la vitesse d’un TGV lancé à pleine vitesse. Le medley composé d’extraits de reprises de standards du genre, comme par exemple du MOTLEY CRUE,  fait toujours sensation et permet une fois de plus au public de s’éclater et de chanter. Cyril, le manager du groupe et aussi la bassiste des WHISKY OF BLOOD fait son apparition sur scène et s’invite pour faire les chœurs, ce qui rajoute encore un peu de folie et booste le groupe qui n’en avait pas vraiment besoin !

« Give me your love » est le dernier titre annoncé ce soir. Et en parlant d’amour, on peut dire que ce sont plutôt eux qui donnent du plaisir aux spectateurs présents !!

Terminé ? Non, car il y a le traditionnel rappel avec un classique dans les classiques de notre musique, « Cum’ on feel the noize », écrit par le groupe SLADE et popularisé dans les années 80 par QUIET RIOT. Avec un tel morceau, le succès est assuré et clôture en beauté une belle soirée comme on les aime.

Il est déjà tard quand je quitte le Brin de Zinc, non sans avoir dit au revoir à mes amis Marseillais et Grenoblois. A bientôt les gars pour de nouvelles aventures !!

RAKEL TRAXX, WHISKY OF BLOOD, MONKEY BIZNESS au Brin de Zinc
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RAKEL TRAXX au Brin de Zinc

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Voilà déjà deux semaines que je ne me suis pas rendu à un concert ! Alors ce soir, je ne vais pas goûter mon plaisir en allant, une fois encore, au Brin de Zinc de Barberaz. C’est à un match, non pas de foot mais bien de Hard Rock, entre Grenoble et Marseille auquel je vais assister. Nous pourrions penser que, comme les Grenoblois sont plus nombreux que les Marseillais, le match serait plié. Mais c’est sans compter sur nos copains de RAKEL TRAXX qui sont venus en conquérants ce soir. Ils sont accompagnés par les MONKEY BIZNESS et les WHISKY OF BLOOD qui, vous l’aurez deviné, sont des groupes Grenoblois.

C’est sous un soleil radieux que nous partons à trois sur la route, tranquillement sans se presser, histoire de profiter un peu de nos montagnes. Arrivés sur place, nous retrouvons mon copain de concert Steve*74 parti un peu plus tôt, après avoir facilement trouvé une place pour nous garer. Nous rencontrons les musiciens qui vont jouer ce soir et les copains venus assister, tout comme nous, à ce concert. Pour Steve et moi, certains de ces musiciens sont des connaissances que nous rencontrons souvent, ou que nous voyons régulièrement sur scène. Mais pour d’autres spectateurs, cela sera une première.

Assez de palabres, parlons concert, puisque c’est pour cela que vous lisez ce report, non ? Sinon, je peux aussi vous parler du beau temps, de la nourriture et tout ça… Qui a dit : “comme le rédac’ chef… » ? Bon d’accord, parlons musique !

RAKEL TRAXX, WHISKY OF BLOOD, MONKEY BIZNESS au Brin de Zinc : MONKEY BIZNESS https://lewebzinedeti-rickou.com/
MONKEY BIZNESS au Brin de Zinc

Ce sont les MONKEY BIZNESS qui commencent. Le quatuor est le seul, ce soir, a avoir en son sein une chanteuse. Il pratique un Hard Rock fort sympathique et très entraînant. C’est un quatuor composé de PIERRE, le batteur – accessoirement celui de WHISKY OF BLOOD aussi – DIDIER, le bassiste, qui lui aussi joue dans un autre groupe (URGENT), FRANCK, le guitariste et EMILIE au chant. L’ouverture du set démarre sur un cover de DANGER DANGER et en plus de l’époque de TED POLEY, le fameux “Monkey Business”. Que demander de plus ?

EMILIE fait son premier concert et semble un peu timide sur les premiers morceaux. Cependant, que ce soit « Falling to Pieces » ou « No Money Honey », nous passons un très bon moment en compagnie de ces titres mélodiques à souhait qui passent bien sur scène. Ce soir, nous avons même droit à deux exclusivités mondiales, comme nous l’expliquent PIERRE et EMILIE.

Les musiciens assurent comme des malades et leur niveau technique m’impressionne, même si EMILIE est un peu trop statique pour moi. Cependant son chant est placé comme il se doit. De toute façon, je lui pardonne tout, c’est une Savoyarde (comment ça, je ne suis partial ?). Il faut quand même relativiser, étant donné que c’est son premier show avec le groupe et que, jouer avec de tels techniciens, doit mettre une sacrée pression.

En tout cas, j’aime bien son timbre de voix, et elle se lâche petit à petit, au fur et à mesure que le concert se déroule. Le stress qui semblait la posséder, s’efface au fur et à mesure du set, et les derniers titres que le groupe interprète chauffent le Brin de zinc comme il se doit.

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WHISKY OF BLOOD au Brin de Zinc

Il est l’heure pour le second groupe grenoblois, les WHISKY OF BLOOD, d’arpenter la scène. L’avantage d’avoir un batteur qui joue dans deux groupes différents, c’est que le changement de batterie se fait rapidement. L’inconvénient, c’est pour le musicien de tenir deux sets d’affilée. J’attends de voir comment notre ami Pierre « KING OF RICQLES » va gérer.

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WHISKY OF BLOOD au Brin de Zinc

Personnellement, j’adore ce groupe. Musicalement, ça groove, ça pulse et ça fait du bien. A peine le groupe installé sur scène que les freins sont lâchés avec « Nothing More » et un LORD WHISKY les bras en croix. Le chanteur guitariste est en pleine forme et harangue le public sous les riffs de PHIL THE ANIMAL, le ronflement de la basse de SWINDLER, le deuxième punk de la bande, et les frappes continues de KING OF RICQLES, qui malgré son set précédent, ne semble pas être en difficulté.

