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THE DEAD DAISIES, THE TREATMENT et BARN HOOKER à la Rayonne

THE DEAD DAISIES, THE TREATMENT et BARN HOOKER à la Rayonne
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C’est une première pour moi ce soir : direction La Rayonne à Villeurbanne pour un concert. On m’a dit que c’était une chouette salle, alors j’ai hâte de la découvrir. Déjà, premier bon point : c’est facile de se garer pas loin, ce qui est toujours un petit stress en moins. En plus, je retrouve mon pote photographe pour la soirée, donc ça promet d’être sympa.

Quand on arrive devant la salle à 18h45, il y a quelques personnes déjà présentes, mais on est quand même dans les premiers. L’occasion parfaite pour retrouver des connaissances et papoter concerts et souvenirs en attendant l’ouverture. Ça parle de groupes qu’on a vus, de ceux qu’on aimerait voir, des meilleures ambiances qu’on a connues. Bref, la discussion est lancée et le temps passe plutôt vite.

Seul hic : personne ne sait exactement à quelle heure les portes ouvrent. La grande question du soir ! Finalement, l’info tombe : ce sera à 19h30. Mais voilà, coup dur pour ceux qui attendent déjà sous une petite pluie : à 19h15, les organisateurs décident de mettre en place des barrières. Mauvaise idée ! Ça râle de tous les côtés. Après une demi-heure d’attente, il faut maintenant se décaler et essayer tant bien que mal de garder sa place. Franchement, ça aurait pu être plus simple…

THE DEAD DAISIES, THE TREATMENT et BARN HOOKER à la Rayonne
THE DEAD DAISIES
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THE DEAD DAISIES à la Rayonne

Heureusement, à 19h30, ça ouvre enfin ! On avance progressivement, contrôles rapides, et nous voilà enfin à l’intérieur. L’excitation monte : maintenant, place à la musique ! On fonce directement dans la salle. Comme toujours, mon objectif est clair : être au plus près de la scène. Je suis petite, donc si je veux voir quelque chose, c’est impératif ! Mon pote photographe est dans le même cas, puisqu’ici, il n’y a pas de zone réservée aux photographes. On doit se débrouiller pour bien se placer.

La salle se remplit doucement, vraiment doucement. Il y a encore pas mal d’espace quand, en pleine installation technique, DOUG ALDRICH débarque sur scène. Il est hyper cool, super friendly. Il serre des mains et prend quelques photos avec ceux du premier rang. Sympa ! Honnêtement, ça valait bien le coup de zapper la petite bière d’avant concert.

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BARN HOOKER
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BARN HOOKER à la Rayonne

20h pile, la  première partie attaque. BARN HOOKER. Jamais entendu parler, mais dès les premières, je suis captivée par la chanteuse. Elle a un charisme de fou, à la fois sauvage et sensuelle. Son attitude me fait penser à un mélange entre TINA TURNER et AMY WINEHOUSE, c’est dire !

Je découvre aussi que le groupe est lyonnais, et juste à côté de nous, il y a la maman de JOEY, la chanteuse. Elle est aussi cool que sa fille, à ce qu’il semble !

Musicalement, ça envoie du lourd : un Rock bien pêchu qui flirte avec le Blues et des teintes de Metal. Malgré une scène réduite à cause du matos des trois groupes de la soirée, ils s’en sortent avec brio et livrent une prestation intense. On en redemanderait bien… mais 30 minutes, ça passe trop vite.

C’est déjà la pause. La salle se remplit un peu plus et moi, je garde précieusement ma place au premier rang. Pas question de reculer maintenant.

THE DEAD DAISIES, THE TREATMENT et BARN HOOKER à la Rayonne
THE TREATMENT
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THE TREATMENT à la Rayonne

La suite du programme, c’est THE TREATMENT. C’est un groupe anglais de Hard Rock que je n’ai jamais vu en live malgré ses 15 ans d’existence, six albums et des tournées aux côtés de monstres comme KISS ou MOTLEY CRUE. Clairement, ça donne envie !

Pile à l’heure, le groupe débarque sur scène. Et là, pas de doute, on est bien en terrain Hard Rock : cheveux longs, tatouages et gros son. Tout y est. Ça envoie direct ! Moi, je craque complètement sur les deux guitaristes. Non seulement ils assurent grave musicalement, mais en plus, ils savent poser, pour le plus grand plaisir des photographes… et du public.

Petit détail marrant : être collée à la scène, c’est génial, sauf quand le guitariste arrive sur scène avec les cheveux trempés. Résultat, je me prends quelques gouttes en plein visage. Bon, au moins, c’est toujours mieux que la sueur !

La musique donne une folle envie de bouger et de sauter, et ça commence à bien s’animer dans le public. C’est puissant, efficace, impossible de rester statique. On est tous embarqués dans le rythme, et ça pulse à fond.

45 minutes de show intense, neuf titres envoyés à pleine puissance. Seul petit bémol pour moi : les morceaux se ressemblent un peu, j’ai parfois du mal à les différencier. Mais niveau énergie, il n’y a aucun creux, ça ne ralentit jamais et on ne s’ennuie pas une seconde. Et puis, petit bonus sympa : les membres du groupe viennent filer un coup de main pour débarrasser la scène après leur set. Un bon moyen d’en profiter encore un peu avant la dernière ligne droite de la soirée !

Dix minutes passent, les lumières s’éteignent… fin de la pause ? Pas du tout. La musique ne reprendra qu’à 21h45 comme prévu. Mais là, aucun doute : on voit bien pour qui le public s’est déplacé !

THE DEAD DAISIES, THE TREATMENT et BARN HOOKER à la Rayonne
THE DEAD DAISIES
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THE DEAD DAISIES à la Rayonne

Les DEAD DAISIES entrent en scène. Ce super groupe composé de musiciens stars du Rock est attendu comme le Messie, et ils vont nous régaler pendant 1h30.

JOHN CORABI, ex-chanteur de MOTLEY CRUE, mène le show avec une énergie de feu. DOUG ALDRICH, toujours aussi classe et charismatique, balance ses solos avec une aisance hallucinante. Mais la vraie révélation pour moi, c’est le batteur. Dès les premiers coups, ça frappe fort voir même très fort, c’est ultra précis et son style est vraiment unique. Et pour cause : il s’agit de TOMMY CLUFETOS, ancien batteur de BLACK SABBATH. Tout s’explique ! Il nous gratifie d’un solo de plus de deux minutes trente qui laisse tout le monde scotché. Une vraie claque.

