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HEADCHARGER, THE MERCURY RIOTS, CAME au Théâtre

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HEADCHARGER, THE MERCURY RIOTS, CAME au Théâtre

Quand j’ai découvert les Californiens de THE MERCURY RIOTS l’an dernier au Cherrydon, j’ai pris une putain de baffe. J’ai carrément craqué pour leur musique et sur leur prestation. Bref, ma baffe live de 2023. Alors quand j’ai vu qu’ils allaient refaire des dates en France avec HEADCHARGER, j’étais comme un dingue ! Pour la date au Brin de Zinc à côté de Chambéry, pas de problème, j’ai l’équipe de choc Seb 747 et Steve*74 qui peuvent me faire un report mais je suis carrément dégoûté car pour moi c’est mort. Quand soudain ma chérie me dit : « Tu as vu, les MERCURY RIOTS passent à Viviers, à quelques kilomètres de Montélimar avec HEADCHARGER et CAME, un groupe local ? ».

Alors là, c’est carrément jouable ! Je suis fou de joie, non seulement je vais revoir les MERCURY RIOTS mais, en plus, je vais pouvoir récupérer leur album vu qu’ils ne l’avaient pas encore au Cherrydon !

Sauf que la veille du concert, le jeudi matin, la région Rhône-Alpes se trouve en alerte générale ! En plus, c’est une alerte rouge pluie et inondation dans la Loire, le Rhône et… l’Ardèche. Et cette journée va se révéler terrible. Les routes et les voies de chemins de fer sont coupées, des centres-commerciaux et des villes sont inondés. Comme un avant-goût d’apocalypse… Chez moi, ça va, ça ne bouge pas trop mais je me dis quand même que pour le concert du lendemain, c’est mort. Bon, ce soir HEADCHARGER et les MERCURY RIOTS doivent passer au BDZ vers Chambéry. Bonne nouvelle, ils y sont et sauf retournement de situation, les HEADCHARGER disent à Seb (sans Steve pour cette fois mais il va le regretter grave en lisant les reports !!) que c’est bon pour demain, que Viviers n’a pas été touché par les inondations et qu’ils vont pouvoir y assurer la date. Allez, j’y crois !

Le vendredi, je surveille les Facebook des orga et des groupes au cas où mais ouf, c’est bon, les feux sont au vert. Alors on the road pour Viviers ! Ce soir, j’imite mon ami Seb*747 et je pars en famille, lol ! Je pars quand même en avance car je ne connais pas le lieu, si on peut se garer facilement, si la route n’a pas été inondée sur une partie vu que la ville se trouve en bord de Rhône, etc. Je trouve le théâtre fastoche, je me gare finger in the noze et en descendant de la voiture, devinez sur qui je tombe ? Les MERCURY RIOTS ! Yes ! Ils me reconnaissent direct et ils sont contents de me revoir. On papote un peu et je rentre dans le théâtre.

HEADCHARGER, THE MERCURY RIOTS, CAME au Théâtre
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CAME au Théâtre de Viviers

C’est une belle salle avec une belle scène. Il n’y a pas de crash barrière mais un balcon réservé pour les photographes. Ca commence super bien !

Ce soir, il y a trois groupes car en plus de l’affiche, il y a le groupe local qui co-organise la soirée. Le groupe s’appelle CAME et, à première vue, ils font bien bouger les choses. En plus de la musique, ils font dans le caritatif et bien plus qu’un groupe, c’est une famille. Je ne les connais pas. Ils sont annoncés comme groupe de Stoner Hip-Hop. Si, si, c’est marqué sur l’affiche ! J’ai comme l’impression que ça va m’entrainer bien au-delà de ma zone de confort, moi ! Oups, sur la droite de la scène, il y a une platine… Content Ti-Rickou ! Bon, on va être fixés bientôt…. ou pas car il y a pas mal de retard sur l’horaire.

Allez, ça y est, c’est parti ! Euh, pourquoi est-ce qu’il y a un monsieur qui scratche des disques et pourquoi le chanteur chante en rap ? Non, je ne fais pas une drôle de tête ! Je vais être très clair : les morceaux avec scratchs et voix rapée, je n’adhère pas. Quand il chante, j’aime bien. Quand il prend une grosse voix, je n’aime pas. Quand il y a un solo de batterie, j’aime bien. Quand c’est un épisode scratch, je n’aime pas. En clair, j’aime leur côté Stoner mais pas leur côté Hip Hop. Etonnant quand on me connaît, non ? En revanche, ma fille et ma femme aiment bien.

Si je reste un peu sceptique sur leur tenue de scène, une chemise rayée noir et blanc (ça m’a fait penser à une équipe de bowling), j’aime l’esprit du groupe, leur énergie, le fait qu’ils jouent leurs compos – car comme vous le savez, je préfère voir un groupe de compos hors de ma zone de confort plutôt qu’un tribute dans mon style – et le fait qu’ils investissent pleinement la scène. En plus, c’est la première fois que CAME fait un set composé uniquement de compos donc j’apprécie !

Le son est bon, les lumières aussi. La salle est bien garnie – à vue d’œil, 150 personnes – et le public qui est là en grande partie pour CAME, est aux taquets. Voilà, c’est fini. Ce n’est décidément pas ma tasse de houblon mais ils ont leur style à eux.

Bon, il fait chaud. Pause hydratation à l’extérieur où la température est encore très agréable bien qu’on soit mi-octobre.

HEADCHARGER, THE MERCURY RIOTS, CAME au Théâtre
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THE MERCURY RIOTS au Théâtre de Viviers

A mon retour, la salle s’est un peu vidée. J’en profite pour aller me placer devant la scène pour le set des Californiens, ceux pour qui je suis venu ce soir, les MERCURY RIOTS.

Et d’entrée de jeu, je me rappelle pourquoi je les adore : leurs morceaux sont terribles ! On est dans un pur Classic Rock avec un son moderne. Les MERCURY RIOTS ont une putain de présence scénique. Le chanteur, Justin WALKER, bouge un peu à la manière d’un Steven TYLER, il prend des poses, joue avec son chapeau, son pied de micro et fait le show. En plus, il a une mega voix qui matche à merveille avec les morceaux.

Le guitariste Felipe RODRIGO fait lui-aussi le spectacle et, ce qui ne gâche rien, c’est un très bon guitariste. En plus, c’est un petit malin car au ¾ du set, il fait un saut dans le public pour un petit solo qui l’amène jusqu’au bar, où il profite de son passage  pour prendre une bière avant de remonter sur scène. Trop fort !

