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Report et Photos by Ti-Rickou

Allez, le temps de récupération c’est pour les lâches. Je reprends le petit hardos qui est en moi et c’est reparti pour une deuxième soirée au Festival Guitare en Scène à Saint-Julien en Genevois. Là, je n’ai pas de marge d’erreur car j’ai une interview de programmer avec l’un des trois chanteur du MICHAEL SCHENKER FEST : ROBIN McAULEY !!

Putain, ça va être serré l’histoire car il y a du monde sur la route (vive les vacances scolaires) ! Je me gare méga vite mais il me reste à peine sept minutes pour faire le tour du site. Désolé les potes, mais pas le temps de m’arrêter pour dire bonjour. Je vais presque être obligé de courir ! Heu, pas possible, mes chaussures ne veulent pas.

Ouf, je rejoins pile poil mon traducteur Hi’Twist qui a assuré et a déjà vu pour faire décaler un peu l’interview au cas où. Tout est réglé mais je n’ai pas le temps de souffler parce que j’ai dix minutes avec McAULEY. Yes !!!! (interview à suivre, bande de petits veinards).

L’interview finie, j’ai juste le temps de dire bonjour aux potes que j’avais zappés et il me faut rejoindre la scène village pour le premier groupe de la soirée, les finalistes du jour du tremplin GES : NOBODY’S CULT.

Tiens, il y a une fille au chant et elle joue d’un instrument pas courant en métal rock, une harpe électrique. En ce qui concerne leur style, c’est un peu compliqué à décrire, du rock, du métal… A leur sauce. Je comprends pourquoi ils sont en finale car c’est original.

C’est méga bien fait, bien joué et la chanteuse a une putain de voix. Le groupe a une vraie présence visuelle. Que tu aimes ou pas, tu ne peux pas rester indifférent.

En plus, ils sont vraiment dans l’esprit Guitare en Scène. Bonne découverte pour moi. J’en apprendrai plus sur eux tout à l’heure car je dois également leur faire une interview.

Pour le moment, je profite du fait que j’ai un peu de battement avant le prochain groupe pour papoter avec les copains (nombreux ce soir sur le site !) et aller faire un tour sur les stands. Heu non, pas de bouffe – je n’ai pas faim pour l’instant – mais sur le stand des luthiers et de mon copain RICO. Je passe aussi évidement par le stand de CDs, mais rapide le coup d’œil car le stand est d’une part bien rempli et que d’autre part, c’est un peu expansive pour ma bourse. En fait, c’est peut-être juste moi… je dois avoir trop bon goût car ce qui m’intéresse, ben c’est le plus cher !!

Allez, je ne dois pas louper l’entrée au pit photographes pour MICHAEL SCHENKER FEST. Voilà mon côté petit hardos qui ressort, je suis aux taquetx pour voir enfin cette formation !

L’intro se termine et ROBIN McAULEY, GRAHAM BONNET et GARY BARDEN  apparaissent réunis sur une même scène avec mon guitariste allemand préféré, MICHAEL SCHENKER.

C’est la quatrième fois que je vois SCHENKER en cinq ans et là tout a changé, il n’y a plus aucun des musiciens qui tournaient avec lui jusqu’à présent. Tiens, c’est CHRIS GLEN qui est de retour à la basse !

Bon, trêve de détails. C’est parti pour un mélange de titres issus des différentes périodes de MSG avec, bien-sûr, de nouveaux titres du dernier album de SCHENKER, des titres de UFO mais aussi de SCORPIONS. Les morceaux sont chantés à trois, à deux ou à un chanteur en alternance.

En parlant de chanteur, c’est GRAHAM BONNET que je trouve en difficulté ce soir. Il est même limite juste. GARY BARDEN s’en sort plutôt bien (en plus, c’est celui dont je préfère la voix sur les albums de MSG. Pas très objectif sur ce coup-là, Ti-Rickou !). Il a plutôt bien conservé sa voix et ce soir, il est en forme. Quand à ROBIN McAULEY,
très en voix, il tire parfaitement son épingle du jeu. Parfait ! Les
copains me l’avaient dit et je le confirme, c’est un grand McAULEY qui est sur scène, au mieux de ses performances vocales.

Quant-à MICHAEL SCHENKER, que dire ? Il est lui-aussi très en forme. On pourrait presque dire qu’il a retrouvé une seconde jeunesse. Il est en pleine possession de son art et du coup, pour moi, c’est toujours l’un des meilleurs guitaristes du monde !! Si, si. Il est monstrueux de simplicité et de technique, de mélodie… Oui, je suis fan et alors ? Même si ce n’était pas le cas, ce que je vous dis resterait vrai. Pour moi, « Doctor, doctor » et « Rock Bottom » sont des putains de bombes quand MICHAEL est à la six cordes. Ce soir, en plus, il sourit et s’éclate. Tout paraît simple.

Le choix de la set list est normal vue l’actu du groupe. On a donc
droit à des morceaux récents mais bon, je trouve que – à part deux – ils sont forcément en dessous des bombes du répertoire de MICHAEL.

