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Commentaires fermés sur PASCAL VIGNE BAND et VOODOO SKIN au Brin de Zinc (73)
Date du concert : 09 septembre 2022 –Report et Photos : Hi’ Twist
VODOO SKIN @ le Brin de Zinc
Retour au BDZ, une salle que connaissent bien les musiciens de VOODOO SKIN, puisque la plupart sévissent dans HIGH VOLTAGE et ont RDV chaque fin d’année dans ce lieu si chaleureux, dédié à la culture.
Je parlerai peu de PASCAL VIGNE BAND car je n’ai vu que 4 titres de son concert. J’admire la dextérité de PASCAL VIGNE, alliée à une rythmique soutenue qui tient la route puisque nous retrouvons les mercenaires du rock CHRISTOPHE BABIN (basse du PAT O’MAY BAND) et AUREL OUZOULIAS (batterie de SATAN JOKERS, MORGBL). Le tout est exécuté dans un registre guitare instrumentale et dans le sillon d’un SATRIANI ou d’un VAI.
VODOO SKIN @ le Brin de Zinc
Petit intermède au bar et déjà les tauliers du BDZ montent sur scène. J’ai nommé VOODOO SKIN. Plus de 3 ans et demie se sont écoulés depuis la sortie de leur premier opus. Une intro guitare jouée par JC. LAFARGE annonce « Get out », 1er titre du tout nouvel album du groupe, album du même nom. Rythmique puissante pour un titre qui accroche, tout comme « Wherever you go »qui démarrent sur les chapeaux de roues et qui nous gratifie de belles harmonies vocales.
Retour au premier album avec « Sweet fallin’ angels » qui opère dans un registre classic rock avec de belles envolées ledzeppeliniennes. Arrive « Better man », suivi de « Alibis » et sa rythmique soutenue. De ce premier opus, « Addicted to pain » surprend par sa montée en puissance, appuyé par la voix de FRANCOIS ROTA qui donne tout ce qu’il a. Grand moment… tout comme les nouveaux titres issus de « Get out ».
VODOO SKIN @ le Brin de Zinc
Je ne peux faire l’impasse sur un « Dont’ tell me », dans l’esprit d’un DEAD DAISIES avec un refrain accrocheur qui te rentre dans la tête ou d’un « Lost » qui débute par une douce ligne de basse de GUILLAUME GIAZZI, avec la voix posée de « FRANSCOTT » et qui sera l’intermède calme du concert. Quand « Scared » commence, sur les chapeaux de roue toujours, nous sommes surpris par sa rythmique ska.
Les musiciens ont plaisir à jouer et leurs petites taquineries donnent l’ambiance de la soirée.
VODOO SKIN @ le Brin de Zinc
Un rappel verra le retour des VOODOO SKIN avec « Breaking in two » et sa grosse rythmique.
Le moment phare du concert se produit avec « The leaving ». Avec son intro basse/batterie et la voix mélodique, le groupe nous emmène dans un beau voyage. La construction et les envolées de ce titre me font penser à MUSE. Le rythme s’accélère vers la fin. Splendide !
Exit, même si on est encore dans le move et dans l’ambiance de cette si belle soirée. Au moment de cette publication, beaucoup de souscripteurs au crowfunding de « Get out » auront reçu ce nouvel album. pour les autres, patience. Et pour les plus curieux, vous avez tout le loisir d’aller les écouter sur les plateformes de téléchargement !
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Commentaires fermés sur MARCO MENDOZA et BACKROADS au Brin de Zinc
28 octobre 2021 à Barberaz (73)
MARCO MENDOZA
Report by SEB 747
Ce soir, vendredi 1er novembre de l’année 2019, MARCO MENDOZA est en live au Brin de Zinc de Barberaz, avec ses copains Lyonnais de BACKROADS en première partie. Évidemment, je ne peux rater cette date. Comment ? Nous ne sommes pas en 2019 ? Nous sommes le 28 octobre 2021 ? Vous êtes sûr ? Mais c’est la même affiche qu’il y a presque deux ans ! Et en plus, c’est aussi un vendredi ! Ah c’est normal, ils ont remis le couvert ? Alors, pas d’hésitation, en cette fin d’automne 2021, j’irai revoir MENDOZA à Barberaz ! … D’autant plus que les souvenirs revenants, je me rappelle que j’avais beaucoup apprécié la sortie de « Viva la Rock », l’album solo de MARCO.
