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John GALLAGHER – RAVEN

On m’aurait dit dans les années 80 qu’en 2018 je ferai une interview de JOHN GALLAGHER, le chanteur de RAVEN, sérieux, je ne l’aurais pas cru ! 

Un grand merci à Corinne grâce à qui cette interview a pu se faire – et un autre grand merci pour avoir prêté ta voix pour la traduction instantanée !

J’espère que vous prendrez autant de plaisir à regarder cette vidéo que nous à la faire !!!

  

Interview réalisée le 07 octobre 2018 au Transbordeur de Villeurbanne

John GALLAGHER – RAVEN

SAXON @ le Transbordeur – Lyon

Pour ceux qui suivent le webzine, vous devez être étonnés que je retourne voir SAXON vu que les deux dernières fois, je n’avais pas forcément apprécié leurs prestations. Déjà, si j’étais retourné les voir, c’était que les groupes de première partie étaient inloupables. Là, c’est le même cas de figure. Lors du lancement de l’affiche, ce devait être Y & T et RAVEN. Malheureusement, Y & T a du annuler sa participation, mais comme ils ont été remplacés par FM, ça me va aussi !

Je suis donc aux taquets et il est hors de question que je loupe le premier groupe de la soirée : RAVEN. Je ne suis pas le seul a avoir été attiré par l’affiche et, même si le Transbo n’affiche pas complet, il est quand même bien bien rempli.

RAVEN @ le Transbordeur – Lyon

Allez, c’est parti. RAVEN attaque. Ca me fait tout drôle de voir que ce n’est pas le même batteur (Je saurais pourquoi plus tard). Mais bon, ce n’est pas ça qui va empêcher les frères GALLAGHER de faire ce qu’ils ont toujours fait, délivrer leur putain de heavy metal à fond la caisse !

Oui, RAVEN c’est ça : du heavy metal efficace qui te fait bouger les cheveux sans même bouger tes orteils. Le public présent est très heureux de les retrouver… pour ceux qui les connaissent, et de les découvrir pour les plus jeunes.

Leur set n’offre pas de temps mort et il est parfaitement dans l’état d’esprit de la soirée. Moi je suis toujours content de ré-écouter leurs morceaux (nostalgie quand tu nous tiens). C’est toujours du bonheur de les voir encore une fois en live et de voir qu’ils se donnent toujours à fond, même s’ils n’ont plus un batteur qui met des coups de boules dans les cymbales – bon il avait un casque !

Allez, c’est la pause. J’en profite pour voir à quel moment je peux goupiller une interview avec RAVEN. Une chose est claire : ce ne sera pas pendant FM !

FM qui d’ailleurs monte sur scène. Le groupe a la lourde tâche de faire oublier que ce n’est pas Y & T qui vient de prendre cette place car pas mal de gens avaient pris leurs billets avant le changement d’affiche.

FM @ le Transbordeur – Lyon

D’un premier coup d’oeil, je vois que la salle ne s’est pas trop re-remplie. Pas mal de gens en profitent pour manger un bout dehors… à l’excellent camion de hamburgers !

Bon, bien-sûr, ils ont tort car FM, moi je sais que c’est excellent ! Même si le son est vraiment faible (dommage), leur hard plutôt FM classieux aurait mérité un niveau sonore supérieur. Après, c’est clair qu’être pris en sandwich entre RAVEN et SAXON, ça peut en dérouter quelques uns.

Moi je m’en tamponne le coquillard, je profite du moment. J’adore leurs morceaux et je suis heureux de pouvoir les voir en live. Et puis, que la salle soit blindée ou pas, ils jouent pareil. Il y a quand même pas mal de fans qui apprécient en connaisseurs et réagissent et ça c’est le plus important.

Personnellement, je trouve que leur set sera un peu court. Mais bon, les fans purs et durs de heavy metal, et de SAXON en particulier, ne sont pas forcément de mon avis et FM n’a pas vraiment gagné de fans de ce côté-là.

Dernière pause de la soirée. Mon interview ne peut malheureusement pas se faire maintenant… Je sens que je vais rester jusqu’au bout du show de SAXON !