Dès “Sexy Woman With The Devil”, PHIL THE ANIMAL descend de scène pour jouer auprès du public, ce qu’il fera plusieurs fois le long du set. Le groupe est aux taquets et ne s’économise pas. Les morceaux les plus connus du groupe sont joués ce soir : “Show Me The Way” ou encore “Humanity Must Be Destroyed by Rock ‘n’ Roll” enflamment le public du BDZ qui est très bien rempli ce soir.

Les morceaux sont bons et dépotent grave. PHIL joue sur les genoux, se déplace de long en large sur la scène, tout comme SWINDLER qui va chanter les refrains dans le même micro que lui, pendant que LORD continue de tenir son public dans la main.

L’ambiance monte d’un cran lorsque celui-ci nous annonce le titre “Street Ready”. Le sourire du chanteur en dit long sur le plaisir qu’il prend ce soir, tout comme ses trois autres comparses. LORD WHISKY est tellement enthousiaste qu’il en casse même une corde. L’hymne incontournable qu’est le titre “Whisky of Blood” clôt le set intense de nos copains Grenoblois qui ont littéralement mis le feu au Brin de Zinc.

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RAKEL TRAXX au Brin de Zinc

L’heure de Marseille est venue. Il était temps me direz-vous ! C’est qu’on a failli attendre. Ahh, les RAKEL… Comme ce n’est ni le premier, ni le dernier des reports consacrés à ce groupe, qu’est-ce que je pourrais vous dire ? Même leur malédiction du bassiste – qui une fois de plus a changé – est connue comme le loup blanc. Cependant, il y a un autre fait important : il y a un nouveau guitariste. ZANTOLO, ayant raccroché les gants après tant d’années de service au sein du groupe phocéen. C’est donc le baptême du feu pour KIKO PHASMINO, le nouveau et jeune guitariste et EMI KELLEY le bassiste. J’ai un peu d’appréhension, n’ayant pas eu encore l’occasion d’entendre les RAKEL nouvelle formule, mais en ayant discuté un peu avec SHANON avant le concert, je suis plutôt rassuré.

Après un petit “Quicksand” qui pose de suite les bases, c’est au tumultueux “Sexy Night” de continuer à secouer le Brin de Zinc alors que d’habitude nos copains Marseillais prennent le temps d’installer leur show, souvent en mode tranquille peinard (en mode marseillais, quoi). Ce soir, ils sont à fond. SHANON sur son pied de micro virevolte, pendant que SQUALL, l’historique guitariste se frotte au plus près du public sous les coups de butor de LESTE, l’autre membre historique des RAKEL.

Évidemment, vous vous demandez comment s’en sortent les petits nouveaux ? Eh bien, je dirais : à merveille. Certes, les automatismes qu’avaient SQUALL avec ZANTO sont un peu compliqués à retrouver sur scène, mais KIKO s’en sort très bien. Il fait même un peu le show en jouant avec la guitare derrière la tête. Son maquillage, un mélange d’ALICE COOPER et d’Orange mécanique (dixit EMI), est un peu kitsch mais il compense par son talent et son envie d’être sur scène. Quant à notre ami bassiste, malgré son poste en retrait à cause de l’étroitesse des planches, il tient bien la rythmique, même s’il est moins démonstratif que SWYLDE l’ancien quatre cordiste.

Les classiques des RAKEL TRAXX sont expédiés à une vitesse phénoménale. « 19 nights » est devenu un classique. Quant à « I Need You Honey » et «  Wild Girls », ils sont devenus des incontournables.

L’heure du crime largement débordée, le groupe finit son set par la reprise du groupe britannique SLADE, popularisée par les américains de QUIET RIOT, « Cum’ On Feel The Noize ». Cette reprise verra SWINDLER et  KING OF RICQLES de WHISKY OF BLOOD monter sur scène et reprendre les chœurs. « Thank You, Good Night, Stay Sleazy », conclut SHANON DOLLZ. Et c’est la fin.

Mais quelle baffe nous avons pris ce soir avec trois groupes venus démontrer leur détermination à nous secouer les tripes !

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RAKEL TRAXX au Brin de Zinc

Les RAKEL TRAXX, descendus de scène, tapent la discut’ avec tous les copains restés tardivement dans le Brin de Zinc. Il est près d’une heure du matin lorsque nous prenons congé, non sans avoir dit à la prochaine à nos copains phocéens. Sur le chemin du retour, en écoutant en boucle le dernier album des WHISKY OF BLOOD et le dernier EP des RAKEL, une étrange lumière est apparue derrière moi et je me retrouve en direction de Chambéry au lieu de rentrer chez moi. J’ai été enlevé par les extraterrestres ou quoi ? Comment ? La lumière que j’ai vue est un flash de radar ? Vous êtes sûr ?

Un grand merci aux trois groupes de ce soir pour nous avoir fait passer une soirée…  interminable ? Mais non, INOUBLIABLE !!

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Les Américains sont rejoint par les Européens pour poursuivre l’aventure. Tout le monde n’a pas rendu le maquillage à sa sœur !

THE 69 EYES

Back on Blood

Un album monstrueux de Sleaze un peu glauque et ténébreux. Des morceaux fabuleux, une voix fascinante.

Ils ont réussi un coup de maître sur ce CD. Bref,  moi, ils m’ont vampirisé sur ce coup-là !!

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BIG BANG BABIES

Big Bang Babies

Du Sleaze Rock qui reste bien en tête. Des refrains qui marquent. Un CD à vraiment avoir. 

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GLAMOUR

The Mood

Comme le nom l’indique, la musique, c’est du Glam Sleaze. On est là pour le  fun. Les morceaux fonctionnent bien. Perso, je les ai adoptés  ! 

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BUCKCHERRY

Buckcherry

Il y a des CD où ça commence avec la pochette. Eh bien là, c’est le cas, je l’adore.

Pour le contenu, le premier morceau te met une grande baffe in the face ! Le 2e, pareil. Et je vous le dis, c’est pareil pour l’ensemble de l’album. Un chef-d’œuvre tout simplement.

