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DANKO JONES, Live Report au CCO (69)

Date du concert : 27 mai 2022 – Report et Photos by SEB 747

DANKO JONES @ le CCO

Pour une fois, mon copilote de concert Steve*74 n’a pas eu envie de m’accompagner pour ce show (chaud ?) de DANKO JONES. Comme je savais qu’un autre de mes fidèles copains de covoiturage-concerts, serait de la partie, pas d’inquiétude. Étant donné que je n’aime pas trop faire la route tout seul, ça tombe bien.

Direction Villeurbanne au Centre Culturel Œcuménique – le CCO quoi – pour aller voir le groupe canadien que je n’ai plus revu depuis pas moins de 13 ans, et c’était déjà à Lyon.

Nous partons relativement de bonne heure, étant donné qu’il est un peu compliqué pour trouver de la place où se garer. Arrivés en ville, nous trouvons un endroit pas trop loin, et nous nous rendons à pied sur les lieux. Un peu de marche, ça ne fait de mal à personne, et nous voilà déjà devant la salle.

Le temps de montrer patte blanche à la sécurité, de récupérer le pass photo, et nous voilà devant le stand de merch’ où les T-shirts, du groupe canadien, ainsi que les deux derniers vinyles récents trônent sur la table. Allez, arrêtons de rêver, on ne peut pas tout acheter, et allons assister à ce concert !

MOON SHOT @ le CCO

La première partie est assurée par un nouveau groupe finlandais du nom de MOON SHOT. Prenez des musiciens de DISCO ENSEMBLE, le guitariste JUSSI YLIKOSK et le batteur MIKKO HAKILA, un autre de LAPKO, VILLE MALJA, le chanteur, et pour finir, ajoutez le bassiste de CHILDREN OF BODOM, HENRI « HENKKA T. BLACKSMITH » SEPPALA, et vous obtenez un super groupe nommé MOON SHOT.

J’en vois déjà qui s’inquiète. Rassurez-vous, ici, point de death, black, post metal ou je ne sais quoi encore. Seulement du bon rock énervé et mélodique, voire mélancolique.

Ayant écouté leur album sorti l’an passé, je suis content de voir ce que cela va donner en live.

MOON SHOT @ le CCO

Ça y est, c’est parti. Les lumières s’éteignent et ça démarre. Plutôt lentement d’ailleurs. Tiens, le premier titre se fait dans la pénombre la plus totale. Bizarre.

Pour le deuxième, on prend les mêmes et on recommence. Euh.. vous êtes sûr qu’il n’y a pas quelqu’un qui a oublié d’allumer les lumières ? Parce qu’on est un peu dans le noir, là ! Pas sympa pour les photos. Lol. Sachant qu’on a seulement les trois premiers morceaux, ça va être coton. Va falloir faire avec.

Heureusement dès le troisième titre, les lumières reviennent.

Le pied de VILLE est amovible, ce qui lui permet d’être partout à la fois. Devant la scène, derrière, sur les côtés. Difficile de le prendre en photo. Celui-ci est impressionnant dans sa prestation. Il semble complètement habité par ses chansons.

JUSSI est hyper appliqué, et se déplace aussi, mais moins que son chanteur. Celui qui m’impressionne le plus, c’est tout de même HENRI le bassiste qui se montre très vivace, n’hésitant pas à se tenir au plus près du public. Il remportera d’ailleurs les faveurs de celui-ci lorsqu’il s’exprimera en bon français pour le remercier de ses encouragements.

Les chansons de MOON SHOT se rapprochent parfois de U2, et notamment dans le timbre de VILLE, lorsqu’il chante de façon mélodique. Mais avec un côté hard évidemment. Une sorte de U2 survitaminé !

Trois quarts d’heures plus tard, c’est la fin du set des Finlandais qui ont mis le CCO en ébullition. Une belle première partie qui a su séduire un public difficile.

DANKO JONES @ le CCO

Le temps de papoter un peu avec les copains, que je n’ai pas revu depuis, ce qui semble être, une éternité, je remarque que de plus en plus de monde s’installe devant la scène. Les hostilités ne vont pas tarder. Il est 21h lorsque les lumières faiblissent et qu’une intro retentit dans le CCO devant un public bien rempli..

JOHN CALABRESE le bassiste qui accompagne DANKO JONES depuis ses débuts est le premier à monter sur scène suivi de près par RICH KNOX le batteur. Le guitariste chanteur et leader du groupe qui porte son nom arrive quelques secondes après sous les hurlements du public.

