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MARCO MENDOZA TRIO @ le Brin de Zinc – Barberaz (73)

Report by Seb 747 – Photos : Ti-Rickou

En ce lendemain d’halloween, me voilà reparti en direction de Barberaz. Alors qu’il entreprend un gigantesque voyage autour de l’Europe avec plus de 40 dates, ce soir MARCO MENDOZA a posé ses flight cases en Savoie. Pour ceux qui, honte à vous, ne le connaissent pas encore, c’est l’ex-bassiste de plein de pointures différentes : WHITESNAKE, THIN LIZZY, ROCH VOISINE (oui, je sais, ce n’est pas forcément à retenir, lol), SOUL SIRKUS (avec NEAL SCHON et Jeff SCOTT SOTO) et THE DEAD DAISIES. C’est une occasion pour lui de se rapprocher des fans dans de petites salles à travers le continent, ce qu’il aime clairement faire.

Forcément, je me doute qu’il va y avoir du monde. D’ailleurs, je sais qu’une bonne partie de mes potes vont faire le déplacement.

Comme la route se fait sans problèmes (il serait temps depuis le temps que je la parcoure !), je ne vous ferais pas l’offense de vous raconter comment elle s’est déroulée. Nous allons plutôt parler musique, vu que c’est ce qui nous intéresse. Ce soir, le réda’ chef m’a donné la lourde tâche de faire le report, histoire de se concentrer sur les photos. Donc, je m’exécute.

La première partie est assurée par BACK ROADS, un groupe que j’ai déjà vu, notamment en première partie des DEAD DAISIES justement. C’est plus ou moins grâce à cette première partie qu’ils sont là ce soir, une profonde amitié s’étant instaurée entre MARCO MENDOZA et les membres du groupe. C’est FRANCK, le bassiste de BACK ROADS, seul sur scène, qui nous présente la soirée. « On va faire un set d’une petite heure, histoire de chauffer un peu la salle et MARCO jouera vers 22h. », nous dit-il.

Et nous voilà partis pour une bonne heure d’un show intense. C’est avec « Lot Lizard » que les lyonnais commencent leur set suivi rapidement par le morceau qui les caractérise, « Backroads ».

La musique de nos copains lyonnais plait bien. Leurs influences LED ZEPPELIN qui se font ressentir dès les premiers titres séduisent. Bluesy par moments, progressifs par d’autres, les BACK ROADS savent captiver un Brin de Zinc qui commence seulement à s’échauffer. La voix de SYLVAINE est pleine d’énergie et vous électrise. Idéale pour porter le rock pur et intense du groupe.

CHRISTOPHE et FABRICE, les deux guitaristes, impressionnent par leurs dextérités respectives prenant chacun les solos. FRANCK, notre nouveau « Grand organisateur » à la place de FABRICE, aphone ce soir, n’est pas en retrait et prend le devant de scène lorsque c’est nécessaire. NICOLAS, derrière ses fûts, tient la cadence. Les titres tirés de leurs deux albums sont taillés pour le live et cela se sent. Une bonne ambiance règne sur scène et dans le public.

Il est l’heure de la cover : « Whipping post », morceau des ALLMAN BROTHERS. Ce titre permet aux musiciens de montrer leurs talents ainsi qu’à SYLVAINE, qui tient son public au creux de ses mains, ses prouesses vocales. Les titres s’enchaînent et ils arrivent même à jouer un titre « une fois et demie » comme me le dira Fabrice après le Set. Ils sont trop fort ces BACK ROADS !

« Il est bientôt l’heure de finir notre show, nous dit la chanteuse, mais pas sans avoir dansé avec le Diable ! » Et c’est le morceau « Dancing with the devil » qui arrive. Le Brin de Zinc s’enflamme et une odeur de soufre semble remonter des profondeurs de Barberaz !

Nous n’avons pas fini de danser puisque c’est avec « Mister Gray » que se termine le show de BACK ROADS. Une belle prestation sans défaut qui a largement séduit les savoyards et fait s’échauffer le Brin de Zinc comme il se doit !

MARCO MENDOZA TRIO @ le Brin de Zinc – Barberaz (73)

Il est l’heure pour MARCO MENDOZA de prendre la salle d’assaut. Mais où est-t-il ? On voit son guitariste et son batteur, sur scène et FRANCK, le bassiste des BACK ROADS, qui vient nous le présenter. Seulement pas de bassiste, ex-DEAD DAISIES. Ah mais le voilà ! Du fin fond du Brin de Zinc, tel un boxeur montant sur le ring, MARCO traverse le public pour s’installer sur les planches, tout en tapant dans les mains des spectateurs.

Les deux musiciens, britanniques, qui l’accompagnent sont TOMMY GENTRY, blond comme les blés, guitariste du groupe écossais GUN et KYLE HUGHES, blond lui aussi (décidément) à la batterie qui, lorsqu’il n’est pas en tournée avec MARCO, joue avec BUMBLEFOOT (Ex-GUNS N’ ROSES – SONS OF APOLLO), excusez du peu !