Deux ans plus tard, quasiment jour pour jour, me revoilà donc de retour au Brin de zinc pour assister de nouveau à ce concert. C’est un remake. Lol. Évidemment, on peut se poser la question pourquoi y retourner ? Déjà, lors du concert de l’époque, nous avions pris une grosse claque. Et si, comme nos amis Camerounais, vous vous dîtes : « Ne croit pas quelqu’un rien que par sa bouche », alors regardez le report qui avait été fait à cette époque ! Ensuite, nous avons dû faire face à une putain de pandémie qui nous a privés de concerts depuis un an et demi. Et puis, comme on dit : quand on aime, pourquoi se priver ? Seul hic, ma titine ayant fait une mauvaise rencontre quelques mois plutôt avec un petit muret, elle a décidé de se refaire une santé chez le carrossier. Du coup, « me voilà fort dépourvu quand le concert fut venu », comme aurait pu le raconter une certaine fable. Heureusement que les copains sont là pour m’emmener dans leurs bagages. Comme aurait dit un certain groupe français des années 80 : « et vive les copains et les chansons » (oui, et aussi « viens boire un p’tit coup à la maison », mais vu qu’on conduit, ce sera avec modération. Lol) !
Arrivés en avance, je prends le temps de discuter avec les copains que je n’ai pas revu depuis une éternité. Évidemment, les conversations sont basées sur les concerts à venir et ceux passés ou alors, comme par hasard, sur un certain Coronavirus et un certain pass sanitaire. Après un an et demi sans se revoir, il faut bien trouver un sujet de conversation. Mdr.
BACKROADS
Les lumières s’éteignent et les BACKROADS, les grands copains de MARCO MENDOZA, montent sur scène et commencent leur set. Dès le premier morceau « Dancing with the Devil », SYLVAINE, la chanteuse, met le ton sur le concert. Fun et intense. Dansant sur tous les titres de leur set, elle met littéralement le feu. Elle est pleine d’énergie et insuffle une bonne ambiance dans le Brin de Zinc.
CHRISTOPHE et FABRICE, les deux guitaristes, sont toujours aussi impressionnants avec leurs dextérités respectives. Ils jouent chacun les solos en se les partageant naturellement. FRANCK derrière sa basse tient le rythme avec BILAL, le batteur, casque vissé sur les oreilles. Le sourire qui ne s’efface pas de leurs visages montre bien à quel point jouer en live manquait à ces musiciens.
SYLVAINE descend souvent dans le public pour faire chanter les fans ou danser avec eux. Elle tient bien le public savoyard qui ne demande que ça. D’ailleurs, on voit qu’il est en manque lui aussi, puisqu’il n’hésite pas à danser ou headbanguer comme jamais.
BACKROADS n’a pas changé d’un iota depuis la dernière fois où je les ai vus. Leur musique est toujours aussi intéressante et a toujours le même effet sur moi. J’aime beaucoup et je prends toujours autant mon pied. C’est sur « Whipping Post » la reprise, et la seule du set d’ailleurs, des ALLMAN BROTHERS que se finit la première partie de ce concert.
MARCO MENDOZA
A peine le temps de me remettre de mes émotions, que les lumières du Brin de Zinc s’assombrissent. Un son de basse retentit au fond de la salle. MARCO MENDOZA doit sûrement tester le son et faire sa balance. Il ne devrait pas tarder, vu que TOMMY GENTRY, le guitariste, s’installe et que KYLES HUGUES s’assied derrière sa batterie.
MARCO, lui, n’est toujours pas là, mais il y a toujours ce son de basse qui résonne de plus en plus fort dans le BDZ. C’est à ce moment précis que tout le monde tourne le dos à la scène. Mais ils sont fous, vous diriez-vous ! Eh bien non. MARCO, tel un boxeur qui monte sur le ring, traverse la salle avec son instrument de prédilection, pour grimper sur les planches.
Contrairement à ce qu’il nous avait proposé il y a deux ans, il se met tout de suite à jouer intensément. J’ai l’impression que d’entrée de jeu, il a mangé du lion. Il fait tellement groover sa basse qu’il met le feu au Brin de Zinc. Ses musiciens, qui continuent à jouer avec lui depuis la dernière fois, sont toujours aussi bons. TOMMY, actuel guitariste du groupe écossais GUN, et KYLES, batteur de RON « Bumblefoot » THAL, soutiennent le bassiste aux impressionnantes capacités vocales.
