Chroniques Metal : Août 2017

Label : Frontiers Music

Sortie : 04 août 2017

Pour la génération qui écoutait du hard-rock à l’époque où on fumait dans les avions, où porter les cheveux longs et un perf’ n’était pas de tout repos, le nom de Quiet Riot évoque forcément plusieurs choses. Premièrement, c’était le premier groupe du regretté Randy Roads, deuxièmement, “Metal Health” leur album (sans Randy parti chez Ozzy ) fit un carton avec leur reprise de Slade. La voix de Kevin DuBrown… des putains de concerts… Chroniquer le nouveau CD des Quiet Riot ravive donc plein de choses.

Maintenant, en 2017, c’est autour du batteur Frankie Banali que le groupe tourne. Kevin DuBrown étant décédé en 2007, le micro est désormais tenu par James Durbin. Pour la guitare, c’est Alex Grossi qui la tient. Donc la question est : qu’est-ce que donne ce “Road Rage” ?

Eh bien, il est plutôt bon. Du hard dans le style Quiet Riot, du hard-rock avec des morceaux qui font du bien. La voix colle bien, ça fonctionne. Je retrouve l’esprit du groupe, je chante à tue-tête. Bref, Quiet Riot se rappelle à notre bon souvenir et je suis agréablement surpris. Et je dois avouer que je suis happy d’avoir un nouveau Quiet Riot dans ma collection !!

Allez, un coup de coeur très nostalgique !

.

Label : Frontiers Records

Sortie : 04 août 2017

L’exercice de la chronique d’un live n’est pas ce que je préfère car, à part dire si le son est bon, si le public est bien présent, si la setlist est bonne et si les retouches ne son pas trop flagrantes, que ceux qui aiment le groupe vont se jeter dessus comme un chien sur un nonoss et que ceux qui ne connaissent pas le groupe le prendrons peut-être pour le découvrir, bah c’est toujours un peu la même chose.

En plus dans le cas présent, moi Circus Maximus – contrairement à plein de copains qui eux adorent – j’ai du mal à rentrer dans leur univers très prog’ metal… Alors que dire ? Ce live retranscrit bien l’univers du groupe (qu’il faut bien-sûr aimer !), le son est bon voire très bon, on a un bon choix de setlist, les musiciens touchent vraiment, le chanteur (Michael Eriksen) a une putain de voix – ce qui explique l’engouement des copains pour ce groupe).

Voilà. Ce double CD est vraiment une photo de ce que le groupe donne en live. Après, on aime… ou pas.

.

Label : Frontiers Music

Sortie : 04 août 2017

Un groupe suédois avec Jakob Samuel (The Poodles) au micro, Pontus Egberg (Heat) à la basse et Robban Back (Eclipse) à la batterie, il n’y a pas à dire, ça donne envie ! Le nom “Kryptonite” aussi… sauf pour Superman !! Enfin bref, écoute immédiate.

Et ? Et heu… bien-sûr, c’est super bien fait, c’est bien produit. Si vous avez aimé les dernières productions des groupes sus-nommés, c’est parfait. Sinon, il y a aussi des morceaux un peu plus pêchus mais surtout beaucoup de ballades ! D’accord, belles les ballades mais ballades quand même !

Même si “Across the water” est vraiment très belle, je préfère quand on a des morceaux comme “Get out the gone”, bien pêchu, hargneux à souhait… Plus dans ce que j’attendais en fait.

Pour conclure, le premier arrivage de Kryptonite ferait danser Superman mais ne le détruirait pas. Peut-être à la prochaine livraison ?… Tremble Superman car il y a du potentiel, là !

.

Label : Frontiers Records

Sortie : 04 août 2017

Quelle bonne idée d’aller faire un tour en Finlande au mois d’août ! Mais rassures-toi, si tu ne peux pas aller en Finlande, la Finlande peut venir à toi grâce à The Night et à leur CD tout frais, tout hard FM / AOR avec une touche de pop. Heu non, je n’ai pas fumé le gazon ! Leur musique est à peu près un mélange de tout ça et moi, je trouve ça très très original… Et très sympa, même si ma femme dirait : “C’est dansant, ton truc ! Exactement le genre de musique qu’il me faut en vacances”.