C’est avec “Sunshine Of Your Love” de CREAM, que MARCO, notre ami californien, commence son set. Et là, je me dis que nous allons avoir droit à toute une série de covers. Mais que nenni ! Notre copain bassiste est venu défendre son excellent troisième album “Viva La Rock” et va nous en interpréter une bonne partie.

Dès le début de son set, MARCO, en véritable show-man, fait partager son plaisir de faire de la musique avec le public. Il lui fait claquer des doigts et fait participer tout le monde, même ceux qui ne le veulent pas ! Il se déplace de droite à gauche de la scène et regarde droit dans les yeux ceux qui ne participent pas. Il descend même de la scène, pour les faire travailler. Mdr.

La voix chaude et groovy de MARCO est fascinante, elle se fait parfois sensible et parfois plus rock, pour nous emmener ensuite dans une montagne russe d’émotions musicales. Il y en a pour tous les goûts. Pour tout ceux qui aiment la bonne musique, du funk, du R’n’B, du blues, du rock, mais interprétés à la sauce MENDOZA. Son enfance passée au Mexique avec sa grand-mère font que ses influences latines ressortent par moments. Mais il reste rock dans l’esprit et le fait de s’être entouré de tels cadors le motive encore plus.

Du haut de ses 63 printemps, Marco tient une pêche incroyable. Il ne se ménage pas, possédant une éthique de travail acharnée qui le voit constamment sur la route. J’avoue que j’aimerais bien avoir la même attitude dans quelques années !

Malgré un début de set un peu poussif, selon moi, il va nous asséner au fur et à mesure de son show, des brûlots de ses précédents groupes, et notamment trois titres de THIN LIZZY. Mais aussi beaucoup de titres à lui, tirés de son dernier album, tels que « Leah », la ballade et « Rocket Man », un titre bien rentre-dedans.

Quelle maîtrise de la basse ! MARCO MENDOZA est un fin technicien de son instrument de prédilection, et en plus il a des capacités vocales tout à fait incroyables, se jouant des octaves avec une certaine aisance. On peut voir dans ses chants, ses danses, ses performances de jeu à quel point il est vraiment heureux d’être ici et cet enthousiasme convainc les fans. C’est une bonne chose aussi, car lors d’un spectacle MARCO MENDOZA, la participation de la foule est obligatoire !

En revanche, il est contre ceux qui filment le concert avec leurs portables, indiquant qu’il n’apprécie pas parce-que le son n’est pas bon et ne rend pas bien l’ambiance du concert. Il veut bien qu’on le prenne en photos par contre. Ouf de soulagement pour le rédac’ chef !

Peu importe que MARCO joue dans une arène, dans un festival ou dans un club. Il excelle sur les grandes scènes mais on a le sentiment qu’une partie de lui aime encore plus ces petites salles. Il peut voir dans le blanc des yeux de ses fans, entrer dans l’action et emmener toutes les personnes présentes avec lui. C’est, à mon avis, pour ces moments privilégiés qu’il vit.

Epaulé par ces jeunes musiciens de renoms, Marco n’hésite pas à leur laisser le devant de la scène. L’impression qu’il se fait de plus en plus plaisir en jouant avec ses copains britanniques, se ressent ce soir. D’ailleurs, il nous répétera régulièrement tout le long de son set combien il est content de tourner avec eux. TOMMY, tout comme KYLE, reprennent avec force et vigueur les chœurs. Ils semblent aussi heureux que MARCO de jouer ensemble.

Le temps défile et les morceaux se lient les uns après les autres. C’est le moment pour MARCO et sa troupe de nous asséner le coup de grâce, avec “Viva La Rock”, le titre éponyme de son dernier album. Le Brin de Zinc est littéralement en feu avec ce morceau très entraînant. C’est une fin passionnante, livrée avec autant de venin et de puissance que la première chanson. Quel show !

Même si, selon moi, le début du set a été un peu long au démarrage, la fin a été fantastique. Surtout les morceaux de son dernier album que j’ai beaucoup apprécié. A l’heure des fameux Meet And Greet, où il vous faut payer pour rencontrer vos idoles, MARCO, lui, est toujours abordable. Il se laisse volontiers photographier en compagnie de ses fans et signe à tout va tout ce qu’on peut lui demander. Un mec abordable et d’une gentillesse extrême.

MARCO MENDOZA TRIO @ le Brin de Zinc – Barberaz (73)

Encore un grand merci au Brin de Zinc pour avoir fait venir Mister MENDOZA en son antre !

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Report by SEB 747 – Photos de STEVE*74

La veille au soir, le rédac’ chef m’envoie un texto pour me dire que je dois me rendre au Brin de Zinc pour un concert. “Mais c’est que j’ai piscine, moi !”. “Oui, mais moi, je dois couvrir le Rising Fest de Dijon et je pars en avance, donc tu n’as pas le choix !”.