Le show enchaîne les tubes repris en chœur par le public, avec en bonus plusieurs covers bien sentis. Mention spéciale à ce grand moment où chaque membre du groupe est présenté avec un medley de classiques allant de « Highway to Hell » à  » Seven Nation Army », en passant par « Whole Lotta Love ». Épique !

Autre belle surprise : JOHN CORABI nous offre un moment plus calme avec un Blues acoustique, qui tranche parfaitement avec l’intensité du reste du set. Et pour finir, DAVID LOWY, le fondateur du groupe et habituellement plus discret, prend exceptionnellement le micro pour interpréter un titre. Un instant rare et franchement appréciable.

Impossible de ne pas mentionner également MICHAEL DEVIN à la basse, plus en retrait niveau présence scénique, mais qui assure avec une précision impeccable.

Un set intense, varié et terriblement efficace. Une prestation à la hauteur des attentes même si on notera que la qualité du son est assez moyenne, seule note négative du show. Malgré tout la soirée se clôture en beauté avec une reprise des BEATLES, « helter skelter » !

Tout le timing de la soirée est respecté à la seconde près. A peine les derniers accords résonnent encore que nous sommes déjà dehors, prêts à enfin savourer une petite bière bien méritée et à partager nos impressions. Spoiler : elles sont excellentes !

THE DEAD DAISIES, THE TREATMENT et BARN HOOKER à la Rayonne
THE DEAD DAISIES
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Pendant ce temps, les membres de THE TREATMENT sont en pleine discussion avec les fans, enchaînant selfies et dédicaces. De notre côté, on refait le concert entre potes, on se repasse les moments marquants, les solos, le son.

Mais pas le temps de trop traîner. A peine vingt minutes plus tard, alors que nos oreilles bourdonnent encore, on est gentiment mais fermement invités à quitter les lieux. Un peu court à notre goût, mais qu’importe : on en a bien profité ! Merci Mediatone !

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DYNAZTY + NANOWAR OF STEEL à la Rayonne

DYNAZTY + NANOWAR OF STEEL à la Rayonne
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Ce soir, c’est concert à la Rayonne et c’est cool parce que, comme ce n’est pas loin de chez moi, je n’aurais pas de galères avec les bouchons ! J’arrive donc tranquille, les mains dans les poches si j’ose dire, vers 18h15 devant la salle. Il est encore un peu tôt car les portes n’ouvrent que dans un quart d’heure. Pour l’instant, on est à peine une vingtaine de personnes, ce qui me permet d’aller me caler correctement devant la scène, et ça j’apprécie.  

Pour tout vous dire, des groupes qui vont se produire de ce soir, il n’y a que NANOWAR OF STEEL que je connaisse légèrement. Je ne suis pas du tout fan des groupes de Metal Parodique et je suis donc assez circonspect sur ce qui m’attend. En revanche,  je suis à peu près sûr que je vais aimer DYNAZTY et leur Power Metal car rien que devant le visuel de l’affiche, j’ai craqué !

La salle se remplit petit à petit mais le public est encore clairsemé quand le premier groupe attaque. C’est un groupe espagnol qui n’apparaissait pas sur l’affiche, KILMARA. Même s’ils me sont inconnus, j’apprends qu’ils ont sorti un album « Journey of the sun » ce 31 janvier. Je vous invite d’ailleurs à écouter le clip éponyme de cet album pour vous faire une idée.

C’est plutôt sympa et j’aime bien la voix du chanteur, en plus ça bouge bien sur scène. Je passe un bon moment. Dommage qu’aucun de mes copains arrivés entre temps n’ait pensé à me ramener une bière, j’aurais encore plus apprécié ! Pendant une courte période, je vois que le batteur semble en panique car un des éléments de sa batterie s’est cassé mais finalement, bravo à lui, il s’en tire très bien.

Leur set dure 45 minutes et je trouve que c’est bien pour un groupe de première partie d’avoir le temps de jouer. Pour ma part, je m’attendais tellement à pire que j’ai bien aimé au final. En plus, le son est bon !

DYNAZTY + NANOWAR OF STEEL à la Rayonne
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NANOWAR OF STEEL à la Rayonne

Plusieurs copains me rejoignent pendant le quart d’heure d’entracte pour le début de NANOWAR OF STEEL. Il est 20h00 et là, c’est le choc. Alors oui, je savais que les Italiens faisaient dans le Metal Parodique mais je ne m’attendais pas du tout à ça ! Il y a un gars en tutu violet avec la perruque assortie, un autre avec une perruque orange… Ils garderont ces costumes tout le long du set. Il faut dire que les groupes comme ULTRA VOMIT ne me font pas forcément marrer, alors là, c’est carrément tout et n’importe quoi !

C’est rigolo, c’est certain, mais perso, je ne comprends pas. Pour moi, une chanson, deux chansons, ça va, mais tout un set c’est trop. Ils sortent un dauphin gonflable et le chanteur principal traverse monte dessus et traverse scène… Je suis carrément déconnecté. Pour moi, il manque l’espèce de magie nécessaire à ce genre de show…

 La moitié de mes potes se barrent mais le public (plutôt jeune voire très jeune) s’éclate à fond. Ils nous font une reprise en français du « Brave Margot » de Georges BRASSENS que j’avoue avoir mis un petit moment à reconnaître.  

Voilà, 1h15 de show max et c’est fini. Pour ma part, avec ce que m’avais raconté Ti-Rickou, je m’attendais à un plus gros show mais là, à part le backdrop et quelques accessoires, la scène est dépouillée. Je discute avec des gens qui me disent avoir préféré le show qu’ils avaient fait au Rock’n’Eat Live en 2023. Je ne demande qu’à les croire. Tout n’est pas négatif pourtant car je dois avouer que j’ai quand même passé un bon moment de rigolade. Mais de là à aller les revoir…    

DYNAZTY + NANOWAR OF STEEL à la Rayonne
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NANOWAR OF STEEL à la Rayonne

Nouvelle entracte qui va durer une bonne vingtaine de minutes cette fois-ci. Je ne sais pas pourquoi, je m’étais mis en tête que tout le monde était venu pour NANOWAR mais je me rends compte que la salle est pas mal remplie maintenant (même si le balcon est fermé et qu’on peut circuler) et que les gens restent. En même temps, comme je vous l’avais dit, je découvre complètement DYNAZTY et je ne sais pas du tout quelle est leur cote de popularité. Toujours est-il que je préfère rester où je suis car j’ai une super place et que je ne veux pas risquer de la perdre.

