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THE CRUZADOS au Brin de Zinc

Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74

Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas. Quoique, en y réfléchissant bien, un peu quand même. Le beau temps est toujours au beau fixe, et nous retournons encore une fois au Brin de Zinc avec mon copain Steve*74. Un proverbe dit : Au moment où commence avril, l’esprit doit se montrer subtil. Bon, d’accord, nous avons déjà dépassé la moitié du mois. Mais, vous voyez où je veux en venir ? Eh oui, prendre la décision d’assister à ce concert a été une des choses les plus délectables qu’on ait faite en ce mois (pour le moment ?). C’est ça d’avoir le nez fin ! Mdr

Ce soir, je vais voir un groupe que notre redac’ chef a déjà vu très récemment au Cherrydon. Je n’ai pas besoin de vous le rappeler, vu que vous suivez attentivement les reports du Webzine. Et ceux qui ne suivent pas, nous en reparlerons plus tard, non mais !

Comme vous vous en doutez, c’est une nouvelle mouture qui est depuis aux commandes. Certains membres officient depuis pas mal d’années au sein de LITTLE CAESAR, et notamment le chanteur RON YOUNG, qui évoluait à la même époque dans le Sud de la Californie. Donc pas trop d’inquiétude pour la relève. D’autant plus que les racines Texas blues, bien présentes ce soir, transpiraient déjà à l’époque lorsque les deux groupes tournaient. Avec peut-être une tendance plus hard-rock pour celui de RON.

Pas de première partie ce soir, nous rentrons d’entrée dans le vif du sujet. Les CRUZADOS sont là pour en découdre et montent sur scène avec conviction.

Que pourrais-je vous dire d’autre que le redac’ chef n’a pas déjà dit ?

C’est par le dynamique « She’s Automatic », qui évolue dans un hard blues débridé que nos amis basés dans la cité des anges commencent leur set. Ah me**e, il l’a déjà fait. Du coup, parlons d’autre chose. Tiens, les lunettes noires sont de sorties ce soir, il doit y avoir une épidémie de conjonctivite, comme me le suggère mon copain Steve*74. Lol.

En tous cas, ce n’est pas ce qui empêche le guitariste, LOREN MOLINARE (THE DOGS, LITTLE CAESAR) casquette vissée sur la tête, d’avoir un groove énorme, ou même le batteur ROB KLONEL planqué au fond de la scène, de nous démontrer tout son talent. Le seul qui ne porte pas de binocles c’est le second guitariste, MARK TREMALGIA (LITTLE CAESAR). Celui-ci est très en forme et impressionnant dans son interprétation des morceaux des CRUZADOS. Ses harmonies tissées d’inspirations blues rock sont ruisselantes d’authenticité.

Cependant, ceux qui tiennent le “haut du panier » serais-je tenté de dire, c’est bien RON et TONY. Celui-ci nous présentant souvent les morceaux interprétés de main de maître par le chanteur, qui, régulièrement à chaque fin de titres, nous dit un “Meurci beau Q” avec un accent américain très prononcé.

Le Rock bien roots de “Nine Million Tears” vibrant de nostalgie nous tire une larme, tandis que “Bed of Lies”, tiré de leur 2nd LP et “Wings & A Prayer” ont le don de faire secouer les têtes des spectateurs du Brin de Zinc. “Rising Sun” le premier titre issu de l’album de leur début datant de 1985 renvoie aux premières heures du groupe, un rock blues Texan qui fait plaisir à entendre.

TONY, nous annonce le prochain titre, “After Dark”, un titre tiré du film « Une nuit en enfer ». A peine une minute plus tard, une spectatrice décide de faire comme Salma HAYEK dans le movie et monte sur scène pour une danse lancinante à tendance sexy qui fait monter la chaleur sur scène, mais qui n’a pas l’air de perturber les musiciens.

“Ghost Town”, suivi de “Son Of The Blues”, font retomber la pression mais restent très addictifs. L’osmose entre chaque membre du groupe est bien présente. L’impression qu’ils jouent ensemble depuis une éternité se fait bien ressentir. Ce qui est un peu logique étant donné que trois membres sur cinq sont issus du même groupe.

“Sad Sadie” qui suit, flâne dans une tendre ballade Country. Puis c’est « Don’t throw Stone », soundtrack du film « Roadhouse », un blockbuster des années 80, qui est joué sur les chapeaux de roues.

Sur les 11 titres du dernier album, neuf ont été interprété ce soir, tel que « 54 Knockouts » qui, je vous le donne en mille, mets KO le Brin de Zinc. « Hangin out in California » et « Motorcycle Girl », encore un autre morceau de 1985 concluent le set.

Quoi ? C’est déjà fini ? Mais c’est que je n’ai pas vu le temps passer, moi ! Ah non, il reste encore des titres sur la setlist. Les voilà de retour. Ouf, c’est que j’en voulais encore, et à priori, vu la manifestation des spectateurs, je ne suis pas le seul.