Bon, ben du coup, je prends mon copain Steve*74 au passage, et zou ! direction Barberaz pour aller assister au concert de THE EMPIRE STRIKES. La piscine ce sera pour plus tard ! Lol.

Euh… en revanche… ôtez moi d’un doute : c’est bien à un concert que nous allons et pas à une énième rediffusion de L’Empire contre-attaque de Star Wars ?! Non, non, c’est bel et bien un groupe. Ils sont finlandais, originaires d’Helsinki, et combinent le passé, le présent et l’avenir du rock ’n’ roll. En voilà une belle promesse !

La titine, pardon la voiture, rassasiée, nous voilà en route pour le BdZ. La pluie et le vent se sont invités mais cela ne nous empêche pas d’arriver à l’heure. “Octobre glacé, fait vermine trépasser” dit le proverbe. Ah, c’est pour ça qu’on se gèle dehors ! Du coup, pas le temps de tergiverser, on rentre de suite dans la salle. C’est qu’il ne faudrait pas attraper un coup de froid tout de même.

L’antre du BDZ est clairsemée en ce mercredi soir, mais il n’y a que des passionnés venus écouter ce qu’on à nous présenter les Finlandais.

Et maintenant, un peu d’histoire… du groupe, évidemment. Ceci afin de mieux connaître THE EMPIRE STRIKES. Composé de TOMMI TUORINIEMI à la guitare et au chant, de TOPI TARKKI à la lead guitare, de OTTO HAAPANEN à la batterie et de PAAVO KUUKASJARVI à la basse, le groupe a commencé en 2012 et a publié deux EP. “La principale raison de faire de la musique comme la nôtre est que c’est ce que nous voulons faire.” disent-t-ils. Comme le fait d’intituler leur premier album “1983” parce qu’ils sont tous nés cette année-là ou d’avoir comme logo la couronne d’Angleterre juchée sur un poing américain, par exemple ? Après avoir sorti “High Tide” leur 2nd full length il y a deux ans, c’est le 6 septembre dernier qu’ils viennent de publier leur nouvel LP, “Charm”. Et ce soir, ils sont venus nous le présenter.

Une petite intro de type western retentit dans le Brin de Zinc, pendant que les quatre musiciens s’apprêtent à monter sur scène. Ce soir, c’est leur toute première date en France, mais pas leur dernière. Ils iront secouer les nuques de nos voisins bâlois le lendemain (ils sont déjà venus en Suisse il y a quelques années), avant d’aller remuer les chevelus parisiens et lillois avant de retourner chez eux après un bon mois de tournée promotionnelle hors de leurs frontières.

TOMMI, le tatoué de la bande, chapeau vissé sur la tête, veste verte au couleurs du groupe, attaque de suite avec sa voix nasillarde et légèrement plaintive.

Musicalement, nous sommes dans une veine de rock vraiment bon et solide, du genre de ceux que fabriquaient, à l’époque, les anciens mais avec un nouveau paysage sonore, en version 2.0 ! On décèle même, une petite (vraiment toute petite) touche hair metal des 80’s avec un versant plus musclé par moments, un peu dans l’esprit High Energy Rock’n’Roll…

Malgré un début de set un peu lent, notamment avec certains titres tels que “Tiggerlilie”, ou “Theme from Rocky”, on n’a pas le temps de s’ennuyer. Les morceaux coulent comme un reblochon bien mûr et s’enchaînent sans temps mort. La musique des finlandais parle d’elle-même.

Pas de set list sur le sol, tout est dans la tête. Et aussi dans le portable de PAAVO qu’il a montré à l’ingé son. Celui-ci présente le plus souvent les morceaux et TOMMI, que l’on sent plus timide, annonce les titres qu’il interprète avec brio.

OTTO est un batteur qui maintient le groupe avec énormément de groove. C’est lui qui donne le ton et lance ses potes en frappant ses fûts comme un dément. TOPI sort des solos de toute beauté. Il se déchaîne sur sa guitare et bouge dans tous les sens. Une vraie attitude de guitar hero. Pas si simple de le prendre en photos ! PAAVO est plutôt la force tranquille du groupe. Lui aussi insuffle le groove, pendant que TOMMI chante avec son accent anglais si particulier, rempli de spleen et d’énergie à la fois. Un sacré contraste quand on l’entend ! Même s’il parle peu pendant le set, il ne cesse de nous remercier entre les morceaux.

De temps en temps, TOMMI s’essaie au français. “Meurci beucoup le Brain deux Zang ?”. “Comment vous dites ?” (en anglais dans le texte). “Ah ! Le Brin de Zinc ! Je me sens un peu moins stupide, maintenant !”. “Meurci !”. Évidemment, il reçoit les ovations du public.

Si l’on devait nommer une liste des influences du groupe, elle serait longue comme le bras. D’ailleurs, lorsqu’on leur demande d’attribuer une étiquette de genre à leur musique, ils racontent avoir inventé le terme «rock’n’roll régressif», ce qui est une blague à 50% bien sûr, mais toujours vraie à 50%. Certes, ils n’ont pas réinventé la roue, mais ils l’utilisent comme bon leur semble.