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DYNAZTY à la Rayonne

21h40, les Suédois de DYNAZTY déboulent sur scène et ils attaquent fort d’entrée ! Ils portent des  pantalons en cuir à lacets et des T-Shirt noirs, un look qui fait le charme du style Glam et Rock suédois…. sauf que là, c’est du pur Power Metal Mélodique qu’ils nous balancent ! Ce qui est incroyable, c’est que même en ne connaissant pas, c’est tellement bien et rythmé que je vis le truc comme si je connaissais tous leurs titres. Les refrains te rentrent en tête et te percutent d’entrée.

Nils MOLIN, le chanteur, maîtrise parfaitement sa voix. Il est accompagné de Jonathan OLSSON à la basse, de Love MAGNUSSON et Mikael LAVER aux guitares et de George EGG à la batterie. J’entends une fille s’exclamer : « Qu’est-ce qu’ils sont beaux ! ». C’est vrai que ça ne gâte rien, même si pour ma part, je m’en fiche royalement.

Le son est très bon et les lumières sont super belles. Il y a aussi des fumigènes mais bien placés. Ce show, c’est la classe absolue.

Le public réagit lui aussi d’entrée de jeu et chante à tue-tête dès qu’il le peut. Je suis content parce qu’il n’y a, ce soir, pas de gros lourds qui te tombent dessus ou qui t’aspergent avec leur bière en levant le bras pour marquer le rythme. Un concert comme je les aime devant un groupe qui nous enchaînent tous leurs tubes (enfin, moi je les vois comme ça).

DYNAZTY + NANOWAR OF STEEL à la Rayonne
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DYNAZTY à la Rayonne

Le temps passe vite, très vite et Nils nous annonce déjà que c’est le dernier titre. On s’attend à ce qu’il y ait un rappel mais non, pas de rappel. Putaiiiiin ! C’est hard comme chute. Il est 23h et ils joué une bonne heure vingt mais on en aurait bien tous repris du show de DYNAZTY !

Je quitte la salle pour aller me désaltérer car j’en ai bien besoin. Je vois que les KILMARA et les NANOWAR OF STEEL sont à leur stand merch’ mais je n’ai pas le temps d’aller voir DYNAZTY car on nous fait assez rapidement sortir de la Rayonne. Dommage, ce serait sympa de pouvoir profiter d’un peu plus de temps après les concerts pour papoter avec les copains. Quoiqu’il en soit, moi je suis bien content d’être venu ce soir !

DYNAZTY + NANOWAR OF STEEL à la Rayonne
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DYNAZTY à la Rayonne
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LES SHERIFF, POESIE ZERO et SUPERMUNK à La Rayonne

LES SHERIFF, POESIE ZERO et SUPERMUNK à La Rayonne
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Ce soir, c’est Punk Rock à la Rayonne ! Pas moins de 3 groupes, tous signés par le label français indépendant Kicking Records, vont se succédés sur scène : SUPERMUNK, POESIE ZERO et the last but not least, LES SHERIFF ! Comme je finis le boulot un peu tard, je pars un peu à la bourre et bien évidemment, et comme toujours dans ces cas-là, c’est le bordel sur la route. Un accident bloque la circulation et c’est donc à 19:30 tapantes, heure du premier groupe, que j’arrive devant la salle.

LES SHERIFF, POESIE ZERO et SUPERMUNK à La Rayonne
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SUPERMUNK à La Rayonne

Pour un concert complet, l’orga a bien géré les entrées et il n’y a plus personne qui attend devant la porte. Je rentre donc assez vite dans la salle. SUPERMUNK a déjà commencé à jouer et d’entrée de jeu, c’est très bien. C’est même carrément chouette pour une première partie ! C’est un trio qui fait du Punk Rock style 90 avec un chant en anglais. Ca fait un peu style californien – un peu à la BURNING HEADS s’il fallait donner une étiquette. Leur dernier album en date, « All You Need is Air », est paru en 2022.

Le chanteur nous annonce la couleur : « On est le seul groupe de ce soir qui chante en anglais mais, comme on est cool, on va vous parler en français. ». Le public est mort de rire à la blague, sachant qu’ils sont ardéchois !

Le bassiste est italien et sur une intro, il nous fait une chanson en italien mais n’étant pas connaisseur (moi, sorti de « Bella Ciao »…), je n’ai bien évidement pas reconnu la chanson. Une chose est sûre, c’est que les SUPERMUNK mettent bien l’ambiance ! On a droit à un set plein de joie et de bonne humeur. Après une bonne cinquantaine de minutes, le groupe finit avec le titre « Hoo, Hoo, Hoo ! ». Sympa.  

Pause bière. J’en profite pour faire un tour sur le balcon qui ce soir est accessible vu que la salle est pleine. La pause est courte et je redescends fissa pour le groupe suivant !  

LES SHERIFF, POESIE ZERO et SUPERMUNK à La Rayonne
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POESIE ZERO à La Rayonne

POESIE ZERO, ça porte bien son nom ! On attaque par « Nous, on est punk ». Ils ne s’embarrassent pas de fioritures et annoncent la couleur direct : ils sont punks et ils sont très engagés. J’adore leur « On s’en fout, on est punk ! ». Ca commence bien. A l’arrivée, ils se sont mis en héros de dessins animés. Avec la crête verte, c’est rigolo. Ils ont tous mis des masques mais après ils l’ont enlevé. Le chanteur va lui, en changer tout le long du set et on aura même une chanson sur les rats pendant laquelle il arborera un masque de Ratatouille. Bref, c’est du punk et ils ne se prennent pas la tête.

On a une chanson sur « l’anarchie » au cri de « On fait ce qu’on veut ! ». Ils vont aussi nous faire une chanson contre les flics (d’ailleurs, il y a deux policiers  gonflables de 2m50 de haut sur les côtés de la scène) et une sur les drogues.