Jonny UDELL, le batteur, et le nouveau bassiste dont je n’ai pas trouvé le nom assurent une partie rythmique très solide et bien efficace. Le public qui ne les connaissait pas prend une grosse tarte. Les gens sont heureux, ils communiquent avec le groupe. Les MERCURY RIOTS sont soudés, imaginatifs et ils ont, j’en suis certain, toutes les aptitudes pour aller loin.

Les morceaux sont en majorité issus de leur album « Insolstice ». Ils sont énormes en live. Ca pète sa mère-grand dans l’épisode Cévenol ! Mention spéciale pour le titre « Sweet Melody » qui est juste sublime et qui entre déjà dans mes morceaux favoris. J’en connais deux qui ne regrettent pas d’être venues avec moi !

Sniff, c’est déjà fini. J’en aurais bien repris encore moi un peu du c’est bon pour mes oreilles. Visiblement, les gens ont apprécié. La preuve est que leur stand merch’ est pris d’assaut. Moi, je suis dégoûté parce que je voulais le T-Shirt avec la pochette de leur album mais ils ne l’avaient plus dans ma taille. Pas grave, je me rattrape avec l’album.

HEADCHARGER, THE MERCURY RIOTS, CAME au Théâtre
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HEADCHARGER au Théâtre de Viviers

Allez, retour à l’extérieur pour se rafraîchir avant le dernier groupe, les Lorrains de HEADCHARGER. Pour tout vous dire, j’ai un album ou deux du groupe mais ça fait longtemps que je ne les ai pas écoutés. Perso, je trouve que c’est un peu brutal pour moi mais à priori, les albums que j’ai sont les plus violents.

Bon allez, même pas peur, je vais me positionner devant la scène. HEADCHARGER, c’est une formation classique, guitares (David VALLEE et David ROCHA), basse (Romain NEVEU), batterie (Antoine CADOT) et chanteur (Sébastien PIERRE). Le backdrop marque le ton : ils viennent défendre leur nouvel album « Sway« , sorti en septembre.

D’entrée de jeu, je me rends compte que c’est moins violent que dans mon souvenir, plus Stoner moderne. Ils ont l’habitude de la scène – ils ont fait pas mal de dates avec NASHVILLE PUSSY, le HELLFEST 2022, etc – et ça se voit. En plus, c’est mega bien joué. A la demande du chanteur, le public encore nombreux va entamer un circle pit. Moi, je me réfugie au balcon et je suis content de voir ça du haut !

C’est bizarre, je suis musicalement dans ma zone de confort et pourtant je n’accroche pas. Je n’arrive pas à rentrer dans leur univers, surtout quand le chanteur pousse sa voix. C’est peut-être dû à l’heure tardive mais je pense que la baffe que j’ai reçue avec les MERCURY RIOTS y est pour beaucoup. Encore une fois, c’est une question de goût. Je sais que Seb*747 qui les a vus hier au Brin de Zinc a adoré et j’ai cru comprendre qu’il avait encore du mal à redescendre.

J’avais programmé une interview avec les MERCURY RIOTS et c’est Felipe RODRIGO, le guitariste (il faut suivre un peu quand même !) qui me donne un peu de son temps avant que je retourne à ma base.

Bilan de la soirée : découverte d’une superbe salle et d’un groupe dynamique qui sait organiser des concerts donc merci à CAME et ZIK ROCK ARDECHE pour cette soirée. J’ai découvert avec CAME un groupe qui a son style bien à lui. HEADCHARGER m’a donné envie de fouiller un peu dans leur discographie et d’écouter leur dernier CD car le souvenir que j’avais d’eux n’était pas forcément juste. Et que dire de THE MERCURY RIOTS ? C’est mon coup de cœur de ces dix dernières années. Un album (je vous ai dit que c’est Mike FRASER qui l’a produit ?) à découvrir d’urgence et un groupe avec un énorme potentiel.

P.S. : Spéciale dédicace à Chris du Cherrydon qui m’a permis de les découvrir !

Re-P.S. : ils t’embrassent !

Allez, Long live Rock’n’Roll les amis et que la route du Rock vous emmène tout droit vers vos rêves.

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NIGHTMARE + AVALAND à l’Ilyade

NIGHTMARE + AVALAND à l’Ilyade
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NIGHTMARE à l’Ilyade

S’il y a bien un concert que je ne veux absolument pas rater en cette presque fin d’année, c’est bien celui de ce soir. NIGHTMARE fête en grandes pompes les 40 ans de son premier album.

Je connais bien la route et logiquement le trajet doit bien se passer mais une panne de commodo va entrainer un voyage plus rock ‘n’ roll que prévu avec la perte des clignotants durant tout le périple. Et puis, malgré un maire écologiste, la mobilité douce n’est pas encore faite pour tous car tous les principaux axes de la ville sont en rouge et c’est la galère pour arriver à la salle.

Bon, j’arrive quand même dans les délais et en attendant la venue du premier groupe, je peux déjà rencontrer pleins de connaissances récentes ou pas… Je pense que ce soir je vais rajeunir. Au moins dans ma tête et mes souvenirs.

NIGHTMARE + AVALAND à l’Ilyade
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AVALAND à l’Ilyade

NIGHTMARE a invité AVALAND pour ouvrir la soirée. C’est un groupe que je ne connais que de nom, malgré une certaine renommée dans la région, et que je vais donc découvrir. Pour ceux qui ne les connaissent pas, ils œuvrent dans le style Metal Opéra, mélangeant allégrement du Power Metal avec du Metal Symphonique. Un genre peu répandu en France.

Comme avec les illustres maîtres du genre, comme par exemple AVANTASIA, la particularité majeure est le nombre de chanteurs présents sur scène. Autour d’Adrien G. GZAGG et de Jeff KANJI, Sophie YANELLI, Cara de ELTHARIA et Ma Die de FAITH IN AGONY (mais aussi ex-NIGHTMARE) jouent les choristes de luxe ce soir. D’ailleurs rapidement, à tour de rôle, ils prennent les rênes et le pouvoir en chantant comme lead vocal, ce qui donne un large spectre musical aux morceaux. Tout y passe : que ce soit en solo, en duo ou en chœur, les parties vocales ne lassent pas l’auditeur.

Dès  le premier titre « Theater of Sorcery », le ton est donné : nous sommes bien dans le Metal Opéra avec en plus un côté médiéval pour les costumes.

Les chanteurs sont entourés de Camille SOUFFRON à la basse, Léo MOUCHOUNAY à la batterie et de Lucas MARTINEZ à la guitare. Les titres des deux albums sortis à ce jour sont brillamment interprétés. Lucas maîtrise parfaitement son instrument avec des plans que ne renierait pas Yngwie MALMSTEEN dont il s’est manifestement inspiré. Il y a pire comme référence !!