MARCO est toujours le même. C’est une bête de scène et il n’hésite pas à descendre de celle-ci pour jouer devant ses fans. Il harangue le Brin de Zinc, le fait chanter, claquer des doigts, le regarde droit dans les yeux, surtout ceux qui ne participent pas… En bref, il se comporte exactement de la même façon que la dernière fois où je l’ai vu. Mais il semble dix fois plus motivé. Comme s’il n’avait pas joué depuis une éternité. Oui, d’accord, il y a une pandémie qui nous en a privé pendant « Eighteen month », dixit Mister MENDOZA, mais bon quand même.
Naturellement, il nous joue diverses reprises des groupes auxquels il a participé, mais aussi des titres de sa composition, notamment de son très réussi album de 2018 « Viva La Rock ». Celui qu’il nous présente et lance dans le public après avoir enlevé la cellophane qui l’entourait. Tout comme ses médiators qu’il colle sur son front ou même carrément un T-shirt qu’il donne de la main à la main à une fan.
Marco s’essaye comme il le peut au Français pour séduire ses fans européens et ça fonctionne très bien. On pourrait penser qu’en tant que vedette de la soirée, il ne laisse que peu de place à ses comparses, mais ce serait mal connaître le personnage qui laisse largement ses coéquipiers se mettre en valeur. Il laisse d’ailleurs, tout comme en 2019, à KYLES, le batteur fou qui martyrise ses fûts, le soin d’interpréter « Jailbreak » de THIN LIZZY, lui-même se contentant des chœurs et du refrain. TOMMY, lui, ne quitte quasiment jamais le bord de la scène et fait sortir des riffs hallucinants de sa guitare.
« Que l’on soit dans une arène ou dans une salle comme celle-ci, qu’il y ait un millier de personnes ou une dizaine, peu m’importe d’où vous venez, qui vous êtes. Nous sommes ici pour vous faire rocker ! », nous dit MARCO. « C’est notre dernière date en France pour 2021, et nous sommes heureux de la faire ici. ».
Et c’est sur un « Viva la Rock » que se clôt ce set intense, MARCO MENDOZA nous invite alors à venir au merchandising prendre des photos et signer tout ce dont on a envie. KYLES et TOMMY s’y prêtent aussi volontiers, bien que eux doivent ranger leurs instruments.
C’est une belle soirée qui nous a été présentée par un musicien hors normes, d’une générosité sans précédent, et qui nous a d’ores et déjà donné rendez-vous l’année prochaine.
PS : un grand merci à Thomas du Brin de Zinc, quel bonheur d’avoir enfin refouler le sol de cette salle que j’adore !
– Laisse tomber avec tes westerns pourris, tu sais bien que je déteste ça !
– Heu… j’ai dit BILLY ZE KICK, pas Billy le Kid. Le groupe qui a fait « Mangez-moi, mangez-moi », le morceau que tout le monde chantait, enfants, papys et mamies, policiers avant que tout le monde se rende compte que ça parlait de champignons magiques ?… Tu sais le genre de truc qui te faisait voir des dragons roses avant que Pokémon Go existe. Si, le groupe qui réunissait aussi bien les amateurs de reggae que les amateurs de rock ?!!
– Ah oui… J’y suis ! « OCB », c’est d’eux aussi, non ?
– Oui, chérie c’est eux , arrête de chanter s’il te plait ! ils existent toujours et non seulement ils existent toujours mais en plus ils passent en concert au Brin de Zinc. Ce serait cool qu’on y aille ?… Mouais, vu comment tu es déchaînée tout d’un coup, je pense que tu es OK… Et puis, il faut bien écouter notre gouvernement qui nous dit qu’il ne faut pas avoir peur et qu’il faut continuer à vivre normalement.
Allez go, direction le BDZ ! Ca fait mega longtemps que je n’y suis pas allé et là, on n’a pas intérêt à se planter car il n’y a pas de première partie et ce serait franchement bêta de faire tout ce chemin pour louper le début.
Allez, vu que je suis motivé, on arrive en avance. Le temps de papoter avec les copains du BDZ et de voir arriver petit à petit les gens. C’est marrant, ce n’est pas du tout le public auquel je m’attendais. Mais forcément le public de BILLY ZE KICK a à peu près notre âge. Voilà, on est toujours jeunes mais dans notre tête.