“C’est un titre que j’ai écrit il y a très très longtemps. Du temps de… Je sais que vous connaissez… TITO AND TARANTULA. C’est un titre du premier album, nous l’avons enregistré ensemble… Comment s’appelle-t-il déjà ? Je ne m’en souviens plus.”, rigole le bassiste. “Back to the House That Love Built” lui rappelle RON. Le bassiste se marre. “C’est un titre du film « Desperado » », nous rappelle-t-il. Et encore une pépite sortie tout droit du répertoire de nos Croisés Américains.

C’est certain, le groupe applique à la lettre la philosophie du parisien Henri BERGSON, qui disait « L’homme devrait mettre autant d’ardeur à simplifier sa vie qu’il en met à la compliquer ». Leur musique chemine dans un style vintage inaltérable, pas hyper complexe et moi, c’est tout ce que je demande.

Et c’est loin d’être fini, puisque suit « Have Love will Travel », avant de finir en beauté par « Johnny Pay to Play ». Mais ça, vous le savez déjà, Ti-Rickou vous en a parlé dans son report.

“Ben oui, me dira leur manager flamand qui s’occupe aussi du merch, je leur dis tout le temps, il faut me laisser de la place pour vendre. Vous vous signez plus loin !”. On a le sens des affaires ou on ne l’a pas. Mdr

Le groupe prend le temps de discuter avec ses fans et de répondre avec beaucoup de patience à leurs questions, aussi biscornues qu’elles soient. Extrait d’une conversation entendue ce soir : « Vous venez d’où ? », « California, Los Angeles ». « Ah, du Massachusetts ! », « No, LOS ANGELES, California ! », « Ah d’accord ». Il est vrai que l’accent à couper au couteau des Américains, n’est pas forcément très facile à comprendre et avec l’abus d’alcool, ça n’arrange pas non plus. Lol.

Le temps défile à toute vitesse, et il est temps pour moi de retrouver ma Yaute natale. Nous disons au revoir à nos nouveaux copains californiens et rentrons à la maison tout en nous repassant le dernier album des CRUZADOS. Le retour qui devait se faire sans problèmes, s’avérera plus compliqué que prévu et nous fera arriver beaucoup plus tard qu’attendu. Du coup, on a pu se passer l’album en boucle.

Si vous n’avez jamais vu THE CRUZADOS en live, n’hésitez pas une seule seconde, vous serez séduit par le rock teinté fortement de blues des Californiens. Une vraie pépite !

58 SHOTS au Brin de Zinc

Report : Seb 747 – Photos : Steve*74

Dans l’attente du second tour des élections françaises, il est temps de se ressourcer le temps d’un concert , de se vider la tête en secouant violemment nos crinières pour reprendre des forces, avant de s’inquiéter pour notre avenir.

Direction le Brin de Zinc de Barberaz pour aller revoir un groupe que j’aime bien, j’ai nommé les 58 SHOTS. Dois-je vous faire l’affront de vous rappeler sa composition ? Evidemment, que non vu que vous suivez attentivement tous les reports du webzine ! Ah, j’en vois là-bas au fond qui ne suivent pas W.T.R. ! Ce n’est pas bien. Je réexplique donc pour ceux qui arrivent seulement maintenant. Les 58 SHOTS sont issus du Territoire de Belfort. Au nombre de quatre, ils sont actifs depuis 2012 et ont déjà sorti un EP et deux LP, dont l’excellent “French Rock Revolution” sorti en 2019. C’est ARTHUR, le guitariste chanteur qui en est le frontman, suivi de WILLIAM, l’autre guitariste, de THEO à la basse et de TONY derrière les fûts, TONY qui est aussi le deuxième pilier du groupe.

La dernière fois que nous avons vus les 58 SHOTS, c’était exactement au même endroit, quelques mois avant le premier confinement. A l’époque, déjà, nous avions pris une énorme claque. C’est vous dire si, personnellement, j’attends ce concert avec impatience ! En plus cette année, ils fêtent leurs dix ans de carrière. Avouez que c’est tout de même une belle longévité pour un groupe de hard-rock français.

Mon binôme s’étant remis de son petit rhume printanier, c’est à deux que nous faisons une virée vers notre département voisin, la Savoie, sous un grand soleil. Qu’est-ce que vous voulez de plus ? Le report ? Oui, ben ça arrive, patience. Et, comme on dit chez nos voisins helvétiques, « y’a pas l’feu au lac » !

Tiens, en parlant d’arriver, vous vous doutez bien que, depuis le temps que nous faisons des reports, la route, nous la connaissons sur le bout des doigts et qu’arriver à l’heure n’est qu’une formalité pour nous. Oui, mais c’est sans compter sur les départs en vacances qui nous font prendre un peu de retard.