POESIE ZERO, c’est un trio composé de deux chanteurs, d’un guitariste et… d’une boite à rythme. Il y a des passages électro, des mélanges, c’est hyper space. A un moment, je me suis carrément cru en boîte de nuit. Ce soir, c’est boom party ! Tu mets ça en fin de soirée au Hellfest, plus personne ne va se coucher ! Bref, ça déménage. On comprend bien les paroles même s’ils hurlent tout ce qu’ils ont. Aucun doute que ce groupe-là n’a aucune chance d’être capable de refaire un show le lendemain tellement ils balancent tout. C’est brut, c’est bourré d’énergie, c’est du punk engagé qui part dans tous les sens. En gros, tu te débranches le cerveau et c’est parti, tu t’éclates pendant une heure sur des chansons dégantées !

Alors, c’est clair que ce n’est pas mon truc mais j’ai été impressionné. Devant la scène, il y a plein de jeunes qui se mélangent bien avec les plus anciens. Ce mélange de générations fait qu’on comprend pourquoi c’est plein.

A la fin, ils nous font une reprise de « L’hymne de nos campagnes » de TRYO en version « La Oï de nos campagnes » sur-vitaminée et à bloc. Dans la salle, ça chante, ça pogote, ça s’éclate.

LES SHERIFF, POESIE ZERO et SUPERMUNK à La Rayonne
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LES SHERIFF à La Rayonne

Après une petite pause un peu plus longue que la précédente, c’est l’heure pour LES SHERIFF de monter sur scène. Aïe, aïe, aïe, aïe !!!! Eux aussi annoncent la couleur d’entrée : « On est LES SHERIFF, on vient de Montpellier, on fait du Rock ‘n’ Roll !! ». Olivier, le chanteur attaque avec la première chanson « Sortez les Bulldozer ». On l’a vu plus en forme mais c’était juste la première vitesse, le temps de se chauffer la voix, parce qu’après c’est nickel. Avec LES SHERIFF, c’est tout à fond, ils sont aux taquets !

Pour la petite histoire, LES SHERIFF est un groupe des années 80/90 qui a investi en force la scène indépendante française. Même s’ils marchaient très bien, ils ont arrêté pendant quelques années. Ils se sont reformé en 2020 pour ce qui devait être une tournée one shot pour faire plaisir à leurs fans mais ils ont pris tellement de plaisir qu’ils ont repris goût au truc. Finalement, ils ont même ressorti un album. Là, on est sur la tournée du 40e anniversaire du groupe. Anniversaire qui avait lieu l’an dernier. Ca a tellement bien marché qu’ils prolongent d’une année. Et bien leur en prend puisque partout où ils passent, ils remplissent. Pour ma part, j’ai bien dû les voir une dizaine de fois.

Et là, ce soir, d’entrée de jeu, ils retournent la salle. Les jeunes, les anciens, tout le monde pogote. Comme quoi malgré tout ce que le public a dépensé comme énergie avec le set précédent, il en restait encore pas mal ! Et faire bouger un public qui a déjà autant donné, ce n’est pas donné à tout le monde, foi de Lolo !

Pendant la première partie du set, ils nous balancent des anciens titres comme « Panique à Daytona Beach », « A coup de batte de base-ball », « Bon à rien ». C’est le bordel dans la foule. Beaucoup de slam. C’est du Punk Rock à l’ancienne, pas de temps d’arrêt. Même sur le titre « A Montpellier » qui est quand même plus calme, ça bouge. Le public connaît les paroles par cœur et le fait savoir ! En plus, le chant est clair et on comprend bien les paroles.

Pour la seconde partie du set, ils nous jouent des chansons des nouveaux albums. Ca passe crème avec les anciens (« Loin du chaos », « Montpellier »). Les SHERIFF ont un public large et encore une foi bien mélangé, avec les âges d’abord et avec les styles ensuite. J’aperçois pas mal de copains metalleux qui sont venus.

LES SHERIFF, POESIE ZERO et SUPERMUNK à La Rayonne
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LES SHERIFF à La Rayonne

Mais je ne vous ai pas présenté le groupe ! Sur scène, il y a Olivier au chant. Ce mec sur scène c’est une boule de feu alors que pour l’avoir rencontré par ailleurs, c’est plutôt quelqu’un de réservé. Avec lui, il y a deux guitaristes, Pat le plus ancien dans le groupe et Ricci le nouveau, Manu le bassiste qui est peu plus âgé que les autres et Lulu dit « le Cévenol » à la batterie. Ce dernier est le 3e batteur du groupe qu’il a intégré en 98. Quoiqu’il en soit, ils sont tous à fond et comblent bien l’espace avec un bon jeu de scène.

Pour la partie textes, beaucoup de chansons d’Olivier parlent de moments de sa vie. Ce n’est pas engagé mais cela parle de la vie en général, et sur sa vie et ses sentiments en particulier. Dans « Pile ou Face », ils parlent de ses origines espagnoles. On sent le feu.

Le public est vraiment sympa, il y a une grosse communion avec le groupe et c’est bien festif. Un gars a même perdu sa chaussure dans la fosse et tout le monde s’y est mis pour la retrouver. Bref, les gens sont heureux !

Le temps file à toute vitesse. LES SHERIFF nous font deux rappels. Ils balancent des anciens titres, des standards comme « Mayonnaise à gogo » ou « Jouer avec le feu ». Comme l’heure tourne, ils devraient arrêter, surtout que l’ingé son leur fait des signes mais ils continuent quand même. Ils jouent « Arrête d’aboyer » et sur l’intro, Olivier nous explique qu’au départ c’était une chanson qu’il voulait écrire sur son chat et que finalement il a fait une chanson… sur les chiens. Ils finissent avec « La saga des SHERIFF ».

J’ai passé pour ma part un super concert et vu le feu que LES SHERIFF ont mis ce soir, une chose est certaine, c’est que le public lyonnais les attend de pied ferme pour une prochaine date !

Pour bien clôturer la fin de soirée, je me rends sur le stand merch’ et je suis content parce que les prix sont corrects. Allez tiens, je me fais même un petit plaisir en m’offrant un bouquin qui retrace toute l’histoire des SHERIFF. C’est qui le boss ?!