Le peu de lumières lors de MOON SHOT, est de nouveau présent sur « Saturday », le premier titre de ce soir. Mais que temporairement, puisque dès « I Gotta Rock », les lights reviennent. Grand ouf de soulagement.

« Après deux ans et demi enfermés, ça fait plaisir de voir autant de monde ce soir », nous dit DANKO. Enfin, nous dit… je devrais dire nous revendique, tellement le chanteur est agressif lorsqu’il parle, mais dans le bon sens du terme.

DANKO JONES @ le CCO

Dès les premiers riffs de « I’m in a Band », le public s’échauffe. Les pogoteurs, et autres slameurs, s’en donnent à cœur joie sur ce titre fédérateur qui ne laisse personne indifférent. Un repli stratégique s’impose, il n’est pas bon de rester au milieu de la foule. Il y en a même qui font du crowd surfing, ou l’art de se faire porter par la foule. D’ailleurs, l’enthousiasme de certains spectateurs va finir par agacer JOHN, le bassiste, qui avec l’aide d’un roadie en repoussera plus d’un de la scène.

« First Date » et son refrain incontournable, repris avec ferveur par le CCO, suit de près. Dans le public, c’est de la folie, tout le monde est à fond. Que ce soit devant la scène, ou derrière, le public est entièrement dévoué au trio canadien.

Après « Lipstick City », DANKO, qui donne l’impression d’avoir beaucoup de choses à nous dire, interpelle les spectateurs : « Ca ressemble à un vendredi soir », nous dit-il (ben justement, on est vendredi soir, lol). « Passez-vous une bonne soirée ? ». Les spectateurs hurlent leur approbation. « Ok, ok », tempère DANKO, « J’ai l’impression que vous n’êtes content qu’à 50%, et ce soir je veux que vous le soyez à 100 %. Montrez-moi comment vous êtes à 100 % !!! ». Les spectateurs du CCO s’en donnent à cœur joie et crient encore plus fort. « Récemment nous avons sorti un album, qui s’appelle Power Trio… Là, vous n’êtes plus qu’à 40% », plaisante le Canadien, après des nouveaux cris d’approbation un peu plus faiblard. « Ce soir, nous allons vous prouver à quel point il mérite d’être soutenu » ! Et c’est « Ship of Lies », morceau tiré de, je vous le donne en mille : « Power trio », qui résonne dans le CCO.

Les titres défilent à vitesse grand V. scotchant littéralement le public contre les murs. « She’s Drug », « Get to You », sur lequel démarre un tonitruant circle pit, « I Think Bad Thoughts »… Que des morceaux dont on ne peut s’empêcher de reprendre les refrains en chœur. « Vous êtes incroyable ! Merci beaucoup ! », nous dit régulièrement le chanteur guitariste canadien, trop content d’être de retour.

Après qu’un fan ait réclamé à cors et à cris « Code of The road », DANKO lui rétorque : « On ne peut pas, ce groupe est une machine, une setlist est en place et tous les titres sont aussi bons que « Code of the Road », on ne peut pas changer les titres comme on veut ».

À un moment donné, le Canadien nous donne une petite leçon de guitare. Il nous explique comment il joue : « Vous pensez que ce que je fais c’est facile mais je peux vous dire que c’est vraiment dur ! Je pourrais jouer comme ça. » Il fait un impressionnant petit tapping et nous dit : « C’est génial mais ce n’est pas ce que je fais. Moi je joue chaque note avec chaque doigt. Ce n’est pas génial mais c’est ça le rock‘n’roll ! ». Quel guitariste impressionnant de dextérité ! Sa motivation ne se dissipe absolument pas tout le long de son set. Il semble aspirer toute l’énergie du public qui est à fond derrière lui.

Tous les tubes de DANKO JONES sont joués ce soir. Dans le pit, c’est devenu de la folie. Les pogos reprennent de plus belle, et une petite altercation oblige la sécurité à temporiser les ardeurs de certains spectateurs un peu trop enthousiastes.

Une heure après un « My Little Rock ‘n’Roll » c’est fini. Le trio, après que DANKO nous ait chaleureusement remercié en Français, quitte la scène.