Bon, on s’en est sorti avec les honneurs ; nous arrivons juste à temps pour le concert.

Le temps de saluer tout le monde (on commence à être connu dans le coin), et nous rentrons dans l’antre de la bête en même temps que le groupe. Ceux-ci prennent le temps de saluer leurs copains, venus en nombre ce soir, et nous-même par la même occasion. Décidément, impossible de rester incognito ce soir !!

D’autant plus que le Brin de Zinc est blindé. Les voitures qui remplissaient le parking lors de notre arrivée, semblent bien être aux spectateurs de ce soir. C’est cool pour tout le monde. Le côté moins positif c’est qu’il y a du monde devant la scène et qu’il va falloir jouer des coudes, d’autant que les photographes sont nombreux pour une salle comme le BDZ. Cela prouve la nouvelle notoriété des Francs-Comtois.

Le temps de s’installer devant la scène et nos copains Belfortains attaquent la scène. Pas de première partie, on rentre directement dans le vif du sujet.

ARTHUR et ses partenaires musiciens sont venus défendre dignement leur dernier album sorti il y a deux petites années. Ils n’ont pas pu le promouvoir à cause d’une certaine pandémie. Vous vous souvenez ? C’était il n’y a pas si longtemps, même si ça paraît une éternité maintenant.

Allez c’est parti pour plus d’une heure trois quarts d’un concert intense.

Avec les 58 SHOTS, pas de surprises sur les influences du groupe. AC/DC en est une grosse, mais pas que. Le blues en est une autre. D’ailleurs, ce dernier est de plus en plus présent dans la musique de nos copains. Peut-être un peu trop à notre goût, mais c’est sans compter sur WILLIAM, qui tout le long du concert nous démontre tout son talent. Des solos joués la guitare derrière la tête, à la HENDRIX, il décoche des riffs impressionnants. Chaque son sorti de son instrument lui inspire une grimace. C’est un guitariste très expressif, qui n’hésite pas à aller se frotter au plus près du public en allant souvent sur le bord de la scène, ou, carrément en montant sur les retours. Il fait le show.

ARTHUR ne tarie pas d’éloges envers son guitariste, indiquant aux spectateurs que c’est l’une de ses principales inspirations. Doté d’une voix impressionnante quand il part dans les aigus, le chanteur guitariste capte bien son public qui, il faut le dire, est déjà conquis.

Les morceaux s’enchaînent et le temps passe vite sans que l’on s’en aperçoive. ARTHUR nous rappelle les problèmes de camion qu’ils avaient eu à l’époque les empêchant de se produire sur Lyon. Eh bien, croyez-le ou non, ils ont eu la même galère cette année ! Cependant, grâce au père du bassiste – qu’ils remercient humblement – ils ont pu venir se produire ce soir. Décidément, la galère ne les quitte plus. Et comme il y a deux ans, tels des guerriers increvables, ils n’ont pas abandonné. Ce n’est pas un problème de camion qui va les arrêter. C’est la raison pour laquelle ils se dédicacent le titre « Devil in my room ».

« C’est incroyable », nous dit le chanteur. « Chaque fois qu’on vient vous voir, on est en panne. Mais Valérie Pécresse nous a donnée une idée : on va faire une cagnotte pour réparer notre camion, et on va réclamer un million ».

« Non, 58 millions ! », hurle le public. Tout le monde se marre. Superbe ambiance entre le groupe et la salle.

TONY et THEO sont moins expressifs que leurs deux guitaristes, mais ils tiennent une rythmique de folie.

Plusieurs titres issus de « French Rock Revolution » dont le titre éponyme sont joués ce soir. Fédérateur, et ultra entraînant, c’est sur ce futur hit qu’ARTHUR fait chanter les spectateurs. Il ne peut s’empêcher de nous en fait la promotion.

« Le prochain morceau, qui se trouve sur notre dernier album… », commence à nous dire le chanteur, «… Vous avez compris, on cherche bien à vous le vendre, hein ? », rigole t-il. Et c’est « Résurrection » qui déborde dans le Brin de Zinc, rendant le public un peu plus fou. D’autant plus que les deux guitaristes décident de se lancer dans un duel de guitares debout sur les deux retours. ARTHUR à du mal à rivaliser avec WILLIAM et essaie tant bien que mal de l’imiter, faisant lui-aussi un petit solo avec la guitare derrière la tête.

Après un hommage à JOHNNY WINTER, qu’ils avaient eu l’honneur de rencontrer deux mois avant son départ de ce monde, les titres se sont enchaînés sans que l’on ne s’en rende compte, et c’est déjà la fin.

Il y a deux ans, je finissais mon report en vous disant “La révolution rock française est en route”, maintenant, après cette excellente prestation, je peux vous affirmer qu’elle est bel et bien là !

