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Commentaires fermés sur W.E.T., Apex
Chronique By TI RICKOU
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W.E.T. – Apex
Label : Frontiers Music
Sortie : 28 mars 2025
Est-il encore nécessaire de présenter W.E.T., ce super groupe qui revient sur le devant de la scène pour nous présenter son 5e album ?
Pour ceux qui vivent sur la Lune ou qui n’écoutent pas cette musique, l’acronyme W.E.T. vient de l’association des membres avec le nom de leurs autres groupes : Robert SALL et Andreas PASSMARK de WORK OF ART, Erik MARTENSSON et Magnus HENRIKSSON d’ECLIPSE et Jeff Scott SOTO de TALISMAN. On a donc la crème de la crème.
Et bien-sûr, sur cet album, comme sur les autres, ils nous font du Hard Rock léché, tendance FM mais pas chiant du tout. On a des putains de solos, une putain de voix, c’est mega beau, mega bien fait et superbement produit. En plus, les morceaux sont top.
J’aime beaucoup cet album avec ses morceaux mélodiques et ses refrains qui restent en tête. Je suis content de les retrouver, surtout dans cette forme ! 4 pics.
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Commentaires fermés sur CARE OF NIGHT, Live at Sweden Rock Festival
Chronique By TI RICKOU
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CARE OF NIGHT – Live at Sweden Rock Festival
Label : Frontiers Music
Sortie : 28 mars 2025
Les fans de gros riffs, de grosses voix, c’est l’heure de votre séance d’aqua-poney ! En effet, même si ce que je chronique maintenant c’est un live, il est enregistré au Sweden Rock Fest. On est donc dans de l’AOR, du Hard FM classieux.
Je résume pour ceux qui connaissent ce groupe : aucun problème, la setlist est belle, on a un gros son et c’est mega bien mixé. Bref, à avoir dans sa collection. Pour ceux qui n’ont pas la chance de connaître CARE OF NIGHT mais qui adorent le style, foncez sur cet album et tombez amoureux de la voix chaude de Calle SCHONBERG et des morceaux sublimes.
Ce live se révèle finalement une bonne occasion de découvrir ce groupe et je lui octroie 4 pics, ce qui pour un live n’est pas courant.
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Commentaires fermés sur PAGANFEST 2025
Mercredi 22 janvier 2025 au Zénith de Paris La Villette (75)
Par la barbe de Merlin, voilà un beau festival qu’il fait plaisir de voir revenir !
Le Paganfest, de retour avec une tournée ambulante dans toute l’Europe, est composé de cinq groupes ô combien intéressants. Après un changement, le festival a trouvé pour sa date parisienne une salle digne de ce nom pour accueillir l’événement : le Zénith de la Villette ! Salle incontournable de la capitale, elle est située dans le Parc de la Villette, non loin de la Philharmonie. La réputation de la programmation de cette salle dépasse nos frontières et ce, pour tout style de musique.
Certes, le festival n’a pas fait salle comble, mais il y avait facile 1500 voire 2000 personnes (et sûrement plus). La fosse dégagée était pleine et il faut rajouter dans le décompte toutes les personnes présentes dans les gradins. Un chiffre respectable tout de même. Nous avions donc cinq groupes pour la soirée : ELVENKING, HEIDEVOLK, TYR, ENSIFERUM et ALESTORM. De beaux sets en perspective que votre dévoué Marquis se fait un plaisir de vous conter.
Bien, que commencent les réjouissances de ce soir ! Arrivé de bonne heure pour ne pas en rater une miette, c’est accompagné d’un ami très cher et d’autres confrères reporters que nous nous préparons au premier concert. Le privilège de l’ouverture a été confié à ELVENKING ! Nous arrivant des terres chaudes de Vénétie, leur Folk Metal mélodique est juste magnifique. J’ai découvert le groupe avec le festival et très franchement très belle découverte.
Fort de leur discographie d’une dizaine d’albums, ils sont bien établis dans la scène européenne. Et le spectacle est au rendez-vous dès l’ouverture avec leur chanteur DAMNAGORAS, coiffé de cornes de cerf. Forcément, ça attire le regard ! Entraînés avec les superbes mélodies de leur violoniste, ils nous embarquent dans une forêt enchantée aussi magnifique que riche d’imaginaire. Un voyage folklorique dans un univers légendaire avec une inspiration elfique. Dans cet univers s’affrontent les forces magiques de la nature contre le mal, qu’il soit humain ou d’autre origine.