Sauf que le public en réclame encore. Et c’est sous des applaudissements fournis et des « DANKO JONES ! DANKO JONES ! » hurlés par le public, que le groupe réapparaît sur scène. « Vous savez d’où nous venons, n’est-ce pas ? Nous venons du Canada pour vous ce soir, alors nous méritons des applaudissements ! ». Le public ne se fait pas prier et applaudit de plus belle.*

« C’est un titre que j’ai écrit pendant que nous étions tous enfermés à la maison », nous dit DANKO, avant d’introduire « I Want Out », tiré du dernier album en date sorti l’an passé. Ce morceau permet à la foule de se lâcher complètement. La folie qui s’est emparée du public ne redescend pas et les fans sont toujours à fond, sous le regard approbateur du chanteur. Un « Burn in Hell » et un « Sugar Chocolate » plus tard, DANKO finit son show survolté.

DANKO JONES @ le CCO

Les lumières reprennent vie, et le set se termine. RICH, descendu de son estrade, envoie ses baguettes dans le public, JOHN donne et envoie des médiators, et DANKO serre les mains des fans. C’était certes un peu court, mais très intense. Et, même si, on aurait bien aimé que cela dure un peu plus, le simple fait de voir le sourire de tous les copains à la fin du show, prouve que c’était vraiment top.

Un grand merci à MEDIATONE pour ce concert et pour l’accréditation de dernière minute.

VISIONS OF ATLANTIS @ le CCO de Villeurbanne

Report et Photos by Ti-Rickou

Bon, après le Transbo, le Kao, le Rock ‘n’ Eat Live, c’est maintenant le tour du CCO. L’année concert sera bien lancée car à Lyon, c’est vrai, ça tourne essentiellement autour de ces quatre salles pour notre style de musique.

Donc, direction Villeurbanne. Je pars de bonne heure en espérant passer avant les bouchons, trouver une place pour me garer sans trop galérer et surtout arriver à l’heure pour ne pas rater le premier groupe de cette soirée metal symphonique à chant féminin.

Et vous n’allez pas le croire ! Quatrième concert et pas de retard pour Ti-moi !!! J’ai en plus le temps de dire bonjour aux copains présents. Na !!

MORLAS MEMORIA @ le CCO de Villeurbanne

Allez, c’est parti. Les allemands de MORLAS MEMORIA ouvrent les hostilités. Mon copain Serge aurait été aux anges : du metal symphonique avec chant lyrique féminin ! Belle voix, bien fait. Pas original mais pour le genre assez agréable. Ca joue et les morceaux se laissent écouter. Heu… la robe à paillettes de la chanteuse, ça fait un peu étrange quand même, lol !

C’est au troisième morceau que ça se corse pour moi ; le guitariste se met à faire la grosse voix beurk caca pour mes pauvres oreilles qui n’ont pas méritées un tel traitement… surtout en n’y étant pas préparées. Même si je comprends le côté contraste, j’y suis carrément réfractaire. Encore plus qu’à la flûte traversière dont la chanteuse se sert un peu sur quelques morceaux.

Allez zou, je disparais !

CHAOS MAGIC @ le CCO de Villeurbanne

Papotage à l’extérieur avec des copains venus pour la tête d’affiche. Le temps passe plus vite quand on papote !!

Allez, c’est au tour de CHAOS MAGIC, le groupe de la chanteuse chilienne CATERINA NIX de monter sur scène. D’entrée de jeu, c’est plus hard FM, hard prog’, hard symphonique. Le chant aussi est moins lyrique, plus hard. Yes, là je suis beaucoup plus client ! Les morceaux sont très bons, la voix est superbe et même la voix masculine est cool. Pas de gargouillis vocaux, un vrai chanteur de hard-rock. Le mariage est parfait.

Visuellement aussi ça la fait. Le public présent accroche bien au spectacle. Il y a un clavier guitare qui fait aussi le show. Si j’ai bien compris, il a été le clavier d’un petit chanteur de heavy metal du nom de… BRUCE DICKINSON ! En tout cas ce qui est sûr c’est qu’il a une présence scénique de quelqu’un qui a traîné ses guêtres sur pas mal de scènes !

Putain, c’est vraiment très bon ! Franchement, tu n’as pas envie d’en louper une miette ! Une mega bonne découverte pour moi. Et cette voix… trop belle !! Je suis sous le charme, moi !

Les autres zicos aussi sont excellents. En écrivant ce report, j’ai encore des morceaux qui me restent dans la tête et c’est plutôt bon signe !