Lorsque TOMMI enlève son chapeau, les morceaux deviennent plus virulents et le High Energy Rock‘n’roll refait surface. On ne voit quasiment plus son visage, caché derrière ses cheveux longs.

Il n’est pas facile de se rappeler de tous les titres joués ce soir. En tout cas, THE EMPIRE STRIKES aiment jouer du bon vieux rock et çà se fait ressentir dans l’antre du Brin de Zinc. Certains titres me reviennent en tête, notamment cette impressionnante cover de THE FLAMING SIDEBURNS, un groupe de garage rock finnois, “Save Rock’n’Roll” ou ce morceau proche des débuts d’ELTON JOHN, “Blinded by the Light”.

TOPI qui accompagne souvent TOMMI sur tous les titres, reprend les choeurs avec ferveur d’une voix surprenante. En effet, non seulement elle accompagne les refrains, mais elle les approfondit. Une voix relativement aiguë qui contraste avec celle de TOMMI et rend encore plus agréable les morceaux.

“Voici un titre de notre tout dernier album, sorti il y a deux semaines maintenant, à peu près ”, nous dit PAAVO, « Amor Por La Vida Hasta La Muerte ». Ce titre chanté en anglais et en espagnol est interprété avec fureur.

THE EMPIRE STRIKES a tout ce qui est nécessaire pour devenir un groupe de rock exceptionnel : l’énergie, le ton, la longueur, une qualité incomparable, une mélodie inégalée et une capacité à moderniser des accords accrocheurs classiques.

PAAVO se trompe de morceau en nous annonçant “Black ‘n White TV”, interprété plus tard dans le set. C’est ça, ne pas avoir de set list. Lol !!

Le groupe nous annonce que c’est bientôt la fin de leur show avec la chanson “The end” qui a un sens tragique et grandiloquent. Un morceau plus tard, le groupe quitte la scène. Cependant, comme souvent au Brin de zinc, le public ne l’entend pas de cette oreille et réclame un nouveau titre. Les musiciens remontent donc sur scène. “Vous en voulez un autre ?”, nous demande TOMMI. “Encore un, deux, trois ?” réplique PAAVO.

Et c’est reparti à toute vapeur ! Tout le monde sur scène est à fond. L’esprit High Energy Rock’n’Roll est de retour. On en prend plein les esgourdes. Et voilà, fin du concert.

Réellement ? Et bien non ! C’est qu’on en reprendrait bien encore un peu de cet Empire finlandais. Alors, après une énième réclamation du public, nos nouveaux copains remontent une ultime fois sur les planches pour nous jouer les derniers morceaux de la soirée, en donnant tout ce qu’il leur reste d’énergie. Ils finissent lessivés, et nous aussi. Autant laver son linge sale en famille. Mdr.

Et voilà, la soirée se termine, les yeux remplis d’étoiles. Encore une fois, nous avons passé un bon moment avec une super découverte. N’hésitez pas une seule seconde à faire le déplacement si vous avez la chance de les voir passer pas trop loin de chez vous. C’est un conseil d’ami, car cet Empire Finnois contre-attaque !

Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74

Ce soir, me voilà de retour à Barberaz. Mon copain Steve*74 m’accompagnant comme d’habitude pour faire le photographe. Et pour faire quoi, vous posez-vous la question ? Eh bien, pour un concert évidemment ! En effet, ADAM BOMB, la légende du glam sleaze, a décidé de jeter l’ancre pour revenir faire une petite halte au Brin de Zinc – là où il est toujours bien accueilli – durant sa longue tournée d’été. C’est sa dernière date en France. Après être allé secouer les nuques des Lyonnais et des Bretons (Nantes et Henon), il vient remuer l’arrière-train des chambériens.

L’artiste, puisqu’il faut l’appeler ainsi, a une véritable vie de bohème : il tourne au niveau mondial sans agent, sans tourneur, sans label. Qui a dit sans argent aussi ? Qu’il se dénonce sur le champ ! Non mais, ce que vous pouvez être mauvaises langues ! Depuis quelques années, il affiche une volonté de marquer son indépendance face aux grandes maisons et à l’industrie du disque en général. C’est lui qui est au volant de son propre camion et il vend sa musique en tournées. Il y a même sa fille qui s’occupe de son merchandising. Il reprend la philosophie “Do It Yourself” du punk et du hardcore new-yorkais de la fin des 70’s.

Etant donné que je l’ai vu un nombre incalculable de fois – euh sept pour être tout à fait exact – je sais plus ou moins à quoi m’attendre. Le report devrait être facile. Mais on ne sait jamais à quoi s’attendre avec ADAM BOMB.