C’est ce qui fait la force d’ELVENKING : une musique très visuelle qui plonge immédiatement dans le fantastique. Même le visuel des pochettes fait penser au Seigneur des Anneaux et univers imaginaires similaires. Groupe italien certes, mais je suis sûr qu’ils adorent jouer en France. Pourquoi ? La chanson « Silence de mort » avec ses parties chantées en français, témoignent d’un attachement ou du moins une attirance pour la francophonie.
Bien que leur musique soit plutôt calme vis à vis ce qui arrive après, j’ai beaucoup apprécié ce concert. Les fans présents ont jubilé à coup sûr lorsqu’ils ont joué leur chanson incontournable « Pagan Revolution« . En même temps, comment ne pas être séduit par ces riffs ô combien entraînants et l’esprit de liberté qu’elle dégage.
Nous avons beau nous trouver à Paris dans une salle moderne, l’enthousiasme communiquant donne juste envie de danser dans les bois en costume ! Un ressenti d’escapade et de rêverie qui a aussi très bien marché avec les autres groupes. Personnellement, j’ai eu mon coup de coeur du set sur « The Horned Ghost and the Sorcerer« , une chanson sur un fantôme tourmenté. On croirait vraiment un conte oublié du folklore des temps éloignés, admirablement mis en musique.
En belle surprise pour la fin, nous avons droit à une nouvelle chanson du futur album qui sortira au printemps. Baptisée « Luna« , cette chanson dédiée à l’astre nocturne est une ode de cette lumière blanche qui déchire l’obscurité de la nuit et guide vers l’espoir. Il y a presque une déclaration, un amour sans retour. En clair, une superbe fin pour un premier concert qui a admirablement lancé la soirée, nous rendant encore plus excités de voir et d’entendre la suite !
Et quelle suite que voilà, car le prochain groupe est très attendu : HEIDEVOLK monte maintenant sur scène !! Ah là là, ça fait tellement plaisir de les voir ! Nos chers vikings des Pays-Bas sont bien connus dans l’Europe et au-delà pour leur Folk Metal mythique. Ce sont de véritables conteurs extrêmes des légendes nordiques, qu’elles soient fictives ou réelles. Comment ne pas être emporté dans ce plaisant tourbillon de riffs épiques sublimés par ce double chant de JACCO DE WIJS et DANIEL WANSINK ?
Il faut dire que leur concert commence très fort : des pogos à foison sur toutes les chansons ! Je crois que le premier et le plus notoire a eu lieu sur « Wahalla Wacht » avec un public qui ne se contente pas simplement de pogoter. Tiré de leur dernier album, ils ont joué « Hagalaz » avec son chant faisant penser à une incantation. Eh bien le sortilège a marché, ils ont pris possession de l’assemblée qu’ils ont ainsi déchaînée encore plus. Il faut dire que tout le concert a été une vraie claque de bonheur.
Mais ça ne se termine pas ainsi, oh non ! Il est temps de lever nos verres remplis de bière et de trinquer divinement. Plaisir personnel, ils nous jouent « Drinking with the Gods« . Cette chanson est très réussie et elle donne vraiment l’impression de se trouvé attablé à côté d’Odin. J’ai vu beaucoup de monde se faire une accolade, le verre levé, offrant ainsi une véritable osmose avec le groupe. Magnifique à voir.
Voilà que le tocsin de leur dernière bataille de ce soir arrive, et bien sûr, fidèle à leur réputation voilà « Vulgaris Magistralis » qui est joué pour notre plus grand plaisir. Autant vous dire que la fosse animée s’agite aux rythmes des « Arwoo » ! En même temps, difficile de ne pas être pris dans la chanson qui bien que datant du premier album, reste toujours adorée du public. Je ne me lasse jamais de l’écouter en voiture, ha ha.
Hélas, les bonnes chose ne durent pas. Leur concert était tellement captivant qu’il est passé trop vite…
Pour ceux qui en redemandent ou qui auraient raté leur passage, notez qu’ils reviendront en France pour l’Ar’Vran festival en juillet. A vos agendas donc ! Votre cher Marquis y sera, naturellement.