Allez, c’est fini. Sniff ! Dernière pause. J’en profite pour faire signer la set list et faire un selfie avec CATERINA. Rickou en mode groupie, quoi !

VISIONS OF ATLANTIS @ le CCO de Villeurbanne

Bon, c’est le moment de rentrer dans la salle pour le dernier groupe, VISIONS OF ATLANTIS. Ca fait un bout de temps que je ne les ai pas vus, moi. Je suis donc aux taquets pour l’arrivée sur scène de CLEMENTINE DELAUNEY et des siens.

Et c’est parti pour du metal symphonique de haut vol. Je suis fan de la voix de CLEMENTINE et des morceaux du groupe. En live, c’est carrément magique. Tous les musiciens sont parfaits, la voix masculine est ici aussi chantée et sert les morceaux sans être obligé de brailler. Les VISIONS OF ATLANTIS sont en forme.

CLEMENTINE est chez elle et veut montrer à ses copains italiens du groupe qu’à Lyon ça bouge aussi ! Si, si, c’est possible et même si, malheureusement, on n’est pas assez nombreux, on est tous aux taquets pour profiter du spectacle !

Tiens un morceau avec juste CLEMENTINE sur scène et seulement un piano en accompagnement… Whaou, quelle voix et quel superbe moment !

Et c’est reparti de plus belle. On est là, heureux.

Voilà un dimanche comme je les aime, moi. Un grand merci aux Sounds Like Hell pour cette soirée magique !!! Vivement le prochain concert !!!

KISSIN’ DYNAMITE @ CCO – Villeurbanne (69)

Report + photos by Ti-Rickou

Putain, ça y est, c’est le jour que j’attends depuis des mois, c’est ce soir le concert de KISSIN’DYNAMITE avec les copains de BLACKRAIN en première partie !!!! Je suis excité comme une puce sur le dos d’un chien. Je pars en avance, pas de prise de risque aujourd’hui, impossible que j’arrive à la bourre. En plus, le concert prévu initialement au Hard-Rock Café a été déplacé au CCO de Villeurbanne car il y a eu une demande supérieure à la capacité d’accueil du lieu initial. Comme quoi le glam sleaze, ça plaît !

C’est cool pour eux mais pour se garer c’est carrément coton. Bon, en partant bien en avance, je suis moins stressé et même un immeuble qui menace de s’effondrer et qui provoque la fermeture de la rue ne m’empêche pas d’être à l’heure, voire même en avance puisque les portes sont encore closes.

BLACKRAIN @ CCO – Villeurbanne (69)

Vue la longueur de la file d’attente, je me dis que les organisatrices du concert ont bien vu le coup en changeant de lieu. La soirée s’annonce mega bien !!! Je commence par papoter avec plein de copains, copines (eh oui, dans les concerts glam il y a plein de copines, les gars !!).

Je récupère tranquille mon pass photo, je suis cool quand tout à coup… hey, c’est quoi cette musique qui vient de la salle ?!! C’est « Le Chant des Allobroges », l’hymne haut-savoyard et surtout l’intro de BLACKRAIN ! Là, plus cool du tout le Ti-Rickou !!

Je fonce dans la salle, je me fraye un chemin ver la barrière et c’est parti pour un petit « Back in Town »! Les copains sont accueillis par un public en très large partie venu pour eux. Ils connaissent les paroles et le refrain est repris en chœur par la foule. Une putain d’ambiance dès le début du set, ça va être énorme je vous dis !

Les BLACKRAIN sont en grande forme, déchaînés de jouer à Lyon. « Dying Breed » fait encore mouche avec son refrain facile à entonner, « Innocent Rosie » et « Blast me Up » enfoncent le clou.

Le groupe remercie les copains de toujours, ceux qui étaient là à leurs débuts. BLACKRAIN, c’est aussi ça, un groupe qui sait d’où il vient et qui ne l’oublie pas.

Et ce BLACKRAIN là, celui que j’ai sous les yeux ce soir, mérite d’aller très haut ! Putain, ils ont encore gagné en présence. Ils ont un réel sens de la scène et la communion avec le public est juste énorme. Putain de show !

Le cover de « We’re not gonna Take it » de TWISTED vient terminer la fête. Ouah, c’était mega trop bon ! OK, je suis fan depuis le début, des petits bars, du Thunderbird Lounge, des premières parties de HARDCORE SUPERSTAR et donc j’ai eu la chance de les voir grandir. Et donc, si je dis que c’était une tuerie ce concert, c’est que c’était une tuerie !