Bon ben c’est fini. Il va falloir plier bagages. Le groupe salue son public et commence à se retirer. Sauf que, comme la dernière fois, le BDZ ne veut pas en rester là et manifeste sa désapprobation. « Bon, d’accord, on va vous en faire une dernière, et après on se retrouve au merch’ », nous dit ARTHUR. C’est sur un « Voodoo Child » du grand maître de la guitare, JIMMY HENDRIX, que ce termine le set après plus de dix minutes du feu de Dieu.

Encore une fois, les Francs-Comtois ont enflammé le Brin de Zinc. C’est la troisième fois que j’ai la chance de les voir et, à chaque fois, je repars heureux comme un pape.

Après un petit tour au merch’, où leur dernier album est parti comme des petits pains, nous quittons nos copains Belfortains en leur donnant rendez vous le 7 mai à Thonon-les-Bains en première partie de WIG WAM.

Report et Photos by Ti-Rickou

– Chérie, tu te rappelles de BILLY ZE KICK ?

– Laisse tomber avec tes westerns pourris, tu sais bien que je déteste ça !

– Heu… j’ai dit BILLY ZE KICK, pas Billy le Kid. Le groupe qui a fait « Mangez-moi, mangez-moi », le morceau que tout le monde chantait, enfants, papys et mamies, policiers avant que tout le monde se rende compte que ça parlait de champignons magiques ?… Tu sais le genre de truc qui te faisait voir des dragons roses avant que Pokémon Go existe. Si, le groupe qui réunissait aussi bien les amateurs de reggae que les amateurs de rock ?!!

– Ah oui… J’y suis ! « OCB », c’est d’eux aussi, non ?

– Oui, chérie c’est eux , arrête de chanter s’il te plait ! ils existent toujours et non seulement ils existent toujours mais en plus ils passent en concert au Brin de Zinc. Ce serait cool qu’on y aille ?… Mouais, vu comment tu es déchaînée tout d’un coup, je pense que tu es OK… Et puis, il faut bien écouter notre gouvernement qui nous dit qu’il ne faut pas avoir peur et qu’il faut continuer à vivre normalement.

Allez go, direction le BDZ ! Ca fait mega longtemps que je n’y suis pas allé et là, on n’a pas intérêt à se planter car il n’y a pas de première partie et ce serait franchement bêta de faire tout ce chemin pour louper le début.

Allez, vu que je suis motivé, on arrive en avance. Le temps de papoter avec les copains du BDZ et de voir arriver petit à petit les gens. C’est marrant, ce n’est pas du tout le public auquel je m’attendais. Mais forcément le public de BILLY ZE KICK a à peu près notre âge. Voilà, on est toujours jeunes mais dans notre tête.

Je regarde la scène et je m’aperçois qu’il y a deux beaux champignons rouges, énormes, gonflables. Tout de suite, on est dans le thème. Le truc qui m’inquiète un peu, c’est qu’il n’y a pas de batterie, qu’il n’y a pas d’amplis de guitare. En fait, il y a juste une espèce de platine scratch et un micro… Après renseignement, j’ai confirmation que les Gamins en Folie sont partis et que BILLY est donc seule sur scène.

Mais bon, pas le temps de se poser trop de question, BILLY ZE KICK déboule sur scène avec un déguisement de gros microbe de toutes les couleurs. Elle dégage énormément d’énergie et on part direct dans les tubes qui ont fait les succès du groupe. Ca tombe bien car le public est là pour ça. Il veut chanter à tue-tête « Mangez-moi, mangez-moi », « OCB », « l’Adjudant Géreux », « Encraoudi Encraouda », etc. Tout le monde est aux taquets et connait les paroles par cœur. Même des gens qui n’étaient pas nés à l’époque. C’est vraiment surnaturel ce soir au Brin de Zinc !

BILLY n’est pas exactement toute seule car de temps en temps, elle a un copain qui monte sur scène pour l’accompagner sur certains morceaux. Bon, il y a même des gens qui ne sont pas ses copains qui veulent aussi être avec elle sur scène.

Bref, on continue dans le grand n’importe nawak mais c’est super fun et mega sympa.

Je découvre les morceaux des autres albums parce que j’avoue que je n’avais que survolé ce que le groupe avait fait après le premier disque. Je trouve quand même que tout ça manque un peu, voire beaucoup, de guitare électrique et de batterie. Trop de scratch et de samples tuent le scratch et le sample. Mais bon, à première vue BILLY n’avait pas vraiment le choix si elle voulait remonter sur scène et quoi qu’il en soit, moi je suis super content d’être là.

Heu, qu’est-ce qu’elle nous fait la dame ? Elle recommence le concert ? Elle recommence les morceaux mais sous un angle différent, c’est très surprenant. Comme ses changements de costumes un peu en mode Arturo Brachetti mais c’est plus simple quand tu n’as que tes chapeaux à changer. Je suis un peu dégouté parce que j’attendais le tricorne mais il n’est pas arrivé.