La soirée bat désormais son plein pour le troisième groupe du festival : TYR. Très franchement, je n’ai pas compris cette polémique avec les dauphins. Un groupe de musique n’est pas forcément lié à ce qu’il se passe dans son pays. Bon, les belliqueux mis de côté, nous assistons donc au lancement de leur concert. Là pour le coup, on peut parler de vrais vikings scandinaves puisqu’ils nous arrivent du Danemark. Aussi anciens que leurs amis italiens d’ELVENKING, ils ont évolué avec une approche musicale différente. Par tradition ou par piété filiale, ils ont choisi la thématique des légendes nordiques teintées de paganisme ambiant mais, musicalement, il y a une forte influence Heavy pour moi.
Leur concert commence avec un grand nuage de fumée sur la scène, belle métaphore de la brume sur les mers glacées, et telle la pointe du drakkar dépassant de la masse, on ne voit que leur logo dépasser du fond de scène. Ce qui m’a beaucoup amusé sur ce concert, c’est le nombre de festivaliers portés par la foule qui, se retrouvant à l’envers avant de disparaître, formaient ainsi un Y avec leurs jambes. Analogie d’une amusante coïncidence avec le Y renversé du logo de TYR. C’est drôle à voir. J’en ai revu plusieurs sur la chanson « Blood of Heroes » au sujet aussi épique que tragique, poursuivie par « Hail to the Hammer« .
A mon humble avis, je trouve l’écoute de leur album un peu trop calme, mais le rendu en live est bien meilleur. Excellent exemple démontré avec la chanson suivante « Northen Gate » qui a déclenché les passions, et qui a déclenché également un énorme wall of death orchestré par HERI JOENSEN.
Comme si ce WOD n’était pas assez marquant sur la chanson, nous avons assisté au vol dans la salle, non pas d’un oiseau… mais d’une chaussure ! Au grand désarroi de son malheureux propriétaire, elle a vécue un voyage bien malmené. J’en ai vu des choses en concert depuis que je suis reporter, mais là je n’avais pas encore eu le loisir de voir ceci – bien que j’imagine que la chose soit sûrement bien plus fréquente qu’on ne le croit.
Concentré dans le concert, nous arrivons trop vite à la fin du set, mais TYR a prévu un final en beauté avec « Hold the Heathen Hammer High« , une chanson dont le nom s’articule aussi bien bourré que sobre. Mais son côté pêchu nous entraîne dans cette bataille plaisante. Et sur cette note joyeuse s’achève leur concert.
Attention, votre dévoué Marquis a radicalement changé d’attitude avec le groupe qui suit, et la raison n’en est pas des moindres puisqu’il s’agit d’un de mes trois groupes préférés : ENSIFERUM monte désormais sur scène !!! Aaaahhhh, j’adore, j’adore, j’adore !!! C’est un plaisir d’autant plus apprécié que le célèbre groupe finlandais ne fait que de rares apparitions en France. Batailles ô combien épiques, légendes nordiques, le tout sur une extraordinaire musique, c’est ça ENSIFERUM ! Démonstration de leur riffs délectablement entraînants, cette tournée est le moyen pour eux de mettre en avant leur dernier album « Winter Storm » sorti trois mois plus tôt (n°2 de mon top 10 albums de 2024).
La tempête de l’hiver s’est abattue sur la Capitale mais qu’importe ! Ils démontrent d’un enthousiasme survolté pour leur arrivée sur scène et ça n’a pu que plaire. ENSIFERUM fait une entrée en scène triomphante sur l’intro « Aurora » qu’ils enchaînent avec « Fatherland« , une superbe chanson évoquant la piété filiale et l’attachement à la terre. Sur le break musical à la fin du morceau, j’ai vu des gens bras en l’air, et nous n’en sommes qu’à la première chanson !