SAXON @ le Transbordeur – Lyon

En parlant de SAXON, les voilà qui montent sur scène. C’est parti ! Tiens, c’est bizarre, visuellement BIFF m’irrite moins (non, pas la tête !!!). C’est clair que les dernières fois, je ne sais pas si c’est dans son attitude ou dans sa manière d’être, mais je n’avais pas accroché. Là, ça passe bien.

En plus, la set list de ce soir est axée en grande partie sur les classiques du groupe et je devrais y trouver mon compte. Sauf que, au début du concert, même si je connais bien les morceaux, je trouve qu’ils sont joués un ou deux tempo plus rapides. Et donc un peu trop rapide pour moi. C’est ça aussi que je n’apprécie plus dans SAXON, c’est ce besoin de muscler les morceaux. Bon, il y en a qui aiment.

A partir du milieu du set, ils vont enfin ralentir le tempo et je retrouve les morceaux tels que je les aime. Pour moi ce qui compte, ce n’est pas seulement les mélodies mais c’est aussi la manière de les jouer.

BIFF et ses copains sont en très grande forme ce soir. En tout cas ce qui est sûr, c’est que malgré son âge, BIFF a toujours une voix parfaite.

Le public du Transbordeur communique à fond. Il y a une très bonne ambiance dans la salle. Je vais m’éclipser un petit moment du concert pour aller faire l’interview de RAVEN (enfin !) et je reviens juste pour les derniers morceaux. Tout le monde est heureux, les musiciens, le public. Quant à moi, même si j’ai plus apprécié ce set que les deux précédents, je me promets que, à part cas de force majeure, c’est-à-dire grosse première partie que je veux voir, je m’en tiendrai là.

Un grand merci à Mediatone pour cette date !

TYGERS OF PAN TANG @ METAL THUNDER JACKETS – 21 AVRIL 2018

Report by STEVE*74 et SEB 747

Photos : MELANY WILD

Ça y est, le grand jour est arrivé ! Et quel jour vous demanderiez-vous ? Qu’est-ce qui peut être aussi important que les autres jours ? Eh bien, le jour du festival Metal Thunder Jackets, premier du nom. Et quelle journée en perspective ! Six groupes sont à l’affiche en ce bel après-midi d’avril au Centre Culturel Œcuménique (CCO) de Villeurbanne. Depuis le temps que notre Ti Rickou régional se bat pour organiser ce concert avec force et persévérance, emportant pas mal de quidams dans son entourage, nous ne pouvions que nous rendre à ce type d’événement. D’autant plus, que les groupes qui jouent aujourd’hui sont de qualité et, “Cherry on the cake”, pour les nostalgiques des années 80 que nous sommes, il y a les TYGERS OF PAN TANG !

Mais ne brûlons pas les étapes, et commençons par le commencement. C’est par un après-midi très ensoleillé que je pars récupérer mon compère de toujours, l’ami STEVE*74. Le soleil éclaire notre route qui se passe sans trop de bouchons. Arrivés sur place, nous retrouvons nos copains de HEADLESS CROWN et faisons la connaissance des autres groupes, ainsi que de PHILIPPE du webzine KAOSGUARDS, co-organisateur avec W.T.R. de ce festival prometteur.

OVERDRIVERS @ METAL THUNDER JACKETS – 21 AVRIL 2018

Le début des hostilités commencent avec un groupe français originaire de Béthune et répondant au nom de OVERDRIVERS. Dans la famille acédécienne, je demande les petits-fils. Fortement influencé par les australiens, OVERDRIVERS joue un rock’n’roll authentique, pur et dur, sans effets ni fioritures.

Une intro démarre mais ce n’est pas la bonne, c’est celle d’HEADLESS CROWN ! Après cette erreur d’aiguillage le concert peut débuter avec la bonne intro. Dès leur entrée de scène, nous découvrons un groupe de jeunes qui montent et qui veut en découdre. Ils jouent vitesse grand V des titres de leur premier album “Rockin Hell”. ADRIEN DESQUIREZ, le chanteur d’OVERDRIVERS, a une voix terrible matinée de Jack… Bref la voix qui va bien avec ce style de hard boogy ! ANTHONY CLAY, le lead guitariste, n’hésite pas à descendre de scène pour aller jouer dans le public. Il le fera même une seconde fois en montant au balcon regarder ses copains jouer sur scène.

