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18Oct

VISIONS OF ATLANTIS à La Rayonne

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Mercredi 09 octobre 2024 à Villeurbanne (69)

VISIONS OF ATLANTIS à La Rayonne
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Report et Photos : TI-RICKOU

Yes, une date de live de VISIONS OF ATLANTIS à La Rayonne vient de tomber ! J’adore ce groupe et leur dernier album est une pure tuerie. J’ai hâte de le découvrir en live. Petit oups, ça veut dire aller à Lyon voire même à l’autre bout de Villeurbanne. La Rayonne, c’est la « nouvelle » salle de concert qui remplace le CCO et le son y est top, mais le plus important, c’est que je sais y aller ! En revanche, il n’y a pas de parking et ça c’est le point mega négatif.

Je pars tôt en espérant de cette manière ne pas trop galérer pour me garer. Oulà, il y a vachement de vent sur la route, et du vent violent. Du coup, je roule prudemment et j’arrive à éviter les bouchons lyonnais (les embouteillages, pas les superbes petits restos de Lyon, of course !). Miracle, je me gare facilement et je suis même en avance ! J’ai du coup le temps de manger tranquillement un poulet tandoori, riz sauce coco au foodtruck placé dans la cour de la salle. Ca part plutôt bien, cette soirée… sauf qu’il n’y a pas beaucoup de copains ce soir. Bon, il est encore tôt et ce soir, trois groupes vont se succéder sur scène.

Report VISIONS OF ATLANTIS à La Rayonne : SERAINA TELLI
https://lewebzinedeti-rickou.com/ — SERAINA TELLI à La Rayonne

Le premier groupe, SERAINA TELLI, commence. C’est un trio Suisse composé de deux filles et d’un garçon. Seraina TELLI n’est autre que l’ancienne chanteuse des BURNING WITCHES. J’ai lu que son premier album « Simple talk » a atteint le top 2 des charts suisses. C’est une formation peu conventionnelle que j’ai devant moi car elle composée uniquement de batterie, guitare et chant. Sur certains morceaux, il y a d’ailleurs seulement la guitare. Les bassistes, vous pouvez aller au bar car il n’y a rien qui ressemble à une basse ici.

On n’est pas du tout dans la thématique du soir. Ce n’est pas du Symphonique ni même du Metal. C’est du Rock, bien énergique. La chanteuse a une putain de pêche et une putain de voix et elle le prouve. Bizarrement, le public, bien dense à cette heure, accroche et ne les regrette pas. L’énergie du trio est communicative.

Perso, je ne m’attendais pas à ce style mais j’apprécie leurs compos et leur présence. Ils s’éclatent tous les trois avec un Rock simple mais efficace. C’est court. Bonne découverte.

Allez, j’ai besoin d’une pause hydratation donc direction le bar. Voilà comment retrouver ses copains, CQFD ! Petite papote avant de retourner dans la salle pendant que les gens sont, comme les copains, au bar. La salle s’est encore bien remplie et ça devient un peu plus compliqué d’accéder sur le devant de la scène pour les photos.

Report VISIONS OF ATLANTIS à La Rayonne : ILLUMISHADE
https://lewebzinedeti-rickou.com/ — ILLUMISHADE à La Rayonne

Le second groupe de la soirée arrive sur scène. Il s’agit de ILLUMISHADE. Aïe, ça va être la galère grave pour les photos : du rouge et des spots blancs. Tout pour de belles photos, lol. Avec ILLUMISHADE, on est dans la thématique de la soirée. C’est une fille qui chante et c’est du Metal Symphonique moderne. C’est lui-aussi un groupe suisse mais composé cette fois-ci par d’anciens membres d’ELUVEITIE : Fabienne ERNI et Jonas WOLF

La chanteuse a non seulement une putain de voix mais en plus, elle a une putain de présence scénique. La claviériste a des couettes de couleur et illumine la scène. Jonas WOLF, le guitariste est top, ainsi que la partie rythmique.

C’est mega bien fait ! Les morceaux sont beaux. Après, on accroche ou pas à leur univers. Je suis pour ma part, et comme une grande partie du public, à fond dans leur show. Leur setlist est efficace, les enchaînements de morceaux aussi. C’est une très bonne prestation qu’ils nous offrent et c’est également une bonne découverte pour moi.

Allez, retour à la case bar. Re-papote avec les copains. Je ne traîne tourefois pas pour retourner dans la salle car il y a maintenant environ 600 personnes et que c’est la salle est bien remplie.

Et c’est parti pour le groupe que je suis venu voir : VISIONS OF ATLANTIS ! J’ai hâte. La scène est ornée par un décor superbe : un bateau pirate avec des fenêtres éclairées. C’est top. J’adore les décors mais c’est malheureusement une chose qui se fait très rare, hormis pour les énormes concerts.

Clémentine DELAUNEY arrive et commence à chanter. Toute seule avec son tricorne sur la tête. Ouah, ça commence mega bien ! Et voilà le reste des musiciens qui arrive sur scène avec notamment, la deuxième voix, masculine, Michele GUAITOLI. Là, ça dépote grave. Ils bougent, prennent des pauses. La complicité et la complémentarité entre Clémentine et Michele est éclatante.