Mais bien sûr, nous avons droit à la chanson éponyme de l’album : « Winter Storm Vigilantes« . Et il faut le dire, elle est impressionnante en live ! Cependant, il y a eu plus marquant : le retour de la chaussure volante, ha ha ! Cela semble contagieux car j’en ai vu une deuxième différente voler (non, je n’avais pas la berlue). Vous vouliez plus prenant ? La suite en réjouit plus d’un, lorsqu’ils jouent « Lai lai hei« . Comment ne pas succomber à cette irrésistible envie de chanter avec eux ? J’ai craqué bien sûr, j’aime trop cette chanson. Et, alors que je disais à un confrère « j’espère qu’ils vont jouer une chanson tirée de « Victory Songs », c’est mon album préféré », je vous le donne en quatre, je vous le donne en cent : ils ont joué LA chanson « Victory Song » justement !
Dommage que je n’ai pas eu le temps de prendre la scène suivante en photo car la moitié de la fosse, à l’entente des premières notes de cette chanson, s’est mise assise et tout ce petit monde, dans une synchronisation surprenante, s’est mis à ramer. C’était beau à voir. Comme si ce concert n’était pas déjà ô combien épique, la suite l’a été encore plus ! Ils nous jouent « Two of Spades« , admirable par sa rapidité, rendant ainsi les pogos encore plus bourrins. Le rythme s’empare de nous avec cette chanson grâce à son côté volontairement disco.
Hélas, quand on s’amuse le temps passe trop vite, et voilà qu’il est déjà l’heure de leur dire au revoir. Une petite dernière pour la fin tout de même. Et comme de bien entendu avec eux, elle fût parfaitement choisie : « Iron« . Il n’y a plus rien à dire, la conquête du public est totale. Une véritable grosse poutrerie musicale comme on les aime. Vous vous en doutez, ça a été mon concert favori de la soirée, un souvenir que je n’oublierai pas.
C’est la fin, mes canards. Et ce, sans mauvais jeux de mots, puisque nous voyons apparaître sur scène pour le dernier groupe des canards gonflables géants, annonçant de manière sans équivoque qui arrive : ALESTORM, bien entendu ! Les célèbres pirates anglais connus mondialement dans le Metal ont toujours su passer dans les festivals avec fracas et humour hilare, laissant autant de pagaille que de bonheur. Vous l’aurez compris, ils sont prêts à nous faire embarquer dans leur bateau pirate ! Groupe attendu ? Bien sûr que oui !
Et pour s’en assurer, il suffit de voir le nombre de gens déguisés en pirates ce soir. A L’AVENTURE, MOUSSAILLON ! Le concert s’ouvre sur « Keelhauled« , choix explicite pour bien dire que rien n’est pris au sérieux dans ce groupe. Ils enchaînent avec « Shipwrecked » qui met en avant le travail musical de PATTY GURDY. Elle ne se contente pas de jouer, elle chante aussi puisque nous la retrouvons sur le refrain de « Voyage of the Dead Marauder » tiré de leur dernier EP. Il faut dire que la tournée du Paganfest leur permet de bien le promouvoir ! Ils ont aussi joué « Uzbekistan« . Cette chanson est déjà prenante en album, mais en vrai c’est encore plus entraînant. Impossible de passer outre : Il y a bien-sûr eu l’incontournable reprise deTAIO CRUZ « Hangover » qui rappelle les côtés amusants d’une bonne cuite.
Mais ça donne chaud de boire sur scène, il semblerait ! Au début de la chanson, voilà le claviériste ELLIOT VERNONqui se met torse nu sous les sifflement bien admiratifs. Dommage qu’il se soit arrêté là, ça manquait de fesses à l’air vue l’ambiance ! Et pirate oblige, pour le break de la chanson, un deuxième chanteur arrive, enfin plus précisément, un requin arrive !! Il prend son rôle absurde très à cœur car il se met à courser les musiciens pour les croquer.
Pour rester sur l’ambiance pirate, c’est la chanson « Nancy the Tavern Wrench » qui déclenche le retour des rameurs dans le public. Sur ce coup-là, il y avait deux fois plus de monde, transformant le public de la fosse en véritables galériens. Et bien en rythme avec la musique, magnifique !
Vous croyez que les gens vont commencer à fatiguer ? Grave erreur vu ce qui arrive. Prétendant que c’est la fin du concert, c’est « P.A.R.T.Y. » qui est joué ! Les mots me manquent pour décrire le boxon fulgurant qui émerge. Impossible de rester stoïque devant une telle chanson, ça pogote, ça danse à foison dans tous les sens, le tout sur une lumière de scène multicolore digne des plus grandes fêtes psychédéliques. On ne se sait plus où donner de la tête dans cette joyeuse cohue.