Les musiciens sont montés sur ressorts et me rappellent furieusement nos kangourous de l’hémisphère sud. On peut penser sans trop se tromper qu’AIRBOURNE est une de leur influence ! Comme eux, ils font headbanguer les kangourous. En tout cas, le CCO c’est clair est tout acquis à la musique du bush !

C’est très bon. Le parterre n’est pas encore rempli, mais qu’à cela ne tienne, les spectateurs en prennent pour leurs yeux et leurs oreilles !
Le METAL THUNDER JACKETS commence très fort avec les OVERDRIVERS qui ont idéalement chauffer la salle pour les groupes suivants.

HEADLESS CROWN @ METAL THUNDER JACKETS – 21 AVRIL 2018

A peine le temps de se rafraîchir que l’intro de HEADLESS CROWN retentit dans la sono. Ils viennent nous présenter “Century of Decay”, leur dernier album tout juste sorti dans les bonnes épiceries. 

Comme d’habitude, nos amis suisses font le show. STEFF PERRONE est particulièrement en voix aujourd’hui.  Les nouveaux morceaux, tels que “Century of Decay” ou encore le superbe “Manipulators of Dreams” passent bien sur scène. Servis par un bon son et une belle scène, les musiciens se font plaisir. et Le CCO continue de monter en température.

Malgré une musique et des thèmes sombres, on sent toujours cette osmose qui ne les quittent pas. Ayant eu la chance de les avoir vus plusieurs fois, je suis toujours aussi fan et, perso, j’apprécie beaucoup l’évolution de ce groupe.

Le sujet du dernier opus est inspiré par les nouvelles de l’auteur de science-fiction GEORGES ORWELL et évolue dans un univers dystopique où l’espoir n’est pas permis.

Avec HEADLESS CROWN il se passe toujours quelque chose sur scène. STEFF arrive avec une veste noire et des liserés blanc en référence à la série “Le Prisonnier” sur “Be seeing You”. Il va même jusqu’à arborer un badge portant le n° 6 comme PATRICK MC GOOHAN, l’acteur de la série. Sur “Listen”, un nouveau titre, STEFF sort de derrière la scène vêtu d’une longue veste et affublé d’un masque qu’il ne quittera qu’à la fin du titre.

EXISTANCE @ METAL THUNDER JACKETS – 21 AVRIL 2018

Leur show se termine et il est temps de laisser la place à leurs copains d’EXISTANCE. Que peut-on encore dire sur ce groupe qui n’a pas déjà été dit ? EXISTANCE est une valeur montante du heavy et ce n’est pas pour rien ! La claque est assurée à chaque concert ! En tant que, là aussi, fan, je vais avoir du mal à rester complètement objectif..

Ces jeunes ont de l’énergie et de la fougue à revendre et sur scène ça fait la différence. D’entrée de jeu, le public est captivé et aux taquets. JULIAN IZZARD fait toujours le show. Ce soir, c’est lui qui remue le CCO.

Le restant du groupe ne te laisse pas de répit non plus. Il y a une vraie cohésion, c’est ultra pro et fun en même temps. C’est tout bonnement excellent et ça confirme l’impression que j’avais eu au Brin de Zinc de Barberaz, l’été dernier.

EXISTANCE @ METAL THUNDER JACKETS – 21 AVRIL 2018

Le groupe joue sur du velours, enchaînant tous les hits qui l’ont fait connaître. Énorme, tout simplement !

Ils font participer le CCO à leur heavy métal dynamique. Moi, je m’éclate comme un fou et je constate avec plaisir que je ne suis pas le seul. La salle est comme aspirée vers ce qui se passe sur scène. Leurs morceaux liés à une prestation scénique top niveau par des musiciens qui donnent tout ce qu’ils ont, font que évidement, le public ne peut qu’adhérer et adorer ce groupe.

Toute bonne chose ayant une fin, EXISTANCE finit son show sur les chapeaux de roues, complètement éreintés. On comprend mieux pourquoi ils ont été choisis pour ouvrir sur la tournée européenne prévue cet automne en première partie de PRIMAL FEAR et RIOT V. La date de Grenoble est d’ores et déjà cochée sur mon agenda !

