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EDGUY TOBIAS B

EDGUY

 

Allez, retour à Lyon ! Mais là, c’est au Transbordeur que ça se passe. Et, avant même de partir, je sais qu’il y a de fortes chances pour que je ne sois pas à l’heure pour voir le premier groupe : HOLY CROSS.

… Et, malheureusement, c’est le cas. J’ai même fait pire… J’ai aussi loupé le début de MASTERPLAN ! Heu, là, ce n’est vraiment pas ma faute. Mais, comme je suis gentil, je ne balancerai pas le coupable.

Bon, relativisons. HOLY CROSS, je les vois quand même souvent, je les ai vus il n’y a pas si longtemps et j’aurai à coup sûr l’occas’ de les revoir bientôt.

masterplan

MESTERPLAN

 

Pour MASTERPLAN, je n’ai quand même pas loupé trop de morceaux et du coup, je suis rentré direct dans leur show. La dernière fois où je les ai vus en live, c’était avec JORN LANDE au chant donc je voulais voir ce que ça donnait avec RICK ALTZI.

Il faut dire qu’il s’en sort plutôt bien. Même s’il n’a pas la même présence ni la même voix. Mais bon, rien de choquant et le public est ce soir tout acquis à leur cause. Les morceaux de la set list sont béton. ROLAND GRAPOW est toujours impérial, même si je le trouve un peu moins présent scéniquement.

Mais bon. Un bon concert de MASTERPLAN donné dans un Transdbo en config’ avec rideau. Surprenant ? Pas tant que ça car à quelques bornes de là, ANATHEMA se produit au Kao !

holy c

HOLY CROSS

En tout cas, ici c’est bien parti.

Je profite de la pause pour aller me faire chambrer par mes copains stéphanois de HOLY CROSS qui sont en train de dédicacer CD et affiches.

Cool pour eux, ça marche bien et ceux qui sont arrivés à l’heure et qui ont, eux, eu la chance de les voir ont visiblement apprécié.

D’un coup, je me sens l’envie de balancer le nom du coupable, moi !!

 

Ouf, la sonnerie m’évite une séance de torture pour me punir de mon manque de ponctualité !

EDGUY TOBIAS A

EDGUY

 

Il faut regagner la salle. EDGUY va commencer.

Et ça part à cent à l’heure ! EDGUY et son happy métal  attaque très fort et en live, c’est vraiment terrible ! TOBIAS SAMMET, outre le fait d’être un putain de chanteur et un excellent compositeur, est aussi un putain de frontman. Y’a pas à dire, il sait comment se mettre le public dans la poche et le chauffer à blanc ! Il nous dit à quel point il aime Lyon et que la prochaine tournée il veut revenir ici.

Bon c’est vrai qu’il communique beaucoup. Pour certains , il parle même trop ! Mais pour ceux qui ne s’en seraient pas encore rendu compte, les groupes allemands en général parlent pas mal entre les morceaux ! On ne leur a pas expliqué que les français et la langue de Shakespeare, ça fait deux ?

EDGUY I

EDGUY

Sinon, il se passe toujours quelque chose sur scène.

Sur le côté de la scène, il y a un énorme bonhomme gonflable – un peu le EDDY de EDGUY – qui représente la pochette du dernier CD. Le chanteur fait une pause de quarante cinq secondes pour un changement de costume et nous revient avec un veste napoléonienne. Main dans la veste à l’image dudit Napoléon en plus !

On a droit à un solo de batterie. Euh, là, je suis un peu moins fan !

Le clou du concert pour moi, c’est quand TOBIAS se met à siffler l’air du « Gendarme à St-Tropez »  et que toute la salle entonne la musique derrière lui ! Et c’est parti pour le Transbo à St-Trop’ avec un enchaînement sur « The Trooper » de MAIDEN. Court mais efficace pour repartir sur leur répertoire.

