Chroniques Metal : Mars 2016

Label : Frontiers Music

Sortie : 18 mars 2016

Et voici le troisième opus des anglais de The Treatment. Cet album était très attendu parce que, premièrement, Treatment c’est le groupe qui monte et que deuxièmement, c’est le premier CD avec le nouveau gratteux et le nouveau chanteur. Ce qui, dans certains cas, peut s’avérer casse-gueule.

Allez, je butte le suspect de suite : ce « Generation me » est un petit bijou !

Il y a bien sûr leur hard-rock teinté par moment de rythmique à l’australienne – leur style si particulier, quoi -, il y a des putains de morceaux qui font bouger la tête à ne plus savoir où on est, il y a aussi des morceaux avec un punch à vous la remette à l’endroit mais en vous l’arrachant !

Les deux petits nouveaux font merveille. Mitchel Emms est un putain de chanteur et l’ensemble donne un CD qui devrait faire encore franchir un niveau au groupe.

Alors, non seulement ils ne sont pas morts, mais ils sont encore plus forts ! Ne passez pas à côté de ce groupe, ils sont partis pour être énormes. Coup de foudre ! Du pur bonheur. Autrement dit, méga coup de foudre avec mention tuerie pour « Let it begin » et « Generation me ».

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Label : Frontiers Music

Sortie : 18 mars 2016

Dire que je bouillais d’enthousiasme à l’idée de chroniquer cet album serait un pieux mensonge car contrairement à certains de mes potes qui craquent pour eux, je n’ai personnellement jamais accroché. Leur metal prog est pourtant bien fait, la voix est bien mais voilà, avec moi ça ne fonctionne pas… Que ce soit en CD ou en live. Je ne rentre pas dedans, trop froid, trop propre. Enfin, j’oublie tout et je me mets ce « Havoc ».

… Eh bien, désolé pour ceux qui adorent, mais pour moi c’est pareil, je n’y arrive pas. Je rajouterai trop jazz-rock à mes trop. Encore une fois, c’est méga bien fait et ça joue vraiment, mais moi je mets mon jocker.

En revanche, pour les fans, ça devrait le faire. D’autant plus que la deluxe édition est agrémentée d’un CD live « Live at Loud Park – Japan » d’octobre 2012. Bref, que du bonheur… Enfin, pour les fans.

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Label : Pure Steel Records

Sortie : 18 mars 2016

Ces Ninja-là ne nous viennent pas du Pays du Soleil Levant mais d’Allemagne. Et musicalement, on est dans la tradition du heavy-metal germanique avec un fort côté Accept, mais le Accept des années 80, celui de Udo.

Donc, comme les morceaux sont vraiment prenants et que je suis bon client sur ce style, je suis facilement rentré dans ce « Into the fire ». Les morceaux pêchus sont excellents. La preuve, je me mets en mode headbanguing automatique ! En plus, ils nous ont même mis une superbe ballade sur l’album que les fans de celles de Scorpions devraient apprécier.

Enfin bref, Ninja ne révolutionne pas le style mais ça, on s’en tamponne ! Ils nous livrent en tout cas un très bon album de heavy metal et ça, c’est déjà très bien.

Bon, moi j’ai un problème, je ne peux plus m’arrêter de le passer ce disque ! C’est grave, docteur ?

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Label : Frontiers Music

Sortie : 18 mars 2016

Un groupe avec Tony Hermando à la guitare, Ronnie Romero au chant, produit et mixé par Roland Grapo ? Bon, si vous suivez un tant soit peu le metal, ces noms doivent vous parler et vous savez qu’à coup sûr, on va être dans du power melodic metal.

Et c’est gagné ! Les fans de Helloween, Symphony X, Gamma Ray, etc vont être en terrain connu. Mais putain, c’est vraiment bien fait ! Les morceaux rentrent en tête et bien sûr, à la guitare ça joue grave. Sans parler de ce méga chanteur qu’est Ronnie Romero ! Blackmore a quand même dit de lui qu’il était un mélange entre Dio et Freddy Mercury, excusez du peu ! Alors, je ne sais pas si c’est exagéré mais il à vraiment une voix fabuleuse.

Enfin de toute façon, c’est un CD à avoir dans sa CDthèque, c’est sûr.

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Label : Frontiers Music

Sortie : 18 mars 2016

Royal Hunt nous sort un live composé de morceaux enregistrés dans trois gros festivals sur la tournée « Devil’s dozen » : Prog Power USA, Loud Parc Japon et Rockingham au Royaume-Uni. C’est le groupe lui-même qui a choisi les morceaux qui compose ce live album. Voilà, le décor est planté.

Après, comme à chaque fois dans ce genre d’exercice, les trucs qu’on peut dire c’est si l’ambiance live y est, si le choix des morceaux est judicieux, si le son est bon. La réponse aux trois est oui. Ce CD devrait plaire aux fans et peut être une bonne introduction pour ceux qui voudraient les découvrir.

Perso, je préfère les live enregistrés d’un trait au même endroit, même si certains morceaux sont meilleurs lors d’autres prestations. Mais bon, dans ce style musical les fans préfèrent souvent la qualité du son. En tout cas, cette sortie est une bonne occasion de se remette du Royal Hunt dans les oreilles !