Ainsi que je l’avais pressenti, les nouveaux morceaux issus de l’album « Pirates II : Armada » sont juste une tuerie en live. Leur Pirate Metal est très festif et le public est aux taquets ; ça chante, ça bouge. Il y a une mega ambiance à la Rayonne. Le son est excellent et les lumières sont superbes sur ce set.

Les morceaux s’enchaînent et VISIONS OF ALTANTIS fait participer le public qui ne demande que ça. Les deux chanteurs ont une énorme complicité, ce qui rajoute au visuel. Le temps défile à toute vitesse.

Tiens, tout le monde sort de scène… Clémentine DELAUNEY revient et prend la parole pour nous expliquer (pour ceux qui ne le savaient pas) que la date de Lyon est spéciale pour elle car elle est elle-même de Lyon et que c’est dans cette ville qu’elle a fait ses premiers concerts. Elle demande aux gens présents dans la salle de penser très fort pendant le prochain morceau à une personne qui a pu les aider à sortir du trou et à reprendre pied dans les moments difficiles. Elle nous explique que pour elle, il s’agit de sa mère et de sa sœur qui l’ont soutenue et qu’elles sont là, ce soir, dans la salle. Moment émotion qui débouche sur un morceau qui fédère le public.

Ouah, quel concert ! J’ai même du mal décrire tout ce qui s’est passé, tellement que j’ai pris des images, du son, des émotions et surtout du plaisir. J’ai déjà vu le groupe en live pas mal de fois et je n’ai jamais été déçu mais là, c’était juste énorme. Aller voir un groupe qu’on aime avec un album qu’on adore, c’est le top.

Dehors, le vent est devenu encore plus violent. Il pleut des cordes et j’ai pas mal de route à faire. La mort dans l’âme, et parce que parfois il vaut mieux être prudent, je suis obligé de partir juste avant la fin. Sniff, je ne voulais pas en perdre une miette du set de VISIONS OF ATLANTIS, moi !

Conclusion : mega concert. J’adore La Rayonne, j’adore la voix de Clémentine et j’adore VISIONS OF ATLANTIS. Un grand merci à Sounds Like Hell pour ce concert et cette magnifique soirée.

Pour moi, la galère commence. Le retour de Villeurbanne à ma base a été très, très compliqué. Je me suis pris des trombes d’eau sur l’autoroute avec un vent à décorner Satan en personne. Ce n’est que le lendemain que j’ai appris que j’avais roulé en plein milieu de la tempête Kirk. Je crois que la prochaine fois, je surveillerais un peu plus la météo avant de bouger parce que là, j’en ai encore les poils qui se dressent d’horreur. Heureusement que les Dieux du Metal étaient avec moi !

Long Live Rock ’n’ Roll my friends !

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11Oct

BLACKRAIN, WHISKY OF BLOOD, ELECTRIC SHOCK à l’Ilyade

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Vendredi 27 septembre à Seyssinet Pariset (38)

BLACKRAIN, WHISKY OF BLOOD, ELECTRIC SHOCK à l’Ilyade - 27 SEPTEMBRE 2024
https://lewebzinedeti-rickou.com/ — BLACKRAIN, WHISKY OF BLOOD, ELECTRIC SHOCK à l’Ilyade

Photos : TI-RICKOU et l’ALIEN – Report By TI-RICKOU

J’ai vraiment du mal à me rappeler la dernière fois où j’ai mis les pieds à Grenoble pour un concert, moi. Je dirais dans les 5 ans et c’est un minimum. En tout cas, ça fait trop longtemps. La soirée programmée ce soir, BLACKRAIN, WHISKY OF BLOOD, ELECTRIC SHOCK à l’Ilyade, est carrément immanquable avec uniquement des copains sur scène et des tonnes de copains attendus dans la salle.

AFFICHE DU CONCERT DE BLACKRAIN, WHISKY OF BLOOD ET ELECTRICK SHOCK A L ILYADE DE SEYSSINET PARISET

En plus, ce n’est pas dans Grenoble même mais à l’Ilyade de Seyssinet-Pariset. Sur le chemin pour y aller, je me rappelle soudain pourquoi je n’aime pas aller là-bas (à part le fait qu’il y ait des montagnes) : les bouchons ! J’ai vraiment cru que le GPS délirait quand il m’avait annoncé une heure trente de plus que le trajet normal quand je suis parti. Mais sortie des bureaux un vendredi plus être en direction de Grenoble, c’est le combo gagnant.

Je commence à rager car c’est ELECTRIC SHOCK qui ouvre la soirée : je ne peux pas louper le groupe d’ANTOINE VOLAT et de LITTLE ANGUS quand même ! Ouf, le GPS me propose finalement un itinéraire bis et au final, j’arrive même en avance. Trop fort.

Dès mon arrivée sur le site, c’est la tournée des bonjours qui commence. Il y a plein de gens que je n’ai pas vus depuis Mathusalem, en plus toute le team de W.T.R. est là, sans parler de la team Soil Chronicles. En clair, si on foire ce report et les photos, je crie ! J’aurais bien aimé continuer à papoter mais l’heure tourne et je me rends vers le front de scène où il y a encore un peu de place pour le moment. J’y retrouve d’autres potes, plantés au même endroit, aux taquets et je continue à papoter avec eux.