Les lumières s’éteignent et dehors, le soleil cogne toujours autant. Ruée vers le bar, histoire de se désaltérer et la salle se vide.

VICTORIUS @ METAL THUNDER JACKETS – 21 AVRIL 2018

Il est temps d’installer la scène pour VICTORIUS, groupe de power metal venu de Leipzig. Ils sont venus présenter leur dernier EP en date : “Dinosaur Warfare Legend of the Power Saurus”. Avec un titre à rallonge comme ça, on se dit que c’est une histoire de dinosaures qui précède l’âge de pierre. Mais non, pas du tout. En fait, ils sont comme tout le monde, sauf qu’ils portent des instruments. Ce qui, vous l’avouerez, est plutôt utile quand on donne des concerts !!

DAVID le vocaliste, qui chauffe sa voix sur le côté de la scène, a de chaque côté du visage, des traces de griffures. Bien évidemment, ce ne sont pas des vraies mais un maquillage qui fait son effet sur les planches.

Les décors élaborés sur le côté de la scène et le backdrop qui reprend l’image de leur dernier EP font leur effet.

Dès les premières notes de “Dinosaure Warfare”, nous voyons un groupe ultra-motivé. Les musiciens sont comme des poissons dans l’eau, à leur aise et semblent prendre leur pied. Ils sont visiblement heureux de jouer pour la première fois à Lyon (et même en France me semble t’il) et ça se voit d’entrée. Alors évidement on est dans la grande tradition du power metal allemand. Ca fleure bon le HELLOWEEN et consorts et le chanteur a la voix qui va bien.

VICTORIUS @ METAL THUNDER JACKETS – 21 AVRIL 2018

Les morceaux de leur dernier album en date – quatre joués sur les six que comporte cet EP – passent bien la scène et sont même taillés pour le live. Les autres titres, heavy et rapides, semblables à du DRAGON FORCE comportent des textes parlant de Fantasy, dans une version plus futuriste. D’ailleurs, chaque musicien est placé devant un dessin de dinosaure représentant une partie de la pochette. L’idée est géniale, faut-t-il encore qu’ils aient de la place sur scène, ce qui est le cas ce soir.

Les VICTORIUS ont un vrai charisme et une vraie envie de communiquer avec le public. Les amateurs du style sont bien-sûr heureux et se massent avec avidité devant la scène.

Comme d’habitude quand on aime, le temps nous paraît trop court, mais bon il reste encore deux groupes à passer.

KILLER @ METAL THUNDER JACKETS – 21 AVRIL 2018

C’est le moment choisi par un des Gentils Organisateurs pour nous annoncer qu’un break de 45 minutes est accordé aux spectateurs. Cela nous permet de faire un break salutaire et de reposer un peu nos oreilles avant l’arrivée de KILLER.

Les trois musiciens foulent les planches de la scène et entament leur soundcheck. Durant cet exercice, ils se prennent au jeu en chantant “This is the Soundcheck”, “We made the Soundcheck”. Ils se marrent bien en Belgique !!!

KILLER ? Qu’est-ce que c’est que ce groupe ? Eh bien, jeune Padawan, KILLER est un groupe de heavy belge, fondé en 1980 par PAUL “SHORTY” VAN CAMP. Figure de proue du célèbre label belge Mausoleum, ils ont sorti trois albums dans les 80’s avant de déposer les armes. A ne surtout pas confondre avec son homonyme, le KILLER suisse qui a évolué dans la même période et sur le même registre. Depuis, reformés autour du charismatique guitariste, le groupe a repris la route des studios et des salles de concert.

C’est une des surprises de cette soirée, un groupe que je ne pensais jamais voir ! Je ne tiens plus en place, impatient de les découvrir en live ! Il faut dire qu’ils ont une sacré expérience pour avoir tourné aux cotés de DIO et MOTORHEAD, pour ne citer qu’eux ! A noter aussi, quelques festivals comme le Graspop en 2003.