En tout cas, ça fait plaisir de voir le BDZ plein comme un œuf. Eh oui, ce soir encore c’est full ! Pourquoi je dis ce soir encore ? Parce que hier, avec les copains et copines de MISS AMERICA c’était déjà le cas. Et c’est amplement mérité pour ce lieu magique.

Bon ça tire quand même à sa fin, les gens se précipitent au stand merch’pour acheter T-shirts, CDs et le hampignon magique rose mais vraiment magique car il s’agit d’une clé USB avec les albums de BILLY ZE KICK. Le temps de faire dédicacer le premier album et il est temps de partir.

En tout cas, je ne regrette pas d’être venu car chanter ces morceaux avec deux cent copains, c’est trop fun. En plus, BILLY a toujours une putain de pêche et une énergie très communicative.

Un grand merci à Thomas et toute son équipe pour, encore une fois, nous avoir permis de vivre une soirée hors du commun.

Deux jours avant cette date, je reçois un message de mon copain Steve*74 qui m’annonce que nous avons nos accréditations pour le concert de ce soir. Ça tombe bien, parce que sinon, j’aurais eu droit à une énième diffusion de The Voice à la télé.

« Au fait, on va voir quoi ? ». « Galderia ? Ce ne serait pas le groupe que nous avions vu il y a de ça quelques hivers ? ». Mais oui, c’était en février 2018 et, encore une fois au Brin de Zinc. D’ailleurs j’en avais déjà fait le report. »

Alors, le retour des hommes cosmiques en Savoie ? Ca se fête, évidemment ! D’autant plus qu’il faudra attendre quatre ans pour avoir une autre date de concert un 29 février !

Report by Seb 747 – Photos : Steve*74

Nous voici partis, direction Barberaz, où nous commençons à avoir nos petites habitudes. Le temps chaotique de ces derniers jours qui nous a empêché d’aller au concert de ANVIL deux jours avant, semble s’être apaisé. C’est une bonne nouvelle tout de même. La route sera plus tranquille, même si la pluie s’invite aussi. Bah, du moment que ce n’est pas apocalyptique, ça nous va. Tiens, c’est bizarre, il n’y a personne sur la route. C’est l’histoire du Coronavirus qui fait cet effet ? Dans tous les cas, ça nous arrange bien, puisque nous avons mis moins d’une heure pour arriver. Pas si mal !

Sur place, nous ne traînons pas, étant donné que le BDZ était plein lors de la dernière venue des GALDERIA. D’ailleurs, ça ne manque pas, à peine les portes ouvertes qu’il est déjà bien rempli, et impossible de passer incognito, on nous repère de suite. Nos têtes commencent à être bien connues. lol. Trève de bavardage, il est temps de passer aux choses sérieuses.

La première partie s’appelle CRITICAL PINT et ce sont les locaux de la soirée. Sur le site du Brin de Zinc, ils sont connotés heavy-metal et hard-rock. J’ai hâte de voir !

Je ne vais pas attendre longtemps, ça commence déjà. Tiens, pourquoi ils me disent quelque chose ? Il me semble que je les ai déjà vus… Mais oui ! Élémentaire, mon cher Watson ! C’était au réservoir de Belley en première partie de DRENALIZE et HELL IN THE CLUB ! A l’époque, je n’avais pas trop accroché, même si j’avais trouvé ça sympathique.

Mais ce soir, dès le premier titre « MDMA », je suis conquis. Un savant mélange de stoner et de south rock avec une pointe de blues et un soupçon de grunge. Que du bon. TOM DEPOORTER le batteur, MAXIME HERAUT le guitariste solo, THIBAUT MAZUIR à la basse et ALEX PALMIER le guitariste chanteur composent ce groupe aixois.

Le second morceau qui porte le doux nom de « Flying Away » est aussi entraînant que le premier. C’est sur le solo de fin qu’ALEX, emporté par son enthousiasme, en débranche sa guitare. Heureusement pour lui, ça ne s’est pas entendu. Ouf !

La musique de nos copains aixois, est, comme je le disais, vraiment bonne. TOM qui tient la batterie de main de maître, THIBAUT qui fait groover sa basse de sa hauteur sous les riffs de MAX ou sous la slide d’ALEX aux belles moustaches, font chavirer le public tout acquis à leur cause. Eh bien, que de progrès depuis trois ans !

Les titres qui suivent sont tous aussi entraînants les uns que les autres. De « Never Stop Drinkin’ », une chanson à boire, à « Brand New Day », de « Clumsy Cowboy », une chanson sur un cowboy maladroit, à « Dirty Lies », je passe un agréable moment. Ma tête ne peut pas s’empêcher de faire des mouvements de haut en bas. D’ailleurs, je ne suis pas le seul, une bonne partie du Brin de Zinc fait de même.