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KISSIN DYNAMITE, MASSIVE WAGONS, AIRSTRIKE à la Rayonne

KISSIN DYNAMITE, MASSIVE WAGONS, AIRSTRIKE à la Rayonne
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Ouf, ce mois d’octobre se finit ! Il a été, et c’est le moins qu’on puisse dire, blindé en concerts. Je commence à être crevé mais là, je ne peux pas faire l’impasse  sur la date de KISSIN’ DYNAMITE à la Rayonne ! Je préfère ne pas aller voir ACCEPT la veille et être présent à cette soirée (même si a priori pas mal de mes connaissances ont fait le choix contraire) car outre que je suis super fan des Allemands de KISSIN’ DYNAMITE, je n’ai jamais vu MASSIVE WAGONS en live. En plus, le dernier album des KISSIN’ « Back with a Bang » est juste une dinguerie et j’ai hâte de découvrir ces titres en live.

Le mercredi, je pars de bonne heure pour ne pas avoir à trop galérer pour me garer. Et heureusement que j’avais de la marge parce qu’il m’a fallu compter sur les fameux bouchons lyonnais. Il y a même une appellation contrôlée pour eux… Ah, ce ne sont pas pour les mêmes bouchons ? Oups ! En tout cas, merci le GPS d’être là pour nous permettre de ne pas tous nous les taper. J’arrive, malgré une rallonge certaine de temps, assez tôt pour pouvoir faire marcher le food truck avant le début des hostilités. Et cette fois-ci, je ne vous décrirais pas ce que j’ai mangé comme ça Seb 747 ne pourra pas me charrier dans son prochain report, na ! Je rencontre plein de copains et de copines dont certains que je n’avais pas vus depuis Mathusalem.

KISSIN DYNAMITE, MASSIVE WAGONS, AIRSTRIKE à la Rayonne
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AIRSTRIKE à la Rayonne

Le temps est court malgré tout car il y a 3 groupes ce soir. Le premier à monter sur scène est AIRSTRIKE, des Allemands avec un chanteur Péruvien (Julio NORIEGA), et ce groupe m’est totalement inconnu. Ca va être ma découverte de la soirée. Je constate en entrant dans la salle qu’elle est assez dégarnie pour leur arrivée sur scène mais avec Lyon entièrement bloquée, je ne m’affole pas. Le groupe évolue avec le batterie posée sur le côté droit de la scène ; scène très raccourcie avec la partie du fond occupée par le matos de KISSIN’ DYNAMITE, bâché pour l’instant.

Et AIRSTRIKE part fort ! C’est du putain de Hard Rock influencé par AEROSMITH, GUNS AND ROSES avec un putain de chanteur à la mega voix. Il évolue avec un foulard sur le micro, ce qui me rappelle quelqu’un, et d’ailleurs il bouge autant que lui ! Ca bouge grave ! C’est mega bien fait et ils ont une présence impressionnante. Ils sont heureux d’être là et nous délivrent des morceaux qui ne peuvent que ravir les fans de Hard US.

Tout ce que j’aime ! Entre eux et les MERCURY RIOTS, les membres d’AEROSMITH peuvent être tranquilles, la relève est là. AIRSTRIKE a des morceaux qui font bouger tes cheveux en mode automatique. Quelle présence scénique ! Je me demande comment j’ai fait pour passer à côté de ce groupe alors qu’ils ont déjà deux albums à leur actif. C’est bon, trop bon mais c’est court, trop court. La grande majorité du public, qui s’est étoffé pendant le set, en aurait bien encore repris du « c’est bon pour les oreilles » !

Direction leur stand merch’ pour récupérer leurs deux CDs. Et en plus, il y a un prix si tu prends les deux ! Papotage avec eux et re-papotage avec des copains dont certains sont venus de Suisse.

KISSIN DYNAMITE, MASSIVE WAGONS, AIRSTRIKE à la Rayonne
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Je suis dans les starting-blocks pour MASSIVE WAGONS. Et c’est parti ! Les Anglais attaquent très fort. Gros changement de style par rapport au premier groupe car les MASSIVE WAGONS font, eux, plutôt dans le Punk Rock, mélange de UGLY KID JOE et d’OFFSPRING avec une touche de Hard Boogie enregistré sur un Skate Park.

Ils ont une putain d’énergie et leurs morceaux sont entrainants. La section rythmique menée par Adam BOUSKILL à la basse et Alex THISTLETWAITE aux drums est implacable.

Les guitaristes ne sont pas en reste et Adam THISTLETHWAITE et Stevie HOLL bougent comme des fous furieux sur la scène. Malgré tout, les yeux ont un peu toujours tendance à rester rivés sur le chanteur, Barry MILLS. En effet, si celui-ci communique finalement assez peu avec le public, il est impressionnant car c’est une vraie pile électrique ! En plus, sa voix parfaite pour ce style. Les MASSIVE WAGONS kiffent eux-aussi de jouer à Lyon et le groupe est à donf’,

Comme pour le groupe précédent, le son est top et les lumières aussi.

Je suis heureux de les voir en live parce que ça fait un moment que je les suis mais, bizarrement, je ne prends pas la baffe que j’attendais. Attention, c’est très bien mais j’en attendais beaucoup et il faut dire que AIRSTRIKE m’a mis une grosse, grosse torgnole. Je suis quand même très content car ils ont joué les titres que j’adore. C’est un groupe que je reverrais avec plaisir et peut-être que, cette fois, je la prendrais ma grosse calotte !

Allez, nouvelle pause papotage en mode : « Tu as pensé quoi des groupes ? », « C’est quoi ton prochain concert ? ». Bref, les questions existentielles d’un petit hardos quand il rencontre d’autres petits hardos.

KISSIN DYNAMITE, MASSIVE WAGONS, AIRSTRIKE à la Rayonne
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KISSIN DYNAMITE à la Rayonne

C’est l’heure pour les KISSIN’ DYNAMITE d’attaquer leur set. Et là, la scène est toute utilisée. Il y a un logo géant avec les initiales du groupe en néon en hauteur, des escaliers et deux plateformes éclairées par des lights. Il y a une plateforme au-dessus de la batterie et c’est là que Hannes BRAUN, le chanteur de KISSIN’ DYNAMITE, fait son apparition. Le ton est donné : on va avoir du spectacle !