ET NON, en fait ce n’était pas la fin ! Ils nous jouent non pas un, mais deux rappels gardant bien-sûr le meilleur pour la fin. Le vrai final c’est sur « Fucked with an Anchor » et son langage fleuri qui a été très apprécié. Et c’est seulement maintenant que j’ai compris que les grandes bâches vertes qui étaient devant la scène n’étaient pas là pour rien : il s’agit d’autres bouées qui se sont gonflées tout au long de la chanson et qui ont formé les lettres « Fuck you » ! C’est à la fois déplacé et admirablement marquant en même temps pour la fin du concert. Le genre de « détail » qu’on n’oublie pas.
Cette fois, ils ont vraiment tiré leur révérence, mais non sans un dernier trait d’humour puisqu’ils quittent la scène sur l’emblématique générique du dessin animé « Wallace & Gromit ». C’est bien anglais, ça ! En toute franchise, un concert mémorable.
Il me reste cependant une dernière anecdote pour la soirée : alors que je me dirigeais vers la sortie, j’ai aperçu sur le bord d’un gradin une semelle de chaussure décollée, je reste persuadé qu’il s’agit du cadavre de la chaussure volante que nous avons vu lors des concerts !
Eh bien, on a passé une bien belle soirée qui nous laisse avec un enthousiasme palpable et revigorant ! Je remercie très chaleureusement Garmonbozia pour l’accréditation. Je salue mes collègues / confrères présents et bien-sûr, je vous donne rendez-vous sur un prochain concert !
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Commentaires fermés sur THE DEAD DAISIES, THE TREATMENT et BARN HOOKER à la Rayonne
Jeudi 13 mars 2025 à Villeurbanne (69)
C’est une première pour moi ce soir : direction La Rayonne à Villeurbanne pour un concert. On m’a dit que c’était une chouette salle, alors j’ai hâte de la découvrir. Déjà, premier bon point : c’est facile de se garer pas loin, ce qui est toujours un petit stress en moins. En plus, je retrouve mon pote photographe pour la soirée, donc ça promet d’être sympa.
Report : Ghis P-A – Photos : Jean-Yves CLUZE
Quand on arrive devant la salle à 18h45, il y a quelques personnes déjà présentes, mais on est quand même dans les premiers. L’occasion parfaite pour retrouver des connaissances et papoter concerts et souvenirs en attendant l’ouverture. Ça parle de groupes qu’on a vus, de ceux qu’on aimerait voir, des meilleures ambiances qu’on a connues. Bref, la discussion est lancée et le temps passe plutôt vite.
Seul hic : personne ne sait exactement à quelle heure les portes ouvrent. La grande question du soir ! Finalement, l’info tombe : ce sera à 19h30. Mais voilà, coup dur pour ceux qui attendent déjà sous une petite pluie : à 19h15, les organisateurs décident de mettre en place des barrières. Mauvaise idée ! Ça râle de tous les côtés. Après une demi-heure d’attente, il faut maintenant se décaler et essayer tant bien que mal de garder sa place. Franchement, ça aurait pu être plus simple…
THE DEAD DAISIES à la Rayonne
Heureusement, à 19h30, ça ouvre enfin ! On avance progressivement, contrôles rapides, et nous voilà enfin à l’intérieur. L’excitation monte : maintenant, place à la musique ! On fonce directement dans la salle. Comme toujours, mon objectif est clair : être au plus près de la scène. Je suis petite, donc si je veux voir quelque chose, c’est impératif ! Mon pote photographe est dans le même cas, puisqu’ici, il n’y a pas de zone réservée aux photographes. On doit se débrouiller pour bien se placer.
La salle se remplit doucement, vraiment doucement. Il y a encore pas mal d’espace quand, en pleine installation technique, DOUG ALDRICH débarque sur scène. Il est hyper cool, super friendly. Il serre des mains et prend quelques photos avec ceux du premier rang. Sympa ! Honnêtement, ça valait bien le coup de zapper la petite bière d’avant concert.