Entourés de ses nouveaux camarades de jeu, VANNE OPDEBEECK à la batterie et KEN “JAKKE” VAN STEENBERGEN à la basse, SHORTY nous délivre un show imparable et plein d’expérience. Les souvenirs de ma jeunesse reviennent au galop, avec peut-être une petite pointe de nostalgie.

Ce soir, c’est plutôt retour vers le passé que vers le futur. Le trio nous délivre une musique très typée années 80. En quelque sorte de la New Wave Of Belgium Heavy Metal. Lol !

KILLER @ METAL THUNDER JACKETS – 21 AVRIL 2018

SHORTY, en plus de la guitare, tient aussi le micro et communique avec son public en anglais. Ils viennent d’Anvers (et contre tous), partie de la Belgique où l’on parle le flamand. Son compère JAKKE fait les chœurs et harangue le CCO. Les KILLER ne font pas dans la dentelle. On est plutôt dans l’esprit MOTORHEAD “les freins c’est pour les laches”. Leurs morceaux tapent comme des pains entre les deux yeux et n’ont rien perdu de leur force. C’est très efficace !

Le public adhère comme un seul homme à leur univers et super heureux d’être là. Le son comme sur tous les groupes du fest est vraiment superbe, ce qui en fait un set vraiment parfait !

Un peu moins d’une heure de show et le groupe quitte la scène en ayant conquis le public.

TYGERS OF PAN TANG @ METAL THUNDER JACKETS – 21 AVRIL 2018

Place maintenant à la tête d’affiche de la soirée : les  TYGERS OF PAN TANG ! Aujourd’hui, nous avons la chance de pouvoir écouter et voir un groupe mythique que peu de gens dans l’assistance ont eu l’occasion de voir en live. C’est un cadeau que nous font l’association KAOSGUARDS et le WEBZINE DE TI-RICKOU !  Je pense que mon copain STEVE* 74 et Ti-Rickou doivent être parmi les rares veinards dans la salle a les avoir vus en 1982 car peu d’entre nous ont eu ce privilège !

Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Le groupe a splitté avant de renaître (tel un phénix) autour de ROBB WEIR. Grand espoir, au même titre que SAXON, IRON MAIDEN, ou DEF LEPPARD, de la scène N.W.O.B.H.M. au début des années 80 en Angleterre, les TYGERS ont malheureusement pour eux, laissé filer le train du succès. Après des débuts plus que prometteurs, des désaccords avec MCA, leur maison de disque de l’époque, ont scellé le destin du groupe. Les trop fameuses mésententes musicales – comprenez « commerciales » – en étant la cause.

Reformés au début du vingt et unième siècle autour de ROBB, un des deux guitaristes d’origine, la formation poursuit son petit bonhomme de chemin en sortant des albums de qualité.

Dès le début du concert, entamé par “Only the Brave », extrait du dernier album en date, le ton est donné. Nous sommes dans un pur heavy metal actuel, ayant des réminiscence 80’s.

Articulés autour du chanteur transalpin JACOPO MEILLE, la formation connait une seconde jeunesse.

Les deux “petits jeunes” MICKY CRYSTAL et GAY GRAY respectivement guitariste et bassiste donnent du peps à la formation. CRAIG ELLIS, le batteur présent depuis la reformation du groupe, n’est pas en reste. Tout le monde a le sourire, spectateurs compris. Une douce euphorie règne sur la salle.

Bien entendu, les standards ne sont pas oubliés. Et très rapidement, nous replongeons dans les souvenirs avec un “Gangland” de derrière les fagots. La set list fait la part belle à l’album “Spellbound”, un des must des TYGERS.

Je suis aux anges, des airs oubliés me reviennent en mémoire et je vous le dis les amis : ça fait plaisir ! Je ne suis pas le seul à le penser, car j’aperçois sur le bord de la scène, notre ami JAKKE, le bassiste de KILLER, regarder un de ses groupes favoris.

C’est déjà la fin ! Ce concert est passé comme une tornade balayant tout sur son passage. Fini ? Non, pas tout à fait, car heureusement, il reste les rappels et l’imparable hymne qu’est “Hellbound” que le public reprend en choeur avec bonheur. Ce concert se termine en apothéose !

TYGERS OF PAN TANG nous a proposé ce soir une set list de rêve, la fêve dans la galette pour ce fest !