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BUCKCHERRY

Time Bomb

Toujours sous le charme du premier album, j’écoute celui-là et le charme refonctionne ! Je suis dingue de ce groupe ! Les morceaux continuent et je reçois le même traitement qu’avec l’album précédent avec des riffs de barge et une voix tout pareille. Même la pochette est barrée !! Is it Time Bomb !!

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BUCKCHERRY

15

Toujours cette voix reconnaissable entre mille. Un petit peu plus faible que les albums précédents sans pour autant être mauvais. Un bon album qui passe juste après deux monstres.

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SOHO ROSES

Whatever happened to…..the complete world of

Alors là, on lorgne plutôt du côté de HANOI ROCKS avec ce CD très festef Glam.

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MURDERDOLLS

Beyond the valley of the Murderdolls 

Une méga intro, pour un CD de Murder Glam ! Ca carbure à fond. « Twist my Sister » en est un parfait exemple.

Beaucoup d’humour dans les morceaux.

A écouter très fort !!

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BAI BANG

Are you ready

Du  Sleaze qui sleaze à fond avec un méga son.

Très classieux et agréable, sans oublier le côté fun… Ni le côté bad boys !

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BABYLON BOMBS

Doin’ you nasty

Avec BABYLON BOMBS, ça part fort dès le premier morceau qui nous emmène  dans leur monde. 

Du Glam Sleaze qui balance sévère. Un album frais à posséder !

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ELECTRIC BOYS

Funk O Metal Carpet Ride

Ce CD commence avec des petits oiseaux, et c’est parti pour du Glam qui groove, des intros recherchées pour des morceaux percutants.

Une bouffée d’air frais.

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ELECTRIC BOYS

Groovus maximus

C‘est écrit dans le titre, ce CD a du groove dans son Glam Sleaze. On a des intros  limite VAN HALEN. Trop, trop bon cet album !

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FRENCHKISS

Premier Baiser

Du Sleaze de très bonne facture. « Nice to me » reste en tête et les trois autres titres ont aussi un goût de reviens-y ! 

Dommage qu’ils se soient séparés, j’attendais l’album avec impatience. Ah au fait, je vous ai dit qu’ils sont français ? 

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FATAL SMILE

World domination 

FATAL SMILE donne dans du Sleaze qui envoie le bois, festif mais qui tape. Plutôt MOTLEY 2e album que HANOI ROCKS.

Un CD qui réveille. J’aurais dû me méfier de ce sourire-là !

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FUNHOUSE

Generation Generator

Alors là, on est dans un Glam Sleaze branche HANOI ROCKS et c’est carrément bien fait. 

8 morceaux très homogènes et très agréables. Un défaut : c’est trop court !

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GLORIOUS BANKROBBERS

Dynamite Sex Doze

Leur Sleaze Glam lorgne vers les Gunners grande époque et le CD est une vraie réussite du genre. 

Un seul problème avec cette petite merveille si vous ne l’avez pas : il coûte trop cher !!

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JERUSALEM SLIM

Jerusalem  Slim

J’ai toujours du mal à être objectif lorsque Michael MONROE est au chant, mais là, c’est facile, cet album est un must de Sleaze Glam. 

Quoi, vous ne pianotez pas déjà sur un site d’achat pour vous le procurer d’urgence ?!

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KILL CITY DRAGONS

Kill City Dragons

Ils ne sont pas japonais, mais sleazer, ils le font bien.

Un CD  pas courant, mais qui vaut la peine qu’on se décarcasse pour le trouver !

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KRISTY KRASH MAJORS

The Devil in Me

Le titre de l’album est très réussi. On a envie de découvrir le reste et on fait bien !

10 titres bien agréables de Sleaze Rock. Une bien bonne surprise.

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SISTER SIN

Switchblade Serenades

Heu, il y a des mecs avec des couteaux sur la pochette… Pas rassuré, moi ! Bon, on est dans du Sleaze brutal tendance mélodique, lol ! Allez, sérieusement un groupe qui envoie quand même le bois, avec une chanteuse qui n’est pas en reste (eh oui, j’ai bien dit une chanteuse !). Ca le fait grave pour un album qui lui aussi va bien.

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SISTER SIN

True Sound of the Underground

Ils ont rangé les couteaux ! Maintenant, ils sont sur Metal Heaven. Alors là, question son, ils se sont calmés. Leur Sleaze envoie toujours la sauce, la chanteuse est toujours hargneuse, les morceaux pètent même encore plus. Le son est plus clair et ça passe encore mieux. Tiens, je suis en train de dire qu’il est meilleur que l’autre album que j’aimais déjà beaucoup ? Bah, oui. Je l’adore.

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TRASH BRATS

Trash Brats

Dans la mouvance HANOI ROCKS, TRASH BRATS se démerde très très bien. Du Glam Rock festif comme je l’affectionne, de belles mélodies qui donnent envie de sauter en l’air et nous donnent la banane ! 

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TRASH BRATS

Americain Disaster 

Leur Glam se sleaze plus. Le son devient plus fort et ça marche d’entrée avec « Rocket to Heaven »,  un putain de morceau. Le reste de l’album est pareil. Un poil plus mature,  un son plus propre.. Ca donne un méga bon CD !  Obligatoire dans une collection sleaze.

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CRAZY LIXX

Loud Minority

Un de mes chouchous dans cette catégorie. J’aime la voix, les mélodies, les refrains, les compos.

Un putain de très bon album de Sleaze, à écouter et à  réécouter sans modération !

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WIG WAM

Wig Wamania

Groupe de fous furieux qui a quand même représenté la Finlande à l’Eurovision avec leur Sleaze de folie, leur univers barré et leurs morceaux qui tapent.

Dans ce CD, il n’y a rien à zapper. A posséder dans toute CDthèque Sleaze.