« Cette chanson parle d’un fléau qui touche beaucoup de mondes », commence Alex. « Le coronavirus !», lance le public mort de rire. « Oui, mais non. On va parler de la flemme ! ». C’est « Procrastinator » qui déboule dans les enceintes. Morceau puissant et groovy à souhait qui remue un Brin de Zinc un tantinet dissipé.

Les musiciens s’entendent comme larrons en foires ; l’ambiance sur scène est fun. ALEX fait un bisou à MAXIME qui lance un « c’est dégueulasse ! » sous les rires du public savoyard, et des musiciens.

Il est l’heure de rentrer en enfer avec « Welcome To Hell ». C’est un nouveau morceau qui promet, si le reste de l’album à venir est du même acabit. Les titres suivant, sont tout aussi intéressants que les précédents et permettent au groupe de continuer à conquérir le public.

Les CRITICAL PINT finissent leur set en beauté avec « Devil’s You », encore un titre bien infernal.

CRITICAL PINT @ le Brin de Zinc – Barberaz

Pendant l’interlude, nous avons droit à un petit set acoustique de reprises de BON JOVI, avec SEB le guitariste chanteur de GALDERIA et PACO le G.O. de la soirée. Force est de constater, qu’il est toujours agréable d’entendre chanter ces vieux titres. Le public savoyard ne s’en prive pas d’ailleurs. Nous avons droit à d’autres covers de groupes comme LYNYRD SKYNYRD, AC/DC… mais c’est un set très court, étant donné que SEB doit jouer en électrique juste après. Pendant le dernier titre, je regarde les autres musiciens de GALDERIA, hilares, qui s’éclatent comme des fous sur le côté de la scène. L’ambiance entre les membres du groupe semble détendue avant d’arpenter la scène.

GALDERIA @ le Brin de Zinc – Barberaz

Ca y est, c’est au tour desdits GALDERIA de monter sur scène. La première chose qui me frappe par rapport à la dernière fois, c’est l’absence de clavier. Du coup, SEB, qui n’a plus de crinière, a récupéré une guitare.

« Shining Unity », le tout premier titre joué ce soir est une bombe, suivi par un « High Up In The Air », hyper fédérateur. J’ai l’impression, que jouer à deux guitares, rend la musique de GALDERIA beaucoup plus heavy que la dernière fois. Ce qui, je l’avoue n’est pas pour me déplaire.

Instantanément, le public se connecte avec l’univers du groupe. Il est vrai que tous les titres se retiennent bien et sont hyper-entraînants. Comme en 2018, les morceaux sont impeccablement interprétés et c’est toujours aussi bon.

BOB, le bassiste, est toujours aussi présent sur scène. TOM, à la lead, prend plus de place que lors de leur dernier passage et sa voix est toujours aussi élevée, ce qui contraste bien avec celle de SEB un peu plus grave. JC le batteur fou, s’éclate bien derrière ses camarades. Il aurait plus de bras que nécessaire que ça ne m’étonnerait qu’à moitié… Mais après vérification, il n’en est rien, lol !

En bref, nos copains marseillais nous délivrent un show survitaminé. SEB est en pleine forme vocale, même après son petit show acoustique. On le sent plus déterminé qu’avant, mu par une puissance… universelle (?). C’est dingue ce que leurs morceaux me font penser aux premiers HELLOWEEN, voire GAMMA RAY. J’ai parfois l’impression que la voix de SEB a des airs de KAI HANSEN et celle de TOM ressemblerait plus à celle de MICHAEL KISKE. Mon pote Steve*74 pencherait, quant-à lui, plus pour FREEDOM CALL. Bah, de toutes façons, ces deux groupes ne sont pas si éloignés que ça.

SEB nous annonce qu’ils sont en pleine composition de leur futur album et que normalement, ils ne devraient pas tourner mais qu’ils ont exceptionnellement, décidé de venir jouer pour nous ce soir. Forcément, le public les en remercie chaleureusement !

GALDERIA @ le Brin de Zinc – Barberaz

Il est l’heure de « From Gaia To Galderia », le morceau chanté par BOB qui délaisse sa basse – récupérée par SEB – pour prendre le micro. Il n’y a pas à dire, c’est un sacré chanteur. Il est vrai aussi qu’il chante dans plusieurs autres groupes marseillais.

Leur débauche d’énergie et le plaisir qu’ils prennent en jouant sont communicatifs. Leurs morceaux sont hyper efficaces. Ils te rentrent dans la tête très facilement. Sur scène, la puissance et l’énergie ne se tarissent pas et le set se déroule à un rythme monstrueux. Nos copains marseillais nous emmènent au-delà des vents cosmiques, avant de nous parler d‘universalité et de nous transporter sur une aura bleue.

Les musiciens, toujours au top et malgré l’heure tardive, terminent leur set sur « Far Space », après nous avoir joué « Call To The World » qui a démonté le Brin de Zinc.