Bon, pas le temps de trop papoter car KISSIN’ DYNAMITE va commencer et vu comme la salle est remplie, il faut que j’ai le temps de la retraverser !

Le concert démarre à donf’ en mode « les préliminaires, je ne connais pas » avec « I’ve got the Fire » d’entrée, histoire de mettre tout le monde d’accord et que le public redémarre au quart de tour. Ca fonctionne grave, c’est du délire dans la salle !

Il faut dire que l’affiche de ce soir est homogène, que c’est donc le même public pour les deux groupes et que KISSIN’ DYNAMITE – tout comme BLACKRAIN – n’a pas gagné son public en payant des pubs sur Facebook mais en faisant des putains de prestations live, comme celle en première partie de POWERWOLF il y a quelques mois. Les nouveaux fans qu’ils avaient engrangés ce soir-là sont en grande majorité venus ce soir.

Et ils ne vont pas être déçus car HANNES, le chanteur en plus d’avoir une putain de voix est un putain de frontman. Il a un charisme dingue ! Les autres musiciens ne sont pas là non plus pour faire de la figuration, ça joue, ça pose, ça interagit avec le public.

Leurs morceaux sont de pures tueries qui font sauter, bouger les cheveux et pousser une banane sur le visage ! « DNA » en est le parfait exemple.

Il se passe toujours un truc sur scène. Là, c’est WI ANNA BRUNNER qui les rejoint pour plusieurs morceaux dont « Ecstasy » qui souffle encore un vent de folie pour attiser – si besoin en était – le public ! Putain, c’est trop, trop bon !! Putain de set !

Hey, c’est quoi cette intro ? Mais bien-sûr, c’est « I will be king » !! Alors là, c’est la cerise sur le cake, le morceau ultime où je deviens dingue. Et il n’y a pas que moi, le public est aux anges, épuisé mais heureux. Ouah !!!

Allez, malheureusement c’est déjà fini. Putain de groupe ! Quelle prestation ce soir encore ! Les lumières se rallument et je suis encore sonné, comme un boxeur qui a fait douze rounds. Quelle affiche ce soir avec deux groupes qui montent lentement mais sûrement. Ca fait du bien de voir que la relève est prête à prendre le relais de nos idoles vieillissantes. Ne vous y trompez pas, le futur de notre musique, c’est eux !!!

Je ne peux pas partir sans avoir papoté un peu avec SWAN, MATT, MAX 2 et FRANCK de BLACKRAIN et leur avoir dit à quel point ça a été du bonheur de les revoir en live. Une pensée pour ceux qui n’ont pas pu être là avec nous et un énorme merci aux filles de Sounds Like Hell pour cette mega tuerie de soirée !

Allez, « I will be King » à donf’ dans la voiture et on the road again ! Rock ‘n’ roooooooollll !!!

Report et Photos : Ti-Rickou

Putain, putain, putain ! MOLLY HATCHET en tournée en France et surtout à  Lyon, j’hallucine. Voilà ma première réaction à chaud. En réfléchissant un tout petit peu plus, je me demande a) qui il reste des membres du groupe que j’ai vu il y a très longtemps et qui m’avaient mis une mega tarte et b) si c’est bien raisonnable car forcément, je risque d’être déçu de ne pas rester sur mes souvenirs de l’époque. Bon, premièrement on est en période de Noël, tout est possible. Deuxièmement, ce n’est pas si souvent qu’un groupe de rock sudiste passe à Lyon. Troisièmement la première partie, je ne la connais absolument pas. Et quatrièmement, je ne résiste jamais à la tentation d’un concert. Je suis faible.

Donc pour mon dernier concert de l’année, direction Villeurbanne et le CCO. Je ne veux absolument pas être à la bourre (résolution de fin d’année) donc la meilleure façon d’y arriver c’est de partir très très en avance. Et, mystère et boule de gomme, ça fonctionne ! Je suis tellement en avance que je suis dans les tout premiers à rentrer dans la salle. Et comme il y a énormément de monde à l’entrée, j’en profite pour aller faire un tour dans l’espace fumeur. Tiens, il y a un mec avec un Stetson fixé sur la tête et en plus, il parle anglais… Normalement, ça devrait être un des musicos de MOLLY HATCHET. Enfin, j’espère parce que sinon, j’ai fait des photos avec un inconnu ! Je déconne. Bien-sûr, c’est BILL McCORMACK, le chanteur du groupe ! J’aime bien commencer mes concerts par rencontrer d’abord les musiciens, moi.