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WIG WAM

Non stop Rock ‘n’ Roll

On retrouve nos copains et leur Sleaze Glam qui fait du bien.

Et c’est encore un CD à avoir sous la main car il est trop bon !!

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CRYSTAL PISTOL

Crystal  Pistol

Du Sleaze Rock bien crade et graisseux, voire hargneux, qui en veut. Des compos qui tapent, des chœurs bien pensés, des refrains entêtants.

Ce CD , je l’ai et je le garde. Trop bon !

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THE POODLES

Métal will stand Tall

Un de mes petits chouchous. Leur Sleaze est varié et efficace et je craque pour la voix particulière et les mélodies.

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KEVIN K.

Cool Ways

Dans un style TYLA, très Glam Rock roots. Une méga voix, de super mélodies. Un disque que j’écoute très régulièrement.

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VAINS OF JENNA

Lit up / Let down

Rien qu’avec la photo de cover, on sait que ce ne sont pas des rigolos. Gagné ! Leur Sleaze est sale et teigneux ; des morceaux qui t’attaquent in the face, un croisement d’AEROSMITH et de MOTLEY CRUE passés au mixeur avec une grosse lampée de Jack ! En tout cas, avec VAINS OF JENNA, le sleaze a encore de belles nuits devant lui.

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UNCLE SAM

Heaven or Hollywood 

Du Glam Punk plutôt à la NEW YORK DOLLS. 10 titres rageurs à posséder. 

Heu, perso, je trouve la pochette flippante !

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CRASH KELLY

Love you Electric

Alors là, un pur Hard Glam avec des influences T-REX qui aurait croisé HANOI ROCKS dans un shaker.

Bien mélangé, ça donne un CD très agréable. 

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VANITY INK

On your Skin

Ils ressemblent beaucoup à des filles, surtout le chanteur. Heu… normal, c’est une file, banane ! Eh oui, des filles en Sleaze, il n’y en a pas beaucoup. Eh bien là, on se dit que c’est vraiment dommage qu’il n’y en ait pas plus car la voix de la chanteuse fait merveille. Les morceaux sont des petits bijoux.

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VANITY INK

More senseless Random Behaviour

Toujours du Sleaze Glam avec chanteuse. Toujours des compos d’enfer. Encore plus performantes. 

Un CD à avoir et à garder précieusement. 

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NOIZE TOYS

Fallin in Lust… Again

Look de la pochette : une caisse jaune, des glameurs assis dedans en train de mater une gonzesse sexy… Donc Glam californien.

Du Sleaze proche du Hard FM, mais bon les morceaux sont plaisants et bien faits.

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PLEASURE ADDICTION

Indépendance 

Du Sleaze classieux, des morceaux qui tapent bien, une voix très agréable, de belles mélodies… Un putain de bon album qui rentre direct dans ma CDthèque Glam Sleaze. 

Et en plus, ils sont Français. Du pur Sleaze made in Paris ! Heu, j’ai le droit d’être un peu chauvin de temps en temps, non !

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FREAK OF NATURE

Freak of Nature

C’est un véritable chef-d’œuvre. Des morceaux magnifiques, un gros son. Un groupe à part. Leur musique mélange plein d’influences pour recracher finalement du FREAK OF NATURE ! 

Un CD à avoir… pour les plus ouverts ! 

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ROXY BLUE

Want Some

Du vrai Sleaze Hard avec de vraies perles. 

Du BON JOVI qui aurait croisé les GUNS, voilà ! Bref, moi j’aime.

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MOTHER LOVE BONE

Mother love Bone

On est dans du Sleaze à leur sauce à eux. J’adore la voix, les mélodies, l’ambiance particulière et même envoûtante de certains morceaux. 

Un album qui a même du groove. Et du Glam qui groove, ce n’est pas si courant qu’on puisse s’en passer !

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STEEL PANTHER

Feel the Steel

Ce groupe a commencé en faisant de la parodie de groupes Metal. Donc, cet album est un mega délire. Il faut écouter les paroles, c’est hilarant. La musique frappe juste.

Un CD à vraiment écouter et réécouter. Un de ces albums rares qui me mettent le smile grave !

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STEEL PANTHER

Balls out

Rien que pour la pochette, il faut l’avoir ce disque ! Donc nos copains carrément barrés reviennent et ça recommence : du Sleaze délire avec des paroles à se faire éclater la rate. 

Cet album est plus travaillé que le premier, ni meilleur ni moins bon. Toujours indispensable.

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RECKLESS LOVE

Animal Attraction 

J’ai eu vraiment un coup de foudre pour ce CD.

Du Sleaze efficace et beau. La voix pas criarde, les refrains tombent bien, les morceaux s’enchaînent et le plaisir continue.

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CELEBRITY SKIN

Good clean Fun

Un disque qui a pour pochette un éléphant rose dans une baignoire, on a quand même pas beaucoup de chances de se faire chier en l’écoutant ! 

Et effectivement leur sleaze glam est joyeux et en plus, efficace.

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HARDCORE SUPERSTAR

Hardcore Superstar

Attention bombe atomique ! Ca démarre avec « Kick on the Upperclass »et ça ne s’arrête pas ! Un de ces albums dont on rêve et qu’on n’ose espérer. HARDCORE SUPERSTAR l’a fait ! 

Quoi, tu attends des détails musicaux ? Va mourir et cours te l’acheter !

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HARDCORE SUPERSTAR

Beg for it

Moi ce CD, je l’aime beaucoup car des morceaux comme « Beg for it », « Into Debauchery » et « Innocent Boy », ça le fait grave !!

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HARDCORE SUPERSTAR

Bad Sneaker and a Pina Colada

Du Sleaze pur et dur. Et sale à souhait ! Du brut de pomme. Mais bon, ils étaient  jeunes ! 

Un CD pour ceux qui sont branchés par un son plus cru !!