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Label : UDR Music / Warner

Sortie : 25 mars 2016

Si un CD était attendu, c’était bien celui-là ! Blackrain a repris son destin en main, financé son bébé par pledge, enregistré ledit CD à L.A. avec Jack Douglas (excusez du peu), démarché une major, bref ils ont fait tout ce que n’a jamais fait un groupe français

Alors déjà la pochette sobre et classe – et très Blackrain – donne envie d’écouter le contenu… C’est déjà bien !

Dès que j’ai eu fini la première écoute, je suis resté assis là à analyser ce que j’avais entendu et, après deux ou trois minutes, sans réfléchir, je me le suis remis… et remis ! Bref, vous l’avez compris, cet album tourne en heavy rotation depuis ! C’est pire qu’une drogue dure ce « Released » ! Vous voulez savoir pourquoi ?

Parce que à la première écoute, j’ai eu la connexion qui s’est faite avec « Use your illusion » des Guns’n’Roses, non pas forcément musicalement mais dans l’esprit des morceaux très pêchus qui côtoient des morceaux orchestrés. Les uns et les autres sont terribles, le son est énorme, la voix de Swan est merveilleuse, enjôleuse, ou hargneuse. En tout cas terrible ! Tout comme les compos qui constituent cet album !

Alors c’est clair que ce « Released », même si bien sûr la guitare de Max n’est pas oubliée, ne va pas faire changer d’avis les metalleux purs et durs sur Blackrain mais ça, on s’en tape. Avec cet album, ils frappent très fort pour les amoureux du rock nerveux et musical, pour les fans de sleaze mélodique. Blackrain a réussi le tour de force de faire un album très mélodique, parfois très MTV, tout en étant violent et surtout, et c’est le plus important, sans se renier. Et même plus, en s’affirmant !

C’est un putain de CD qu’ils ont réussi ! Voire énorme. Et si la promotion suit, le monde entier devrait le savoir. Oui, je suis plus que sérieux. « Released » a même plus de potentiel que « Use your illusion », c’est vous dire.

Allez, je craque, je me le remets ! Bien évidemment méga coup de cœur et ce n’est pas assez fort. Et bien sûr, achat obligatoire. Une collection ne pourra être complète sans lui. Hey, les Américains, les Japonais, les Suédois, les Anglais, ils s’appellent Blackrain, ils sont de Haute-Savoie (en France, Europe) et ils viennent pourtant vous rappeler que le hard rock’n’roll n’est pas mort !!!

– Heu, chéri, tu n’es pas très objectif sur ce coup…
– Ah bon ?
– Oui les suédois, eux,ils le savent que le hard rock’n’roll n’est pas mort !!

PS : les hardos parlent aux hardos, je répète, les hardos parlent aux hardos : « Released » est un CD qui vous surprendra jusqu’au bout mais vraiment jusqu’au bouh bouh… comme un ghost quoi !!

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Label : Pure Steel Records

Sortie : 25 mars 2016

Tiens, des mexicains qui font dans le heavy metal ?! Je suis curieux car ce n’est pas quelque chose que j’écoute couramment.

Alors, ça donne quoi ? Pas de mariachis, rassurez-vous ! Du heavy à influence Maiden, Judas, chanté en anglais et un morceau en espagnol. C’est très typé 80. C’est bien fait, j’aime bien la voix et les morceaux sont cool.

Heu, comment je suis passéiste ? Peut-être, mais putain que c’est bon du heavy metal à l’ancienne ! Du coup, j’ai ressorti mon moule-burnes rayé blanc et noir et ma cartouchière, sans oublier mes bracelets à clous ! Et maintenant je ressors ma guitare magique que personne ne voit, na ! Heu, comment il faut que je baisse le son ? Pas coll, mes voisins n’étaient même pas nés dans les 80s, ils ne peuvent pas comprendre !

Quoiqu’il en soit, ce « Death rider » est une bonne surprise ! En plus, j’ai vraiment aimé leur morceau chanté en espagnol. Tiens, j’ai envie d’une petite tequila, moi !!! Et viva Mexico !!!!!

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Label : Brennus Records

Sortie : 27 mars 2016

Silvertrain nous sort son dernier album. Il se nomme « Walls of Insanity » et est dispo en CD ou en galette qui craque – bref, en vinyle !!

Mais, autant le dire tout de suite, ça aurait été dommage de passer à côté !

On a là, 10 titres de hard-rock comme on l’aime, mélodique et puissant. La voix de Phil est parfaite, les morceaux ont un goût de reviens-y et on a même un morceau chanté en français.

Bref, avec ce « Walls of insanity », Silvertrain nous prouve qu’ils sont bel et bien de retour. Et ce, pour le plus grand bonheur de nos cages à miel !!! Un CD qui tourne en boucle sur ma platine et que j’apprécie de plus en plus.

A préciser que la pochette est superbe et que c’est, bien-sûr, encore plus flagrant sur le vinyl. Donc, achetez le CD pour l’écouter et la galette qui craque pour la mettre au mur !!!!