Bon, vu que ça se remplit vraiment très fort, je le laisse pour aller me positionner pour le premier groupe. Le peu que j’ai écouté d’eux me donne envie de ne pas les louper. Je suis donc aux taquets quand KING SAVAGE monte sur scène. D’entrée de jeu, on sait pourquoi ils se retrouvent à faire la première partie de MOLLY HATCHET, leur hard-rock est fortement influencé sudiste !

Les allemands nous proposent un hard-rock mâtiné de sud, classique et moderne à la fois. Ils ont bien intégré les influences tout en nous proposant des morceaux qui en sont pas tous typés pareil. Leurs compos sont vraiment sympas. Les morceaux emmènent le public dans leur univers.

En plus, il s’agit d’un tout jeune groupe. Ils ont vraiment la pêche et la niaque, heureux forcément de pouvoir jouer devant un public à conquérir et ils s’en donnent à cœur joie.

Voilà comme j’aime les concerts : un groupe de première partie que je ne connais pas et qui me donne envie de repartir avec leur album. Les KING SAVAGE peuvent être contents de leur prestation, ils ont mis une grande partie du public du CCO in the pocket.

Bon, j’hésite à sortir prendre l’air ou pas car ça va être compliqué de reprendre ma place après vu que le CCO est archi-blindé. Mais justement comme il fait très chaud, je vais faire un petit tour dehors et cette fois-ci, je tombe sur les musiciens de KING SAVAGE avec qui je papote. C’est cool de pouvoir faire plus ample connaissance avant de retourner me mettre en position pour l’arrivée de MOLLY HATCHET.

Tiens, c’est bizarre, il y a un mec qui a oublié une bouteille de Tabasco sur la scène… Je n’ai pas le temps de trouver la réponse à ce mystère que MOLLY HATCHET attaque les hostilités. Les fourbes démarrent les deux premiers morceaux par des morceaux du tout premier album, histoire de bien nous mettre dans l’ambiance ! Je sais enfin à qui est la bouteille de Tabasco. C’est celle de BILL McCORMACK qui descend ça comme si c’était de la Vittel, j’hallucine.

Visuellement, c’est marrant. Le batteur a les cheveux en l’air comme attiré par de l’électricité statique (bon d’accord, il a un ventilo devant lui). BOBBY INGRAM, le guitariste a soit une masse de cheveux impressionnante soit une moumoute. On rajoute à ça quelques chapeaux de cowboys et on a le visuel auquel on s’attend avec un groupe de rock sudiste.

Musicalement, on a bien-sûr les morceaux qu’on aime. Ils sont issus de la très très grande discographie du groupe. C’est bien joué mais il y a un truc qui me manque… Je cherche, je cherche… Il me manque de la pêche, il me manque…. une deuxième guitare !!!! Putain, où elle est passée ? Ben oui, du coup, ça manque forcément ! Même si le clavier va bien, que tout est en place, eh ben MOLLY HATCHET c’était avant tout des duels de guitares d’enfer. En plus, le chanteur, j’ai peur pour lui. Je me demande s’il va finir le concert. Il n’arrête pas de boire du Tabasco !

Je suis partagé comme je l’avais un peu prévu : je suis content d’un côté de revoir MOLLY HATCHET après tant d’années. Ca fait toujours plaisir de voir des groupes comme ça encore à l’affiche mais bon, malheureusement, ça n’a absolument rien à voir avec le MOLLY HATCHET qui m’avait démonté la tête à l’époque. Décidément, à part une ou deux exceptions, il ne faut pas que je retourne voir des groupes que j’ai vus au sommet de leur art ; même si on m’explique que c’est normal à leurs âges, je m’en tamponne le coquillard.

De toute façon, il fait très chaud. Je vais suivre le concert de la zone fumeur où je vais terminer de papoter avec les KING SAVAGE. Au moins cette soirée m’aura fait faire une bien bonne découverte.

Merci à Mediatone de nous avoir proposé cette affiche. Allez, 2018 est terminée pour les
concerts, vive 2019 !

Long live rock’n’roll, my friends !