EDGUY E

EDGUY

 

La set list tape fort et les petits nouveaux de leur dernier album en date y sont comme des poissons dans l’eau.

Le groupe est vraiment en grande forme ! Scéniquement, c’est toujours impressionnant.

Bref un putain de concert qui me fait encore dire qu’EDGUY, c’est vraiment un groupe à voir live. D’ailleurs, il n’y a qu’à regarder les gens sortir avec une méga banane sur le visage et aller se ravitailler en T-Shirts du groupe pour en être convaincu !!

Une bonne pause fraîcheur dans ce monde de brutes !

EDGUY H

EDGUY

Un méga merci à BASE PRODUCTIONS, et à ROGER WESSIER en particulier, pour ce moment. Vraiment dommage qu’il n’ait pas mieux été récompensé pour cette programmation par un nombre d’entrées plus important…

Voilà, c’est fini. Je repars moi-aussi avec un sourire banane et je ne peux m’empêcher de siffloter l’air du « Gendarme à St-Tropez » !

EDGUY TOBIAS C

EDGUY

 

EDGUY D

EDGUY

TRICK OR TREAT 1

TRICK OR TREAT

Le temps de mettre mon casque, mon bouclier et ma lance dans le coffre de la voiture, et c’est parti direction Lyon et le Transbordeur. Et là, surprise (non ! je n’ai pas loupé le groupe de première partie !). La surprise, c’est que le concert n’aura pas lieu comme prévu dans la partie TransClub mais dans la grande salle du Transbo. En plus, ils vont jouer sur la grande scène, ce qui est quand même beaucoup plus cool. Ca veut dire qu’on est au moins 700 dans la salle. Cool que les gens aient décidé de se bouger les fesses pour venir combattre les loups dans la neige ! 

TRICK OR TREAT  3

TRICK OR TREAT

La première partie commence. Les italiens de TRICK OR TREAT, un groupe dont je suis déjà bien fan, entrent sur scène. Avec leur power métal mélodique, ils se collent d’entrée tout le monde dans la poche et nous emmènent dans leur univers. Il faut dire que leurs morceaux sont à la fois rapides, mélodiques et entraînants, que le chanteur a une voix magnifique, que les musiciens s’éclatent vraiment sur scène et qu’ils sont heureux d’être là et de jouer.

Le chanteur arrive à délirer avec la salle et le public est très réceptif. Le métal de TRICK OR TREAT se prête vraiment à ce genre de soirée car leurs morceaux sont taillés pour le live. Il est clair que ce groupe apporte un peu de fraîcheur au style.

Ils sont un peu dégoûtés de ne pas jouer plus longtemps et la plupart du public aussi. Une excellente entrée de soirée. Bien content de ne pas les avoir loupé, moi ! 

TRICK OR TREAT  2

TRICK OR TREAT

Mais il est déjà temps de faire la pause. Ca me permet de papoter un peu avec Dominique Leurquin, le guitariste de LUCA TURILLI’S RHAPSODY OF FIRE. Cool d’apprendre que sa main se rétablit et qu’on aura bientôt la chance de le revoir sur scène. Ca, c’est une bonne nouvelle !

Et c’est reparti ! Sur fond de bannière de leur dernier album, SONATA ARCTICA arrive sur scène. L’introduction du groupe par une voix enregistrée de présentation à l’américaine va donner le ton au concert, c’est-à-dire bien fait, très pro. Les lights sont bien sûr très beaux, le son très bon, les morceaux très bien joués, les musiciens techniquement très en place et  le chanteur très en voix. Le show est très rodé, très propre.

SONATA ARCTICA 1

SONATA ARCTICA

Et voilà, c’est peut-être là le problème : c’est un peu trop propre, un peu trop réglé. Ca manque un peu de folie. Comme à chaque fois, il y a un petit peu trop de speech entre les morceaux, mais bref, je vais dire : « comme d’habitude » ! Pas de surprise, quoi. Comment ça je suis dur, me dirait ma voisine de concert qui pense que SONATA ARCTICA c’est tellement bon qu’il n’y a rien à redire ?