BARN HOOKER à la Rayonne
20h pile, la première partie attaque. BARN HOOKER. Jamais entendu parler, mais dès les premières, je suis captivée par la chanteuse. Elle a un charisme de fou, à la fois sauvage et sensuelle. Son attitude me fait penser à un mélange entre TINA TURNER et AMY WINEHOUSE, c’est dire !
Je découvre aussi que le groupe est lyonnais, et juste à côté de nous, il y a la maman de JOEY, la chanteuse. Elle est aussi cool que sa fille, à ce qu’il semble !
BARN HOOKER à la Rayonne
Musicalement, ça envoie du lourd : un Rock bien pêchu qui flirte avec le Blues et des teintes de Metal. Malgré une scène réduite à cause du matos des trois groupes de la soirée, ils s’en sortent avec brio et livrent une prestation intense. On en redemanderait bien… mais 30 minutes, ça passe trop vite.
C’est déjà la pause. La salle se remplit un peu plus et moi, je garde précieusement ma place au premier rang. Pas question de reculer maintenant.
THE TREATMENT à la Rayonne
La suite du programme, c’est THE TREATMENT. C’est un groupe anglais de Hard Rock que je n’ai jamais vu en live malgré ses 15 ans d’existence, six albums et des tournées aux côtés de monstres comme KISS ou MOTLEY CRUE. Clairement, ça donne envie !
Pile à l’heure, le groupe débarque sur scène. Et là, pas de doute, on est bien en terrain Hard Rock : cheveux longs, tatouages et gros son. Tout y est. Ça envoie direct ! Moi, je craque complètement sur les deux guitaristes. Non seulement ils assurent grave musicalement, mais en plus, ils savent poser, pour le plus grand plaisir des photographes… et du public.
THE TREATMENT à la Rayonne
Petit détail marrant : être collée à la scène, c’est génial, sauf quand le guitariste arrive sur scène avec les cheveux trempés. Résultat, je me prends quelques gouttes en plein visage. Bon, au moins, c’est toujours mieux que la sueur !
La musique donne une folle envie de bouger et de sauter, et ça commence à bien s’animer dans le public. C’est puissant, efficace, impossible de rester statique. On est tous embarqués dans le rythme, et ça pulse à fond.
THE TREATMENT à la Rayonne
45 minutes de show intense, neuf titres envoyés à pleine puissance. Seul petit bémol pour moi : les morceaux se ressemblent un peu, j’ai parfois du mal à les différencier. Mais niveau énergie, il n’y a aucun creux, ça ne ralentit jamais et on ne s’ennuie pas une seconde. Et puis, petit bonus sympa : les membres du groupe viennent filer un coup de main pour débarrasser la scène après leur set. Un bon moyen d’en profiter encore un peu avant la dernière ligne droite de la soirée !
Dix minutes passent, les lumières s’éteignent… fin de la pause ? Pas du tout. La musique ne reprendra qu’à 21h45 comme prévu. Mais là, aucun doute : on voit bien pour qui le public s’est déplacé !
THE DEAD DAISIES à la Rayonne
Les DEAD DAISIES entrent en scène. Ce super groupe composé de musiciens stars du Rock est attendu comme le Messie, et ils vont nous régaler pendant 1h30.
JOHN CORABI, ex-chanteur de MOTLEY CRUE, mène le show avec une énergie de feu. DOUG ALDRICH, toujours aussi classe et charismatique, balance ses solos avec une aisance hallucinante. Mais la vraie révélation pour moi, c’est le batteur. Dès les premiers coups, ça frappe fort voir même très fort, c’est ultra précis et son style est vraiment unique. Et pour cause : il s’agit de TOMMY CLUFETOS, ancien batteur de BLACK SABBATH. Tout s’explique ! Il nous gratifie d’un solo de plus de deux minutes trente qui laisse tout le monde scotché. Une vraie claque.
THE DEAD DAISIES à la Rayonne
Le show enchaîne les tubes repris en chœur par le public, avec en bonus plusieurs covers bien sentis. Mention spéciale à ce grand moment où chaque membre du groupe est présenté avec un medley de classiques allant de « Highway to Hell » à » Seven Nation Army », en passant par « Whole Lotta Love ». Épique !
Autre belle surprise : JOHN CORABI nous offre un moment plus calme avec un Blues acoustique, qui tranche parfaitement avec l’intensité du reste du set. Et pour finir, DAVID LOWY, le fondateur du groupe et habituellement plus discret, prend exceptionnellement le micro pour interpréter un titre. Un instant rare et franchement appréciable.