« Crimson Tyranny » clôture un show plein d’énergie et haut en couleurs si l’on aime bien entendu ce style de Metal. Le rideau noir en façade est fermé, fin du premier acte.

Le temps pour la technique d’installer le matériel pour le NIGHTMARE originel ou presque. Le temps aussi de rencontrer les nouveaux arrivants et d’aller aux stands merchandising des groupes et de saluer par exemple Raskal qui vend les dernières sorties de son label Steel Shark Records.

NIGHTMARE + AVALAND à l’Ilyade
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NIGHTMARE à l’Ilyade

Enfin, le moment tant attendu par une très grande partie de la salle arrive. Le rideau s’ouvre et les musiciens du soir arrivent dans la clameur des spectateurs. Ce concert est exceptionnel et historique. Il y a 40 ans sortait sur le label anglais Ebony le premier album du groupe « Waiting for the Twilight ». L’occasion de faire la fête était trop belle pour nos amis Grenoblois. Ce concert clôture de manière éclatante une brouille qui a fait couler beaucoup d’encre entre Yves CAMPION et les frères AMORE. Vive le calumet de la paix !

NIGHTMARE + AVALAND à l’Ilyade
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NIGHTMARE à l’Ilyade

Pour ce premier 33T, Yves CAMPION à la basse, Jean STRIPPOLI et Nicolas DE DOMINICIS aux guitares sont présents ce soir. A l’époque, Jo AMORE était encore à la batterie, siège qu’il quittera par la suite pour prendre le micro. Il sera remplacé aux fûts par son frère David. Eux-aussi sont là et pour compléter le casting Stef RABILLOUD occupe le poste du troisième guitariste.

« The Legend » et « Trust a Crowd » sont les deux premiers titres interprétés. Retour en arrière pour moi qui ai bien connu le groupe un peu après la sortie du disque. A l’époque, on ne parlait pas encore de Metal mais de Hard Rock et de Heavy Metal. Ceux qui ne connaissent que le NIGHTMARE actuel peuvent être surpris, étonnés ou désarçonnés par ces morceaux totalement différents de ceux joués actuellement.

Moi qui suis venu pour réentendre ces vieux classiques du groupe, je ne suis pas déçu. Les musiciens sont manifestement contents, heureux d’être là et nous le montrent. La communion avec le public est communicative, tout le monde a le sourire, la banane.

Jo nous dit plusieurs fois sa satisfaction d’être ici ce soir. Entre deux morceaux, il rend hommage au fidèle Jeep MONCORGER, son agent ainsi qu’à Attila et au regretté Jean-Yves, les deux roadies historiques du groupe. Subtilité du jour, après « Lord of the Sky », Jo AMORE rend un hommage à Jean-Marie BOIX, le chanteur du second album. Un chanteur malheureusement disparu, mais qui l’a fortement influencé quand il a décidé de chanter à son tour.

On quitte alors le répertoire du premier disque pour le second album. C’est avec un « Power of the Universe » que continue le concert. Un morceau mélodique à souhait que Jo, avec sa voix si caractéristique, restitue fidèlement. Bravo à lui !

Autre époque avec « Cosmovision », un album plus récent puisque sorti en 2001. Stef RABILLOUD s’occupe alors des claviers et c’est surtout le dernier disque avec nos deux compères guitaristes. Le son est déjà nettement plus Metal que sur les opus précédents.

NIGHTMARE + AVALAND à l’Ilyade
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NIGHTMARE à l’Ilyade

Sur les derniers accords et après avoir salué le public, nos amis quittent les planches de l’Ilyade pour laisser la place à Matt ASSELBERGS et à Franck MILLELIRI, les guitaristes actuels, pour deux titres de l’album « The Burden of God » sorti, lui, en 2012.

Finalement, cet anniversaire est surtout un moment de communion entre vieux amis pour un court récapitulatif d’une longue carrière discographique,  ce qui est assez rare dans le paysage musical Français !!

Ce nouvel entracte est le bienvenu, je me remets lentement de mes émotions. Il me permet aussi de dire bonjour à Gil, l’ancien guitariste de PRESENCE. C’est vraiment une soirée placée sous le signe des souvenirs et d’un brin de nostalgie…

NIGHTMARE + AVALAND à l’Ilyade
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NIGHTMARE à l’Ilyade

Un peu après 22h, le rideau s’ouvre à nouveau pour le NIGHTMARE actuel. Autour d’Yves, Matt et Franck, toujours présents, Niels QUIAIS à la batterie et Barbara MOGORE au chant complètent la formation.

Après l’intro, le ton est tout de suite donné avec le puissant « The Blossom of my Hate », extrait de la dernière galette du groupe. Pas de temps mort, ils ne sont pas là pour faire de la figuration. Il faut y aller à fond pour faire aussi bien que le vieux NIGHTMARE qui a mis la barre très haut.

Ils enchaînent rapidement avec « Divine Nemesis ». L’avantage, c’est que tout le monde ou presque a déjà entendu ces titres car plus actuels ou vus sur scène. N’oublions pas qu’ils jouent à la maison devant un public acquis à leur cause.

Musicalement, le Hard Heavy du début a fait la place à du Heavy Thrash qui cartonne. Certains passages chantés le sont en growl. Amis de la poésie, passez votre chemin. Barbara en rajoute une couche en invitant le public à participer à un wall of death. Inutile de préciser que cela ne calme pas la ferveur de certains. Pour les photographes, c’est tous aux abris pour sauvegarder les appareils et éviter les chocs !

Les morceaux défilent à la vitesse d’un mistral force 5 et déjà pointe la fin de la set-list avec « Nexus Inferis », extrait lui-aussi de l’album « Encrypted » sorti récemment.

NIGHTMARE + AVALAND à l’Ilyade
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NIGHTMARE à l’Ilyade

C’est la fin ? Non, les revoilà. Pour le dernier morceau, « Eternal Winter », les anciens membres du groupe, les roadies et quelques amis viennent faire les chœurs. Comme pour un feu d’artifice, c’est le bouquet final. Toute la troupe présente est réunie ensemble ce soir à l’Ilyade. Grand moment.

Après un dernier au revoir aux amis, il est temps de rentrer et de galérer sur l’autoroute sans clignotants. J’ai passé une excellente soirée et même si tous les musiciens ayant participé à l’aventure NIGHTMARE n’étaient pas présents, cela m’a fait plaisir de revoir les pionniers de la formation. A bientôt j’espère, les gars !!