Mais bon, ceci reste de l’ordre du détail. C’est trop bon de retrouver MICHAEL SCHENKER en si grande forme ! Même si, il faut le dire, j’appréciais beaucoup le line up avec FRANCIS BUCHOLZ, HERMAN RAREBELL et DOOGIE WHITE au chant.

Je suis heureux comme un gamin et bien-sûr je n’ai pas trouvé le set mou du genou – n’est-ce pas chérie ? Tu vas être heureuse, ça devrait se durcir avec DREAM THEATER.

Il est l’heure pour moi de me casser direction la zone médias pour l’interview de NOBODY’S CULT. Je devrais ensuite vitre redescendre pour ne pas rater l’entrée dans le pit photographes pour DREAM THEATER. Bref, pas de temps pour souffler !

Lorsque je reviens, les T-Shirts UFO, MSG du premier rang ont fait place aux T-Shirts DREAM THEATER et aux musiciens qui se pressent en nombre pour l’arrivée des maîtres du métal prog’.

Changement de décor. Les lumières se font plus sombres. Il y a plus de fumigènes. C’est plus intimiste. Le son est plus fort.

Pour la musique, eh bien, les musicos étant des pointures dans leur domaine respectif, forcément ça joue méga, méga grave. Tu prends une tarte par tous les musiciens. Il faut quand même aimer la voix de JAMES LaBRIE qui est quand même très particulière, mais musicalement c’est très, très fort.

Après, il est clair que ce n’est pas le groupe le plus facile d’accès. C’est méga technique et du coup ça peut être très compliqué pour les non-musiciens… même si, dans la set list
de ce soir, il y a des morceaux que je trouve plus accessibles.

Alors oui, si tu regardes autre chose que les mains des zicos, tu t’aperçois que scéniquement ce n’est pas du grand spectacle, tout est vraiment sur la prouesse des zikos. Donc, petit à petit, les non-initiés vont migrer près des stands nourriture, laissant les fans vivre leur rêve éveillé : voir leurs dieux vivants sur scène (n’est-ce pas, Boom ?!!).

Moi pour ma part, j’ai envie d’indien et je vais suivre la fin du concert sur l’écran géant avec un curry d’agneau ! C’est très bien en mangent, DREAM ! Tout est bien pensé à Guitare en Scène.

Allez, c’est fini. Du coup, je suis très bien placé pour le dernier concert de cette deuxième soirée : FRED CHAPELLIER et NEAL BLACK car ça se passe sur la scène village. Je suis naze mais je veux voir ces deux-là jouer ensemble. En plus, on est à GES et à GES, tout est possible.

Et c’est parti ! A priori, c’est le bassiste de FRED CHAPELLIER et le clavier de NEAL BLACK qui officient avec eux. En ce qui concerne le batteur, je ne voudrais pas dire de
conneries donc je m’abstiens, lol !!

Amis du blues, c’est votre tour de trouver bonheur ! Heu… quelqu’un aurait vu ma femme ???

Individuellement, ils sont terribles mais à deux, c’est encore plus fort ! En plus, ils s’éclatent vraiment à jouer ensemble. Ca se voit et ça se communique ! Dans le public, ça danse (les bénévoles du bar sont eux-aussi en train de danser mais sur le bar !!), ça chante, c’est la fête.

Malgré l’heure tardive, il y a beaucoup de monde devant la scène. Comme quoi, ça plait la technique quand il y a du feeling et de la mélodie. Et quand c’est vraiment blues, comme sur « Love That Burns », le public ressent la musique tranquillement. C’est trop top ! FRED et NEAL communiquent et participent
avec le public. Leur concert n’est pas à sens unique.

A un moment, NEAL BLACK nous demande si on aime le blues, le métal, la country et nous dit que le morceau suivant, c’est un peu tout ça. Et c’est parti pour un méga délire top fun !

Voilà, un concert de FRED CHAPELLIER et de NEAL BLACK, c’est ça : du bonheur en barre.

Tiens, ils nous annoncent la visite d’un guest… Yes, c’est AYNSLEY LISTER, le jeune bluesman anglais, parrain du fest cette année, qui les rejoint ! D’un coup, les filles se pressent au premier rang, les bénévoles du bar deviennent comme folles, AYNSLEY, ça le fait ! Il s’éclate avec ses deux complices d’un soir pour nous mettre une touche Guitare en Scène finale, un bœuf comme il n’y a qu’ici qu’on le fait ! Quelle fin, quel concert !!!

Allez, il va falloir que je trouve où ma femme s’est terrée (la connaissant, je vais la trouver vers le stand Caffe e Dolci italien (et je la comprends, miam !) et on the road again pour un dodo bien mérité.

Encore une méga soirée à Saint-Julien. Vivement la prochaine !!!!

MICHAEL SCHENKER FEST @ Guitare en Scène 2019

Report et Photos by TI-RICKOU

Allez, je suis content ! Un an que j’attends. Ben oui, il y a un an entre deux éditions. Editions de quoi ? De Guitare en Scène bien-sûr, banane ! Tout le monde le sait que c’est mon fest pèlerinage annuel.