ELECTRICK SHOCK - ILYADE - SEYSSINET PARISET - 27 SEPTEMBRE 2024
https://lewebzinedeti-rickou.com/ — BLACKRAIN, WHISKY OF BLOOD, ELECTRIC SHOCK à l’Ilyade

Pas trop longtemps parce que c’est parti ! ANTOINE et les siens attaquent le set en mode « les freins, c’est pour les lâches » ! Avec leur Hard Rock des familles, c’est le niquage de nuque et guitare magique assurés. ELECTRIC SHOCK, ça déménage sa mère-grand dans les noix.

Sur scène, c’est toujours impressionnant : ils se donnent à fond, ils courent, ils bougents, ils interagissent avec le public. LITTLE ANGUS est impériale en guitare hero. Et ANTOINE, que dire sur lui que je n’ai pas encore dit ? Il a une putain de voix qui matche grave avec la musique d’ELECTRIC SHOCK. Chaque fois que j’ai la chance de voir ce chanteur, je trouve qu’il a pris une aisance incroyable sur scène. Bien-sûr, je n’oublie pas les autres membres du groupe car ils sont eux-aussi très en forme et bigrement efficaces.

ELECTRICK SHOCK - ILYADE - SEYSSINET PARISET - 27 SEPTEMBRE 2024 — BLACKRAIN, WHISKY OF BLOOD, ELECTRIC SHOCK à l’Ilyade

Le résultat est un public qui réagit aux morceaux et une ambiance qui fait monter direct la température de la salle. La set list est un mélange de morceaux des différents CDs d’ELECTRIC SHOCK et ça cartonne sec. Bon ben, c’est déjà fini… Je suis déjà KO, ça commence fort cette soirée !

Allez, pause hydratation et… papotage avec les copains, copines. Qui a dit que j’étais bavard ? On parle des derniers concerts qu’on a vus et de ceux qu’on compte allez voir et en ce moment, il y a de quoi faire ! En tout cas, une chose est sûre, on est tous très contents de se revoir !

Le temps passe cette fois-ci aussi trop vite et il me faut retourner dans la salle où c’est maintenant au tour des WHISKY OF BLOOD de monter sur scène. Une des raisons qui font que cette soirée était immanquable, c’est que les WHISKY OF BLOOD font la release party de leur nouveau bébé : « Diablesse of Revolution ». Ils sont chez eux, à Grenoble, devant leur potes, leur amis, leurs familles, c’est sûr, ça va déménager !

Et là on est direct en mode « les préliminaires, connais pas ». On se prend une tournée de baffes Hard Rock ‘n’ Roll pour bien commencer le set. Ils sont purement et simplement déchaînés. Ils bougent, ils sautent (même dans le public, n’est-ce pas SWINDLER ?). Ils sont tous en grande forme. OK, je ne suis pas objectif car j’adore ce groupe, la voix de LORD WHISKY, leur énergie et leur joie de jouer.

WHISKY OF BLOOD - ILYADE - SEYSSINET PARISET - 27 SEPTEMBRE 2024 — BLACKRAIN, WHISKY OF BLOOD, ELECTRIC SHOCK à l’Ilyade

On ne dirait pas que certains morceaux sont tout frais, ils les maîtrisent parfaitement et s’éclatent à les jouer. Le public est bien présent dans la salle (on est environ 300) et le taquet monte encore d’un cran à chaque apparition de leur diablesse sexy sur scène. Elle mène la danse lorsqu’elle monte sur scène avec eux et leur verse des rasades de whisky (étonnant non, du whisky… ). Au premier rang, j’en vois certains qui ouvrent la bouche en espérant en avoir eux-aussi une rasade !

On est dans une pure ambiance sex and rock ‘n’ roll. Quel set des copains !! Et comme je l’avais pressenti lorsque j’ai fait la chronique de leur nouvel album, les nouveaux morceaux, en live c’est une tuerie.

Je suis sûr qu’ils auraient pu jouer des heures de plus mais bon il reste encore un groupe à venir. En tout cas, WHISKY OF BLOOD a chauffé la salle au fer rouge ce soir ! Il me faut maintenant récupérer un peu avant la suite mais quelle putain de baffe j’ai pris. J’adore cette config’ de groupe.

Je profite de la pause pour aller faire un petit tour à l’extérieur et papoter avec les membres d’ELECTRIC SHOCK. Je croise aussi YVES CAMPION (METALLIAN, NIGHTMARE) qui me rappelle la prochaine date, ici même, de NIGHTMARE (avec AVALAND en première partie) pour fêter les 40 ans du groupe avec tenez-vous bien la présence sur scène des frères JO et DAVID AMORE, mais aussi de NICOLAS DE DOMINICIS, de JEANNOT STRIPPOLI et de STEFF RABILLOUD, tous anciens membres du groupe.

Allez, c’est l’heure pour BLACKRAIN de monter sur scène ! Là-aussi, il y a un évènement à ne pas louper pour les fans du groupe : c’est un des derniers concerts de MAX 2 car il va quitter le groupe. Pour ceux qui ne le savent pas, MAX 2 est l’un des fondateurs du groupe avec SWAN HELLION.

Il y a un rideau devant la scène et le chant des haut-savoyards, l’entame du set de BLACKRAIN, retentit. Et c’est parti ! Bon, pour l’instant pas de surprise pour moi. Il faut dire que je les ai vus en début d’été à Lyon en première partie de STEEL PANTHER avec FRANCKY COSTANZA à la batterie et qu’ils avaient fait un concert à déboîter la Mère Richard dans les St Marcellins.