Le titre terminé, le groupe descend des planches après avoir salué son public. Cependant, comme régulièrement au BDZ, les spectateurs en redemandent. Alors, les GALDERIA reprennent la scène pour rejouer un des titres qu’il a déjà interprété. Cette fois, c’est bel et bien fini. Malheureusement.

GALDERIA @ le Brin de Zinc – Barberaz

SEB, comme la première fois où je l’ai vu, se rend directement au stand de merch’, discuter avec ses fans. Avant d’aller le retrouver, nous en profitons pour discuter un peu avec BOB, resté sur scène. Nous parlons de sa ville et du groupe. Tout ça le plus simplement du monde.

En osmose parfaite avec un public transcendé, le combo a assuré et marqué encore une fois des points ce soir.

Comme il se fait tard, nous prenons congé de nos copains marseillais et rentrons à la maison en écoutant leur dernier album « Return Of The Cosmic Men », en attendant de pouvoir se délecter de leur futur LP à venir.

Un grand merci à PACO d’avoir organisé ce concert et à GALDERIA pour avoir bien voulu interrompre la composition de leur futur album pour revenir nous faire cet excellent show ! Un grand merci aussi à THOMAS, le gérant du BDZ qui nous permet de faire vivre notre musique !

58 SHOTS @ le Brin de Zinc de Barberaz (Savoie)

Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74

Youpi, c’est la nouvelle année ! Oui, je vous vois venir, cela fait un moment que la nouvelle année est entamée ! Mais c’est la rentrée des reports. Le premier de l’année.

Ce soir, je suis content, car je vais retrouver les belfortains de 58 SHOTS que je n’ai pas revus depuis plus d’une année. C’était, comme vous le savez si vous suivez le webzine, en octobre 2018, au Bouffon de la Taverne de Genève. Donc, direction le Brin de Zinc à Barberaz, où ils avaient déjà mis les pieds la veille du jour où j’avais eu l’honneur de les rencontrer.

Il devait pleuvoir des hallebardes, mais c’est une petite bruine qui nous accompagne. Pour rouler, ce n’est pas si mal, on va pas se le cacher. Et même si ça avait été le cas, ce n’est pas ce qui m’aurait empêché d’aller assister au concert. Mon copain de concert Steve*74 étant du voyage pour faire le photographe, c’est à plusieurs que nous traçons la route pour la Savoie.

Arrivés à bon port, nous nous rendons compte que le parking est plein. Une pensée me vient : “Surprenant tous ces gens qui vont danser au Club Mambo juste à côté”. Mais à peine le temps d’ouvrir les portes que nous nous rendons compte que c’est le Bdz qui est plein ! Ça fait plaisir de voir que le hard-rock français, remplit les salles. Le seul petit soucis, c’est qu’il va falloir jouer des coudes, mais ce n’est pas à des vieux renards qu’on apprend à faire la grimace, et nous nous retrouvons vite devant.

D’ailleurs, c’est étrange, les 58 SHOTS sont rentrés en même temps que nous. Il ne devait pas y avoir une première partie ? A priori non puisque nos copains belfortains sont déjà sur scène.

Les lumières s’éteignent, et c’est parti. Coup sur coup, nous prenons deux uppercuts en pleine face avec « Zeppelin Song » et « I’m Sorry ». Ces deux titres, issus de leur tout nouvel album sorti récemment, « French Rock Revolution », mettent de suite le feu au Brin de Zinc.  « Devil in my room », le morceau suivant sent le soufre, et le public savoyard, toujours aux taquets, répond avec engouement aux sollicitations des musiciens.

ARTHUR nous explique que ce soir, ils ferment la boucle. Il rappelle au public les déboires qu’ils ont eu neuf mois auparavant avec leur camion tombé en panne avant leur concert de Lyon. Et pendant ce temps, ils devaient continuer de le payer sans pouvoir tourner. Ils auraient pu tout arrêter, mais ils ont tenu bon et sont de retour pour notre plus grand plaisir.

Alors ça, c’est étrange, soit ils ont changé de bassiste, soit THEO a pris de l’âge. ARTHUR, le chanteur guitariste, en pleine forme vocalement, nous explique que ce dernier est temporairement absent et que son remplaçant RODOLPHE, n’a que deux répétitions à son actif. Une chose est sûre, il est super-doué parce que jouer comme il joue en n’ayant que deux répètes, c’est ahurissant.

WILLIAM, le gratteux, est toujours aussi impressionnant de dextérité. Il n’a que vingt ans et un incroyable talent. Il n’hésite pas une seule seconde à se frotter au public et, comme un véritable montagnard (Savoie oblige), à grimper sur les retours afin que le public du fond puisse le voir. Quand à TONY, le batteur, c’est en véritable métronome, tel un PHIL RUDD d’AC/DC dont ce soir il porte fièrement le T-shirt, qu’il tient le groupe sur les rails. Du rock ‘n’ roll évidemment !