Pour ceux qui ne connaîtraient pas, ça se situe à Saint-Julien en Genevois, à quelques battements d’aile de la frontière suisse, côté Genève. C’est un festival à taille humaine où en plus d’une programmation au top, il se passe toujours des jams et des rencontres entre musicos. Bref, le genre de chose que forcement j’adore ! Enfin trêve de bavardage, je laisse le petit hardos qui est en moi à la maison car ce soir c’est plus rock que hard-rock, et direction Guitare en Scène.

L’avantage d’y aller tous les ans, c’est qu’au moins je ne me perds plus. Je ne perds pas non plus de temps pour me garer et donc je suis à l’heure pour le groupe qui ouvre l’édition 2019 sur la scène village (eh oui, à GES il y a deux scènes) : NICO CHONA AND THE FRESHTONES. Pour ceux qui ne le savent pas (again), tous les soirs jusqu’à samedi, le festival ouvre avec un des trois finalistes de son tremplin. Et donc ce groupe est l’un des trois finalistes.

Alors là, je suis dans l’inconnu total. J’espère juste que ça va me plaire car j’ai une interview prévue avec eux tout à l’heure et si je déteste, je suis dans la daube.

Visuellement déjà, ils ont leur look à eux ; look de garagistes américains des années 60. Ca part bien. Musicalement, on est dans du… on va dire blues rock un peu typé années 60. Et putain, c’est bien ! Leurs morceaux sont sympas et ce que je vois sur scène, c’est cool. Le public déjà présent rentre directement dans leur univers.

A un moment, ils nous annoncent qu’ils vont nous faire un blues et font venir un copain à l’harmonica. Même leur blues est bien couillu quand même !

Le reste de leurs morceaux, je les apprécie vraiment. Pas forcément ma tasse de houblon habituelle mais c’est vraiment sympa. C’est ce que j’aime dans ce fest, le tremplin propose toujours des découvertes très intéressantes. Du coup, je ne regrette pas d’avoir une interview à leur faire, moi !

Allez, première pause de la journée avant de me diriger, cette fois-ci, vers la scène principale pour JOHN BUTLER TRIO. Eux, je connais. Je ne les écoute pas tous les jours mais je suis très curieux de les voir en live.

Heu… ça commence bien… il a une sorte de guitare couchée sur ses genoux. Je pense que ça va démarrer calmement.

Il y a une fille au clavier – en plus, elle a un beau chapeau. Ils sont, bien-sûr, accompagnés d’un batteur et d’un bassiste.

Premier morceau, sympa. Deuxième morceau, JOHN BUTLER passe a la guitare sèche et moi, je rentre bien dans leur univers. Il a beaucoup de fans dans le public. Ils connaissent bien les morceaux.

J’apprécie personnellement le son et les lights toujours top à Guitare en Scène. Pour le troisième morceau, re-changement d’instrument. Cette fois-ci, il passa à l’électrique. Youpi, je suis content !

Heu bon c’est clair, les morceaux sont beaux et sympas mais j’ai comme une impression de somnolence (pas la tête !). Je vais en profiter pour aller faire l’interview de NICO CHONA.

Retour sur la grande scène pour l’arrivée du célèbre groupe de rock australien (non ce n’est pas AC/DC, bande de bananes, j’ai dit rock), MIDNIGHT OIL. Voilà encore un groupe que je ne serais pas forcément allé voir s’ils jouaient tout seuls mais que je suis très curieux et content de voir en fest.

Le chapiteau est blindé. on voit qu’une grande partie du public n’est pas venue par hasard mais bien pour supporter MIDNIGHT OIL. Et d’entrée de jeu, ils vont en avoir pour leur argent !

Eh oui, MIDNIGHT OIL qui rentre sur scène, ça se voit.. surtout le chanteur ! Il a une chemise, dire colorée, c’est un euphémisme ! En plus avec des spots de couleur, ça en jette grave. Physiquement, il est grand et imposant. Il a une gestuelle et une présence qui attirent forcément le regard sur lui.

Le public connait la plupart des morceaux par coeur. L’ambiance est vraiment superbe. Bon moi, je découvre. Je m’aperçois que je connais quand même trois ou quatre titres. Ben oui. Il y en a même deux que je chante (si, si) et je ne m’ennuie pas une seconde. La preuve, je ne suis même pas parti m’acheter un sandwich !

Je comprends mieux tout le bien qui est dit sur ce groupe et leur longévité.

En plus, ils défendent une cause qui est quand même bien noble : la défense de la planète (petit moment écolo !). Ca me change des adorateurs de Satan ! Quand je vous avais dit que je laissais le petit hardos à la maison, ce n’est pas pour rien.

Musicalement, on ne peut rien dire, c’est très bien fait, c’est harmonique. Ce n’est pas pour rien qu’ils ont vendu plusieurs millions d’albums et je ne regrette vraiment pas d’être là ce soir.

Bon, il est tard. Mais ce n’est pas fini. Il est temps de passer ou de repasser à la scène village pour le dernier groupe de la soirée que, cette fois-ci, je connais bien et que j’ai hâte de revoir en live. Ce sont les écossais de KING KING !!