C’est fun, bien fait, ça joue. Les morceaux donnent la pêche et l’envie d’aller jouer sur l autoroute !! Heu non, j’allais dire danser, banane !! Un CD pour ceux qui sont branchés rock dans le sens large du terme. Vous allez vous éclater grave !! Et pour les fans de gros riffs, de son sale et de grosse voix, l’autoroute, c’est la première à droite. Pour moi, c’est un coup de coeur, bien sûr !

.

Label : Horror Pain Gore Death Prod.

Sortie : 18 août 2017

Allez les fans de hard 80, Ozzy, Dio, Maiden, WASP, Van Halen et consorts, on se réveille, on prend sa carte de crédit et on fonce sur cet EP 4 titres pour prendre sa dose bien brute de hard and heavy.

Et vous n’allez pas regretter votre achat, headbanguing immédiat, futs rayés moule-burnes de sortie ! Ouah, ça réveille les esgourdes et ça fait du bien à l’âme !! Vivement un LP ! Mais bon un EP, on n’a qu’à l’écouter 3 fois et on a un LP. CQFD.

Pour conclure, voila : On Top avec ce “Top Dollar” fait dans le brut de pomme donc, amoureux de sons bien léchés, de prod’ bien propre, passez votre chemin !! Pour les autres, à posséder d’urgence, voilà. Moi, je me le remets, na.

.

Label : The Sign Records

Sortie : 25 août 2017

Hey, attends avant de prendre la route ! En provenance de Jönköping (en Suède ! Trop fastoche, lol !!), Grande Royale vient à nous avec un album de fukin’ rock’n’roll très fusion entre MC5, Stooges et Gluecifer, Hellacopters. Bref, un mix entre la scène de Détroit du début des années 70 et celle de Scandinavie des années 90.

Et putain, le résultat est excellent ! Du pur classic high energy, une voix superbe, des morceaux qui tiennent la route même sur du verglas (bon d’accord, pour conduire il ne faut pas trop bouger la tête, lol !). Sur cet album, il n y a pas que des morceaux rapides. On y trouve aussi une superbe ballade pas chiante du tout.

Bref, une bien bonne découverte qui devrait ravir tous les fans du style. Pour moi, c’est un putain de coup de coeur qui vide l’esprit et fait pousser les cheveux. Oh yeah !

Label : High Roller Records

Sortie : 25 août 2017

By Alain Lavanne

Le regard de centaines de formations actuelles est décidément fixé sur les années 80. Quand ce n’est pas la New Wave of British Heavy Metal qui sert d’inspiration, c’est le speed metal et le thrash metal, deux genres qui fascinent ce quartette allemand. Après avoir sorti en 2016 “Victim to the Blade”, une démo de quatre titres (rééditée la même année par High Roller), le groupe subit l’épreuve du feu avec ce premier album, “The Guillotine”.

Ayant vécu en direct l’émergence du speed et du thrash au milieu des années 80, je peux vous assurer que VULTURE est parvenu à restituer les sensations primales que j’ai pu ressentir à l’écoute de “Bonded by Blood” de Exodus, “Show no Mercy” de Slayer, “Vengeance of Hell” de Living Death ou encore “Sentence of Death” de Destruction, quatre œuvres et quatre groupes que me semblent fournir des points de repères crédibles et pertinents pour situer “The Guillotine”. Riffs secs, lâchés en rafales nerveuses, solos brefs et incisifs, tempo souvent rapide, chant aigre et teigneux, dérapant souvent dans les aigus : Vulture maîtrise à la perfection les ingrédients majeurs du speed thrash et les agence avec une efficacité redoutable dans des compositions ramassées, dont les rythmiques saccadées sont souvent dynamisées par des breaks millimétrés.

Cela dit, Vulture n’a pas cherché à reproduire de manière maniaque et rétrograde le son d’antan. En effet, si le son de l’album demeure fidèle au rendu rêche qui avait cours dans les années 80, il faut souligner la puissance de l’ensemble et la clarté du mixage (on entend même les lignes de basse grondantes et véloces !). Par ailleurs, on remarque ponctuellement des plans de guitare mélodiques dignes du meilleur heavy metal des 80’s ; pour vous en persuader, écoutez l’introduction de “Cry for Death”. Enfin, à plusieurs reprises, on relève des introductions aux ambiances glauques (“(This Night Belongs) To the Dead”, “Adrian’s Cradle”, “Vendetta”) qui aèrent utilement l’album.

Vulture ne veut pas révolutionner le speed et le thrash mais il se les accapare avec brio, ferveur et une certaine maestria. C’est cela, le frisson glacial de la guillotine..