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HARDCORE SUPERSTAR

No regrets

Encore leur période brute et sale. Beaucoup ne jurent que par cet album. Perso, je l’aime bien aussi, mais pas de regrets pour la suite. 

Bien sûr, c’est une pièce à avoir dans sa collection.  

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BACKYARD BABIES

People like People like Us

Une méga bonne expérience ce disque avec la voix bien présente, la musique percutante. J’adhère à leur monde !

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BACKYARD BABIES

Backyard  Babies 

Gros son pour ce CD et bien sûr des bombes atomiques. Des morceaux qui vont rester gravés à jamais dans ma tête ! Mon préféré des BACKYARD.

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STAR RATS

Rebelution 

Du Sleaze qui déménage et qui cartonne la tronche. Un son bien brut et qui colle à la voix. Une bien belle réussite. 

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GYPSY PISTOLEROS

Para Siempre

Du Glam Sleaze à la sauce tacos, ça le fait grave ! Les morceaux sont des hymnes créés pour s’éclater. Un album d’un groupe différent des autres…

Viva la différence ! 

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SISTER

Hated

Du Sleaze qui fait presque peur… Si c’est possible ! Un croisement des MOTLEY CRUE avec les HARDCORE SUPERSTAR.

Un renouveau du style bien sympa !

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SWEDISH EROTICA

Too Daze gone

Du Glam Sleaze de grande classe, de super morceaux, un gros son, des chœurs bien placés…

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BLACKRAIN

License to Thrill

Une véritable bombe atomique cet album. Du pur Sleaze qui nous emmène. Un chanteur qui a une putain de voix, des mélodies, de la pêche… Un des grands CD de cette catégorie ! 

Ah oui, en plus ils sont Français. Trop bon l’histoire. Un indispensable !!

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CRASHDIET

Rest in Sleaze

Foncez  sur cet album de Sleaze sans concession. Un des mes albums préférés dans la catégorie.

Un vrai bijou de Glam Rock Sleaze !

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NEW DISASTER

Last Night Rites

Avec une pochette qui représente une Sainte entourée de deux calibres, on n’imagine pas autre chose qu’un Sleaze bien rentre-dedans et teigneux à souhait. Et c’est gagné ! Les morceaux balancent en uppercut, en coup droit, mais tu ne peux pas bouger jusqu’au KO final. NEW DISASTER vainqueurs par KO debout !  Un vrai putain d’album !!

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RAKEL TRAXX

Bitches Palace

Pour un premier essai, les RAKEL TRAXX ont mis la barre haute : du Sleaze de haut vol, avec des morceaux percutants. Une voix qui colle parfaitement à la musique.

Du Sleaze Glam de Marseille, ce n’est quand même pas courant, mais avec des compos de cet acabit, moi j’en veux encore !!

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CRANK COUNTRY DAREDEVILS

Livin in the Red 

Amoureux de Rock bien policé, de voix bien claire, passez votre chemin car les CRANK COUNTRY DAREDEVILS font du Sleaze bien crade avec une voix modifiée au Bourbon vitriolé et des morceaux qui te hachent menu ! En revanche,  si vous aimez ça et bien ce disque est fait pour vous !

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VAIN

No Respect 

Un mega album de Sleaze Glam. Des morceaux magiques, une voix qui ne l’est pas moins.

Indispensable ce disque !

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TOILETBOYS

Toiletboys

Un nom de barge pour une musique dans la lignée des HANOI ROCKS. Du pur Glam qui va bien. 

Vraiment un CD à avoir !

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ZAN CLAN

We are Zan Clan …. Who the f…k are you ?

Il me fallait un groupe commençant par Z pour finir, donc… Lol !!! 

Du Sleaze mega bien fait et qui déménage. Voilà un CD à avoir dans sa collection.

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TELEVISION60’S

Celebr-Hate

Du Sleaze bien sale avec des choeurs et des refrains bien présents, des paroles qui parlent de sexe. 

Un CD pour ceux qui veulent du brut de brut. Moi perso, je me le remets !

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THE UNRIPES

This is not America

Là, on est dans du sleaze plutôt gore bien que très mélodique. Des morceaux qui ne se prennent pas la tête et des refrains qui tapent juste. Et le cover very funny de Gery HALLIWELL ! 

Bref, un CD à écouter et réécouter pour avoir la banane !

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ADDICTION FOR DESTRUCTION

Neon Light Resurrection

Du Sleaze Hard dans un style pas trop éloigné d’HANOI ROCKS. Un putain de bon CD.  

10 morceaux à écouter fort !

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SUPERHORRORFUCK

Gore-geous Dead

4 titres d’Horror Sleaze qui bastonnent tout en étant funny. C’est sûr, ces Italiens sont barges et moi, j’adore les barges lorsqu’ils sortent un CD comme ça !

Un seul défaut : trop court ! Pas grave, on va se le remettre ! 

  

 

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STEEL PANTHER et BLACKRAIN au Transbordeur

STEEL PANTHER et BLACKRAIN au Transbordeur
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STEEL PANTHER au Transbordeur

Depuis quelques jours, après quelques soucis de santé, je me repose au maximum, je brûle des cierges et tout et tout car aujourd’hui est un jour que j’attends depuis des années : je vais voir STEEL PANTHER en live ! J’adore ce groupe, leurs morceaux, leur folie, leurs délires. La vie a malheureusement fait que je ne les ai jamais vus en concert. C’est dingue quand même, il y a des groupes de daube que j’ai vu un paquet de fois et des groupes que j’adore que je n’arrive pas à voir ne serait-ce qu’une petite fois. Les Dieux du Hard Rock ont leurs raisons que moi j’ignore.

En plus ce soir, il y a les copains de BLACKRAIN qui assurent la première partie du concert. Je suis super content ! Ce sera la première fois que je les vois avec Franky COSTANZA à la batterie.