Allez, là la guitare va se faire blues, je suis aux taquets. Le premier qui me dit que ça ne fait pas longtemps que je les ai vus, même s ils n’ont pas tord, je leur répondrais que quand on aime on ne compte pas et que de toute façon à Guitare en Scène, ce n’est jamais pareil qu’ailleurs ! D’ailleurs, la foule massée devant la scène village à cette heure tardive prouve bien que je ne suis pas le seul à penser qu’il ne faut pas les louper.

Et voilà, c’est parti ! Ils déboulent sur scène avec des sourires banane, des morceaux qui sentent bon le blues mais envoient quand même et des refrains qu’on a envie de chanter avec eux.

Que dire de plus ? Ils ont tout pour eux. Musicalement, c’est très bon. Scéniquement aussi. En plus, le plaisir qu’ils prennent est communicatif.

Et que dire de ALAN NIMMO ? C’est un putain de guitariste, il a une putain de voix, un charisme fabuleux. Tout pour être une des futures stars de ce courant. Il m’épate toujours. Il y a tant de joie sur son visage et les notes ont l’air tellement faciles quand c’est lui qui les fait que ça donnerait presque envie d’abandonner la hair guitar !

C’est dingue, je suis tellement plongé dans leur univers que je ne vois même pas l’heure passer. J’apprécie encore plus leur show que la dernière fois où je les ai vus, c’est pour dire !!

Allez, malheureusement le concert tire à sa fin. C’est fini, sniff. Et non, ce n’est pas fini ! Même s’il est bientôt l’heure d’aller acheter des croissants, ils reviennent sur scène pour un rappel !

Et bien-sûr si vous avez suivi, il se passe toujours quelques chose à Guitare en Scène ; pour ce morceau, ils ne sont pas seuls, ils font venir STEVIE NIMMO, le frère de ALAN (qui joue avec lui dans les NIMMO BROTHERS). Là, on va avoir droit à un putain de solo à deux guitares (si, si, c’est possible un solo à deux) d’anthologie. Allez, c’était le chocolat sur le chocolat, là c’est vraiment fini.

Ce n’est pas tout mais j’ai de la route à faire, moi. En plus, je reviens tout à l’heure, et ça c’est plutôt une bonne nouvelle !

Je vous le dis, foi de Ti-Rickou, l’édition 2019 de Guitare en Scène commence bien !

EXTREME

Report by SEB 747

Cela faisait plusieurs années que je voulais voir un jour EXTREME en concert. Et quelle ne fut pas ma surprise de voir que, non seulement ils allaient jouer à quelques vols d’oiseaux de chez moi, mais qu’en plus, il y avait le KENNY WAYNE SHEPHERD BAND. J’ai découvert, le groupe en 1995 sur M6 qui diffusait, à l’époque, des clips de hard et de blues. Oui, oui, vous avez bien lu ! À cette époque, pas si lointaine, ou internet n’en était qu’à ses balbutiements, la télé française diffusait des vidéos de nos groupes préférés. Certes, il était tard, mais il suffisait de programmer à l’avance sur son magnétoscope et de visionner le lendemain pour découvrir les groupes.

Dès les premières notes de « Déjà Voodoo », je suis tombé des nues face à ce jeune virtuose canadien d’à peine 18 ans… à l’époque. Et depuis, je suis devenu fan, achetant tous ses albums. Je m’attendais à ne jamais le voir près de chez moi. Alors imaginez comment j’ai « kiffé ma race » lorsque j’ai découvert que j’avais la possibilité de les voir. Donc direction, pour la deuxième fois en trois jours, St-Julien en Genevois au Stade des Burgondes !

Comme j’ai attendu sagement une éclaircie, le temps étant un chouïa apocalyptique, je rate la prestation de STEVE AMBER, dernier gagnant du tremplin organisé dans le courant de l’année. D’après certains dire, je n’ai pas raté grand-chose.

Du coup, j’arrive pile poil au début du ALL McKAY’S ALL STARS. Ce groupe est annoncé comme EARTH WIND AND FIRE, seulement, à part ALL McKAY, le guitariste, qui se contente de jouer derrière, il n’y a personne du groupe d’origine. Ce groupe est d’ailleurs très controversé sous sa forme étant donné qu’un autre EARTH WIND AND FIRE tourne toujours avec plus de membres originels.

Musicalement, c’est super bien exécuté. Les musiciens sont hyper professionnels, et pour moi, je dirais même un peu trop. Il manque un peu d’âme. Du coup, j’apprécie de loin le groupe, regardant plus souvent l’écran géant que la scène. Les trois chanteurs ont des voix phénoménales et les chansons rappellent des souvenirs.

EXTREME

Mais le côté jazz funk étant trop présent, je profite encore une fois d’une accalmie pour aller me restaurer. Ti-Rickou serait enchanté des burgers qu’on trouve là-bas. D’ailleurs, cela me permettra de me rendre compte que, contrairement à ce que je pensais, c’est EXTREME qui joue avant KENNY. Cool, on sera à l’abri. Parce que, comme par hasard, la pluie recommence à tomber. En voilà une précaution intelligente ! Elle va permettre aux deux groupes suivants de pouvoir jouer après les intempéries – celles-ci étant prévues jusque tard dans la soirée.