BLACKRAIN - ILYADE - SEYSSINET PARISET - 27 SEPTEMBRE 2024 — BLACKRAIN, WHISKY OF BLOOD, ELECTRIC SHOCK à l’Ilyade

Encore une fois, ce soir, ça envoie le bois ! MATT, le bassiste, semble monter sur ressorts, FRANKY est souverain derrière ses fûts, MAX 2 avec son haut de forme assure un set de guitare sans faille et SWAN est, comme toujours, étonnant de par ses prestations vocales. Ils ont en plus continué à travailler le visuel en rajoutant des éléments scéniques, comme l’arrivée de Jésus, le passage sur scène d’un monstre juché sur des échasses, etc.

Depuis quelques dates, Jésus, après avoir distribué quelques tonnes d’hosties (euh, plutôt de médiators), se joint au groupe en prenant une guitare. Ce soir, le changement annoncé est là : c’est JEREMY/Jésus qui va remplacer MAX 2. SWAN est ému quand il l’explique et l’émotion est palpable au sein des membres du groupe… et dans le public.

Ils ont eu beau se préparer à ce moment, c’est toujours difficile de voir partir un ami de si longue date. Ils ont préparé une mise en scène pour la passation : SWAN enlève sa guitare et la remet à JEREMY en disant : « C’est lui qui va faire mon boulot ». Et c’est reparti mais à trois guitaristes cette fois. Le petit nouveau à la pêche et une envie de jouer qui se voit et fait plaisir à voir. On vit un moment exceptionnel dans l’histoire de BLACKRAIN.

La set list est une tuerie. L’ambiance dans le public est à un point culminant. Les refrains son repris en chœur et avec cœur. Les BLACKRAIN, eux-aussi sont en territoire connu et leurs copains sont là – d’autant plus que ça faisait, ainsi que nous l’a dit SWAN en entrée de show, un bout de temps qu’ils n’avaient pas joué à Grenoble. Et tout cela les poussent, les portent même, ils nous délivrent une mega prestation !

Tiens, tout comme leurs potes de WHYSKY OF BLOOD, ils donnent à boire au gens du premier rang… sauf que là, c’est de la bière !

Le temps file à toute vitesse. Leur reprise de « We’re not Gonna take it » fait comme d’habitude carton plein et le public est surchauffé : il danse, il chante et hurle en chœur avec eux les paroles de ce morceau culte de TWISTED SISTER. On est bien. Et oui, on veut un rappel ! Et surtout, on ne veut pas que ça s’arrête. Mais comme tout a une fin, le set se termine. Une véritable apothéose !

Allez c’est fini, snif. Tout le groupe descend au stand merch’ où les gens se précipitent pour acheter des T-shirts, des CDs, des goodies ou récupérer une affiche gratuite, faire dédicacer des photos ou simplement leur dire merci pour le concert. Les stands d’ELECTRIC SHOCK et de WHISKY OF BLOOD sont, eux-aussi pris d’assaut. Avec la foule, c’est compliqué d’atteindre le stand mais je prends mon mal en patience car je veux quand même dire à MAX 2 qu’il va me manquer. Après, quitter BLACKRAIN pour entamer une carrière solo (sous le nom d’AXEL ZIMMERMANN), c’est son choix. Toute l’équipe de W.T.R. se joint à moi pour lui souhaiter le meilleur. Je fais un selfie avec lui (j’en ai déjà fait un avec FRANCKY COSTANZA plus tôt) et il est temps pour moi de dire au revoir aux copains que je croise. Et c’est parti, on the road again !

Cette HARD ROCK PARTY a été une putain de soirée. Elle prouve qu’on peut attirer du monde en n’ayant que des groupes français et locaux (ou presque, vu que les BLACKRAIN sont de Haute-Savoie). J’ai toujours beaucoup de plaisir à revoir ELECTRICK SHOCK. Quelle joie d’avoir revus les WHISKY OF BLOOD. Je crois que la dernière fois c’était pour leur show avec MISANTHROPE à l’Ampérage. Ca date ! Pour ma part, je suis tout bizarre. Je soutiens BLACKRAIN depuis tellement longtemps que je ne m’étais pas dit qu’il pouvait y avoir un changement de membre de ce type. Jusqu’à présent, seuls les batteurs ont changé (quoique FRANCK continue à assurer quelques shows lorsque FRANCKY est retenu par LES TAMBOURS DU BRONX). Mais je ne suis pas inquiet car ce BLACKRAIN là peut encore grimper des échelons. C’est à peine fini que j’ai hâte de les retrouver. Vraiment heureux d’avoir été là, à l’Ilyade ce soir.

See you later my friends and long live rock ‘n’ roll !!!

07Oct

ADRIAN VANDENBERG au Cherrydon

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Mercredi 25 septembre 2024 – La Penne sur Huveaune (13)

ADRIAN VANDENBERG au Cherrydon - 25 SEPTEMBRE 2024 — ADRIAN VANDENBERG au Cherrydon

Report et Photos : TI-RICKOU

Mais c’est quoi cette date qui tombe à peine deux semaines avant le jour du concert ?!!! Putain, c’est le guitariste Hollandais ADRIAN VANDENBERG ! Beaucoup l’ont découvert comme guitariste de WHITESNAKE mais moi je l’adorais déjà avec VANDENBERG et j’ai toujours suivi sa carrière. Malheureusement, je n’ai jamais pu le voir en live… Vous comprenez aisément que je suis comme un dingue ! CHRIS voulait faire passer ADRIAN VANDENBERG au Cherrydon et il n’a pas hésité à prendre le risque de sauter sur une date vide, même aussi proche, dans la tournée espagnole du guitariste pour le booker. Et bingo, il a remporté la seule date en France !