Les light sont à tomber, le son est énorme et le groupe est aux taquets. Ils sont à donf’ en mode « les freins c’est pour les lâches ». Ils bougent, montent sur le podium au-dessus de la batterie, les guitaristes, le bassiste et le chanteur se mettent en ligne et miment un arrosage du public à la mitraillette magique. Il y a toujours un truc qui se passe sur scène. En plus, ils font participer le public. Hannes nous parle en Français et nous explique qu’il y a des années, ils ont joué pas loin, au CCO, qu’ils aiment Lyon et qu’ils aimeraient bien y rester un peu plus longtemps. Bref, tout pour rendre dingue le public qui chante, bouge, saute.

On est environ 300 mais on chante et on bouge comme si on était 800. Il y a une ambiance de folie à la Rayonne. Il faut dire que leur setlist est en béton armé et que les nouveaux titres sont des armes mortelles en live. Bien-sûr, les anciens sont toujours des bombes atomiques, à l’image de mon morceau préféré « I Will Be King » sur lequel Hannes BRAUN chante sur la plateforme supérieure assis sur un trône avec une cape et un sceptre à la main. C’est la folie dans le public qui reprend le refrain à tue-tête en faisant le kangourou. C’est toujours un putain de moment, ce morceau, mais là ce soir c’est encore plus fort !

J’ai du mal à tout décrire car on est mega gâtés. Il est temps maintenant pour Hannes de se mettre au piano, mais avant il nous explique qu’au piano on peut faire autre chose que des ballades « balladesques » (en Français dans le texte) et c’est sur « Heart of Stone » qu’il va nous le prouver. C’est con, on aurait bien aimé souffler un peu, nous !

Le show continue à se dérouler dans une ambiance de fou, le groupe doit le sentir car ils nous en donnent toujours plus. D’énormes ballons de baudruche rouges sont lancés du balcon dans le public pendant « The Best is yet to Come ». Le public s’amuse à les envoyer sur la scène où ils sont au fur et à mesure récupérés par des roadies… enfin à moins que l’un ou l’autre des KISSIN ne les renvoie dans la foule !  

A la fin du titre, Hannes nous explique que c’est le dernier morceau dans un mélange de Français et d’Anglais que si ce groupe est toujours là, c’est grâce à nous, le public et que si, pendant les heures sombres du confinement, ils avaient pensé arrêter l’aventure, ils s’étaient rappelés que nous étions le pourquoi ils étaient là. Et c’est sur « Not the End of the Road » que le public reprend en chœur que les KISSIN’ DYNAMITE nous le prouve.

S’ensuit un premier rappel où Hannes BRAUN et ses comparses s’amusent à faire chanter la foule sur « Not a Wise Man » et il comprend assez vite l’étendue de notre niveau d’Anglais, lol. On passe ensuite à un morceau électro acoustique où le batteur descend de son perchoir pour venir taper sur un caisson.

On a droit à un deuxième rappel qui finit sur « Raise your Glass » où le public en ébullition fait le kangourou à la demande des musiciens. Trop top !  

Le set se termine. Les KISSIN viennent saluer le public et c’est fini. On est épuisés, sans voix mais mega heureux ! J’ai eu la chance de les voir pas mal de fois en live et c’était toujours top, mais ce soir c’était encore un cran au-dessus. KISSIN’ DYNAMITE est devenu une putain de machine de guerre. En live, ils déchirent tout. Ce groupe est au top, que ce soit la partie rythmique basse, batterie mega efficace, les guitaristes au top ou par la prestation vocale et scénique de leur chanteur. Et scéniquement, ils font de plus en plus fort. Quel plaisir de les retrouver avec cette joie de jouer, de communiquer avec le public ! C’est vraiment le groupe que je n’ai jamais envie de rater.

KISSIN DYNAMITE, MASSIVE WAGONS, AIRSTRIKE à la Rayonne
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KISSIN DYNAMITE à la Rayonne

En sortant, je m’arrête un moment pour re-papoter avec les copains avant de reprendre la route. Petit passage au stand merch’ bien achalandé mais pris d’assaut. Je ne vais du coup pas attendre de voir si les KISSIN’ DYNAMITE viennent au stand, d’ailleurs j’ai déjà presque tous mes albums dédicacés. Comment ? Qui est une groupie ???

Un grand merci à SOUNDS LIKE HELL pour cette soirée qui aurait méritée de faire salle comble. Je suis sûr que dans quelques années, il y en a qui se mordrons les doigts de ne pas être venus les voir car c’est vraiment un groupe  qui a tout pour devenir énorme.

Tiens à peine sorti de la salle, je tombe sur leur camion arborant un énorme KISSIN’ DYNAMITE. C’est un signe, je les reverrai bientôt, j’en suis sûr !

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KAMELOT à La Rayonne

KAMELOT à La Rayonne
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KAMELOT à La Rayonne

Ce soir, direction Lyon et plus précisément Villeurbanne, à la La Rayonne. C’est une première pour moi. En plus, il y a quatre groupes à voir. Petit hic, même si c’est en fin de semaine, je suis obligé de partir un peu tard car contrairement à certains de mes confrères (suivez mon regard), je bosse moi ! Du coup, j’ai un peu peur d’arriver à la bourre. Retour du  syndrome Ti-Rickou ? Mais si, souvenez-vous : comment arriver presque systématiquement à un concert alors qu’il a déjà commencé depuis un bon moment… Ca vous rappelle des trucs, hein ? Je vous vois venir (en parlant de moi) : “C’est normal, il est Savoyard et son quart d’heure est largement connu”. Oui, ben ça va, hein ! On fait ce qu’on peut… C’est donc en couple que je pars, à la bourre, vers Villeurbanne.

Arrivés sur place, nous cherchons de partout où nous garer et, heureusement pour nous, nous trouvons un bel endroit juste à côté d’un chantier. Le temps de faire la queue pour entrer et récupérer le pass, je me rends compte qu’il y a beaucoup de monde. Pour faire les photos, ça va être costaud. D’autant plus que le premier groupe vient de commencer.