TYGERS OF PAN TANG @ METAL THUNDER JACKETS – 21 AVRIL 2018

Les musiciens, pro jusqu’au bout des ongles, viendront dédicacer CD et photos, sans même se changer. Ca c’est vraiment cool, ça prouve que les musiciens respectent leur public et veulent être proches d’eux. En plus, c’est loin d’être con car les T-Shirts et les CDs partent comme des petits pains tout chauds ! Voilà qui clôt en beauté une superbe journée.

Il est temps de regagner nos pénates, avec plein de souvenirs dans la tête. Vivement la prochaine édition du METAL THUNDER JACKETS puisque celui-ci était le volume 1… En espérant que le manque de fréquentation – incompréhensible pour une affiche telle que celle-ci – ne nuise pas à une prochaine édition.

Un grand merci aux organisateurs qui nous ont permis de vivre ça !

 

KORPIKLAANI @ le Transbordeur

Bon, mon temps de récupération va être très court car j’ai juste le temps d’émerger et de petit-déjeuner qu’il faut que je reparte sur Lyon ! Au moins, je sais quoi faire de mon dimanche.

L’ouverture des portes est prévue à 17h et je pense qu’il ne faut pas être en retard, alors on the road again, direction cette fois-ci le Rock’n’Eat…. heu non, ça c’était hier… là, c’est direction Villeurbanne et le Transbordeur ! Et j’avais bien raison, j’arrive à 17h et des bananes pas cuites et le parking est full. La queue pour entrer dans la salle fait le tour du parking. Je ne suis pas sûr d’avoir déjà vu ça, moi ! Malgré le froid glacial, les gens sont en mode festif. Une partie est même déguisée en vikings et les cornes à bière sont de sortie ! Walcome to the pagan world !

Le temps de rentrer, de dire bonjour aux copains et c’est l’heure de d’avancer vers la salle – qui commence déjà a être bien remplie – et de gagner le pit photographes derrière le crash test… heu le crash barrière. Et en plus ce soir, belle surprise, il est large ! Il y a de la place entre les barrières et la scène. Dans ce style de concert, c’est loin d’être con !

TROLLFESTI @ le Transbordeur

Allez, c’est parti. TROLLFEST ouvre les festivités et rien qu’à leur arrivée sur scène, je comprends leur nom de groupe ! Ils arrivent avec des maquillages, des ballons, en slip et maquillé en zèbre noir pour l’un et habillé en chemise beige explorateur et chapeau pour les autres. Il y a aussi de belles barbes pour plusieurs des musiciens ! bref, ils ressemblent à des trolls modernes qui viennent faire la fête. Il y a un accordéon, un saxo, une basse, une batterie. Le chanteur a une tom claire pour taper dessus.

Les TROLLFEST démarrent fort, assez pour réchauffer la salle d’entrée de jeu. D’ailleurs la piscine du Transbo ouvre. Les  premiers nageurs de foules s’élancent jusqu’aux gentils maître-nageur, agents de sécurité de leur état qui les réceptionnent et les  font sortir du crash barrière par la droite.

Musicalement, c’est festif. La voix est un peu grave, growl même pour moi, mais en ouverture de soirée, ça le fait. Personnellement, ça me fait penser à une version folk metal d’OPIUM DU PEUPLE… sans les filles sexy !!! Bon, comme pour OPIUM DU PEUPLE, après quelques morceaux, je lâche. Trop “festif musette” pour moi.

J’en profite pour gagner la zone fumeur et aller voir si le camion à hamburgers et frites maison trop bons est là. Heu, je n’y crois pas, TROLLFEST a débuté depuis un bon moment quand même et il y a toujours la queue pour rentrer dans la salle et ça va encore jusqu’au parking !! Du coup, je mange mon mega bon burger de suite car vu le monde, ça va être chaud après… Sauf qu’il fait vraiment froid et que le vent de Sibérie me prend dans les os. Je vais donc me réfugier au bar pour manger.

Et c’est bien chargé au bar entre ceux qui arrivent, ceux qui sortent de la salle pour s’hydrater et ceux qui reversent leur jus de houblon dans les cornes de vache ! J’adore les concerts pagan, le spectacle est aussi dans la salle !!