Comment ça, il va jouer du WHITESNAKE ? C’est un tribute au Serpent Blanc ? Non, car il a prévu de jouer du WHITESNAKE, ce qui est un peu normal, mais il va aussi interpréter du VANDENBERG.. Je ne t’écoute plus, je ne suis plus là ! Je suis déjà en route pour Marseille. Le Monsieur peut jouer ce qu’il veut, que ce soit les « Quatre saisons » de VIVALDI (ah non, ça c’est ULI JON ROTH qui l’a fait !) ou n’importe quoi d’autre, ce ne sera que du bonheur.

Les Dieux du Hard-Rock sont avec moi ! Il fait beau, il ne flotte pas. Je me retrouve quand même bloqué à 4 kms de la sortie d’autoroute mais ça va, j’ai prévu de la marge. Et effectivement, j’ai vraiment prévu large : je me retrouve devant la salle 1h30 avant le concert, ce qui me laisse le temps de papoter avec CHRIS du CHERRYDON. Il est un peu anxieux et espère que les gens vont venir car, malgré une grosse promo, les préventes sont faibles.

Je vois que sur la partie merch’, il n’y a pas de CDs en vente mais j’y trouve des T-Shirts de VANDENBERG avec la date de ce soir dans le dos, des casquettes et des affiches du concert de ? Ce soir ! Je récupère mes achats faits à BAD REPUTATION directement auprès d’ERIC COUBARD qui n’aurait loupé ce concert pour rien au monde. En plus, il vient de ré-éditer TEASER, le premier groupe d’ADRIAN VANDENBERG, un groupe de Hard Rock à la BAD COMPANY.

Le temps passe mais dire que la salle est clairsemée est un euphémisme. Il est encore tôt et j’espère que ça va changer car cette soirée mérite beaucoup mieux. Allez, c’est l’heure de me restaurer donc pizza, réhydratation et papotage évidemment !

Petit à petit, les gens arrivent. Les T-Shirts WHITESNAKE aussi. On s’approche de l’heure du début et là, ça devient pas mal plus compliqué d’aller sur le devant la scène car par un prompt renfort, il y a maintenant plus de 150 personnes collées dessus et le chiffre va continuer à monter au cours de la soirée. Derrière la batterie, il y a un énorme logo VANDENBERG lumineux.

ADRIAN VANDENBERG - LE CHERRYDON - 25 SEPTEMBRE 2024 — ADRIAN VANDENBERG au Cherrydon

Le groupe débarque sur scène. C’est une formation basse, batterie, guitare et chant. L’ambiance dans la salle est bien chaude et les gens sont aux taquets. Comme d’habitude dans cette salle, le son est bon et les lights sont superbes (sauf le blanc clignotant qui est galère pour les photos). Avec les glaces au plafond, l’effet est top.

ADRIAN VANDENBERG ne s’est pas contenté de prendre un tribute pour l’accompagner. Ses musicos, il les a choisis et très bien choisis ! La partie rythmique est très solide, efficace et le chant de MATS LEVEN est parfait. Sa voix est très proche de celle de COVERDALE… enfin celle qu’il avait à l’époque car malheureusement en vieillissant, il n’arrive plus à chanter comme ça (ce qui est tout à fait normal).

Et ça matche grave ! Aussi bien sur les morceaux de WHITESNAKE que ceux de VANDENBERG. Oui, vous avez bien lu : du VANDENBERG !

J’en aurais personnellement aimé plus car c’est plus rare à entendre en live que les morceaux de WHITESNAKE joués par tous les anciens guitaristes du groupe. Mais c’est clair qu’en voyant la réaction du public sur les covers de WHITESNAKE, on comprend pourquoi. Comment pourrait-il en être autrement ? Ces morceaux sont des petits bijoux, des bombes atomiques que les gens connaissent par cœur et qu’ils chantent avec le groupe.

« Here I go again », « Still of the night », « Fool for loving », etc, tous ces titres touchent plus les gens qu’un « Your love is in vain », pourtant sublime, de VANDENBERG.

Moi, je prends les morceaux de VANDENBERG avec bonheur. C’est du bonus car je suis venu pour ADRIAN et je ne suis pas déçu. Quel guitariste ! En plus, tout comme ses musiciens, il est heureux d’être là. Il le dit et ça se voit.

Gros, gros set. Voire énorme. Et d’un seul coup, c’est fini. Je n’ai pas vu le temps passé. Quelle baffe !!

La question est maintenant de savoir si ADRIAN va venir dédicacer. Le bassiste est le premier à venir dans la salle mais la plupart des gens attend ADRIAN les bras chargés de vinyles, de CDs ou de photos. Je ne résiste pas à aller faire ma groupie. Bon, je ne pourrais pas faire de photos avec lui car il y a trop de monde derrière moi mais j’ai quand même droit aux signatures sur 3 de mes CDs et sur une mini-guitare. Après les setlists, les peaux de batterie, je viens de me trouver une nouvelle collection : les mini-guitares signées, lol !