C’est donc toujours sous le Chapiteau que ça se passe. Le public, pourtant constitué de fans, est loin de s’imaginer la claque qu’il s’apprête à recevoir. Et moi non plus ! Le set démarre sur les chapeaux de roues par « It’s a Monster », morceau de l‘album le plus connu du groupe, « Pornograffiti ». Les titres mélodiques dont regorgent cet opus sont rapidement mis en avant par le groupe.  » Li’l Jack Horny », « Get the Funk Out », autant de hits qui réveillent des mélodies endormies dans vos mémoires depuis de nombreuses années.

GARY CHERONE, le chanteur, est en pleine forme. Lunettes noires vissée sur les yeux, écharpe au tour du cou, il court de partout. Il fait des poses pour les photographes, dont une pas piquée des hannetons où il nous montre son arrière-train en faisant un doigt d’honneur. Il amuse la galerie, et n’hésite pas à se frotter au public en tendant son pied de micro. Il fait mine de faire le grand écart sur la plateforme de la batterie qu’il arpentera souvent, histoire de faire ses étirements quotidiens, mdr. En tout cas, il a une énergie à revendre et ne fait pas du tout ses 55 printemps.

EXTREME

Le son est absolument titanesque. Les bostoniens sont aux taquets. NUNO BETTENCOURT n’a rien perdu de sa superbe. Il est absolument phénoménal ce soir. Ses riffs sont toujours aussi piquants et lui aussi ne cesse de bouger le long de la scène, secouant sa tête dans tous les sens.

Dans la foulée, voilà que débarque « Rest in Peace », tiré du mésestimé « III Sides to Every Story », suivi de très près par un titre de leur dernier opus studio « Saudade de Rock » sorti… il y a 9 ans déjà. « Kid Ego », de leur tout premier album fait un sacré effet en live. Ça pulse dans tous les sens. On s’éclate comme des bêtes ! GARY monte sur les retours de PAT BADGER, le bassiste, et fait un saut en écart. Il est devenu fou ! C’est un sacré frontman comme on n’en fait plus.

PAT est lui-aussi en pleine forme. Il n’hésite pas à prendre les chœurs et à se mettre en avant, courant des deux côtés de la scène bien en rythme, sous les frappes lourde de KEVIN FIGUEIREDO, le batteur, dans le groupe depuis 2007.

EXTREME

Avant d’attaquer « Play with Me », NUNO prend la parole : « Nous allons jouer un petit morceau, mais nous n’avons aucune idée de ce que c’est !». « Oui, c’est exactement  ça. Qu’est-ce que cela pourrait bien être ? » rétorque GARY.

PAT les regarde, incrédule. Lui, doit bien savoir ce que c’est ! Puis les premières notes de « Happy Birthday » sont entamées par NUNO et Gary se charge de faire chanter la foule. Eh oui, ce sont les 50 ans de Pat qu’on souhaite ce soir ! Celui-ci est tout surpris et un peu gêné. Mais l’accolade que se donne les deux joueurs de cordes, ainsi que celle de GARY, en dit long sur leur amitié.

Les titres s’enchaînent sur les facéties de GARY et la bougeotte de NUNO. Un titre de « Waiting for the Punchline » et le point culminant du set est sur le point d’arriver. 

Les guitares acoustiques sont de sorties pour l’inévitable et magnifique « More Than Words ». « Don’t be shy if you want to sing » nous dit GARY. Seul sur scène avec NUNO, il fait chanter le public à l’unisson. Je peux vous garantir que chanté par un chapiteau plein à craquer, ça donne des frissons !

Après cette superbe ballade, c’est « Cupid’s Dead », suivi de « Am I Ever Gonna Change », qui font résonner la scène couverte. Une grosse caisse, associée à une cymbale, sont mis sur le devant de la scène. KEVIN se place au milieu du plateau, entre ses camarades de jeu, pour qu’ils nous interprètent un « Take Us Alive » de toute beauté. S’ensuit « Hole Hearted » et un petit « Crazy Little Thing Called Love » de QUEEN.

EXTREME

Qu’est-ce que c’est bon ! Je prends mon pied comme jamais ! Assurément l’un des plus gros concerts auquel j’ai assisté cette année.

NUNO se retrouve seul sur scène pour nous interpréter son solo « Flight of the Wounded Bumblebee ».

Dès la fin de sa prestation, ses autres compagnons reviennent sur scène. C’est debout sur la plateforme de KEVIN que Gary entame l’excellent morceau « Decadence Dance ». PAT prend même le refrain en poussant gentiment son chanteur. Ils sont à fond et c’est géant. Ils s’amusent comme des petits fous. GARY va se mettre à genoux face à NUNO puis prend ses deux camarades de jeu dans les bras, afin qu’ils chantent en chœur. Impressionnant de ferveur et de qualité ! Le morceau se termine sous les applaudissements du chanteur. Puis, il redémarre. Ils ne veulent plus s’arrêter !  Les ultimes notes finissent de retentir sur un joli saut de cabri de GARY. C’est la fin du set.