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HEADCHARGER + THE MERCURY RIOTS au Brin de Zinc

HEADCHARGER + THE MERCURY RIOTS au Brin de zinc
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Me voici de retour au Brin de Zinc peu de temps après la baffe que m’ont mise les RAKEL TRAXX. Ce soir, mon copain de concert n’est pas de la partie, il fait l’impasse. Du coup, c’est en couple que je descends dans mon antre préféré. Arrivés sur place, je constate que le parking est presque plein. Cela annonce t’il un concert bien rempli ? Lorsque je rentre dans le BDZ, je me rends compte que, pour le moment, il n’y a pas grand monde. Le parking a dû être pris d’assaut pour un autre événement. Les gens ne savent pas ce qu’ils perdent, pardonnons-leur. Il est vrai qu’il est un peu tôt et que nous sommes jeudi. Cependant, au fur et à mesure, le Brin de Zinc se remplit, ce qui est une bonne nouvelle.

Comment, je n’ai pas encore parlé des groupes de ce soir ? Oui, ben… vous ne savez pas lire ? C’est écrit dans le titre ! Décidément, il faut tout vous dire ! C’est dingue ! Ce soir, deux groupes sont au programme : THE MERCURY RIOTS venus de la capitale des Anges, Los Angeles, et les HEADCHARGER venus de la région de Caen, chef-lieu de la Normandie. C’est un surprenant packaging, les groupes évoluant dans des styles assez différents.

En attendant que le concert ne commence, je croise du beau monde. L’ancien bassiste des HEADLESS CROWN, le nouveau chanteur de SOHO… Et pendant ce temps-là, du FREAK KITCHEN est diffusé dans le Brin de Zinc. J’adore.

HEADCHARGER + THE MERCURY RIOTS au Brin de zinc
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THE MERCURY RIOTS au Brin de Zinc

A 20h55, alors que la musique d’attente se tait, retentit un petit « Thunderstruck ». Là-aussi, il faut que je vous dise de qui il s’agit ? Le moment de la Révolte de Mercure va débuter. Jonny UDELL s’installe derrière la batterie, accompagné du bassiste de ce soir dont je n’ai pas trouvé le nom, et qui n’est pas Fede DELFINO – si j’en crois les photos – qui a participé à l’album…

Deux trois coups de baguette, et les deux musiciens entament le premier morceau au son flamenco de la guitare de Felipe RODRIGO qui traverse carrément le Brin de Zinc. Justin WALKER, le chanteur, veste rouge sur le dos, chapeau vissé sur la tête, monte sur le côté gauche et apparaît dos au public. D’un coup, il se retourne et hurle dans son micro : “Bonsoir ! We are MERCURY RIOTS from Los Angeles, and we’re gonna play rock and roll music. OK ?”.

HEADCHARGER + THE MERCURY RIOTS au Brin de zinc
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THE MERCURY RIOTS au Brin de Zinc

Les bases sont posées dès le premier titre “Make It”. Un bon Classic Rock qui bouge, qui swingue et qui groove. Absolument génial. L’ambiance dans le Brin de Zinc est de plus en plus chaude, et fait tomber la veste de Justin au bout du troisième titre, mais pas son chapeau avec lequel il ne cesse de s’amuser. Les riffs fulgurants de Felipe n’arrêtent pas de groover pendant que Justin s’éclate comme un fou avec son pied de micro. C’est un chanteur dans la grande tradition, doté d’une voix d’or, d’une portée, d’une profondeur et d’un timbre incroyable qui délivre des sons percutants et des parties plus nuancées et délicates avec la même facilité. Au fur et à mesure que le set se déroule, il tient le public en haleine à chaque note, chaque geste, chaque attitude.

Et c’est sans compter sur Felipe qui menace même la foule avec sa guitare sur “Light it Up”. Jonny, qui depuis le début du set est sous les lights pendant que ses camarades sont dans l’ombre, à une frappe de sourd. On entend quasiment que lui. Le bassiste sans nom, avec sa veste canadienne d’un vert absolu, est tout à fond, il fait corps avec le batteur.

Sweet Melody” calme le jeu puis rentre dans le lard juste après. C’est complètement fou et de plus en plus brûlant dans le BDZ. Justin passe son temps à jouer avec son chapeau tout en nous influent son rock ‘n’ roll dans ses chansons. “Good Time Overload” déchire tout en groove et en soul à tel point que le chanteur en pose son couvre-chef qu’il ne quittait pas depuis le début du set. “Santé”, nous dit-il en Français dans le texte, en levant son verre à la fin du titre.

HEADCHARGER + THE MERCURY RIOTS au Brin de zinc
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THE MERCURY RIOTS au Brin de Zinc

Fender blanche usée jusqu’à la corde, Felipe nous sort des riffs de folie et continue de faire le show avec Justin. Ils nous font même un petit pas de danse durant ”Take Me When You Go” avant que le guitariste nous colle un solo absolument fantastique collé au bord de la scène. Il y a une certaine arrogance, une certaine facilité dans ce groupe américain ; que ce soit l’accent, le style.. Bon sang ! Peut-être que c’est le climat californien, ou peut-être que c’est simplement notre fascination sans fin pour les États-Unis. Quelle que soit cette chose indéfinissable, THE MERCURY RIOTS l’a à la pelle.

Alors que le set touche à sa fin, sur “Save Me a Drink” et que le BDZ bouge et danse sauvagement, Felipe descend de scène pour jouer dans le public puis s’arrête au bar pour commander une bière avant de remonter sur scène pour finir le titre. Complètement fou ! Un set court, mais efficace qui après 45 minutes a mis le feu et a carrément cramé l’énergie du public.

HEADCHARGER + THE MERCURY RIOTS au Brin de zinc
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HEADCHARGER au Brin de Zinc

Alors que le stand de merch’ des Californiens se fait dévaliser, les HEADCHARGER s’installent. Les deux guitaristes David ROCHA et David VALLEE, suivi de Romain NEVEU le bassiste et d’Antoine CADOT le batteur s’installent sur scène pour régler leurs positions respectives pendant que Sébastien PIERRE, le chanteur, saute sur place avant de monter sur les planches.

Il est 22h10 et une intro démarre, HEADCHARGER commence… Puis s’arrête d’un coup. L’intro a planté. Deux minutes plus tard et c’est reparti. “Insane” et “Up to You” prennent de cours un public pas encore bien remis de la prestation de THE MERCURY RIOTS.