Je fais quand même un selfie avec le bassiste. Je vais remercier CHRIS pour cette soirée, un CHRIS qui a réalisé un de ces rêves : faire jouer ADRIAN VANDENBERG au CHERRYDON. Et en plus, il y a eu du monde ! Bien joué, mon ami ! Pour ma part, j’ai passé une superbe soirée dans cette salle que j’adore et rien que d’y penser à l’heure où j’écris ces lignes, j’ai encore des étoiles dans les yeux. A la prochaine, le CHERRYDON, the place to be ! Bien-sûr, les absents ont eu plus que tort mais j’en connais qui pleurent encore de n’avoir pu se dégager à temps pour venir.

Un grand merci à CHRISTIAN IMPERATO pour l’accred’, la photo de la setlist et le partage de sa passion !

P.S. : une dédicace spéciale à JEAN RIBOUD, rédacteur chez Pavillon 666 – sous le pseudo DER LEHRER – pendant des années et fan inconditionnel de notre musique. Outre que tu étais une personne adorable, la scène underground te doit beaucoup. Adieu Jean, repose en paix !

05Oct

ARTHUR DART & THE WISE EGOS AU BRIN DE ZINC

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Samedi 21 septembre 2024 à Barberaz (73)

ARTHUR DART & THE WISE EGOS AU BRIN DE ZINC - 21/09/2024
https://lewebzinedeti-rickou.com/ — ARTHUR DART & THE WISE EGOS AU BRIN DE ZINC – 21/09/2024

Photos : SEB 747 et NATH – Report : SEB 747

Me voici de retour au Brin de Zinc de Barberaz pour, what a surprise, un concert. C’est un groupe français, ARTHUR DART & THE WISE EGOS, un groupe français, qui passe ce soir. ARTHUR qui ? ARTHUR DART, l’ancien chanteur de l’excellent groupe qu’était les 58 SHOTS. Souvenez-vous, W.T.R. en a fait quelques reports ! Comme personnellement j’avais adoré sa voix à l’époque, je me suis décidé à emmener mes moitiés avec moi, histoire de leur faire découvrir un extraordinaire chanteur.

Lorsque j’arrive sur place, je me rends compte que le public est un peu épars. C’est vrai que je suis un peu en avance, mais tout de même. Il faut quand même dire que le lendemain, au même endroit, il y a les MOJOTHUNDER, un groupe de Blues américain. Personnellement, ayant déjà fait un report sur ce groupe aussi, je préfère aller voir notre Frenchie. Le temps passe et j’en profite pour discuter avec les copains que je croise régulièrement dans la salle.

ARTHUR DART & THE WISE EGOS AU BRIN DE ZINC - 21/09/2024 — ARTHUR DART & THE WISE EGOS AU BRIN DE ZINC – 21/09/2024

Un trio de musiciens traverse le BDZ pour s’installer sur scène. Je reconnais ARTHUR, le chanteur, l’ayant vu l’an dernier à Guitare en Scène et lorsqu’il jouait dans 58 SHOTS, mais aussi le bassiste aussi me dit quelque chose. Il me semble bien l’avoir déjà vu quelque part. Quand et où, c’est une bonne question… Mais bon sang, mais c’est bien sûr ! Ah ben non, ce n’est pas ça… J’ai beau me creuser les méninges, ça ne vient pas. Je trouverais plus tard.

J’arrête là mes réflexions parce que c’est déjà parti. Le tout premier morceau est un peu grunge, avec quand même des relents rock‘n’roll. Un mélange étonnant et intéressant qui dépote grave. Ca me surprend un peu, ayant déjà vu plusieurs fois les 58 SHOTS, mais j’apprécie l’idée. ARTHUR, qui a formé son groupe très récemment, est très à l’aise sur scène et on découvre un trio hyper en place et qui prend son pied. Tout comme nous d’ailleurs. Certes, le public est clairsemé – normal, il faut le temps au groupe de se faire un nom – mais ce sont des fans qui ont fait le déplacement jusqu’au Brin de Zinc.

« Vous savez pourquoi les WISE EGOS ? demande le leader. Parce qu’ils ont un âge avancé et qu’ils ont bien compris collectivement comment on fait de la musique. ». En entendant les musiciens, je ne peux qu’acquiescer. Mes moitiés ne restent pas insensibles au charme du chanteur. Je suis rassuré, il est en couple. D’ailleurs, ARTHUR dédicace un morceau à sa chérie, AXELLE, qui est dans la salle.

Avant d’entamer « I’m in need of your Help », il nous rappelle qu’il était le chanteur des 58 SHOTS, un groupe en plein essor. Lorsque le groupe s‘est, d’un commun accord, séparé ARTHUR nous explique qu’il était aux trente sixième dessous et qu’il voulait arrêter la musique. Cependant, grâce à sa compagne devenue sa manager, sa styliste, sa conseillère, sa coiffeuse, etc… Il a réussi, heureusement pour nous, à reprendre le dessus et à trouver deux excellents musiciens. DENIS, derrière la batterie, est tout en précision, en feeling. Très aérien, comme BRUCE LEE l‘était aux arts martiaux, il maltraite ses fûts comme il se doit. FRANCK est très présent avec sa basse aussi ronflante qu’entêtante. Euréka, je me souviens enfin dans quel groupe je l’ai vu ! C’est le bassiste de l’excellent BACK ROADS !!!