Évidemment, EXTREME ne nous quitterait pas sans un petit rappel, et c’est avec « Warheads », titre de 1992 qu’aurait dû se finir le spectacle. Mais c’est sans compter sur NUNO et GARY qui entame un « We Are the Champions » des QUEEN. Ils se font un plaisir non feint de faire chanter le public de Guitare en Scène qui ne demandait que ça. C’est toujours aussi impressionnant quand tout le monde est à l’unisson. C’est tout un stade qui se met à chanter.

EXTREME

C’est déjà fini ? J’en aurais bien repris un peu moi. Bon, ils ont rallongé leur set d’une bonne demi-heure, mais tout de même ! Le groupe salue la foule mais d’un seul coup, voilà que EXTREME décide d’aller saluer ses fans de plus près. Ils se collent à la crash barrière, saluent et serrent toutes les mains. NUNO en premier, suivi de PAT et KEVIN. Et voilà que GARY marche sur la barrière, s’aidant des mains de ses fans pour garder son équilibre ! C’est tout bonnement incroyable. En ces temps de meet & greet, ça fait plaisir d’assister à ça. Le groupe n’en finit plus de serrer les mains. Quelle générosité de la part de ces musiciens ! Ils sont géniaux et remercient comme il se doit leurs fans. Un grand moment, assurément.

Bon, maintenant il faut se diriger vers la scène village. Ou pas. Zeus ayant décidé de faire pleuvoir des trombes d’eau sur le Stade, les rivières qui s’étaient creusées dans le village tout à l’heure reprennent de plus belle. Comment l’organisation va-t-elle faire ? Ils ne peuvent pas jouer à l’intérieur, la scène village étant déjà prête. Et puis, on ne va pas aller voir KENNY WAYNE SHERPHERD jouer sous des trombes d’eau ! Tout le monde s’est réfugié sous le chapiteau, bondé comme jamais du coup !

L’organisateur de la soirée prend la parole et nous annonce que la pluie devrait se calmer d’ici 3/4 d’heure. Alors, pour nous faire patienter, il nous annonce que des guitaristes vont venir s’installer sur scène.

C’est AYNSLEY LISTER qui s’y colle. Assis sur un tabouret, il nous joue des reprises de blues. Il est vite rejoint par JOHNNY GALLAGHER et les deux guitaristes s’éclatent à gratter ensemble. C’est super bien joué et on s’éclate à reprendre certains refrains de morceaux archi-connus. Du coup, le temps nous semble moins long.

KENNY WAYNE SHEPHERD BAND

A peine le temps de finir, que les enceintes de la scène village retentissent. C’est sans temps mort que KENNY WAYNE SHEPHERD nous distille son blues avec entrain et envie. Cependant, j’ai l’impression que la prestation a un peu de mal à prendre. Peut-être que le temps aura semblé long malgré les joyeusetés offertes. En plus le public, massif depuis le début de la soirée, déserte de plus en plus le site. Bah, le groupe joue sans s’en soucier. 

NOAH HUNT, le chanteur guitariste qui joue depuis 2007 avec KENNY, est un chanteur tout en groove. Sa voix se mêle à merveille avec celle de KENNY, et lorsque ce dernier prend sa guitare, les morceaux s’en trouvent renforcés.

CHRIS LAYTON le batteur qui, avant de rejoindre le KENNY WAYNE SHEPHERD BAND jouait avec STEVE RAY VAUGHAN – excusez du peu – est un sacré bonhomme. Son jeu est tout en feeling. JOE KROW le clavier a rejoint le groupe au mois de juin mais il donne l’impression d’avoir toujours été là. Quant au bassiste, KEVIN McCORMICK, relégué en fond de scène à côté de CHRIS, il nous sort des sonorités chaudes, au rythme chaloupé.

KENNY WAYNE SHEPHERD BAND

Certains diront que le blues que pratique KENNY est trop léché, qu’il joue trop la perfection, que le groupe n’improvise pas assez, qu’ils font plus le show, etc. Moi, je m’en fous, j’adore ! Plus il y a de show, plus j’apprécie la musique. C’est peut-être mon côté petit hardos qui veut ça. Comment ne pas apprécier des morceaux tels que « Déjà Voodoo » ou « Born With A Broken Heart » ?! On ne peut que s’incliner devant un tel talent. C’est à une interprétation carrée à laquelle nous avons droit ce soir.

Un petit « Voodoo Child » de qui vous savez – JIMMY HENDRIX – est interprété quasi note pour note, guitare derrière la tête. « True lies » nous fait hocher de la tête instantanément. Et quels solos durant « Heat Of The Sun », accompagné par NOAH en guitare acoustique ! Non, décidément, on ne peut remettre en cause le talent de ce magnifique guitariste blond, marié à la fille de MEL GIBSON.

Le show se termine sous les ovations d’un public encore bien présent malgré les petites averses. Il est déjà 1h30 du matin et je n’ai pas la patience d’attendre encore une demi-heure avant le début de KING KING, d’autant plus que la pluie menace toujours. Il est temps pour moi de retourner dans mon antre en écoutant le dernier live d’EXTREME sorti l’an dernier.