SEBASTIEN ne tient pas en place et court de partout de long en large de la scène et dès les deux premiers titres, il se frotte au public. “Salut le Brin de Zinc ! Comment ça va ce soir ? Ça s’appelle « Coming back to life ».”.  Après le chaos qui secoue, un peu de mélodie fait du bien. “Salut ! On s’appelle HEADCHARGER et on est content d’être là ce soir. Pour nous, c’est une évidence de faire une date ici à Barberaz durant la tournée”, nous dit le chanteur à la fin du morceau.

Le calme est de courte durée, et on reprend les hostilités avec “Magical Ride”. HEADCHARGER mélange du Stoner teinté de Sludge avec des relents à la PANTERA mais tout en sachant rester mélodique lorsque les morceaux le demandent. Les voix arrachées de Sébastien, casquette sur la tête, se fondent avec ses voix claires et font mouche dans le public. Il est bourré d’énergie et, malgré l’étroitesse de la scène, il l’arpente de long en large lâchant son pied de micro pour aller hurler au visage des fans en montant sur les retours. Ses capacités vocales m’impressionnent. Il passe d’une voix claire à une voix hurlée en une fraction de seconde pour revenir en voix claire qui vous prend aux tripes (avant de vous les faire vomir juste après).

HEADCHARGER + THE MERCURY RIOTS au Brin de zinc
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HEADCHARGER au Brin de Zinc

Et encore, si ce n’était que le chanteur qui prenait la scène mais en plus, les deux tauliers que sont David ROCHA et Romain NEVEU nous en mettent plein la vue. Les deux petits nouveaux – depuis 2020 quand même – ne sont pas en reste même s’ils sont plus discrets. Le show continue à envoyer du lourd, voire du très lourd. Ce n’est pas une déflagration sonore auquel nous avons droit, mais bien une explosion auditive. Le public bien présent est à fond derrière les Normands, tout en restant relativement sage malgré les incessants encouragements du chanteur.

N’étant pas friand des pogos et autres crowd-surfings, je ne suis pas mécontent que tout le monde soit sage. HEADCHARGER termine son concert avec un ancien titre intitulé « You Wanna Dance You Gotta Pay The Band », tiré de l’album « Watch The Sun ». C’est incroyablement efficace et terriblement accrocheur avec ses voix claires sur le refrain.

HEADCHARGER + THE MERCURY RIOTS au Brin de zinc
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HEADCHARGER au Brin de Zinc

Une heure et vingt minutes plus tard, c’est la fin sur un dernier mot de Sébastien, enfin, un mot… je dirais plutôt un hurlement qu’il pousse en montant sur les retours : “Nous sommes HEADCHARGER ! Bonne soirée !”.

Bilan de la soirée : malgré le packaging assez hétéroclite de ce soir, les deux groupes ont mis le feu. J’ai apprécié le set de HEADCHARGER, et adoré celui de THE MERCURY RIOTS. Deux groupes que j’irais revoir volontiers. Un grand merci, une nouvelle fois, à Thomas le GO du BDZ pour cette superbe soirée !

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AUTFEST 2024

C’est la deuxième édition de ce festival AUTFEST. Les bénéfices sont intégralement reversés à trois associations au service de l’Autisme. Ce festival à but caritatif fait bonne figure au regard des autres festivals, plus connus, avec une excellente organisation, un village merchandising-restauration, une super ambiance et du monde ! Le lieu dédié à ce festival est l’Espace Culturel Grossemy et il s’avère à la hauteur de l’évènement autant pour l’extérieur que pour l’intérieur. Le village est installé à l’extérieur, le merchandising des groupes est à l’intérieur avec une partie de la restauration. La salle est suffisamment grande et surtout le son est excellent. Et il le faut avec ce gros son qui va arriver !

Les portes ouvrent à 15h30, sans retard. Le premier groupe passe à 16h20, c’est RAZOR BUTCHERS, un groupe de Thionville qui envoie un Thrash Metal furieux. Belle prestation pleine d’énergie, un chanteur habité et des musiciens en pleine maîtrise de leurs instruments.

A 17h15, c’est SACRAL NIGHT qui entre en scène. Ce groupe est originaire de Grenoble et avec eux, on part pour un voyage dans les temps musicaux pour revenir à un Heavy, Power Metal façon SORTILEGE. Les guitares sont aiguisées, la section rythmique précise comme une horloge. Sur scène, les musiciens font le show. Dans la salle, on écoute et regarde religieusement. Dans cet « ancien » ressuscité, SACRAL NIGHT s’en sort très bien et offre un spectacle de choix pour qui apprécie à sa juste valeur le chant haut perché ! Pas facile de monter et de tenir aussi haut.

A 18h10 arrive UNSWABBED. Je suis curieux car j’ai connu leur toute première sortie, « Trouver le calme » en 1998 et je n’avais alors pas été convaincu ou pas assez pour suivre les Lillois d’alors. Alors, je me demande ce qu’ils vont proposer sans le moindre a priori.

Et dès leur entrée et les premières éructations, c’est la claque. Ouah, ça percute ! En 2 minutes je suis emmené et au deuxième morceau je suis convaincu par leur Neo Metal rageur. En plus, le groupe transmet une énergie aux spectateurs que nous sommes – et nous sommes nombreux ! – et c’est la salle qui se met à bouger. L’ambiance est chaude grâce à la qualité du groupe mais aussi grâce au son qui depuis la prestation de RAZOR BUTCHERS est excellent, ce qui permet aux groupes de donner le meilleur.

19h15, je viens de finir ma frites/mayo/sel et DROPDEAD CHAOS s’empare de la scène. Ils sont trois guitaristes, un bassiste, un batteur et un chanteur. Mais la scène est spacieuse et les musiciens vont l’occuper tout le temps de leur set en bougeant et remuant des cervicales.

Les ayant vu en 2023 à Limoges, je ne m’attendais à rien. Je n’avais pas été marqué par ce concert. Mais à Bruay-La-Buissière, je suis agréablement surpris. Je les ai mal estimés. Le son y est pour quelque chose dans ce changement d’avis. Et à bien écouter (entendre), je dois avouer que ce groupe en envoie grave que ce soit en voix claires ou en growls et que les compos sont plus que bonnes. Sur scène, ça assure. Eux-aussi sont en grande forme et nous font le show comme des damnés. Du coup, la salle se fissure, et vous connaissez la suite… Wall of Death !!

Il me faudra quelques minutes pour me remettre de ce à quoi je viens d’assister, mais je suis interrompu dans ma médiation et suis remis dans le bain rapidement avec HORSKH. Ils entrent en scène à 20h30. Ils sont trois. Un atome décentré, le batteur, Briou, et deux électrons libres, le chanteur Bastien et le guitariste Jordan.  Ils viennent de Besançon. Perso, je n’ai jamais entendu HORSKH.