Je regarde la scène et je m’aperçois qu’il y a deux beaux champignons rouges, énormes, gonflables. Tout de suite, on est dans le thème. Le truc qui m’inquiète un peu, c’est qu’il n’y a pas de batterie, qu’il n’y a pas d’amplis de guitare. En fait, il y a juste une espèce de platine scratch et un micro… Après renseignement, j’ai confirmation que les Gamins en Folie sont partis et que BILLY est donc seule sur scène.
Mais bon, pas le temps de se poser trop de question, BILLY ZE KICK déboule sur scène avec un déguisement de gros microbe de toutes les couleurs. Elle dégage énormément d’énergie et on part direct dans les tubes qui ont fait les succès du groupe. Ca tombe bien car le public est là pour ça. Il veut chanter à tue-tête « Mangez-moi, mangez-moi », « OCB », « l’Adjudant Géreux », « Encraoudi Encraouda », etc. Tout le monde est aux taquets et connait les paroles par cœur. Même des gens qui n’étaient pas nés à l’époque. C’est vraiment surnaturel ce soir au Brin de Zinc !
BILLY n’est pas exactement toute seule car de temps en temps, elle a un copain qui monte sur scène pour l’accompagner sur certains morceaux. Bon, il y a même des gens qui ne sont pas ses copains qui veulent aussi être avec elle sur scène.
Bref, on continue dans le grand n’importe nawak mais c’est super fun et mega sympa.
Je découvre les morceaux des autres albums parce que j’avoue que je n’avais que survolé ce que le groupe avait fait après le premier disque. Je trouve quand même que tout ça manque un peu, voire beaucoup, de guitare électrique et de batterie. Trop de scratch et de samples tuent le scratch et le sample. Mais bon, à première vue BILLY n’avait pas vraiment le choix si elle voulait remonter sur scène et quoi qu’il en soit, moi je suis super content d’être là.
Heu, qu’est-ce qu’elle nous fait la dame ? Elle recommence le concert ? Elle recommence les morceaux mais sous un angle différent, c’est très surprenant. Comme ses changements de costumes un peu en mode Arturo Brachetti mais c’est plus simple quand tu n’as que tes chapeaux à changer. Je suis un peu dégouté parce que j’attendais le tricorne mais il n’est pas arrivé.
En tout cas, ça fait plaisir de voir le BDZ plein comme un œuf. Eh oui, ce soir encore c’est full ! Pourquoi je dis ce soir encore ? Parce que hier, avec les copains et copines de MISS AMERICA c’était déjà le cas. Et c’est amplement mérité pour ce lieu magique.
Bon ça tire quand même à sa fin, les gens se précipitent au stand merch’pour acheter T-shirts, CDs et le hampignon magique rose mais vraiment magique car il s’agit d’une clé USB avec les albums de BILLY ZE KICK. Le temps de faire dédicacer le premier album et il est temps de partir.
En tout cas, je ne regrette pas d’être venu car chanter ces morceaux avec deux cent copains, c’est trop fun. En plus, BILLY a toujours une putain de pêche et une énergie très communicative.
Un grand merci à Thomas et toute son équipe pour, encore une fois, nous avoir permis de vivre une soirée hors du commun.
Deux jours avant cette date, je reçois un message de mon copain Steve*74 qui m’annonce que nous avons nos accréditations pour le concert de ce soir. Ça tombe bien, parce que sinon, j’aurais eu droit à une énième diffusion de The Voice à la télé.
« Au fait, on va voir quoi ? ». « Galderia ? Ce ne serait pas le groupe que nous avions vu il y a de ça quelques hivers ? ». Mais oui, c’était en février 2018 et, encore une fois au Brin de Zinc. D’ailleurs j’en avais déjà fait le report. »
Alors, le retour des hommes cosmiques en Savoie ? Ca se fête, évidemment ! D’autant plus qu’il faudra attendre quatre ans pour avoir une autre date de concert un 29 février !