KENNY WAYNE SHEPHERD BAND

 

YES

Report by Seb 747

Cette année, j’attendais avec impatience l’annonce de l’affiche complète du festival Guitare en Scène à Saint-Julien en Genevois. Ce festival à taille humaine présente, quasiment tous les ans, une belle affiche… Mais, souvent aussi, il enchaîne les grands écarts comme une gymnaste soviétique. Cette fois-ci, sur les quatre jours qui nous sont proposés, seul trois attirent mon attention. Enfin, plutôt deux, puisque j’ai déjà vu SCORPIONS plusieurs fois et que même si le fait d’avoir MICKEY DEE derrière les fûts peut-être intéressant, je préfère me concentrer sur deux jours. Question budget aussi !

Donc ce jeudi soir, direction le Stade des Burgondes pour la je ne sais combien de fois depuis 2007 afin de revoir Mr GLENN HUGHES et de découvrir pour la première fois le YES de JON ANDERSON (le chanteur d’origine).

Pendant qu’ALEX CORDO joue, non sur la scène village mais en plein milieu du festival, à même le sol, j’en profite pour aller me placer idéalement devant la scène pour attendre avec impatience le « Voice of Rock ». C’est vrai que l’ambiance de Guitare en scène est familiale et je trouve ça plutôt cool dans l’esprit de jouer à la bonne franquette. En plus, le blues que pratique ALEX est vraiment agréable à écouter, mais bon, je ne veux rien rater de GLENN HUGHES. (note du rédac’chef : ALEX, pardonnes-lui, il ne sait pas ce qu’il a perdu !)

Mon attente ne devrait pas trop durer parce qu’à peine arrivé sur le lieu, je me rends compte que le monde devant la scène est plus nombreux que ce à quoi je m’attendais. Difficile de se faire une place, mais en jouant un peu des coudes, je me retrouve en bonne position.

GLENN HUGHES

Aujourd’hui, pas d’autres vedettes que HUGHES. Pas de DOUG ALDRITCH, parti jouer avec les DEAD DAISIES. Il est remplacé par SOREN ANDERSEN, le guitariste danois qui, accessoirement, est aussi producteur de son dernier album.

Derrière les fûts, on retrouve l’éternel PONTUS ENGBORG, batteur suédois, avec qui GLENN tourne depuis sept ans maintenant et enfin aux claviers, un inconnu pour moi, JESPER BO « JAY BOE » HANSEN. Danois lui-aussi, il tourne – je l’apprendrais plus tard – avec GLENN HUGHES depuis quelques mois… Et qu’il joue aussi sur scène avec les INGLORIOUS !

Une première impression me saisit. C’est moi, ou la configuration indique qu’il n’y a qu’une seule star ? En effet, PONTUS et « JAY BOE » sont mis sur les deux côtés de la scène tandis que SOREN est relégué au fond. Très étrange comme forme.

GLENN HUGHES

Lorsque « Flow », tiré de « Resonate » le dernier LP en date de Mr HUGHES , commence, je remarque de suite que le son est fort. Certains de mes camarades trouveront d’ailleurs le son trop brouillon à leur goût. Moi, comme je suis devant, je ne remarque pas grand-chose, à part que la basse est largement sur-mixée par rapport aux autres instruments. D’où l’impression qu’il n‘y en a que pour GLENN… Le public n’a pas l’air d’être dérangé vue la façon dont il accueille le personnage. Il faut dire aussi que ce Monsieur est une icône du rock n’hésitant pas à se frotter à tous les genres musicaux, du rock dur comme on l‘aime au funk, voire même à flirter avec le jazz. En plus, il dégote toujours des formations du tonnerre ! Ce soir, pas d’exception. Tout le long du concert, les musiciens qui l’accompagnent, sont exemplaires.

PONTUS nous fait une démonstration de ce que doit être un batteur. La plateforme sur laquelle il joue n’arrête pas de bouger sous ses coups et ses cymbales ne tiennent quasiment plus. Un roadie se démène comme il peut pour revisser le tout, allant même au final mettre du chatterton pour tenir l’ensemble, mdr !!

SOREN, même s‘il est relégué en fond de scène, sort des solos de folie. Il accompagne sobrement les vrombissements de la basse de GLENN.

Dès le petit « Muscle and Blood » tiré de « Hughes and Thrall » suivi de près par « Gettin’ Tighter », un titre de sa période DEEP PURPLE, on découvre un Glenn très en voix ce soir. Il nous le démontre en usant, abusant même, de son trémolo. Il s’éloigne de son micro pour nous sortir des aigus incroyables. Malgré son âge – il va tout de même avoir 65 ans en août – il est toujours aussi efficace et impressionnant au chant !

GLENN HUGHES

Un « Can’t stop the Flood » tout en groove et spleen mélodique avant un « One last Soul » de BLACK COUNTRY COMMUNION (pour ceux qui ne le sauraient pas) de folie, mettent l’ambiance. Elle est chaude comme la braise ! Le public, unit comme jamais, est à fond derrière l’anglais. Après un autre titre de sa période pourpre (« You Keep on Moving ») et un « Soul Mover » tiré de l’album du même nom, c’est un nouveau BLACK COUNTRY COMMUNION que nous interprète GLENN.

Les sons qui sortent de l’orgue Hammond de « JAY BOE » sont tout bonnement démentiels.