Et c’est la claque d’entrée de jeu. Leur musique tend du côté de ces groupes Allemands de Metal Industriel tels que OOMPH et DIE APOKALYPTISCHEN REITER mais en gardant une singularité et une énergie qui lui sont propres.

La salle ne s’y trompe pas non plus. Quelle ambiance encore ! Musicalement, c’est surprenant. L’électronique vient soutenir les rythmes lourds, forts, percutants qu’imposent les musiciens.

A ce jeu, mention spéciale pour le batteur qui envoie des décharges d’adrénaline. On dirait même que c’est sa batterie qui contrôle l’électronique. Une parfaite harmonie ! Oui mais attention ça reste du Metal avec un chant à faire fuir ma grand-mère (et oui, nous ne sommes pas tous des JOHNNY HALLIDAY avec une mamie Rock ! Sans blaguer !). Belle découverte que je m’en vais de ce pas approfondir au merch’.

21h45, BRUTAL SPHINCTER de Liège, arrive avec son gros son qui tâche qualifié de Porno Goregrind. C’est du Grind dans ses extrêmes et dans ses lettres de noblesse à la lecture du nom du dernier album « Analhu Akbar ». Vous voyez quoi ? En tous cas, vous êtes prévenu, ça va vous remuer le corps et peut être vous faire sourire le trou de balle.

Et sur scène, nous ne sommes pas surpris. Ces Belges sont joviaux, s’amusent avec un de leur pote extrait du public pour raconter des blagues dont lui-même ne croit pas. Instant magique quoi. Une fois les petits soucis de sono résolus (d’où le one man chaud une fois) nous sommes écrasés par ce gros son et ces chants d’outre-tombe. Ils paraissent méchants maintenant ? Mon cul oui, ils font ça avec le sourire.
J’ai apprécié mais le Grind reste pour moi une musique énigmatique.

23h00. Les Espagnols de CRISIX, arrivés un chouya en retard, font la fermeture alors qu’ils devaient nous inonder de leur Thrash à 21h45. L’attente a été récompensée. Le groupe, fort de sept albums depuis 2011, ne fait pas dans la dentelle. Tantôt old school tantôt moderne, il est incontournable.

Le festival s’achève sur un goût de « Encore » tant la soirée était belle. Bravo pour l’organisation impeccable et ce son qui fait vraiment la différence. Parions que le cru 2025 soit aussi intense, voire plus, que ce cru 2024.

Merci à l’AUTFEST, merci aux groupes et au public… Un festival pour une bonne cause, l’autisme.

RAKEL TRAXX, WHISKY OF BLOOD, MONKEY BIZNESS au Brin de Zinc

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RAKEL TRAXX, WHISKY OF BLOOD, MONKEY BIZNESS au Brin de Zinc

Dans la vie, il faut savoir casser les codes sinon une certaine monotonie s’installe. Par exemple dans les couples que la routine a tendance à détruire au bout de plusieurs années. Aussi, pour éviter cet écueil avec Seb 747, nous avons décidés de faire 2 reports sur ce concert et cerise sur le gâteau, pour le même prix !! (Pour info nous ne sommes pas en couple dans la vraie vie…LOL) . Alors chaussez vos bésicles pour la lecture.

La route pour aller au Brin de Zinc est gravée dans ma mémoire à force d’y aller. C’est un peu comme une deuxième maison pour moi. Si, à l’époque, E.T. réclamait « Maison », moi c’est un peu pareil, je réclame le BDZ lorsque je lis la programmation des concerts.

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MONKEY BIZNESS au Brin de Zinc

Le premier groupe de la soirée est MONKEY BIZNESS, un groupe grenoblois. C’est un  groupe que j’ai déjà vu au même endroit il y a déjà un certain temps. Depuis, pas mal d’eau a coulé sous les ponts. Il a fallu remplacer le chanteur tragiquement disparu par MARINE en 2018. Pourtant aujourd’hui, c’est une toute nouvelle chanteuse qui officie derrière le micro. Pour EMILIE, c’est même son premier concert avec ses nouveaux compagnons de jeu. Le bassiste et le batteur sont, eux, des têtes connues.

MONKEY BIZNESS, c’est un mélange de Hard Rock qui puise ses influences dans les années 80.

Le répertoire  de ce soir s’articule autour de leur CD sorti en 2012 et de leur EP sorti en 2008 avec, par exemple, le morceau « Elected ». Ce qui saute aux oreilles, c’est la voix d’EMILIE. Le chant est juste mais il manque, à mon avis, de puissance pour le genre proposé par le groupe. C’est dommage car la setlist se déroule bien avec ses compagnons de scène qui assurent musicalement. Je pense que le manque d’énergie est également dû au fait que les musiciens sont du genre statiques sur les planches du Brin de Zinc. A revoir dans quelques temps pour confirmer ou non mon jugement du soir.

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WHISKY OF BLOOD au Brin de Zinc

Juste le temps de dire bonjour aux connaissances du soir, comme YVES CAMPION de NIGHTMARE, que déjà les WHISKY OF BLOOD arrivent sur scène. Il faut rattraper le temps perdu du début de soirée. PIERRE, le batteur des MONKEY BIZNESS est toujours là derrière ses fûts car il officie dans les 2 groupes. Il a juste troqué son T-Shirt des RAKEL TRAXX contre un autre plus neutre et pris le pseudo de KING OF RICQLES.

Je sais à quoi m’attendre avec ses 4 lascars !! Je viens de les voir et de les croiser il y a à peine une semaine à l’Ilyade de Seyssinet, en première partie de BLACKRAIN. Inutile de préciser qu’ils sont à fond et que le show ronfle comme une vieille marmite sur le feu depuis déjà un certain temps.

Pour ceux qui ne connaissent pas ces Grenoblois, ils pratiquent un Hard Rock ’n’ Roll influencé par les eighties et de temps en temps par le Punk. Il n’y a qu’à voir le look du guitariste et du bassiste pour constater que je ne me suis pas trompé.

Les WHISKY OF BLOOD viennent apporter la bonne parole aux spectateurs avec la promotion de leur dernier CD, « Diablesse of Revolution ». Ce troisième album vient de sortir le 27 septembre dernier. Comme beaucoup de groupes de cette période, ils ont adopté des surnoms : LORD WHISKY pour le guitariste chanteur, PHIL THE ANIMAL pour le guitariste, SWINDLER pour le bassiste et KING OF RICQLES pour le batteur. Tout un programme comme vous pouvez le constater !