Report by Seb 747 – Photos : Steve*74
Nous voici partis, direction Barberaz, où nous commençons à avoir nos petites habitudes. Le temps chaotique de ces derniers jours qui nous a empêché d’aller au concert de ANVIL deux jours avant, semble s’être apaisé. C’est une bonne nouvelle tout de même. La route sera plus tranquille, même si la pluie s’invite aussi. Bah, du moment que ce n’est pas apocalyptique, ça nous va. Tiens, c’est bizarre, il n’y a personne sur la route. C’est l’histoire du Coronavirus qui fait cet effet ? Dans tous les cas, ça nous arrange bien, puisque nous avons mis moins d’une heure pour arriver. Pas si mal !
Sur place, nous ne traînons pas, étant donné que le BDZ était plein lors de la dernière venue des GALDERIA. D’ailleurs, ça ne manque pas, à peine les portes ouvertes qu’il est déjà bien rempli, et impossible de passer incognito, on nous repère de suite. Nos têtes commencent à être bien connues. lol. Trève de bavardage, il est temps de passer aux choses sérieuses.
La première partie s’appelle CRITICAL PINT et ce sont les locaux de la soirée. Sur le site du Brin de Zinc, ils sont connotés heavy-metal et hard-rock. J’ai hâte de voir !
Je ne vais pas attendre longtemps, ça commence déjà. Tiens, pourquoi ils me disent quelque chose ? Il me semble que je les ai déjà vus… Mais oui ! Élémentaire, mon cher Watson ! C’était au réservoir de Belley en première partie de DRENALIZE et HELL IN THE CLUB ! A l’époque, je n’avais pas trop accroché, même si j’avais trouvé ça sympathique.
Mais ce soir, dès le premier titre « MDMA », je suis conquis. Un savant mélange de stoner et de south rock avec une pointe de blues et un soupçon de grunge. Que du bon. TOM DEPOORTER le batteur, MAXIME HERAUT le guitariste solo, THIBAUT MAZUIR à la basse et ALEX PALMIER le guitariste chanteur composent ce groupe aixois.
Le second morceau qui porte le doux nom de « Flying Away » est aussi entraînant que le premier. C’est sur le solo de fin qu’ALEX, emporté par son enthousiasme, en débranche sa guitare. Heureusement pour lui, ça ne s’est pas entendu. Ouf !
La musique de nos copains aixois, est, comme je le disais, vraiment bonne. TOM qui tient la batterie de main de maître, THIBAUT qui fait groover sa basse de sa hauteur sous les riffs de MAX ou sous la slide d’ALEX aux belles moustaches, font chavirer le public tout acquis à leur cause. Eh bien, que de progrès depuis trois ans !
Les titres qui suivent sont tous aussi entraînants les uns que les autres. De « Never Stop Drinkin’ », une chanson à boire, à « Brand New Day », de « Clumsy Cowboy », une chanson sur un cowboy maladroit, à « Dirty Lies », je passe un agréable moment. Ma tête ne peut pas s’empêcher de faire des mouvements de haut en bas. D’ailleurs, je ne suis pas le seul, une bonne partie du Brin de Zinc fait de même.
« Cette chanson parle d’un fléau qui touche beaucoup de mondes », commence Alex. « Le coronavirus !», lance le public mort de rire. « Oui, mais non. On va parler de la flemme ! ». C’est « Procrastinator » qui déboule dans les enceintes. Morceau puissant et groovy à souhait qui remue un Brin de Zinc un tantinet dissipé.
Les musiciens s’entendent comme larrons en foires ; l’ambiance sur scène est fun. ALEX fait un bisou à MAXIME qui lance un « c’est dégueulasse ! » sous les rires du public savoyard, et des musiciens.
Il est l’heure de rentrer en enfer avec « Welcome To Hell ». C’est un nouveau morceau qui promet, si le reste de l’album à venir est du même acabit. Les titres suivant, sont tout aussi intéressants que les précédents et permettent au groupe de continuer à conquérir le public.
Les CRITICAL PINT finissent leur set en beauté avec « Devil’s You », encore un titre bien infernal.
CRITICAL PINT @ le Brin de Zinc – Barberaz
Pendant l’interlude, nous avons droit à un petit set acoustique de reprises de BON JOVI, avec SEB le guitariste chanteur de GALDERIA et PACO le G.O. de la soirée. Force est de constater, qu’il est toujours agréable d’entendre chanter ces vieux titres. Le public savoyard ne s’en prive pas d’ailleurs. Nous avons droit à d’autres covers de groupes comme LYNYRD SKYNYRD, AC/DC… mais c’est un set très court, étant donné que SEB doit jouer en électrique juste après. Pendant le dernier titre, je regarde les autres musiciens de GALDERIA, hilares, qui s’éclatent comme des fous sur le côté de la scène. L’ambiance entre les membres du groupe semble détendue avant d’arpenter la scène.