Cerise sur le gâteau, le concert se passe au Transbordeur qui est une salle que j’adore. « Chérie, t’inquiètes, ça va aller. Pas de problèmes. Même pas mal ! ». Et donc nous voilà en route pour Lyon. Vu que je suis à contre-courant du flot de voitures qui descendent dans le sud, je n’ai aucun problème pour arriver dans les temps. Je me gare et là, je tombe sur mon pote Serge et ses copains ! Cool, je ne suis même pas encore descendu de voiture que je retrouve des potes, ça s’annonce top cette soirée ! Il y a une énorme queue devant la salle ce qui m’indique que, bien qu’on soit un lundi et bien que le HellFest vienne juste de finir, l’affiche attire.

STEEL PANTHER et BLACKRAIN au Transbordeur
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BLACKRAIN au Transbordeur

La salle se remplit petit à petit et c’est encore un peu clairsemé quand retentit l’hymne Haut-Savoyard des « Allobroges ». Ca veut dire que BLACKRAIN attaque les hostilités. Et ils attaquent à donf’ en mode « les freins, c’est pour les lâches » ! Ils attrapent le public d’entrée et ça matche direct. Wouah, le décor, la batterie, le look des musiciens ! Pas de fausses notes, les BLACKRAIN sont en grande forme !

FRANKY s’est plus que bien intégré au groupe, il lui apporte une puissance supplémentaire sur scène de même que sur les compos. Le public est de plus en plus nombreux à se presser devant la scène pour en prendre plein les oreilles.

Les BLACKRAIN ont désormais intégré un invité spécial à leurs shows (là aussi, c’est une nouveauté pour moi qui les ai vus au moins 20 fois) : Jésus ! Et Jésus distribue bien sûr des bénédictions er des hosties à tout va. Bah non, en fait d’hosties, ce sont des médiators, bananes ! Tout à coup, il attrape une guitare pour participer au cover préféré du groupe, « We’re not Gonna Take it » de TWISTED SISTER ! C’est le délire absolu dans la salle ! Le public reprend en cœur le couplet et hurle sa joie à pleins poumons.

Et les BLACKRAIN enchainent. Teins, la Mort vient se balader sur un morceau… Heu, comment ça c’est le dernier morceau ? Alors oui, on est chaud-bouillants pour STEEL PANTHER, mais on en aurait bien repris quelques-uns des morceaux de BLACKRAIN !

Wahou, c’était court mais putain, c’était mega bon ! Quelle prestation !! Ils ont encore fait une énorme progression ! A chacun de leur show, ils m’épatent. Bon OK, je ne suis pas très objectif avec eux parce que dès la première fois où je les ai vus, j’ai pris une énorme baffe, et que cette baffe ne fait que s’amplifier avec les années. Mais objectivement ce soir, c’était énorme. Et ce n’est pas la queue à leur stand merch’ pour acheter T-Shirts et vinyles qui dira le contraire. Cette nuit, BLACKRAIN a indubitablement gagné de nouveaux fans.

Allez, pause. Heu, pas miam-miam, il y a trop de monde, pas glog. J’en profite juste pour m’assoir un peu et papoter avec les copains et les copines que je n’ai pas vus depuis un siècle (il semblerait que je me fasse rare, lol !). Et encore, il y en a plein que je ne verrais pas et dont j’ai appris le lendemain qu’ils étaient là.

STEEL PANTHER et BLACKRAIN au Transbordeur
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STEEL PANTHER au Transbordeur

Le match de l’équipe de France est fini, la salle est désormais blindée comme un œuf et c’est parti pour STEEL PANTHER ! Et d’entrée de jeu, c’est parti à donf’ avec un « Eyes of a Panther » qui enflamme la foule. On a droit à un putain de sleaze. J’adore, ça déboite sa mère-grand dans les traboules.

Alors oui, ça pose, ça flambe, c’est limite SPINAL TAP mais c’est normal ! On est en face de STEEL PANTHER et c’est exactement ce que je suis venu voir, moi ! Quand après seulement les deux premiers morceaux, ils se mettent à papoter, à raconter des blagues, c’est normal. Leur show entier est émaillé de coupures de ce genre.

« France is better so much than Germany ! « , nous dit Michael STARR, le chanteur, en continuant par une compilation d’expressions très hot – en Français s’il vous plait – qui fait hurler de joie le public.

Après, les chansons osées, c’est encore ce qui fait leur réputation et leur succès. Parfois, on peut dire qu’on est limite dans le stand up et ça devient compliqué pour ceux qui ne comprennent pas suffisamment l’Américain pour suivre. C’est dommage car ils laissent quand même un peu de monde sur le côté. Heureusement qu’il y a les applis de traductions instantanées, lol !

« Le batteur va maintenant faire une imitation du batteur de DEF LEPPARD, Mister Rick ALLEN« , nous explique le chanteur sous le rire de l’assemblée.

A un moment, ils font monter une fan sur scène, la font assoir sur un tabouret et lui demande son prénom.  Ils démarrent en douceur une chanson avec ce prénom pour terminer… très hard. Tout ça en acoustique. Ils réattaquent ensuite avec des morceaux très pêchus, toujours en faisant le show.

Bien que STEEL PANTHER, ce soit du cul, du cul et des boobs – que de charmantes demoiselles vont d’ailleurs se faire un plaisir d’exhiber sur scène à la fin du show – c’est cela aussi ce groupe. Si tu n’as pas compris ça, ou que tu n’aimes pas ça, ou si tu trouves que c’est trop spectacle, ne viens pas à leur concert.

Perso, j’ai eu ce que je m’attendais à avoir. Après, effectivement, ils parlent beaucoup – voire trop – mais quand tu comprends, c’est très drôle.

Waouh, c’est déjà fini. Moi, je suis ravi, j’ai enfin vu STEEL PANTHER en live. Et quel concert ! Un groupe frais, sans prise de tête, qui ne se prend pas au sérieux. Sauf que quand ils jouent, c’est carré et efficace. C’est un vrai groupe « sex and rock ‘n’ roll », un groupe a voir au moins une fois dans sa vie.