Pour entamer les hostilités, quoi de mieux que « Nothing more », extrait de leur dernier opus ?  Nous sommes partis pour transpirer pendant une petite heure avec des paroles qui parlent de bière, de sexe et de bien d’autres sujets dans la même veine.

Pour « Street ready », LORD WHISKY nous explique qu’on ne doit pas se faire emmerder dans la rue même si on n’est pas balèzes. Et ensuite, il nous assène que le rock tue…. Il nous fait un peu de promo pour la sortie prochaine d’une bière à leur nom. La classe, surtout quand on pense aux groupes prestigieux comme IRON MAIDEN, STATUS QUO, MOTORHEAD ou AC/DC qui ont ouvert la voie en ce domaine !

Pour terminer, le dernier titre, « Whisky of Blood » est dédié aux amis décédés. C’est aussi leur morceau phare et ils vont le faire durer pour  permettre à quelques spectateurs et spectatrices de fouler sérieusement le plancher du BDZ.

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RAKEL TRAXX au Brin de Zinc

Arrivent enfin les Marseillais de RAKEL TRAXX. C’est un groupe que j’ai déjà vu un certain nombre de fois, pour ne pas dire plus, mais aujourd’hui c’est spécial car il y a du changement dans la formation. Comme c’est déjà arrivé plusieurs fois dans le passé, le bassiste a changé. Le nouveau vient tout juste d’arriver et s’appelle EMI KELLEY. Mais le changement le plus notable est marqué par le départ de notre ami ZANTOLO, l’un des deux guitaristes, qui a dû, lui-aussi,  délaisser ses vieux copains. Le petit nouveau se nomme KIKO PHASMINO. Et puisque je suis dans la présentation des musiciens, je poursuis avec SHANON DOLLZ au chant, LESTE à la batterie et SQUALL, le deuxième guitariste.

Depuis 2008, ils arpentent les scènes de France et de temps en temps les studios d’enregistrement. C’est d’ailleurs avec « Quicksand », extrait de leur premier album que le show démarre. On est tout de suite dans le bain avec ce Sleaze Rock entraînant qui donne envie de bouger. Le public venu nombreux est en accord avec moi et réserve un accueil chaleureux au groupe.

Alors que BLACKRAIN a progressivement délaissé les terres du Sleaze au profit d’un Hard Rock mélodique, les RAKEL TRAXX, eux, sont restés fidèles à leur style musical préféré. Et, personnellement, je m’en réjouis !! Ce soir, tout n’est pas si évident pour eux, avec le premier concert d’EMI. Ces changements de membres occasionnent de nombreuses répétitions pour intégrer les nouveaux venus et apprendre le répertoire. Malgré quelques petites imperfections, le show se déroule parfaitement. Les 2 nouveaux prennent a priori du plaisir, ce qui est important pour la suite.

Les titres défilent à la vitesse d’un TGV lancé à pleine vitesse. Le medley composé d’extraits de reprises de standards du genre, comme par exemple du MOTLEY CRUE,  fait toujours sensation et permet une fois de plus au public de s’éclater et de chanter. Cyril, le manager du groupe et aussi la bassiste des WHISKY OF BLOOD fait son apparition sur scène et s’invite pour faire les chœurs, ce qui rajoute encore un peu de folie et booste le groupe qui n’en avait pas vraiment besoin !

« Give me your love » est le dernier titre annoncé ce soir. Et en parlant d’amour, on peut dire que ce sont plutôt eux qui donnent du plaisir aux spectateurs présents !!

Terminé ? Non, car il y a le traditionnel rappel avec un classique dans les classiques de notre musique, « Cum’ on feel the noize », écrit par le groupe SLADE et popularisé dans les années 80 par QUIET RIOT. Avec un tel morceau, le succès est assuré et clôture en beauté une belle soirée comme on les aime.

Il est déjà tard quand je quitte le Brin de Zinc, non sans avoir dit au revoir à mes amis Marseillais et Grenoblois. A bientôt les gars pour de nouvelles aventures !!

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RAKEL TRAXX au Brin de Zinc

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Voilà déjà deux semaines que je ne me suis pas rendu à un concert ! Alors ce soir, je ne vais pas goûter mon plaisir en allant, une fois encore, au Brin de Zinc de Barberaz. C’est à un match, non pas de foot mais bien de Hard Rock, entre Grenoble et Marseille auquel je vais assister. Nous pourrions penser que, comme les Grenoblois sont plus nombreux que les Marseillais, le match serait plié. Mais c’est sans compter sur nos copains de RAKEL TRAXX qui sont venus en conquérants ce soir. Ils sont accompagnés par les MONKEY BIZNESS et les WHISKY OF BLOOD qui, vous l’aurez deviné, sont des groupes Grenoblois.

C’est sous un soleil radieux que nous partons à trois sur la route, tranquillement sans se presser, histoire de profiter un peu de nos montagnes. Arrivés sur place, nous retrouvons mon copain de concert Steve*74 parti un peu plus tôt, après avoir facilement trouvé une place pour nous garer. Nous rencontrons les musiciens qui vont jouer ce soir et les copains venus assister, tout comme nous, à ce concert. Pour Steve et moi, certains de ces musiciens sont des connaissances que nous rencontrons souvent, ou que nous voyons régulièrement sur scène. Mais pour d’autres spectateurs, cela sera une première.

Assez de palabres, parlons concert, puisque c’est pour cela que vous lisez ce report, non ? Sinon, je peux aussi vous parler du beau temps, de la nourriture et tout ça… Qui a dit : “comme le rédac’ chef… » ? Bon d’accord, parlons musique !

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MONKEY BIZNESS au Brin de Zinc

Ce sont les MONKEY BIZNESS qui commencent. Le quatuor est le seul, ce soir, a avoir en son sein une chanteuse. Il pratique un Hard Rock fort sympathique et très entraînant. C’est un quatuor composé de PIERRE, le batteur – accessoirement celui de WHISKY OF BLOOD aussi – DIDIER, le bassiste, qui lui aussi joue dans un autre groupe (URGENT), FRANCK, le guitariste et EMILIE au chant. L’ouverture du set démarre sur un cover de DANGER DANGER et en plus de l’époque de TED POLEY, le fameux “Monkey Business”. Que demander de plus ?

EMILIE fait son premier concert et semble un peu timide sur les premiers morceaux. Cependant, que ce soit « Falling to Pieces » ou « No Money Honey », nous passons un très bon moment en compagnie de ces titres mélodiques à souhait qui passent bien sur scène. Ce soir, nous avons même droit à deux exclusivités mondiales, comme nous l’expliquent PIERRE et EMILIE.