GALDERIA @ le Brin de Zinc – Barberaz
Ca y est, c’est au tour desdits GALDERIA de monter sur scène. La première chose qui me frappe par rapport à la dernière fois, c’est l’absence de clavier. Du coup, SEB, qui n’a plus de crinière, a récupéré une guitare.
« Shining Unity », le tout premier titre joué ce soir est une bombe, suivi par un « High Up In The Air », hyper fédérateur. J’ai l’impression, que jouer à deux guitares, rend la musique de GALDERIA beaucoup plus heavy que la dernière fois. Ce qui, je l’avoue n’est pas pour me déplaire.
Instantanément, le public se connecte avec l’univers du groupe. Il est vrai que tous les titres se retiennent bien et sont hyper-entraînants. Comme en 2018, les morceaux sont impeccablement interprétés et c’est toujours aussi bon.
BOB, le bassiste, est toujours aussi présent sur scène. TOM, à la lead, prend plus de place que lors de leur dernier passage et sa voix est toujours aussi élevée, ce qui contraste bien avec celle de SEB un peu plus grave. JC le batteur fou, s’éclate bien derrière ses camarades. Il aurait plus de bras que nécessaire que ça ne m’étonnerait qu’à moitié… Mais après vérification, il n’en est rien, lol !
En bref, nos copains marseillais nous délivrent un show survitaminé. SEB est en pleine forme vocale, même après son petit show acoustique. On le sent plus déterminé qu’avant, mu par une puissance… universelle (?). C’est dingue ce que leurs morceaux me font penser aux premiers HELLOWEEN, voire GAMMA RAY. J’ai parfois l’impression que la voix de SEB a des airs de KAI HANSEN et celle de TOM ressemblerait plus à celle de MICHAEL KISKE. Mon pote Steve*74 pencherait, quant-à lui, plus pour FREEDOM CALL. Bah, de toutes façons, ces deux groupes ne sont pas si éloignés que ça.
SEB nous annonce qu’ils sont en pleine composition de leur futur album et que normalement, ils ne devraient pas tourner mais qu’ils ont exceptionnellement, décidé de venir jouer pour nous ce soir. Forcément, le public les en remercie chaleureusement !
GALDERIA @ le Brin de Zinc – Barberaz
Il est l’heure de « From Gaia To Galderia », le morceau chanté par BOB qui délaisse sa basse – récupérée par SEB – pour prendre le micro. Il n’y a pas à dire, c’est un sacré chanteur. Il est vrai aussi qu’il chante dans plusieurs autres groupes marseillais.
Leur débauche d’énergie et le plaisir qu’ils prennent en jouant sont communicatifs. Leurs morceaux sont hyper efficaces. Ils te rentrent dans la tête très facilement. Sur scène, la puissance et l’énergie ne se tarissent pas et le set se déroule à un rythme monstrueux. Nos copains marseillais nous emmènent au-delà des vents cosmiques, avant de nous parler d‘universalité et de nous transporter sur une aura bleue.
Les musiciens, toujours au top et malgré l’heure tardive, terminent leur set sur « Far Space », après nous avoir joué « Call To The World » qui a démonté le Brin de Zinc.
Le titre terminé, le groupe descend des planches après avoir salué son public. Cependant, comme régulièrement au BDZ, les spectateurs en redemandent. Alors, les GALDERIA reprennent la scène pour rejouer un des titres qu’il a déjà interprété. Cette fois, c’est bel et bien fini. Malheureusement.
GALDERIA @ le Brin de Zinc – Barberaz
SEB, comme la première fois où je l’ai vu, se rend directement au stand de merch’, discuter avec ses fans. Avant d’aller le retrouver, nous en profitons pour discuter un peu avec BOB, resté sur scène. Nous parlons de sa ville et du groupe. Tout ça le plus simplement du monde.
En osmose parfaite avec un public transcendé, le combo a assuré et marqué encore une fois des points ce soir.
Comme il se fait tard, nous prenons congé de nos copains marseillais et rentrons à la maison en écoutant leur dernier album « Return Of The Cosmic Men », en attendant de pouvoir se délecter de leur futur LP à venir.