C’est peut-être aussi ça le bémol sur ce genre de concert ; c’est qu’à part la fin de concert dont ils profitent pour faire faire la hola au public ou lorsque le chanteur mime le berçage d’un bébé avec les bras pendant les applaudissements du public, il n’y a pas de surprise…. Mais ce ne sont pas forcément les surprises que les fans de SONATA ARCTICA sont venus chercher et, pour la majorité, ils ont trouvé ce qu’ils étaient venus chercher. Pour ma part, je dois les avoir trop vus car du coup, j’en demande un peu plus…

SONATA ARCTICA 2

SONATA ARCTICA

Mais bon, il faut tenir compte du fait que leur show arrive après une belle série de groupes du même style puisqu’on a enchaîné RHAPSODY OF FIRE, GAMMAY RAY et FREEDOM CALL en peu de temps et que les SONATA ARCTICA sont eux nettement moins dans le festif.

Trop de power métal tuerait-il le power métal ?

Allez, 1H30 de concert et le job a été fait. J’ai passé un bon moment même si je ne suis pas sûr de me souvenir de ce concert dans deux mois… Mais bon, content pour eux qu’il y ait eu du monde qui se soit déplacé et que ceux qui se sont déplacés soient repartis heureux d’être venus.

Quant à moi, je m’en vais reposer mon casque et mon bouclier puisque cette belle série de concerts power métal est terminée !

En tout cas, un grand merci aux Derniers Couchés pour cette soirée !

 

SONATA ARCTICA 3

SONATA ARCTICA

Retour à Lyon et à la case Transbordeur.

Et heu, je n’ose même plus le dire, j’ai un petit peu loupé le groupe d’ouverture de la soirée, les italiens de ELVENKING. Ben oui, c’est comme ça : ils terminent leur dernier morceau quand j’arrive enfin au Transbo. Je suis dégoûté parce que j’aime vraiment leur métal folk pêchu !  Et le peu que j’ai vu et entendu – et la réaction des gens qui étaient à l’heure – me confirment que sur scène, ça le fait !

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Rhapsody Of Fire

 

Bon, la bonne nouvelle c’est que je suis à l’heure pour RHAPSODY OF FIRE. Version Alex Staropoli, Fabio Lione. Bref, à ne pas confondre avec le LUCA’S TURILLI RHAPSODY OF FIRE avec Dominique Leurquin et Patrice Guers !! 

Et c’est parti ! Quel plaisir de retrouver Fabio Lione ! Quelle voix et quelle présence ! C’est un concert très intense. Leur métal symphonique sur scène fonctionne à fond. Les nouveaux morceaux passent bien et le public y répond. 

Bref, ça passe à la vitesse de l’éclair.

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Rhapsody Of Fire

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Rhapsody Of Fire

Je profite du changement de plateau pour papoter avec les mecs d’ELVENKING en attendant la reprise des hostilités car la tête d’affiche ce soir, c’est GAMMA RAY !

Et ça ne va pas tarder, pour le plus grand plaisir de plus de 700 personnes (une grande majorité arborant des T-Shirts RHAPSODY OF FIRE, GAMMA RAY et bien sûr HELLOWEEN !) bien chauffées par les deux groupes précédents et prêtes  à s’enflammer dès la fin de l’intro.

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Gamma Ray

Intro qui annonce l’arrivée de KAI HANSEN et des siens.

Et c’est parti pour un tour des différents albums du groupe… Plus, bien sûr, un « I want out », la reprise d’HELLOWEEN, pour notre plus grand plaisir. Et ça va durer plus de deux heures ! Plus de deux heures où ils vont y aller à fond, nous délivrant un set carré et bien rodé mais qui n’oublie ni le fun ni la bonne humeur.