STEEL PANTHER et BLACKRAIN au Transbordeur
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STEEL PANTHER au Transbordeur

Quelle soirée ! Quel set des BLACKRAIN et quel show de STEEL PANTHER ! Quel plaisir de revoir les potes, le Transbo, mais j’ai pas mal de route à faire et je ne vais pas m’attarder après le concert. Je fais quand même un petit passage au stand merch’ de STEEL PANTHER mais bon, 40 euros le T-Shirt, ça me refroidit direct. Dommage, ils sont très beaux. Mais 40 euros quoi !! Bon, je me suis rattrapé sur le stand de BLACKRAIN, avec le dernier album du groupe que je n’avais pas en CD… Et en plus, j’ai eu un très beau poster gratos !!!

Un grand merci à Drouot et Eldorado pour cette mega soirée !!!

BANDEAU WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

HARSH et EXXCITE à l’Alpy Bières

HARSH @ Alpy Bières

Nouveau samedi et nouveau concert pour moi. Et, pour une fois, ce qui n’est pas pour me déplaire, je n’ai pas des tonnes de route à faire. En effet, c’est à Annecy, la petite Venise des Alpes – à quelques kilomètres de chez moi – que je me rends. J’y retrouve mon copain Steve*74.

C’est à Alpy Bières, une salle toute nouvelle pour nous, que HARSH et EXXCITE, sont venus faire le show. C’est la première fois, et on espère pas la dernière, qu’un concert de Hard-Rock s’y fait. Il faut dire aussi que ce n’est pas vraiment une salle de concerts mais plus un bar-restaurant qui fait régulièrement des soirées à thèmes. Metal’titude, l’association qui a organisé ce petit événement appelé “The Dirt”, se bat régulièrement pour pouvoir faire bouger la région, ce qui est assez cool.

Allez, assez de présentations, il est temps de rentrer dans le vif du sujet. L’entrée se fait à l’extérieur et comme je n’ai jamais mis les pieds dans ce bar, une question me taraude : je m’inquiète de la place et du risque que l’endroit soit un tantinet étriqué. Heureusement, mon inquiétude est de courte durée. En effet, le lieu est suffisamment vaste pour le public. Pour les groupes, la scène est un peu petite, mais suffisamment spacieuse pour qu’ils évoluent correctement. Elle est installée sur un terrain de pétanque. Mince ! Moi qui voulais faire une partie avant que ça commence, ce sera pour une prochaine fois. Lol. En revanche, il n’y a pas de place pour les amplis donc le son se fera sur les retours. Comme le dit si bien l’expression québécoise “Faute de pain, on mange de la galette !”.

EXXCITE @ Alpy Bières

EXXCITE est le premier à jouer. ABEL au chant et à la guitare, ERWIN à la lead, THOMAS  à la batterie et MATT à la basse se mettent en place. Avec un tout nouveau line-up depuis la dernière fois où  je les ai vus, le groupe tape dans le mur. “Ça va Annecy ?”, demande ABEL après le premier morceau. Le leader est tout sourire et on sent son envie de jouer chez lui ce soir.

Il n’est pas le seul. ERWIN fait des solos de folie, THOMAS tient le rythme avec MATT qui semble avoir des problèmes avec sa basse. Qu’à cela ne tienne, il bouge dans tous les sens et tient bien la scène, tout comme ABEL lorsqu’il est derrière sa guitare. Le son étant ce qu’il est, il ne rend pas justice au Sleaze Rock rassembleur du groupe. Le guitariste chanteur donne tout ce qu’il peut pour tenir en haleine le public.

Malheureusement, en ce qui concerne les lumières, c’est un peu la croix et la bannière. Mon copain Steve*74 galère pour les photos comme le groupe galère avec le son. Je vous rappelle tout de même que nous ne sommes pas dans une salle de concert, mais dans un bar. Il faut donc faire avec. Déjà qu’on a enfin un concert de Hard sur Annecy, alors on va arrêter de se plaindre ! Mdr.

Après un second titre au fort potentiel, ABEL reprend le micro « Est-ce que ça va Annecy ? On va vous jouer une nouvelle chanson !». Et il pose sa guitare, laissant ERWIN imposer son style. J’ai l’impression que les problèmes de son ne s’arrangent toujours pas et perturbent un peu le groupe. On continue avec le premier cover de la soirée “Wicked sensation”, une chanson de LYNCH MOB, rarement reprise. Moi qui adore ce titre, je suis aux anges. Personnellement, je trouve qu’ils se débrouillent mieux sur ce titre. “Ça va Annecy ? On est là ! On galère, mais on est là !”, nous dit ABEL qui semble prendre les choses du bon côté malgré les problèmes récurrents.

Le groupe est en rodage et cela se voit. Cependant, les musiciens sont en feu et hyper motivés. « Back on track » ou « Bourbon Street », les morceaux joués ce soir, « Erwiness » et « The Last Shot » de même que « No Way Back From Hell », voilà de quoi contenter un public qui est en osmose avec EXXCITE.

Le problème de son se règle enfin et le groupe continue en roue libre. Effectivement, une fois le son restauré, les musiciens se lâchent complètement sur le dernier morceau, rejoué une seconde fois. Son set terminé, le groupe quitte la scène. Cependant, les spectateurs en veulent encore et ABEL remonte sur scène. “Vous êtes toujours là, Annecy ?”, demande-t-il. “On vous en fait une autre !”. Et c’est sur un cover de MOTLEY CRUE, “Live Wire” que le groupe termine son set.

Une chose est sûre, le son de ce soir n’était pas à la hauteur de la musique de EXXCITE. Le problème de son qu’a connu le groupe tout le long de son set m’ayant laissé dubitatif, je retournerai les voir une prochaine fois pour me rendre vraiment compte de leur travail.