THE DEAD DAISIES à la Rayonne
Impossible de ne pas mentionner également MICHAEL DEVIN à la basse, plus en retrait niveau présence scénique, mais qui assure avec une précision impeccable.
Un set intense, varié et terriblement efficace. Une prestation à la hauteur des attentes même si on notera que la qualité du son est assez moyenne, seule note négative du show. Malgré tout la soirée se clôture en beauté avec une reprise des BEATLES, « helter skelter » !
Tout le timing de la soirée est respecté à la seconde près. A peine les derniers accords résonnent encore que nous sommes déjà dehors, prêts à enfin savourer une petite bière bien méritée et à partager nos impressions. Spoiler : elles sont excellentes !
Pendant ce temps, les membres de THE TREATMENT sont en pleine discussion avec les fans, enchaînant selfies et dédicaces. De notre côté, on refait le concert entre potes, on se repasse les moments marquants, les solos, le son.
Mais pas le temps de trop traîner. A peine vingt minutes plus tard, alors que nos oreilles bourdonnent encore, on est gentiment mais fermement invités à quitter les lieux. Un peu court à notre goût, mais qu’importe : on en a bien profité ! Merci Mediatone !
C’est à 21h que le premier groupe entre en scène. HARP, est un groupe originaire de Bastia qui s’est installé sur Marseille. Il nous délivre leur Thrash avec des riffs lourds teintés de Death avec des passages lents alternés de montées rapides qui amènent le public dans son ambiance.
Le premier morceau du set « Exil » donne le ton. La voix éraillée de ROMAIN donne de la texture aux morceaux. La noirceur des morceaux est palpable. L‘ambiance est mise pour cette ouverture de soirée et le public a répondu présent.
Report et Photos : ALAIN THE RED
Je les avais déjà vus au Distortion Fest 2 une première fois et j’avoue avoir été surpris par leur style. Cette soirée prouve le potentiel que peut avoir HARP. Un groupe à suivre de près…
Belle mise en bouche pour ce début de soirée. Pour info, leur album « The Distance Within » est sorti en février. C’est le deuxième EP du groupe qui montre une grosse évolution depuis « Volume One » leur premier album sorti en 2017.
Deuxième groupe à prendre possession de la scène, ce sont les perpignanais de BLIND WISDOM. Autre style totalement différent mais tout aussi excellent. Ouverture du set avec un nouveau morceau « Between Bright and Pitch Black ». Le jeu de B.W. délivre un Power Metal dans la lignée d’HELLOWEEN et de GAMMA RAY.
La complicité des membres s’en ressent dans leurs jeux, c’est toujours un plaisir d’assister à leur set.
Les rythmiques solides avec des refrains entraînants repris à l’unisson par tous les membres du groupe donnent une sacrée pêche aux morceaux. Le bassiste est déchainé et on a un batteur au top de sa forme ainsi que deux guitaristes survoltés. C’est ça BLIND WISDOM !
On attend avec impatience un nouvel album après cet avant-gout du nouveau single, « Between ».
Dernier set de la soirée avec ANTAGONISM, formation de Toulon fondée en 2016. On active le mode Thrash et c’est parti pour une démonstration de riffs tronçonneurs avec un bombardier derrière les fûts.
Je suis surpris par la déferlante sonore qu’impose le groupe, après les avoir vus en 2020 à l’Antre du Lion.
Le groupe a mûri et en impose de part ses compositions et sa présence sur scène.
Pas de répit ce soir. On ressent bien l’essence du Thrash des années 90 avec une certaine influence mustainienne. DYLAN SPEED HUNGER (DAVE MUSTAINE junior) n’hésite pas à descendre dans le public au cœur même du circle pit, ce qui met un point d’orgue à leur set. Troisième baffe de la soirée. Nos quatre larrons n’ont pas fait dans la dentelle ! Une valeur sûre et montante dans ce style sans artifices.
Retournement de la salle dans tous les sens du terme, la soirée a été plus que bouillante avec trois styles totalement différents. Un grand bravo à Victory Productions et à l’Altherax pour ce trio métallique qui a mis le feu ce soir !