KAMELOT à La Rayonne : FROZEN CROWN
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FROZEN CROWN à La Rayonne

FROZEN CROWN, puisque c’est de lui qu’il s’agit, fait dans le Power Metal et nous vient de Milan. Un joli backdrop avec le logo du groupe trône derrière le groupe. FROZEN CROWN est composé de Federico MONDELLI à la guitare et aux claviers, Giada ETRO au chant, Francesco ZOF à la basse, Niso TOMASINI à la batterie, Fabiola « Sheena » BELLOMO à la guitare lead et Alessia LANZONE à la guitare rythmique. Trois filles pour trois garçons, la parité est respectée. Les six musiciens ont des looks d’enfer et les lights sont au top ainsi que le son.

Tout est aux petits oignons, sauf un vigile de deux mètres de haut et trois de large qui nous gâche un peu la vue. Il va falloir faire avec parce que la foule est bien compacte et se déplacer ut se révéler très difficile.

Les musiciens sont à fond et font le show sur scène. Tout est chorégraphié à souhait et l’atmosphère commence déjà à chauffer. Cependant, contrairement à ce que l’on pourrait penser, le public reste sage. Il manifeste sa joie et répond aux sollicitations de la chanteuse et des musiciens visiblement contents d’être sur scène. Les morceaux tels que « Kings », ou bien « Call of the north » ou même « Far Beyond » dépotent grave et l’attitude des guitaristes qui headbanguent en chœur, pendant que Giada se frotte au public, est géniale. J’aime beaucoup.

Etant relativement réfractaire au Power Metal, bizarrement, le style des Milanais ne m’effraie pas et la passion des musiciens à jouer fait plaisir à voir. Une demi-heure plus tard, le groupe remercie le public et après la traditionnelle photo de famille, il laisse la place au second groupe de la soirée : AD INFINITUM.

KAMELOT à La Rayonne : AD INFINITUM
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AD INFINITUM à La Rayonne

AD INFINITUM est un groupe Germano-Suisse de Symphonic Metal avec des relents Rock qui compte en ses rangs la Vaudoise Melissa BONNY au chant, Niklas MULLER aux fûts, Adrian THESSENVITZ à la guitare et le bassiste Korbinian BENEDICT.

Dès le début du set, c’est la chanteuse qui prend les commandes. L’avantage d’être Vaudoise, c’est que Mélissa parle français, ce qui, vous l’aurez compris, dans un public à majorité française, lui permet de se faire comprendre et de le cueillir dans le creux de sa main. En bref, de le brosser dans le sens du poil. Le charme métissé et la voix mielleuse et douce de Mélissa sont aussi des critères de qualité qui fonctionnent bien. Mais c’est surtout lorsqu’elle s’emploie dans sa voix growlée que le charme opère. Elle est impressionnante de justesse et de persévérance.

Le temps de jeu alloué au groupe est plus long que celui des FROZEN CROWN, ce qui ne m’étonne pas étant donné la qualité de jeu des musiciens de AD INFINITUM. Plus le set avance et plus je me pose la question sur la ressemblance de Melissa avec une chanteuse bien connue… Rihanna ! Physiquement surtout et lors des voix claires, la concordance est sensible mais en version un peu plus rentre-dedans et lorsque les growls font leur apparition, tout s’efface, évidemment. Rien qu’à l’idée de voir Rihanna faire des growls, je suis mort de rire.

Les titres défilent sur un groupe aux taquets qui ne se ménage pas. Plus le set se déroule et plus j’ai le sentiment que la chanteuse éclipse totalement ses musiciens tant elle est captivante. Elle fait l’hélicoptère en se positionnant devant la scène. Lorsqu’elle ne chante pas, elle monte sur les strapontins afin de mieux se faire voir par ceux qui sont au fond.

Les cordistes font de leur mieux pour soutenir la frontwoman. Adrian qui joue avec une guitare sans tête et au moins dix cordes, court dans tous les sens  en même temps que Niklas qui bouge tout le temps avec sa basse verte. Pas simple pour les photos. Heureusement, les lumières sont au top et le son aussi.

Alors que l’avant-dernier morceau « My Halo » tiré de leur nouveau LP sorti récemment, vient tout juste de se terminer, Melissa remercie le public avant d’entamer « Unstoppable » le morceau final.

KAMELOT à La Rayonne : AD INFINITUM
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AD INFINITUM à La Rayonne

Une fois ce dernier exécuté, elle interpelle le public : « Avant de vous quitter, j’ai trois questions pour vous : La première : avez-vous passez un bon moment avec FROZEN CROWN ? ». Le public répond par la positive. « Est-ce que vous êtes prêts pour BLACKBRIAR ? ». De nouveau, le public hurle son bonheur. « Est-ce que vous êtes vraiment, vraiment prêts pour KAMELOT ? ». La réponse est évidemment oui. Cependant Niklas chuchote à l’oreille de la chanteuse. « Hum,,. je crois qu’ils ne sont pas prêts. Etes-vous vraiment, vraiment, vraiment prêts pour KAMELOT ? », re-demande Melissa. Cette fois-ci, l’ovation du public impressionne les musiciens.

« Ok, cette fois ci, ils sont vraiment prêts », reprend la chanteuse avec un grand sourire,  visiblement heureuse de la réponse. Après avoir joué 40 minutes pile poil et fait une nouvelle photo de famille, c’est la fin.

KAMELOT à La Rayonne : BLACKBRIAR
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BLACKBRIAR à La Rayonne

BLACKBRIAR est le groupe que je n’ai pas encore eu l’occasion d’écouter. Il faut dire que le groupe étant étiqueté Alternative Gothic Metal, ça ne me tentait pas vu que je suis assez allergique au style. BLACKBRIAR est d’origine Hollandaise et est composé de Zora « la Rousse » COCK au micro, Siebe « Legolas » SOL SIJPKENS à la basse, René « Landru » BOXEM à la batterie, Robin « Barberousse » KOEZEN et Bart « Beau Gosse » WINTERS aux guitares, et pour finir de Ruben « Einstein » WIJGA derrière les keyboards.

Zora arrive voilée, seule sur scène. A peine commencé le titre « Mortal Remains », je sens de suite que ce n’est pas pour moi, sa voix trop aiguë a tendance à m’irriter un le poil. D’autant plus que le groupe est avare de lumières, je dirais plutôt qu’il les a oubliées, ne serait-ce que par rapport au groupe précédent. Personnellement, j’aurais préféré qu’ils jouent en premier, mais bon, ça n’a pas l’air d’être l’avis d’une grande partie du public qui est à fond derrière le groupe. Les titres défilent… Je remarque un joli pied de micro composé de racines et de roses.  Sympathique.