HEIDEVOLK @ le Transbordeur

Le temps passe vite et c’est reparti direction le crash barrière pour le deuxième groupe, HEIDEVOLK. Changement d’ambiance, direction “les vikings sont nos copains”. Là, on est vraiment plus dans du pagan guerrier. J’ai un peu peur quand je vois qu’il y a deux chanteurs car ça pourrait bien être une voix claire et une voix growl… Cool, ce n’est pas ça.

Putain, c’est très bon !  Je rentre direct dans leur univers, moi ! En plus, scéniquement, ça le fait, ils mettent la salle en feu. Ca nage sur le public, ça lève sa corne à bière bien haut.

Ouah, ceux qui ne sont pas dans la salle loupent vraiment un truc ! C’est du pagan comme je l’aime, pas besoin de voix d’outre-tombe de la mort qui pue… Heu, qui tue pour avoir de la puissance !!

Bonne découverte pour moi. Du coup, je trouve ça trop court car en plus, je sais qui passe après et je sais que je vais trouver le temps long !! Donc, j’apprécie la pause pleinement !!

ARKONA @ le Transbordeur

Allez, c’est reparti ! Et là, c’est ARKONA qui monte sur scène. Une partie du public est là pour eux mais pas moi. Rien qu’à la lumière et à leur entrée sur scène – la chanteuse porte une cape dont elle a rabattu la capuche sur sa tête, un tambourin orné de cornes de bouc devant le micro – on sait qu’on est dans le côté sombre de la force.

Musicalement, c’est bien. L’ambiance est lourde et les instruments, style cornemuse, apportent une touche à eux.

Bon allez, on parle du point qui me bloque grave et qui me hérisse le poil plus qu’un sabbath : la voix. Je ne la supporte pas. C’est épidermique. Et cela n’a pas changé. C’est bêta mais perso ça m’empêche d’apprécier les morceaux pleinement.

Mais bon après c’est juste moi ; comme je l’ai dit, une partie du Transbo apprécie, même si des copains ne confieront que ce n’est pas leur meilleure prestation.

Bon, je vais finir au bar à papoter avec les copains copines allergiques eux-aussi au chant, à refaire le monde (du metal, of course !) en attendant la tête d’affiche qui nous a fait braver le froid en ce jour dominical !!

Allez, ARKONA a fini, la pause tire à sa fin. Et vu que le Transbo est blindé de chez blindé et qu’il faut du temps pour se faufiler jusqu’aux crash barrières, j’anticipe !!

KORPIKLAANI @ le Transbordeur

Malgré la protection des barrières, j’attache mon appareil photo à mon poignet car le public est aux taquets. Et dès que KORPIKLAANI  arrive, c’est le délire ! Ca bouge, ça saute, ça nage sur le public ou ça se laisse porter par lui, bref, ça part fort comme d’habitude !

Les musiciens bougent, font le spectacle. Il n’y a pas que leur musique qui soit festive, ils le sont eux-aussi et c’est pour ça qu’ils sont là. Leurs morceaux te donnent la pêche et envie de chanter ! Leur folk métal festif est pour moi unique.

En plus, du bassiste au chanteur en passant par le batteur, l’accordéon et tous les instruments folk, ça joue avec son coeur. Et comme souvent avec les habitants des pays froids, ils ont un coeur énorme !  Et quand ils chantent “Beer, beer, beer”, tout le monde les comprend !

Une bonne set list ce soir, bien équilibrée entre titres récents et anciens morceaux. Le seul petit bémol, c’est le son : batterie un peu forte et voix en retrait. Mais bon, je chipote car c’est une très bonne soirée pagan pour moi.

Maintenant, avant de rentrer retrouver mon sweet home, je vais aider des copains à retrouver leur voiture car ils ont du se garer à dach et que le froid s’est intensifié. Un temps où même les pingouins ne sortent pas !!!

Merci à Sounds Like Hell pour cette putain de soirée de pagan festif ! Ca te remonte grave le moral. KORPIKLAANI, ça devrait être remboursé par la Sécu !!!

KORPIKLAANI @ le Transbordeur