Les morceaux inédits s’épuisent et les covers commencent à pleuvoir. Evidemment, comme nous l’explique le leader, ce n’est que le quatrième concert du groupe, et son existence est très récente. Après un petit JIMMY HENDRIX, suivi par un “War Pigs” de BLACK SABBATH, nous continuons sur “Whole Lotta Love” de LED ZEPPELIN, ce qui est un peu normal lorsqu’on sait que notre copain ARTHUR a aussi un tribute band à ce groupe. Il nous démontre son talent guitaristique et vocal. Puis après un “Highway Star” qui lui va comme un gant – à tel point qu’on a l’impression d’entendre IAN GILLAN dans sa jeunesse – ils nous interprètent deux titres de STONE TEMPLE PILOTS, un groupe que les musiciens aiment beaucoup.

Les WISE EGOS attaquent ensuite un nouveau morceau “This World of Fool”. A cet instant, le chanteur nous prouve qu’il n’a rien perdu de sa superbe et nous démontre, une fois de plus, qu’il a bien fait de continuer la musique. C’est un super morceau.

“Merci le Brin de Zinc, annonce le leader, on arrive au dernier morceau, Close your eyes.”. C’est un morceau bien lourd en rythme et bien sombre qui comporte un solo de folie.

Alors que le concert est sur le point de se terminer, le public ne semble pas vouloir en finir alors ARTHUR nous rappelle que son répertoire est limité, dû au fait que ce n’est que leur quatrième show et nous rejoue donc « I’m in need of your Help », le second titre de la soirée. Et c’est la fin ? Bien sûr que non ! Les spectateurs se manifestent une fois de plus et ARTHUR DART & LES WISE EGOS nous font honneur en rejouant leur 1er titre.

Et voilà, c’est fini. Sur les quatorze morceaux joués ce soir, un peu moins de la moitié sont des covers, alors que le groupe est relativement récent, et les titres inédits sont absolument géniaux. J’ai hâte de découvrir leur futur album !

A peine sorti de scène, sans une goutte de sueur – on sent que tout est naturel chez lui – ARTHUR vient discuter avec tout le monde. Il vient nous parler de l’arrêt des 58 SHOTS et de la suite qu’il va donner avec ses WISE EGOS. Son futur album sera dans une veine Grunge assez sombre, mais avec des riffs bien Rock. Lorsque je lui demande quel effet ça fait de jouer sur scène avec MARCO MENDOZA, il nous explique toute l’histoire derrière l’hymne de Guitare en Scène qu’il a interprété l’an passé. Excusez du peu, mais jouer avec MARCO MENDOZA comme bassiste lors de la première mouture de ton groupe, ça en jette !

Conclusion, nous avons passé un super moment avec un chanteur humble et content d’être revenu sur les planches. Notez bien ce nom : ARTHUR DART & THE WISE EGOS. Je peux vous assurer que ce sera le groupe de l’année en 2025.

Encore un grand merci à Thomas du Brin de Zinc pour cette superbe soirée !

30Sep

SPREAD EAGLE AU BRIN DE ZINC

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Lundi 16 septembre 2024 à Barberaz (73)

SPREAD EAGLE AU BRIN DE ZINC
https://lewebzinedeti-rickou.com/ — SPREAD EAGLE AU BRIN DE ZINC

Photos : STEVE*74 – Report : SEB 747

A peine le temps de me remettre de mon concert des LOOKING FOR MEDUSA que me revoilà de nouveau sur la route. Ce soir, c’est au BDZ que je me rends en compagnie de mon copain de concert Steve*74. Nous allons voir un groupe de Hard-Rock américain qui s’appelle SPREAD EAGLE. Il est composé de RAY WEST derrière le micro, de ROB DE LUCA – qui a rejoint UFO en 2008, après avoir ouvert pour les GUNS en compagnie de SEBASTIAN BACH – à la basse, de RIK DE LUVA, le cousin de Rob, aux fûts (mais non, pas de bière !!! Mais arrêtez avec ça, ce n’est pas possible, pfff !) et de GIANMARIA « JOMMY » PULEDDA, l’Italien de la bande, à la guitare. Le groupe venu tout droit de la Grosse Pomme, New York pour les novices, vient poser ses valises en Savoie pour une de leur toute première date en France. Alors qu’ils existent depuis 1989, ils ne sont, en effet, jamais venus dans notre pays. Ce qui est un peu logique étant donné qu’ils se sont séparés en 1995 et qu’ils ne se sont remis, tel un vieux couple, ensemble que depuis 2018.

Il est 21h13 lorsque la formation, qui vient à peine de monter sur les planches, pose tout de suite les choses en bon ordre et sans ménagement, avec « Subway to the Stars », un titre sorti tout droit de leur album le plus récent datant de 2019. Les sons de guitare graves et groovy d’un riff qu’on entend en tendant l’oreille, donnent tout de suite le ton, un Hard-Rock bluesy et sexy. L’impression que nous allons passer un moment magique commence à me titiller l’esprit.