Alors, je ne peux pas reprocher à Zora la chanteuse de ne pas avoir une belle voix mais ce n’est vraiment pas mon truc. BLACKBRIAR finit son set au bout de 40 minutes après un petit solo de piano. On a eu des headbanguing en chœur, une voix haute perchée, des musiciens à fond et, même si je trouve ça un peu redondant et mignon tout plein, le groupe a tenu le rang et c’est tout ce que la Rayonne voulait avoir. 

KAMELOT à La Rayonne
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Place maintenant à la vedette de ce soir : KAMELOT ! Une fois le matériel de BLACKBRIAR débarrassé, les bâches qui cachaient des éléments du décor en fond de scène sont enlevées pour faire place au décorum du groupe Américain. Enfin plutôt international, étant donné que Alex LANDENBURG, le batteur, et Oliver PALOTAI, le claviériste, sont Allemands, tandis que Tommy KAREVIK, le chanteur est, lui, Suédois. Du coup, vous l’aurez deviné, seuls Sean TIBBETTS, le bassiste, et Thomas YOUNGBLOOD, le guitariste – seul membre originel et créateur du groupe – sont Américains. Ils sont d’ailleurs plus précisément originaires de Fort Lauderdale et de Tampa en Floride.

Le backdrop basé sur le dernier LP du groupe sorti l’an passé « The Awakening » est superbe et le décor est vraiment magnifique en version futuriste. La batterie, étonnamment, est du côté droit, et le clavier côté gauche.

Les lumières se sont éteintes et une intro retentit, puis on entend au loin un cri « Liiiiiiiiooooooonnnnnn !!!! » pendant qu’Alex monte en premier sur les planches, suivi d’Olivier et Sean accompagnés par Thomas qui entame « Veil of Elysium ». Débarque ensuite, tambour battant, Tommy remonté comme un coucou, et pourtant on est loin de la Suisse.

A grands renforts de fumigènes et de fontaines de feu, le groupe fait son show en enchaînant les hits. « When the lights are down », « Karma », « New Babylon », que des pépites ! Trois titres de « Haven », deux de « Ghost Opéra », deux de « Black Halo » et de « Karma » pour un titre de « Silverthorn » et un de « Shadow Theory », toute la discographie du groupe, ou presque, y passe même s’il manque des titres des quatre premiers albums. L’accent est quand même vraiment mis sur le petit dernier « The Awakening » avec six morceaux.

L’ambiance entre le groupe et le public est au beau fixe et KAMELOT tient bien ses nombreux fans. Pour les voix féminines et les grosses voix, une seule personne s’en charge et c’est Mélissa BONNY, la chanteuse d’AD INFINITUM.

Alors que le son était top jusqu’à présent, d’un coup il est beaucoup moins bon. La voix de Tony est beaucoup trop en retrait à mon goût et le son est beaucoup trop fort, mais ce n’est pas ce qui dérange le public à fond derrière le groupe. C’est vrai que KAMELOT enchaîne des morceaux aussi bons les uns que les autres et hyper entrainants.

Personnellement, ce que j’apprécie le plus, c’est lorsque Melissa vient sur scène donner la réplique à Tony. Bizarrement le son est bien meilleur lorsqu’elle chante. D’ailleurs je préfère sa façon de chanter avec KAMELOT plutôt que lorsqu’elle chantait avec son groupe tout à l’heure. Elle devait sûrement s’économiser en sachant qu’elle avait un second set. Enfin bref, à part ça, comme je te disais plus haut, les hits s’enchaînent et font trembler la Rayonne.

KAMELOT à La Rayonne
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KAMELOT à La Rayonne

Après « Sacrimony » et « Willow », Tony prend la parole « Oh my God ! You’re incredible, Merci (en Français dans le texte) ». Pour la superbe ballade « Human Stain », Tony et Oliver sont seuls sur scène pour commencer le morceau, puis c’est au tour de Thomas et de Sean de revenir sur scène pour continuer le morceau. Le chanteur demande au public d’allumer les lumières de leurs téléphones, ce qui fait un superbe effet dans la salle. Et le groupe reprend de plus belle avec encore plus d’énergie qu’auparavant.

Puis vient le fameux solo de batterie. Alors que souvent celui-ci est plus ou moins digeste et sert surtout à faire une pause dans le set, KAMELOT a l’intelligence de rajouter des samples, ce qui permet d’apprécier à sa juste valeur le talent du batteur.

22h19, l’heure du superbe « March of Mephisto » avec une Melissa qui impressionne en reprenant les growls de « Shagrath » de DIMMU BORGIR qui les avait interprétés sur le « Black Halo ». Puis, après Alex qui nous avait montré ses talents, c’est au tour d’Oliver de nous démontrer les siens avec un petit solo. Revient alors, capuche sur la tête, Tony qui attaque « Forever » extrait de « Karma » avant que les autres membres ne le rejoignent.

Ça y est, c’est fini. Le chanteur nous dit au revoir après avoir présenté chacun des musiciens, en n’oubliant pas de mentionner la “special guest on this tour” Mélissa. Cinq minutes plus tard, après avoir quitté la scène, le chanteur revient, une fois de plus seul, mais cette fois-ci, il est à la place d’Oliver et commence « One More Flag in the Ground ». Le morceau fédère le public qui répond aux sollicitations du chanteur. Tommy portant un drapeau noir avec le logo de KAMELOT dans les mains, flag les fans du premier rang.

KAMELOT à La Rayonne
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KAMELOT à La Rayonne

« We have one more for you, « Liar Liar (Wasteland Monarchy) ». Sur ce morceau, Thomas récupère un drapeau du fan club Français du groupe, le montrant fièrement au public avec l’aide de Tommy.

Le groupe remercie le public et fait une photo de famille. En sortant de scène, tous les membres serrent les mains des spectateurs tout en lançant généreusement baguettes et pics, dans le public. Et c’est fini.

Quel spectacle incroyable nous ont-ils fait découvrir ! Ayant de la route à faire, et étant éreintés d’avoir dû rester debout sans presque pouvoir bouger pendant six heures (c’est un poil trop long), nous partons tranquillement, les yeux plein de rêves et le dos plein de courbatures. Un grand merci à Sounds Like Hell Productions pour ce concert !

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