Les portes ouvrent dès 20h30 et, peu de temps après, ADAM sort du BDZ pour faire faire un tour à son fauve. Oui, d’accord, c’est un adorable caniche qui s’appelle Pip, mais c’est moins rock ‘n’ roll dit comme ça. Suivis peu de temps après par ses musiciens.

Tiens, il a encore changé d’associés. Au moins, nous avons de la chance, il a trouvé un bassiste et un batteur pour sa tournée européenne. Je l’ai déjà vu arriver sans batteur et mon copain Steve*74 l’a déjà vu arriver tout seul. Montrant au groupe de première partie 2, 3 accords “et c’est parti”.

Nous patientons tranquillement dans la salle, en nous remémorant les concerts et festivals que chacun a fait durant cet été.

Ah revoilà ADAM BOMB qui se promène parmi les spectateurs. Il doit être en train de vendre des tickets de sa tombola. Yes ! Cette fois-ci, il y a un T-shirt et deux CD à gagner. Pour un euro le ticket, on ne va pas se faire prier !!

Le temps passe à une vitesse folle et il est déjà 22h passées quand le groupe décide enfin de monter sur scène. Sauf que notre ami ADAM veut une photo de groupe et demande à mon ami Steve de les aider. Muni du smartphone d’un membre du groupe, il monte sur scène, prend une photo puis leur propose de faire la même chose avec son appareil, histoire d’avoir une meilleure qualité d’image. A la grande satisfaction d’ADAM qui approuve.

Allez, il est temps de commencer. LEO, le jeune nouveau batteur lillois, donne le tempo et c’est parti pour un « I want my heavy metal » du feu de dieu ! KONRAD KOZZY KOZERAWSKI – Kozzy pour les intimes – le nouveau bassiste, possède le look et l’attitude idéal du rocker, en accord avec ADAM BOMB qui est dans une forme olympique. D’ailleurs, il ne tarde pas à allumer un fumigène à sa guitare, malgré un problème de briquet récalcitrant.

L’osmose entre les trois protagonistes semble parfaite. LEO du haut de ses dix-huit ans met une ambiance de folie.

“I’m a Voodoo Child”, nous dit ADAM. Et voilà la première cover du JIMMY HENDRIX EXPERIENCE qui arrive. Notre ami guitariste nous fait une petite démonstration. Il joue avec son instrument derrière la tête, joue avec les dents et sa langue. Complètement dingue !

Au bout d’une petite demi-heure et quelques covers de plus, le groupe fait une pause pour revenir dans quinze minutes. ADAM nous le promet. « En attendant, n’oubliez pas d’acheter des billets de tombola ! », nous rappelle le chanteur guitariste.

Comme promis, c’est au bout d’un quart d’heure que le groupe remonte sur scène.

Avant de le voir, je m’inquiétais de savoir si la nouvelle mouture pouvait me plaire, la précédente m’ayant vraiment impressionné l’an passé. Eh bien, ce soir je suis servi. C’est un incroyable trio ! Encore meilleur que l’ancien. KOZZY va se frotter au public, joue à côté d’ADAM, ce qui n’était pas souvent le cas durant la première partie, en osmose totale avec LEO qui joue de la batterie debout et n’a pas peur de frapper sur ses cymbales enflammées.

« C’est dur d’avoir une certaine hygiène en tournée. Je garde souvent les mêmes fringues », disait ADAM lors d’une récente interview. Alors qu’il avait un bon quart d’heure pour se changer (comme certains chanteurs le font), il a toujours les mêmes vêtements. En tout cas, ses fringues flashy font leur effet, tout en adéquation avec ses guitares.

ADAM est resté le même, ses guitares sont remplies de lumières qui brillent et clignotent de partout et il en joue d’une façon impressionnante. Il suffit de le voir interpréter le « Eruption » de VAN HALEN pour s’en rendre compte. Ce soir, nous avons droit à un beau spectacle de pyrotechnie. ADAM discute beaucoup entre les morceaux : « J’ai un nouveau line-up », nous dit-il en le présentant. « J’ai rencontré LEO lorsqu’il avait 10 ans. Et maintenant il est batteur et il joue avec moi. C’est plutôt cool ».

Les classiques que sont « Pure s.e.x. » et « Rock Like Fuck » sont présents ce soir, tout comme « Je t’aime baby » et son refrain incontournable non destiné aux âmes sensibles ou aux mineurs.

Est-ce le charme des nouveaux venus ? Progressivement, certaines filles font leur apparition devant la scène. Le bassiste jusqu’ici assez froid, devient plus souriant. Étrange tout ça…

« Je t’aime Barberaz, merci beaucoup », nous répète souvent Adam. Et en français dans le texte, s’il vous plaît ! D’ailleurs, il essaiera très souvent de parler en français, même si l’on sent la difficulté.

Le temps passe trop vite, même s’il se fait tard et si la majorité d’entre nous travaillons le lendemain, je suis sûr que personne ne regrette d’être venu.