“Make some noise !”, hurle d’entrée de jeu RAY, lunettes de soleil sur le nez, après ce premier titre. Après avoir poussé un cri, histoire de décompresser, il nous annonce qu’il est heureux d’être là ce soir. Euh… ben nous aussi ! “Rhythm Machine”, le titre qui suit est plus ancien puisque venu du “Open To The Public”, leur second opus datant de 1993. On voit le chanteur, tambourin en main, s’ambiancer sur les infrabasses de ROB, qui n’a de cesse d’arpenter la scène de long en large et d’aller se frotter au public. Les frappes de RIK et les incendiaires riffs de JOMMY transcendent le tout.

“Merci (en Français dans le texte) ! Make some noise !!”, nous dit le leader. ”I like it !”, répond- t-il après la manifestation du public. “We are SPREAD EAGLE from New York, Planet Earth and we play rock ‘n’ roll !”, conclut-t-il.

Et voilà qu’un autre titre de 2019 nous est offert. Un morceau phare de “Subway To The Stars”, le rapide “Sound Of Speed”, qui nous fait passer à la cinquième vitesse. Ce titre est devenu l’hymne d’une écurie australienne de Dragster, le temps d’une saison. Rien que ça.

La basse lourde de ROB martèle notre tête comme un marteau-piqueur. Il a un style unique qui crée l’épine dorsale du groupe de nos nouveaux copains rockeurs New Yorkais. Ses chœurs fournissent les harmonies toujours importantes à des moments choisis. Quant à RIK, il maintient vraiment tout en place à merveille. Il montre un style bien diversifié sous les descentes de manches incessantes de JOMMY avec sa guitare Evh 5150.

Après un autre titre bien diabolique, “Devil’s Road”, tiré du second album “Open to the Public”, nous basculons directement sur le tout premier LP avec “Back on the Bitch”. Nous sommes gâtés. Le morceau qui suit, “More Wolf than Lamb”, démarre avec un joli groove bien lourd avant que RAY ne pose sa voix rêveuse sur les couplets avant de frapper plus fort dans le refrain. Cette chanson est une véritable tuerie. Innovante, originale, agressive et torride, voilà ce qu’est la musique de SPREAD EAGLE.

“Maintenant un titre de notre vieille ville, “Broken City”, nous annonce RAY. Le début est très soul puis d’un coup, sans prévenir, il part dans un Hard-Rock furieux. JOMMY nous fait un petit solo en tapping à la VAN HALEN en plein milieu du morceau (EDDIE, sort de ce corps !!!!) avant que RAY ne reprenne le chant. Quel titre ! “Suzy Suicide” qui suit, donne vraiment un coup de fouet. Il démarre, une fois de plus, en groove avant que RAY n’accélère à fond en poussant des cris déchirants. Il continue le morceau en nous berçant de sa voix douce et apaisante avant de déchirer tout de sa voix puissante et de ses cris à glacer le cœur. Ca vous transperce comme une balle à travers une vitre ! “King of the Dogs” est un rock percutant qui continue de nous faire bouger l’arrière-train.

Nous passons un moment démentiel qui me fait penser que “les absents ont toujours tort.”

Puis, c’est le moment de la petite jam. RAY présente ses musiciens un par un et commence à compter “One, Two, Three”, puis il s’éclipse vers RIK laissant ROB et JOMMY prendre les devants pour un morceau instrumental. Et le voilà qui prend deux baguettes et joue avec le batteur, chacun se répondant sous les regards amusés des guitaristes !! Une vraie jam, quoi.

Pour le premier et seul cover de la soirée, RAY se coiffe d’une casquette et ROB reprend le devant de la scène à côté du chanteur pour un petit UFO, “Push to the limits”. Encore une fois, le chanteur se donne à fond. Il semble bien à l’aise dans ses baskets, Converses All Star. Pas dans ses bottes, c’est ROB qui les porte, lol !

“Switchblade Serenade” clôt le set. RAY remercie le Brin de Zinc et les spectateurs venus les voir. “Peut-on avoir une bière ?, demande t’il. Et un Red Bull pour RIK…. Ah, il n’y en a pas. Un café ? Un café pour notre batteur !”, se marre-t-il après qu’une tasse soit amenée sur scène. “Normalement, c’est le moment où on termine le set et où on boit une bière. Mais on va la boire ici, avec vous !”, nous raconte RAY. “C’est le beer break !”, conclut-t-il en faisant rire l’assemblée.

Le break fini, SPREAD EAGLE reprend là où il s’en est arrêté, avec “Thru These Eyes” tiré de leur premier opus. Et, cette fois-ci, c’est bien la fin du set. “Good night mother f..kers !! », lance RAY en saluant son public.

Oui mais voilà, le public du BDZ ne l’entend pas de cette oreille et réclame une autre chanson. “OK, OK, on va vous en faire une autre. Vous en voulez une ?”, demande le leader aux spectateurs. “Mais non, répond ROB, c’est lundi et demain ils vont travailler”, rigole-t-il. “Fuck that !”, répond le chanteur avant d’entamer le dernier morceau, “Scratch Like a Cat”, un véritable hymne qui reste dans la tête.

A peine le temps de finir que ROB, RIK, RAY et JOMMY se baladent dans le BDZ et prennent des photos, serrent des mains et discutent avec les fans à leur stand de merch’. Ils sont d’une gentillesse incroyable et remercient chaleureusement les spectateurs. Un grand moment que nous venons de passer avec des musiciens chaleureux et hyper cool.