Posted in Live reports |
Commentaires fermés sur THE RIVEN au Brin de Zinc
Mardi 09 mai 2023 à Barberaz (73)
Report & Photos by HI’TWIST
Les semaines passent et ne se ressemblent pas au Brin de Zinc ! Thomas est toujours là pour nous trouver une pépite, nous faire découvrir un groupe aux antipodes de ce lieu.
Et c’est avec la Suède qu’il nous propose THE RIVEN, groupe actif depuis 2016, avec un EP (2017) et deux albums (2019 et 2022), au compteur. Le groupe nous distille un hard-rock ancré dans les 70’s et 60’s.
Dans la lignée de leurs compatriotes, les BLUES PILLS, ils délivrent une réelle énergie avec une étonnante performance vocale et scénique.
THE RIVEN prend sa place sur scène et explore son premier album éponyme avec « The serpent », « Edge of time », Leap of faith » et surtout le magistral « Sweat child ».
TOTTA ECKEBERGH, la chanteuse si charismatique, occupe la scène et nous emmène dans son univers. Avec « Fly free », « On time », on mesure les tubes en puissance ! Une musique qui te rentre dedans avec ses refrains accrocheurs. » Peace and conflict « , tiré de leur deuxième album, du même nom, a ce côté épique et mélodique avec des solos en twin guitar et un rythme des plus planants. Quant à « Death », il nous assomme avec ces guitares lourdes, toujours renforcées de passages planants.
L’estocade sera avec « Wind Break », 1er single, sorti en 2020, suivi d’une reprise de JUDAS PRIEST « Diamond & Rust », demandé par notre Céd’ LeMagic national. Le groupe quitte la scène pour mieux revenir avec « Moving on » (second single de 2020) puis « Taker » et sa performance vocale de haut-vol mais aussi ce rythme lourd.
Que de chemin parcouru depuis leur 1er album ; assurément, un groupe à suivre de près !
Posted in Live reports |
Commentaires fermés sur DEAD LORD, RIVEN au Rock’n’Eat
16 mars 2022 à Lyon (69)
DEAD LORD @ Rock’n’Eat Live
Report by Steve 74*
Lundi 14 mars, après plusieurs mois de contraintes en tous genres, le gouvernement lève presque toutes les restrictions en cours. Je retrouve donc la liberté et la possibilité de retourner dans les salles obscures pour assister à des concerts qui heureusement reprennent un peu partout. Comme personne ne sait si cette trêve va durer longtemps, autant en profiter tout de suite. Ce soir direction Lyon et le Rock‘n’Eat pour une soirée scandinave !
THE RIVEN @ Rock’n’Eat Live
Les lumières s’éteignent et un groupe nommé THE RIVEN investit la scène. Pour être franc avec vous, je ne connais absolument pas cette formation et je ne connais pas le style de musique développé par ces Suédois. La découverte va être totale et, je l’espère, intéressante.
Première constatation : c’est une fille, TOTTA EKEBERG, qui tient le devant de la scène, épaulée par deux guitaristes et, bien-entendu, une section rythmique. La formation vogue sur des eaux qui fleurent bon le hard rock 70’s. Un groupe rétro me diront certains… eh bien non ! Ils ont su apporter leurs touches personnelles pour ne pas sombrer dans une copie de ces vieux groupes du début des années 70.
Contrairement à l’album éponyme sorti en 2019, le groupe compte désormais dans ses rangs un second guitariste. Scéniquement et musicalement, c’est forcément un plus non négligeable. Les deux hommes se partagent les soli de façon assez équitable et jouent de temps en temps en twin. Ils régalent le public qui ne demande qu’à s’enflammer.
Et, me direz-vous, comment est le chant de CHARLOTTA ou TOTTA comme elle se fait désormais appeler ?? Outre le fait qu’elle porte un beau tee-shirt des DEAD LORD, elle maîtrise bien son sujet et son chant mélodique, sans être hyper puissant, passe très bien. Et comme souvent le fait d’avoir une musicienne plaît à la gente masculine.