Les covers sont toujours de la partie mais interprétées avec maestria à la sauce ADAM BOMB : du JOHNNY THUNDERS avec lequel il a joué tous les soirs pendant dix semaines d’affilée dans un bar de Stockholm en 1988, un titre des BEATLES, un autre des DOORS… Il ratisse large ce soir. C’est sur un « Deuce » enflammé de KISS, pour qui il a auditionné à l’âge de seize ans, et juste après un « Rock ‘n’ roll all night » du même groupe que se finit ce concert. Dommage qu’il n’y ait pas eu plus de titres de son répertoire ce soir.

Comme il est plus facile de discuter en français et que ça fait plus de trente ans qu’on ne pratique plus l’anglais, nous avons parlé avec LEO. Celui-ci regrette – en tant que fan comme nous – le répertoire mais il nous explique qu’ils ont peu de temps pour répéter ensemble car ils sont constamment en tournée. Si bien que si lui connait bien un titre, ce n’est pas forcément le même que KOZZY connaît, et vice-versa. En tout cas, j’espère que l’an prochain, en “Twenty twenty” comme l’a dit souvent ADAM ce soir, ce soit toujours les mêmes musiciens qui l’accompagnent. Croisons les doigts !

Pendant qu’ADAM part avec un spectateur – a priori, chercher de quoi passer une bonne nuit, au désespoir de sa fille qui lui dit “Au revoir, Papa”, tout en étant morte de rire – pour nous, il est temps de rentrer, tout en se remémorant sur la route, le vieux répertoire d’ADAM BOMB. A l’année prochaine ADAM !

Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74

Voilà un petit moment que je n’ai pas mis un pied au Brin de Zinc, moi. Et si ce soir je me décidais ? D’autant plus qu’il y a un groupe de stoner glam américain plus ou moins obscur qui vient nous faire secouer nos crinières en ce mercredi soir, et que la chronique du rédac’ chef a été, une fois de plus, élogieuse sur leur dernier LP. Il avait parlé d’un méga coup de cœur, limite infarctus ! C’est que ça doit valoir le coup ! Euh… Quoique, si c’est pour avoir un infarctus…

Le temps est au beau fixe, alors que demander de plus ? Bon, d’un autre côté, étant donné la chaleur qu’il fait à l’extérieur, il faut être fou pour s’enfermer dans une telle étuve. Mais il parait que plus on est fou et plus le concert sera bon. Alors, direction Barberaz, tout en passant, comme d’habitude, chercher mon ami Steve*74.

Une fois sur place, force est de constater qu’il n’y a pas foule en ce mercredi soir. Par contre, l’extérieur a fait peau neuve. Une jolie terrasse en bois avec des chaises et des tables permet de patienter en attendant le début du show. Il faut avouer que ça rend l’attente plus agréable. Pas de première partie ce soir, ce qui nous laisse le temps de taper la discut’ avec deux, trois copains venus assister au concert.

Mais voilà qu’un son étrange sort des enceintes du BDZ. Il est déjà 21h passé et GLITTER WIZARD entre en scène. Nous nous précipitons dans la salle et voyons un groupe, dos au public, dans une pénombre étonnante. Un type, chapeau de cowboy rouge pailleté vissé sur le crâne, veste à frange ultra flashy, aux couleurs d’un arc en ciel, ouverte sur un torse nu tatoué, se tient devant le micro. Avec un fort accent américain, il nous présente le groupe : “Comin’ from San Francisco, California, THE GLITTER WIZARD”. Puis il descend de la scène, pour headbanguer au son des musiciens.

Contrairement à ce qu’il pouvait laisser paraître, ce n’est pas le chanteur WENDY STONEHEDGE car ce dernier était caché juste derrière lui. Nous le découvrirons plus tard dans la soirée, au stand de merch. En faisant des recherches, j’apprends qu’il s’agit du Mercho man. C’est lui qui tient le stand et qui fait la promo du groupe partout où il le peut, dans un délire que seul les américains peuvent comprendre. En tout cas, il fait le show. Verre de bière à la main, prenant le devant de la scène, surprenant quelque peu certains spectateurs au passage, il headbangue au son des GLITTER WIZARD.

Lookés comme dans la fin des années 60, les GLITTER WIZARD ne se prennent pas au sérieux. Mais leur musique est plus que sérieuse. Ils ont déjà 4 albums de sortis, dont les deux premiers sont quasiment introuvables. En tout cas, eux ne l’ont plus.

« Opera Villain », est le nom de leur quatrième album depuis leur formation en 2007 qui a compté quelques EP en cours de route, sans compter les festivals (Roadburn, Desert Fest), les concerts… même la bande-son d’un film porno (votre serviteur ne vous en dira pas plus, préférant rester muet sur ses sources) – et ils sont venus nous le présenter ce soir.

Pourquoi, ai-je tout à coup l’impression qu’à la fin de ce report, certains lecteurs qui n’ont pu venir assister à ce spectacle, vont s’en mordre les doigts ?