Un grand merci à PACO d’avoir organisé ce concert et à GALDERIA pour avoir bien voulu interrompre la composition de leur futur album pour revenir nous faire cet excellent show ! Un grand merci aussi à THOMAS, le gérant du BDZ qui nous permet de faire vivre notre musique !
Youpi, c’est la nouvelle année ! Oui, je vous vois venir, cela fait un moment que la nouvelle année est entamée ! Mais c’est la rentrée des reports. Le premier de l’année.
Ce soir, je suis content, car je vais retrouver les belfortains de 58 SHOTS que je n’ai pas revus depuis plus d’une année. C’était, comme vous le savez si vous suivez le webzine, en octobre 2018, au Bouffon de la Taverne de Genève. Donc, direction le Brin de Zinc à Barberaz, où ils avaient déjà mis les pieds la veille du jour où j’avais eu l’honneur de les rencontrer.
Il devait pleuvoir des hallebardes, mais c’est une petite bruine qui nous accompagne. Pour rouler, ce n’est pas si mal, on va pas se le cacher. Et même si ça avait été le cas, ce n’est pas ce qui m’aurait empêché d’aller assister au concert. Mon copain de concert Steve*74 étant du voyage pour faire le photographe, c’est à plusieurs que nous traçons la route pour la Savoie.
Arrivés à bon port, nous nous rendons compte que le parking est plein. Une pensée me vient : “Surprenant tous ces gens qui vont danser au Club Mambo juste à côté”. Mais à peine le temps d’ouvrir les portes que nous nous rendons compte que c’est le Bdz qui est plein ! Ça fait plaisir de voir que le hard-rock français, remplit les salles. Le seul petit soucis, c’est qu’il va falloir jouer des coudes, mais ce n’est pas à des vieux renards qu’on apprend à faire la grimace, et nous nous retrouvons vite devant.
D’ailleurs, c’est étrange, les 58 SHOTS sont rentrés en même temps que nous. Il ne devait pas y avoir une première partie ? A priori non puisque nos copains belfortains sont déjà sur scène.
Les lumières s’éteignent, et c’est parti. Coup sur coup, nous prenons deux uppercuts en pleine face avec « Zeppelin Song » et « I’m Sorry ». Ces deux titres, issus de leur tout nouvel album sorti récemment, « French Rock Revolution », mettent de suite le feu au Brin de Zinc. « Devil in my room », le morceau suivant sent le soufre, et le public savoyard, toujours aux taquets, répond avec engouement aux sollicitations des musiciens.
ARTHUR nous explique que ce soir, ils ferment la boucle. Il rappelle au public les déboires qu’ils ont eu neuf mois auparavant avec leur camion tombé en panne avant leur concert de Lyon. Et pendant ce temps, ils devaient continuer de le payer sans pouvoir tourner. Ils auraient pu tout arrêter, mais ils ont tenu bon et sont de retour pour notre plus grand plaisir.
Alors ça, c’est étrange, soit ils ont changé de bassiste, soit THEO a pris de l’âge. ARTHUR, le chanteur guitariste, en pleine forme vocalement, nous explique que ce dernier est temporairement absent et que son remplaçant RODOLPHE, n’a que deux répétitions à son actif. Une chose est sûre, il est super-doué parce que jouer comme il joue en n’ayant que deux répètes, c’est ahurissant.
WILLIAM, le gratteux, est toujours aussi impressionnant de dextérité. Il n’a que vingt ans et un incroyable talent. Il n’hésite pas une seule seconde à se frotter au public et, comme un véritable montagnard (Savoie oblige), à grimper sur les retours afin que le public du fond puisse le voir. Quand à TONY, le batteur, c’est en véritable métronome, tel un PHIL RUDD d’AC/DC dont ce soir il porte fièrement le T-shirt, qu’il tient le groupe sur les rails. Du rock ‘n’ roll évidemment !
Le groupe est vraiment bien ancré sur la scène. Ce n’est que leur second concert de l’année et ils se sont de nouveau appropriés les planches savoyardes.
L’osmose entre les quatre musiciens est palpable. Et même si RODOLPHE n’est pas le bassiste originel, il est aussi à l’aise que les autres musiciens.