« Welcome to the Blaaaack Cooooooouuuuuuuuuntry » hurle GLENN à deux mètres du micro ! C’est incroyable ce timbre qui est toujours aussi clair et ce malgré le temps passé.

GLENN, décidément très en forme ce soir, nous interprète un autre titre de « Resonate » : « Heavy ». Et effectivement, il est lourd de chez lourd. « Bon sang de bois ! », le Stade des Burgondes est atomisé !

Pour conclure une bonne heure de show, je vous le donne en mille, on a droit à… « Burn » !! GLENN laisse à la foule le soin de reprendre avec bonheur le refrain. Quelle prestation ! GLENN HUGHES, c’est vraiment « The Voice of Rock » !!

DUMSTAPHUNK

Même pas le temps de prendre une petite restauration, et à peine le temps de boire un coup, qu’il faut aller en direction la scène village pour assister à la prestation de DUMSTAPHUNK.

Monté par les cousins NEVILLE, IVAN et IAN, ce groupe est issu, comme ils ne cesseront de nous le rappeler tout le long du concert, de la Nouvelle-Orléans. 

Il y a beaucoup de monde sur la scène. A part les cousins, respectivement claviériste et guitariste, il y a une section cuivre, trompette et trombone, et incroyable, deux bassistes.

DUMSTAPHUNK

Enfin, deux bassistes, je ne le saurais que plus tard, étant donné que TONY HALL est aussi guitariste et qu’il joue les premiers titres à la guitare. Il prendra sa basse sur quelques titres. Il a bossé avec les plus grands du blues (NEVILLE BROTHERS, BB KING, HARRY CONNICK Jr…). NICK DANIELS III est le bassiste principal du groupe et le batteur c’est ALVIN FORD Jr. Ce dernier est une star incontournable de Louisiane.

Le show est éclatant. Ça groove, ça swingue, ça funk à donf. Le premier à prendre le micro est IVAN. Puis c’est au tour de TONY et de NICK. En bref, le groupe possède trois voix différentes mais toutes les trois sont complémentaires et lorsqu’ils chantent tous les trois en chœur, c’est excellent. Même si c’est très éloigné du métal et du hard, c’est tout de même super professionnel. Nous avons droit à une super prestation.

Mais le temps passe vite, et il me faut me diriger vers la scène chapiteau afin de ne pas être coincé pour YES.

YES

C’est maintenant à YES feat. ANDERSON/RABIN/WAKEMAN de monter sur scène et de faire vibrer le public.

Les lumières sont éteintes, une intro démarre. A l’arrivée des musiciens, la foule s’agite. LEE POMEROY, le bassiste, suivi de LOUIS MOLINO III – ex-COCK ROBIN et batteur de son état – sont les premiers à monter sur scène. RICK WAKEMAN, vêtu d’une cape noire du plus bel effet, s’installe derrière ses claviers et TREVOR RABIN, guitare en main, arrive par la suite. Ils entament l’intro du thème « Perpetual Change » et JON ANDERSON, très en voix, débarque. Le stade hurle son bonheur.

Alors que RICK est principalement associé à l’ère des années 70 du groupe et TREVOR à l’ère pop des années 80 qui a favorisé leur popularité, JON est le pont entre les deux factions puisqu’il était membre des deux époques. Grâce à l’arrivée de LEE et de LOUIS, l’héritage artistique immaculé de YES reste intacte.

Et cela s’entend ! Chaque titre ressemble à une célébration.

Que ce soit « Cinema » de l’incontournable « 90125 » (album pop de 1983), qui est le premier morceau interprété ce soir ou de morceaux des 70’s comme « And you and I »  de l’album « Close to the Edge » (1972), chaque chanson est édifiante.

C’est super bien fait et j’apprécie beaucoup la prestation impeccable de ces icônes du rock progressif.

Comme nous le dit si bien JON : « C’est très simple, les fans le voulaient, nous le voulions et c’était notre devoir d’utiliser le nom. YES fait partie de notre ADN !». Ces cinq musiciens livrent l’esprit et l’essence vitale de leur musique et ils le font avec style.

Il y a beaucoup d’ovations ce soir, ce qui ne m’étonne qu’à moitié, tellement la performance de YES restera mémorable pour beaucoup de fans.

En guise de final, le groupe sort de ses archives le morceau phare de 1986 : « Owner of a lonely Heart », suivi de « Roundabout », titre de 1971 qui conclut cette soirée. La formation quitte la scène en saluant longuement ses fans comblés sans commune mesure.

Pour ma part, je suis resté un peu plus dubitatif, n’étant pas très fan de rock prog’, ce qui ne m’a pas empêché d’apprécié à sa juste valeur la prestation sans faille du combo.

YES

Il est temps pour moi de rejoindre mes pénates malgré le début de la prestation de MANU LANVIN qui m’a l’air fort sympathique. Comme je dois me lever tôt demain matin, il m’est impossible de rester plus longtemps et ce à mon grand regret. Mais je sais déjà que je me rattraperai dans deux jours !!… Et puis, je ne rentre pas seul, la musique de « Resonate » m’accompagne dans la voiture !

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