Comment décrire leur musique… Imaginez une promenade dans une brume complètement psychédélique… vous tombez sur un opéra aux chandelles et rejoignez une foule de métalleux bloqués dans les 80’s qui hochent la tête à l’unisson sous des riffs puissants, des harmonies tempétueuses et des pistes de synthé qui coupent comme une lame de Stiletto de dix centimètres. La fumée remplit vos narines et le son de la roche spatiale métallique, suspendue dans les airs, vous rentrent directement dans la tête pour embrouiller votre cerveau. Ajoutez à cela quelques fibres synthétiques flashy, histoire de compléter le tout, et voilà, vous y êtes ! C’est ça la musique de GLITTER WIZARD, un groupe à paillettes, complètement barge !

D’ailleurs « Les paillettes sont comme l’herpès des fournitures d’art », a dit un jour le bassiste KANDI MOON. C’est vous dire l’humour que tiennent ces californiens. Comme si TURBONEGRO avait décidé de prendre la nationalité américaine et de se lancer dans le stoner. Complètement frappés !

GLITTER WIZARD @le Brin de Zinc – Barberaz (73)

GLITTER WIZARD, mélange du glam des 70’s avec du bon gros stoner. L’impression que nous nous trouvons à la fin des 60’s où certaines effluves d’herbes de Provence se faisaient ressentir à chaque concert, n’est pas loin. Flower Power !

Mais revenons un peu au concert. C’est avec « 10 foot Man » que le groupe attaque son show. D’entrée de set, ils démarrent sur les chapeaux de roue avec ce titre, remuant un Brin de Zinc en petit comité, mais rempli de connaisseurs.

Avec sa cape bleue qu’il ne quittera pas tout le long du show, son T-shirt rose flashy trop juste pour lui, son pantalon zébré, rose lui aussi, et ses rangers dorées, WENDY fait sensation. Sa prestation est, comme la musique de son groupe, complètement allumée. Il vit pour elle et à travers elle. Et encore, si cela ne tenait qu’à ça ! Il se tord dans tous les sens, saute comme un cabri, hurle dans son micro les yeux révulsés… En bref, un véritable showman.

KANDI, pantalon noir à pattes d’eph’, lui ne tient pas en place. Il headbangue comme un fou, fait des aller-retours le long de la scène, reprend les choeurs accompagnant régulièrement WENDY.

LORAFIN TERRAFOR (un nom qu’il a adopté pour l’un de ses personnages de Dongeons & Dragons) a la guitare qui le démange, alors il gratte un petit peu. Veste à paillettes (évidemment) et legging moulant en argent, il fait sauter les riffs de sa gratte tout en shreddant de temps en temps. Il a même cassé deux de ses cordes.

FANCY CYMBALLS, l’homme derrière la batterie est le dandy du groupe. Rouflaquettes aux joues, il joue le métronome, indiquant la marche à suivre au groupe.

DOUG GRAVES, le clavier, T-shirt gris pailleté en raccord avec sa couleur de cheveux, collier clouté autour du coup, ne reste pas sur la touche. Même s’il est cantonné sur le côté gauche de la scène, il triture des sons, spatiaux au possible, partant dans des côtés très psychédéliques.

Des titres psyché glam 70’s, d’autres stoner, d’autres progressifs, d’autres qui t’emmènent faire un tour au fin fond de l’espace puis te font redescendre brutalement sur terre, voilà de quoi impressionner le public du Brin de Zinc. Nous passons un agréable moment en compagnie de ces San-Franciscains. Même mon ami Steve*74 qui est d’habitude moins enthousiaste que moi, est dithyrambique sur leur prestation. C’est dire !

Leurs quatre LP sont présentés ce soir. Même si l’accent semble être mis sur les deux derniers, avec 4 titres chacun, les deux premiers ne sont pas abandonnés avec trois morceaux de chaque. En bref, nous avons droit à un petit aperçu de leur discographie.

Les titres s’enchaînent avec un plaisir non feint, et nos copains californiens semblent être de plus en plus allumés. Lorsque LORAFIN casse ses cordes, le reste du groupe joue en instrumental, FANCY et KANDY tiennent la rythmique, pendant que WENDY, à genoux devant la batterie, semble toujours hanté comme un damné, sous les triturations de sons toujours aussi spéciaux et spacieux effectués par DOUG.

La setlist, elle, est un tout petit bout de papier, où les titres sont écrits en abrégé. Elle est tellement petite, que pour savoir la quantité de titres restant à jouer, il faut s’abîmer les yeux. Lol.

Même si certains morceaux sont des plus étranges, ils sont comme les rues de la ville qui les a vus naître : ils montent et descendent, toujours en longues lignes droites, ils ont tous une influence diverse. “Mycelia” par exemple, le troisième titre joué ce soir, a un gros côté boogie tout comme le rapide et urgent “Ufolsd”. Tous les deux tirés de leur avant dernier LP “Hollow Earth Tour”.