Après la balade en version semi-acoustique de plus de dix minutes « The end of the world », durant laquelle on ne s’ennuie pas une seconde, ARTHUR reprend sa guitare électrique pour attaquer le titre éponyme de leur dernier album. Pas si simple lorsqu’on cherche son Jack pour se brancher. « C’est bon, j’ai trouvé, le concert peut reprendre ! » annonce ARTHUR un brin sarcastique.
« JOHN LENNON a dit un jour que le rock français c’était comme le vin anglais » nous raconte-t-il. « Alors, ce soir, je veux que d’où qu’il puisse nous voir, nous lui prouvions qu’il a tort » et le public savoyard manifeste son approbation. « Ouah, 58 SHOTS est le groupe qui se permet de dire à JOHN LENNON qu’il a tort » rigole le chanteur. C’est sur ce titre éponyme et révolutionnaire de leur dernier album que nos copains belfortains font participer un Brin de Zinc toujours à fond. Il est vrai que c’est un futur incontournable avec ce refrain qui se retient comme « une chanson populaire » comme aurait dit CLAUDE FRANCOIS.
Le groupe enquille les titres. « For the old ones », en hommage au bluesman albinos JOHNNY WINTER, « Unstoppable Man »… Des titres issus de leur dernier opus mais aussi, des titres de leur premier Ep. De quoi satisfaire tous leurs fans.
ARTHUR, sourire aux lèvres, s’amuse comme un petit fou, et on sent le plaisir qu’il a de jouer pour nous ce soir. WILLIAM, lui, s’éclate toujours en faisant pleurer sa guitare, en shreddant comme un fou. Cependant, il ne s’accapare pas entièrement tous les solos. Il en laisse quelques-uns à ARTHUR qui ne prive pas pour rivaliser d’agilité avec son compère. Note à moi-même : vérifier à la fin du concert que WILL ne possède pas dix doigts sur sa main droite. Lol.
RODOLPHE est un peu plus en retrait, mais n’a pas baissé son niveau de jeu d’une seule seconde. Quand à TONY, il tient toujours l’ossature du groupe, c’est fou ce qu’il me fait penser de plus en plus à Animal le frappeur du Muppet Show.
Nous prenons un pied dantesque mais il est bientôt l’heure de finir le show. « Resurrection » et « Certified Thief » qui sont deux mandales que nous prenons directement entre les oreilles, se chargent de clore le spectacle de des copains.
C’est l’heure pour la photo de groupe et pour les 58 SHOTS de descendre de scène. Comment ça, c’est fini ? Hors de question ! Le Brin de Zinc en réclame encore et encore. Alors, pour notre plus grand plaisir, les belfortains remontent sur scène pour nous sortir un « Whole Lotta love » de LED ZEPPELIN de toute beauté.
Le groupe quitte les planches sur ce beau cover de JIMMY PAGE & Co. Oui mais voilà, comme souvent au Bdz, le public ne veut pas en rester là et manifeste sa désapprobation. Au bout de trois petites minutes, les 58 SHOTS remontent sur scène. « Ok le Brin de Zinc, vous êtes incroyable ! On va vous en faire une dernière parce que c’est vous. Mais ça sera la dernière. Il faut qu’on soit en forme pour demain à Dijon » nous explique un ARTHUR plus qu’enthousiaste. C’est avec le « Smoke on the water » de qui vous savez, que les 58 SHOTS arrivent enfin à quitter la scène. Et voilà, le concert est fini. Sniff.
Après deux heures et demie d’un show hyper intense, tout le public du Brin de Zinc est plus que conquis. « Il suffit d’une heure pour acquérir une réputation qui dure mille ans », dit un proverbe japonais. Alors je vous laisse imaginer la réputation qu’ils vont avoir après leur prestation de ce soir !
Un petit tour au merch, où ils sont très sollicités, pour discuter avec ARTHUR qui nous parle de leur dernier joujou. Il hallucine face aux retours qu’ils obtiennent des chroniques et notamment un ⅚ du Rock-Hard italien. Comme quoi, il n’y a pas que GOJIRA qui arrive à sortir de nos frontières !
Allez, pour nous c’est l’heure de la retraite. Nous disons au revoir à nos nouveaux copains belfortains, en espérant les revoir très bientôt. Sur la route du retour, nous passons le « French Rock Revolution » en boucle, histoire de continuer le plaisir ressenti ce soir.
Encore un grand merci à Thomas pour nous avoir permis d’assister à un show d’anthologie. La révolution rock française est en route !