Le groupe est vraiment bien ancré sur la scène. Ce n’est que leur second concert de l’année et ils se sont de nouveau appropriés les planches savoyardes.

L’osmose entre les quatre musiciens est palpable. Et même si RODOLPHE n’est pas le bassiste originel, il est aussi à l’aise que les autres musiciens.

Après la balade en version semi-acoustique de plus de dix minutes « The end of the world », durant laquelle on ne s’ennuie pas une seconde, ARTHUR reprend sa guitare électrique pour attaquer le titre éponyme de leur dernier album. Pas si simple lorsqu’on cherche son Jack pour se brancher. « C’est bon, j’ai trouvé, le concert peut reprendre ! » annonce ARTHUR un brin sarcastique.

« JOHN LENNON a dit un jour que le rock français c’était comme le vin anglais » nous raconte-t-il. « Alors, ce soir, je veux que d’où qu’il puisse nous voir, nous lui prouvions qu’il a tort » et le public savoyard manifeste son approbation. « Ouah, 58 SHOTS est le groupe qui se permet de dire à JOHN LENNON qu’il a tort » rigole le chanteur. C’est sur ce titre éponyme et révolutionnaire de leur dernier album que nos copains belfortains font participer un Brin de Zinc toujours à fond. Il est vrai que c’est un futur incontournable avec ce refrain qui se retient comme « une chanson populaire » comme aurait dit CLAUDE FRANCOIS.

Le groupe enquille les titres. « For the old ones », en hommage au bluesman albinos JOHNNY WINTER, « Unstoppable Man »… Des titres issus de leur dernier opus mais aussi, des titres de leur premier Ep. De quoi satisfaire tous leurs fans.

ARTHUR, sourire aux lèvres, s’amuse comme un petit fou, et on sent le plaisir qu’il a de jouer pour nous ce soir. WILLIAM, lui, s’éclate toujours en faisant pleurer sa guitare, en shreddant comme un fou. Cependant, il ne s’accapare pas entièrement tous les solos. Il en laisse quelques-uns à ARTHUR qui ne prive pas pour rivaliser d’agilité avec son compère. Note à moi-même : vérifier à la fin du concert que WILL ne possède pas dix doigts sur sa main droite. Lol.

RODOLPHE est un peu plus en retrait, mais n’a pas baissé son niveau de jeu d’une seule seconde. Quand à TONY, il tient toujours l’ossature du groupe, c’est fou ce qu’il me fait penser de plus en plus à Animal le frappeur du Muppet Show.

Nous prenons un pied dantesque mais il est bientôt l’heure de finir le show. « Resurrection » et « Certified Thief » qui sont deux mandales que nous prenons directement entre les oreilles, se chargent de clore le spectacle de des copains.

C’est l’heure pour la photo de groupe et pour les 58 SHOTS de descendre de scène. Comment ça, c’est fini ? Hors de question ! Le Brin de Zinc en réclame encore et encore. Alors, pour notre plus grand plaisir, les belfortains remontent sur scène pour nous sortir un « Whole Lotta love » de LED ZEPPELIN de toute beauté.

Le groupe quitte les planches sur ce beau cover de JIMMY PAGE & Co. Oui mais voilà, comme souvent au Bdz, le public ne veut pas en rester là et manifeste sa désapprobation. Au bout de trois petites minutes, les 58 SHOTS remontent sur scène. « Ok le Brin de Zinc, vous êtes incroyable ! On va vous en faire une dernière parce que c’est vous. Mais ça sera la dernière. Il faut qu’on soit en forme pour demain à Dijon » nous explique un ARTHUR plus qu’enthousiaste. C’est avec le « Smoke on the water » de qui vous savez, que les 58 SHOTS arrivent enfin à quitter la scène. Et voilà, le concert est fini. Sniff.

Après deux heures et demie d’un show hyper intense, tout le public du Brin de Zinc est plus que conquis. « Il suffit d’une heure pour acquérir une réputation qui dure mille ans », dit un proverbe japonais. Alors je vous laisse imaginer la réputation qu’ils vont avoir après leur prestation de ce soir !

Un petit tour au merch, où ils sont très sollicités, pour discuter avec ARTHUR qui nous parle de leur dernier joujou. Il hallucine face aux retours qu’ils obtiennent des chroniques et notamment un ⅚ du Rock-Hard italien. Comme quoi, il n’y a pas que GOJIRA qui arrive à sortir de nos frontières !

Allez, pour nous c’est l’heure de la retraite. Nous disons au revoir à nos nouveaux copains belfortains, en espérant les revoir très bientôt. Sur la route du retour, nous passons le « French Rock Revolution » en boucle, histoire de continuer le plaisir ressenti ce soir.

Encore un grand merci à Thomas pour nous avoir permis d’assister à un show d’anthologie. La révolution rock française est en route !