HARSH @ Alpy Bières

Le temps de papoter avec tous les copains qu’on n’a pas vu depuis une éternité, de jeter un œil sur le stand de merch’, et de s’hydrater – bien évidemment-  et il est temps pour HARSH de prendre d’assaut la scène… ou pas. Il y a auparavant un tirage au sort de la tombola organisée ce soir. Et c’est ABEL qui s’y colle.

Une fois les lots distribués (des bouteilles) et après de bons délires, c’est au tour de HARSH d’attaquer les planches. Le groupe met un certain temps à régler le son et celui-ci défile rendant l’attente du public épineuse. Une fois l’acoustique réglée à leur convenance, les lumières s’éteignent, il est temps pour le groupe de démarrer son set.

C’est sur une chanson de MICHEL POLNAREFF que le groupe monte sur scène. Dès le début, le son est bien meilleur, ouf ! Finalement, l’attente en valait la peine. Dès le premier titre, “Think twice”, la folie commence et ne va pas s’arrêter de sitôt. A peine le titre terminé, HARSH poursuit avec le groovy “The sound she does” et fait déjà participer le public en lui faisant taper des mains.

“Comment ça va, Annecy ? Vous allez bien ?”, demande ALBERT, le vocaliste guitariste, “Le prochain morceau, c’est le premier qu’on a écrit tous ensemble, il s’appelle Burning Heart !”.  Et voilà une autre claque qu’on se prend à travers la figure. Le public nombreux qui ne connaît pas encore HARSH n’en revient toujours pas.

ALBERT, le leader naturel du groupe, reprend la parole : “Comment vous allez, Annecy ?”. Il nous présente le premier cover de la soirée, “Born to be wild” interprétée par SEVERIN, le guitariste soliste. LEO qui semble posséder plus de bras qu’il n’en faut, et JULIEN qui frappe ses cordes avec passion, tiennent une rythmique d’enfer. ALBERT fait de nouveau chanter le public, qui ne demande que ça, sur “Fire at Will”.

S’ensuit un duel effréné entre les deux guitaristes, chaque musicien répondant à l’autre avec une dextérité impressionnante. Nous avons droit à un petit bout d’”Eruption” de VAN HALEN joué par ALBERT et un petit “Jeux interdits”, dont la musique est encore plus connue que le film lui-même, exécuté de mains de maître par SEVERIN. “Faites du bruit pour SEVERIN ! ”, nous dit le chanteur… “Et pour ALBERT ! ”, lui répond le guitariste. Mais quelle claque je viens de prendre !

“End up alone” ralentit le tempo tout en étant agressif en guitare. Les lights ne sont toujours pas au beau fixe mais le son, lui, semble s’être encore amélioré. “Annecy, vous allez bien ? C’est la première fois qu’on joue à Annecy. Le prochain morceau,  on ne l’a pas encore sorti. Ça tombe bien, on va l’enregistrer bientôt. Ça parle de tout ce qui se passe en ce moment.”,  annonce le chanteur guitariste. Ce titre qui s’appelle “Alone we’re together” est une super ballade inédite.

On poursuit l’aventure avec “Tease Me”, sorti il y déjà cinq ans qui déchire toujours autant. La première fois où j’ai vu HARSH, j’avais été enchanté par leur prestation. Cette fois-ci, je suis encore plus impressionné.

HARSH @ Alpy Bières

ALBERT décide de rincer la gorge de ses musiciens avec une bouteille de Jack (à consommer avec modération) puis il descend de scène pour faire boire les spectateurs. Une fois remonté, il présente les musiciens et chacun fait une courte démonstration de ses talents. Puis le groupe décide de détruire le reste des spectateurs avec leur nouveau single, sorti quelques jours avant ce soir, avec le second cover de la soirée,  “Maniac” du film culte Flashdance. A ce moment précis, les spectateurs qui pouvaient rester sceptiques (il en reste ?) sur la prestation des Parisiens ne peuvent plus rester de marbre. Quand en plus, ALBERT descend de nouveau de scène pour faire chanter le public cantonné au bord des planches mais aussi ceux planqués au fond. Top fort !

“Le prochain morceau est un morceau qu’on aime jouer, on espère qu’il vous plaira aussi !”.  Et c’est sur “Good Loving“, un titre que n’aurait pas renié OZZY sur son “Bark at the Moon” que se termine le set de HARSH. “Merci pour l’accueil ! Vous êtes incroyables !”, nous dit ALBERT dès la fin du morceau.

Quelques agitations plus tard, il remonte sur scène. “Annecy, on a une petite surprise pour vous, vous l’avez déjà vu, mais pour nous c’est une surprise… Faîtes du bruit pour ABEL, s’il vous plaît !”. Le public se manifeste bruyamment et voilà HARSH et ABEL qui font un bœuf pour le dernier cover de la soirée “Johnny B. Good” ! Les barmen en profitent pour donner au public des bougies-fontaine, ce qui a le don de rajouter un plus dans l’ambiance festive du soir.

HARSH @ Alpy Bières

Après avoir mis le feu – littéralement et presque physiquement – à la scène, le groupe remercie une fois de plus le public et termine son set. Même pas le temps de ranger les instruments, que les voilà déjà en train de déambuler dans le bar, discutant avec les fans et signant à tout va. Nous en profitons pour leur rappeler leur première partie d’ADAM BOMB au Brin de Zinc l’an dernier et pour les féliciter de leur prestation de ce soir. ALBERT est surpris puisqu’il nous explique qu’ils ne s’entendaient pas du tout et qu’ils ont joué au feeling. Personnellement, je suis impressionné par leur prestation alors qu’ils ne s’entendaient absolument pas ! C’est dans des moments comme celui-là qu’on se rend compte que l’expérience des tournées que le groupe a effectué, ça paie.

Mais l’heure tourne de plus en plus vite, et l’heure du crime étant déjà passé depuis une bonne heure, il nous faut prendre congé de nos nouveaux copains de HARSH. La route, pour une fois, ne sera pas longue.

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