Nous avons droit à un cover de GRAND FUNK RAILROAD : “American Band”, version GLITTER WIZARD. Le public est en feu sur ce titre, tout comme Mercho Man qui continue à faire le show devant la scène !

C’est WENDY qui nous annonce le dernier morceau, “Spell Of Evil”. Un morceau qui part dans tous les sens pour venir te planter la lame de dix centimètres évoquée plus haut, dans le dos à plusieurs reprises. Géant, tout simplement !!

GLITTER WIZARD @le Brin de Zinc – Barberaz (73)

Une fois le morceau terminé, notre ami chanteur saute de la scène et court au fond de la salle, suivit de ses compagnons de route. Le groupe a terminé son set. Sniff, c’est déjà fini. Oui, mais voilà, le Brin de Zinc, comme bien souvent, en redemande encore. Alors, nos nouveaux copains remontent sur scène pour nous faire un dernier morceau, “Death Of Atlantis” tiré de leur avant-dernier LP. Huit bonnes minutes plus tard et c’est vraiment terminé. Le groupe quitte définitivement la scène et range son matériel, non sans passer par le bar, évidemment.

Nous, nous allons faire un tour au stand de merch’, revoir Mercho Man et faire quelques achats.

C’est avec une étrange sensation de plénitude que nous quittons le Brin de Zinc, avec un sentiment d’avoir été des privilégiés pour avoir pu assister à l’un des meilleurs concerts de l’année pour le moment.

Report et Photos by Ti-Rickou

Bon, ça va faire un an bientôt que je n’ai pas revu MISS AMERICA (c’était au mois de juillet dernier lors du festival Guitare en Scène à Saint-Julien en Genevois !). Depuis, il y a eu des changements de line-up. La partie rythmique féminine, basse, batterie, est partie. Sniff ! Bon, ils ont rejoué la parfaite parité et le groupe a repris deux filles et je suis impatient de voir ce que donne ce nouveau line-up. Bien sûr, lorsque j’ai vu qu’ils jouaient au BDZ, j’ai sauté sur l’occasion. Direction Chambéry !!!

Ce soir, pas de marge d’erreur pour arriver, il n’y a pas de première partie. En plus, il y a gros à parier qu’il va y avoir du monde donc il faut que j’assure ! Ca va être juste mais nickel, les portes ne sont pas ouvertes.

Et quand je disais qu’il allait y avoir du monde, j’avais raison, c’est marqué « full » sur la porte. C’est un peu la panique dans le public qui arrive sans billet ni réservation. Eh oui, MISS AMERICA, même s’ils n’ont pas encore d’album attire le public ; public qui vient parfois même de très loin pour les suivre : Montpellier, Strasbourg, Nice, Toulouse, Bretagne. Le groupe a une fan base très fidèle.

Le plus difficile, c’est de réussir à bien se placer pour les photos sans se faire arracher les yeux par une fan, mais j’y arrive juste à temps pour l’arrivée de MISS AMERICA sur scène !

Première impression visuelle. Déjà, le look de la batteuse, ça me fait tout drôle. Je ne m’attendais effectivement pas à ce qu’elle porte elle-aussi un perf’ rouge et un bandana mais là, avec sa robe, ça ne fait vraiment pas rock. La bassiste, elle, a un look bien à elle. Pas de problèmes. En ce qui concerne les garçons, RAS.

Allez, on parle du plan musical maintenant. Les filles se sont très bien adaptées. Elles forment une partie rythmique très efficace. J’aime bien la frappe de la batteuse et la bassiste est nickel. Les morceaux sonnent comme avant, avec même une pointe de pêche en plus.

Le Brin de Zinc est chaud-bouillant. Le public communique avec le groupe. Ce soir, c’est une ambiance énooorme !! Il faut bien dire que les morceaux de MISS AMERICA sont de vraies pépites, que le chanteur a un méga charisme et une voix chaude à souhait et que leur rock à la BRUCE SPRINGTEEN vitaminé fonctionne mega bien. Bref, le tout déclenche une alchimie qui marche à merveille ! On ne voit pas le temps passer. Ce qui est top, c’est qu’ils prennent vraiment du plaisir à jouer et qu’ils ont du mal à s’arrêter.

Alors évidemment, même quand le concert est fini, ils prennent du temps pour faire des photos, signer leurs EPs ou tout simplement papoter avec leurs fans. Pour ma part, je suis rassuré, MISS AMERICA  poursuit son ascension. Il manque juste un petit ajustage à faire sur le look de la nouvelle batteuse et ça devrait rouler.

En tout cas, j’ai encore une fois passé une superbe soirée au BDZ avec les copains et un public qui se bouge pour découvrir des groupes et qui ne vient pas uniquement pour voir des potes massacrer les morceaux d’un groupe au nom de dirigeable ou le groupe australien que tout le monde connait. Le Brin de Zinc est l’un des rares lieux en France où la notion de découverte est hyper-importante et où le public joue le jeu.

Long live au BDZ, à Thomas et à toute son équipe !!!