Les musiciens assurent comme des malades et leur niveau technique m’impressionne, même si EMILIE est un peu trop statique pour moi. Cependant son chant est placé comme il se doit. De toute façon, je lui pardonne tout, c’est une Savoyarde (comment ça, je ne suis partial ?). Il faut quand même relativiser, étant donné que c’est son premier show avec le groupe et que, jouer avec de tels techniciens, doit mettre une sacrée pression.

En tout cas, j’aime bien son timbre de voix, et elle se lâche petit à petit, au fur et à mesure que le concert se déroule. Le stress qui semblait la posséder, s’efface au fur et à mesure du set, et les derniers titres que le groupe interprète chauffent le Brin de zinc comme il se doit.

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WHISKY OF BLOOD au Brin de Zinc

Il est l’heure pour le second groupe grenoblois, les WHISKY OF BLOOD, d’arpenter la scène. L’avantage d’avoir un batteur qui joue dans deux groupes différents, c’est que le changement de batterie se fait rapidement. L’inconvénient, c’est pour le musicien de tenir deux sets d’affilée. J’attends de voir comment notre ami Pierre « KING OF RICQLES » va gérer.

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WHISKY OF BLOOD au Brin de Zinc

Personnellement, j’adore ce groupe. Musicalement, ça groove, ça pulse et ça fait du bien. A peine le groupe installé sur scène que les freins sont lâchés avec « Nothing More » et un LORD WHISKY les bras en croix. Le chanteur guitariste est en pleine forme et harangue le public sous les riffs de PHIL THE ANIMAL, le ronflement de la basse de SWINDLER, le deuxième punk de la bande, et les frappes continues de KING OF RICQLES, qui malgré son set précédent, ne semble pas être en difficulté.

Dès “Sexy Woman With The Devil”, PHIL THE ANIMAL descend de scène pour jouer auprès du public, ce qu’il fera plusieurs fois le long du set. Le groupe est aux taquets et ne s’économise pas. Les morceaux les plus connus du groupe sont joués ce soir : “Show Me The Way” ou encore “Humanity Must Be Destroyed by Rock ‘n’ Roll” enflamment le public du BDZ qui est très bien rempli ce soir.

Les morceaux sont bons et dépotent grave. PHIL joue sur les genoux, se déplace de long en large sur la scène, tout comme SWINDLER qui va chanter les refrains dans le même micro que lui, pendant que LORD continue de tenir son public dans la main.

L’ambiance monte d’un cran lorsque celui-ci nous annonce le titre “Street Ready”. Le sourire du chanteur en dit long sur le plaisir qu’il prend ce soir, tout comme ses trois autres comparses. LORD WHISKY est tellement enthousiaste qu’il en casse même une corde. L’hymne incontournable qu’est le titre “Whisky of Blood” clôt le set intense de nos copains Grenoblois qui ont littéralement mis le feu au Brin de Zinc.

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RAKEL TRAXX au Brin de Zinc

L’heure de Marseille est venue. Il était temps me direz-vous ! C’est qu’on a failli attendre. Ahh, les RAKEL… Comme ce n’est ni le premier, ni le dernier des reports consacrés à ce groupe, qu’est-ce que je pourrais vous dire ? Même leur malédiction du bassiste – qui une fois de plus a changé – est connue comme le loup blanc. Cependant, il y a un autre fait important : il y a un nouveau guitariste. ZANTOLO, ayant raccroché les gants après tant d’années de service au sein du groupe phocéen. C’est donc le baptême du feu pour KIKO PHASMINO, le nouveau et jeune guitariste et EMI KELLEY le bassiste. J’ai un peu d’appréhension, n’ayant pas eu encore l’occasion d’entendre les RAKEL nouvelle formule, mais en ayant discuté un peu avec SHANON avant le concert, je suis plutôt rassuré.

Après un petit “Quicksand” qui pose de suite les bases, c’est au tumultueux “Sexy Night” de continuer à secouer le Brin de Zinc alors que d’habitude nos copains Marseillais prennent le temps d’installer leur show, souvent en mode tranquille peinard (en mode marseillais, quoi). Ce soir, ils sont à fond. SHANON sur son pied de micro virevolte, pendant que SQUALL, l’historique guitariste se frotte au plus près du public sous les coups de butor de LESTE, l’autre membre historique des RAKEL.

Évidemment, vous vous demandez comment s’en sortent les petits nouveaux ? Eh bien, je dirais : à merveille. Certes, les automatismes qu’avaient SQUALL avec ZANTO sont un peu compliqués à retrouver sur scène, mais KIKO s’en sort très bien. Il fait même un peu le show en jouant avec la guitare derrière la tête. Son maquillage, un mélange d’ALICE COOPER et d’Orange mécanique (dixit EMI), est un peu kitsch mais il compense par son talent et son envie d’être sur scène. Quant à notre ami bassiste, malgré son poste en retrait à cause de l’étroitesse des planches, il tient bien la rythmique, même s’il est moins démonstratif que SWYLDE l’ancien quatre cordiste.

Les classiques des RAKEL TRAXX sont expédiés à une vitesse phénoménale. « 19 nights » est devenu un classique. Quant à « I Need You Honey » et «  Wild Girls », ils sont devenus des incontournables.

L’heure du crime largement débordée, le groupe finit son set par la reprise du groupe britannique SLADE, popularisée par les américains de QUIET RIOT, « Cum’ On Feel The Noize ». Cette reprise verra SWINDLER et  KING OF RICQLES de WHISKY OF BLOOD monter sur scène et reprendre les chœurs. « Thank You, Good Night, Stay Sleazy », conclut SHANON DOLLZ. Et c’est la fin.

Mais quelle baffe nous avons pris ce soir avec trois groupes venus démontrer leur détermination à nous secouer les tripes !

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RAKEL TRAXX au Brin de Zinc

Les RAKEL TRAXX, descendus de scène, tapent la discut’ avec tous les copains restés tardivement dans le Brin de Zinc. Il est près d’une heure du matin lorsque nous prenons congé, non sans avoir dit à la prochaine à nos copains phocéens. Sur le chemin du retour, en écoutant en boucle le dernier album des WHISKY OF BLOOD et le dernier EP des RAKEL, une étrange lumière est apparue derrière moi et je me retrouve en direction de Chambéry au lieu de rentrer chez moi. J’ai été enlevé par les extraterrestres ou quoi ? Comment ? La lumière que j’ai vue est un flash de radar ? Vous êtes sûr ?

Un grand merci aux trois groupes de ce soir pour nous avoir fait passer une soirée…  interminable ? Mais non, INOUBLIABLE !!

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