Les morceaux sont harmonieux et plutôt influencés par le début et la genèse du hard-rock anglais. Le look rétro va avec et les hommes portent tous la moustache alors que la mode est plutôt à la barbe en ce moment. Un groupe à suivre dans le futur s’ils continuent sur cette voie.
DEAD LORD @ Rock’n’Eat Live
Pendant que les musiciens de THE RIVEN signent des pochettes de disques et papotent avec leurs fans, le léger changement de matériel sur scène s’effectue. Du coup, j’ai l’impression de vivre un intermède relativement court entre les deux groupes. Mais quand on entend rugir des guitares avec les premières notes de « Distance over time « , tout le monde change rapidement de salle pour aller écouter les vedettes du soir, j’ai nommé les DEAD LORD.
C’est une formation que j’ai découvert assez tardivement et c’est une erreur de ma part. Mené de main de maître par son charismatique chanteur guitariste HAKIM KRIM, le groupe tourne, on peut le supposer, pour la promotion de son 4ème album sorti en 2020. La pandémie ayant fait le reste, il n’est jamais trop tard pour partir en tournée et convertir de nouveaux territoires et fans.
HAKIM est le véritable leader du quartet suédois. Il a écrit et composé entièrement le dernier disque « Surrender ». Je ne sais pas à quoi ses parents l’ont élevé mais je suis sûr qu’il a entièrement écouté la discographie de THIN LIZZY dans sa jeunesse. L’influence des irlandais est palpable, omniprésente même dans presque tous les morceaux joués lors de ce show. Mais contrairement à certains, HAKIM a su digérer habilement cet héritage et il réussit à le faire sonner de façon plus moderne, mais pas trop, tout en restant fidèle à l’esprit qui animait la bande à PHIL LYNOTT. Tout un programme, vous l’admettrez !!
Des titres plutôt mid-tempos avec quelques accélérations mais, vis-à-vis de LIZZY, c’est nettement plus rapide et c’est très bien ainsi. Les guitares d’HAKIM et de MARTIN NORDIN sont au diapason. Ils alternent les solos et jouent souvent en twin ce qui renforce le côté 70’s d’une époque où cela se nommait encore du hard-rock mélodique. Les tenues vestimentaires vont avec ce revival, il ne manque que les pantalons pattes d’éléphants pour vivre un flash-back total. Comme leurs compatriotes, ils arborent tous les quatre une moustache. Je ne sais pas si c’est à la mode chez eux, mais ce n’est pas très courant ici.
HAKIM fait le show à lui tout seul, faisant de nombreuses mimiques avec ses yeux, ce qui ne l’empêche nullement d’être hyper efficace. Cela plait au public malheureusement pas assez nombreux ce soir. Un spectateur enthousiaste brandit même sa prothèse de jambe ce qui visiblement surprend un peu les musiciens. Personnellement, je n’avais encore jamais vu ça !! Il y a un début à tout…
La rythmique est réglée comme du papier à musique et laisse les coudées franches aux deux guitaristes qui s’en donnent à cœur joie. La mélodie des titres est entraînante et donne une irrésistible envie de taper du pied. Inutile de vous préciser que je passe une agréable soirée. Et comme souvent dans ces cas-là, le temps passe trop vite. Les titres issus des différents albums défilent et c’est déjà la fin.
Pas le temps de souffler et de reprendre ses esprits que déjà ils reviennent pour les rappels avec le morceau « Dystopia », bientôt suivi de trois autres dont une reprise, non pas de LIZZY mais de DAD. Comme quoi…
DEAD LORD @ Rock’n’Eat Live
Quelques minutes après le clap de fin, ils viennent pour les traditionnelles séances de dédicaces et photos. HAKIM, visiblement toujours en forme, continue ses mimiques pour le bonheur de tous.
En résumé, un excellent concert avec deux groupes prometteurs et j’encourage tous les absents du soir à les découvrir… si vous n’êtes pas réfractaires à un bon vieux classic rock joué avec fougue et talent. DEAD LORD est la preuve vivante qu’on peut faire du neuf et innover avec du vieux !! Vive la Suède !!!