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Gamma Ray

Bref, il est déjà minuit et demie et c’est fini. GAMMA RAY a vraiment fait plus que le job ce soir et le sourire banane sur le visage des fans qui font la queue au stand merchandising en est la preuve !!

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Gamma Ray

Bon, il est très tard. J’ai encore « I want out » dans la tête. Trop bien !!

 

BILAN DE LA SOIREE

ELVENKING

Mea culpa ! Je promets que je ferai mon maximum pour les voir la prochaine fois. Comment ça, si ce ne sont pas eux qui ouvrent ?!!

ROF 3RHAPSODY OF FIRE

Gros concert de Fabio Lione. Quel putain de chanteur ! D’accord avec mes alcooli… acolytes qui le verraient bien chanter du métal à la DIO.  Un bon concert de RHAPSODY OF FIRE avec toujours un petit bémol pour les nouveaux morceaux, même s’ils passent mieux en live.

 

 

GR2GAMMA RAY

Un retour gagnant sur scène. Le plaisir de ré-écouter des anciens morceaux et de revoir KAI HANSEN sur scène.

 

 

 

Bref, une bien bonne soirée au Transbordeur ce soir avec une affiche de qualité et un public bien présent. Encore un grand merci à BASE PRODUCTIONS de nous permettre de voir ce style de musique à Lyon !

Comment ? Ah oui, j’oubliais : on continue au Marché Gare le 16 avril avec FREEDOM CALL !!

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Rhapsody Of Fire

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Gamma Ray

TARJA 1

Bon, pour la première fois de l’année direction Lyon et plus précisément le Transbordeur. Et pour la première fois de l’année, vous devinez ? J’ai loupé le groupe de première partie ! On ne rigole pas, même pas drôle !

J’arrive quand même à temps pour TARJA. C’aurait été bêta de louper le début. Mais bon, j’accède assez facilement à l’avant-scène ou plutôt au crash photographes car ce n’est pas la grande foule ce soir au Transbo – 6 à 700 personnes grand max. Je repense alors que la dernière fois où je l’ai vue, c’était au Zénith de Saint-Etienne et que même s’i la salle n’était pas non plus bien remplie, le nombre de spectateurs va vraiment décroissant.

Comme à Saint-Etienne, un voile est tendu devant la scène. Heureusement, ils ne vont le laisser que le temps de l’intro symphonique. Sur le côté droit, l’énorme kit de batterie ne veut dire qu’une chose : c’est qu’encore une fois ce sera MICK TERRANA derrière les fûts.

TARJA 2

Le show commence. Un violoncelliste est installé sur la gauche ainsi qu’un clavier, la bassiste et un guitariste. Et bien sûr, TARJA au chant. Normal c’est son groupe !

Alors, effectivement c’est super beau. Tout le monde joue bien. TARJA a toujours une voix fantastique. Mais dommage pour moi que le guitariste n’ait pas plus de place…

MICK TERRANA fait vraiment le show. Les baguettes tournoient et sa présence est énorme. Il est vraiment une pièce vitale de ce groupe.

Les nouveaux morceaux sont beaux mais la partie symphonique prend de plus en plus de place sur le côté métal. C’est confirmé par le fait de la présence d’un seul titre de NIGHTWISH – qui de plus s’avère être à la base un titre de GARY MORE ! Du coup, ceux qui sont là plus pour le côté symphonique sont contents, les métalleux le sont moins. Personnellement, je suis là avant tout pour l’extraordinaire voix de TARJA qui est, à mon humble avis, la meilleure dans ce genre.

TARJA 4

Le show ne va pas durer énormément. C’était carré et propre. Manque vraiment d’un petit peu de pêche à mon goût mais je pense qu’il va falloir s’y faire si on veut continuer à venir la voir…

En espérant pour elle que ce ne soit pas au TransClub ou au Kao.

 ET UN PETIT DIAPORAMA POUR FINIR…