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THE DEAD DAISIES + SPIKE à La Rayonne

THE DEAD DAISIES + SPIKE à La Rayonne
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THE DEAD DAISIES à La Rayonne

Yes, le collectif THE DEAD DAISIES est de retour à Lyon ! Et ils auront SPIKE – emblématique ex-chanteur des QUIREBOYS – en première partie. Ce dernier doit se produire en version acoustique (j’en vois déjà qui font la grimace… n’est-ce pas Steve ?) mais putain, c’est SPIKE quand même ! … Et en plus, je ne l’ai jamais vu en unplugged.

En parlant de première fois, c’est la première fois que je vais à la Rayonne, la nouvelle salle de concert de Villeurbanne qui remplace le défunt CCO. Bon, ça commence bien, les deux salles ont déjà un point en commun, et pas des moindres, c’est qu’il n’y a pas de parking !!! Galère.

THE DEAD DAISIES + SPIKE à La Rayonne
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SPIKE à La Rayonne

Sinon, la Rayonne a plus du double de capacité d’accueil par rapport au CCO. Comme je suis quand même un peu en avance (eh oui, tout arrive), j’ai le temps de l’explorer, de repérer le food truck en extérieur et surtout de dire bonjour au nombre proprement incroyable de copains et de copines présents ce soir. Il y en a que je n’ai aps revu depuis des lustres. C’est presque une cousinade ce concert !

SPIKE monte sur scène avec sa guitare. Là, je suis aux taquets. J’adore sa voix, j’adore les QUIREBOYS, et il est là, devant moi, pour jouer quelques covers et quelques morceaux de son ex-groupe. Alors forcément, ça ne va pas plaire à tout le public (la salle est bien remplie déjà) mais les fans du monsieur et moi, on est aux anges. Quelle voix ! Quel charisme !

Bon malheureusement, ça va être un set très court. OK, court pour moi mais certainement beaucoup trop long pour d’autres, lol. Mr SPIKE, revenez nous voir avec votre groupe, please !!! Fan un jour, fan toujours.

Ca me fait tout drôle d’être, à Lyon, dans une nouvelle salle, surtout après tous les groupes que j’ai eu la chance de voir au CCO. J’espère que j’en verrais tout autant ici ! Je m’y sens en tout cas comme à la maison avec tous les amis présents. Je prends un peu de temps pour saluer ceux que je n’ai pas encore vus.

THE DEAD DAISIES + SPIKE à La Rayonne 
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THE DEAD DAISIES à La Rayonne

Allez, il est temps de goûter aux sandwiches influence indienne que propose le food truck. Putain, c’est bon ! Putain, c’est chaud ! Putain les DEAD DAISIES attaquent !!!!

J’engouffre le sandwich aussi vite que possible et je cours vers la salle et la scène. Rassurez-vous, je cours c’est une image, mais je vais vite quand même. Faut pas déconner ! Je me fraye un passage vers la scène avec quelques difficultés car il y a encore plus de monde que dans la salle que pendant le set de SPIKE. Ca va être coton pour les photos, surtout sans crash barrière.

Allez intro (Gimme Shelter / Sweet Emotion), et c’est parti ! « Resurrected » ouvre le bal. Ouah, c’est trop bon de les retrouver et surtout avec JOHN CORABIE qui a repris la place de chanteur à Glenn Hughes (ce dernier n’ayant fait qu’un petit tour pour repartir très vite).

Le Monsieur est mega en forme et en voix. Je trouve que, du coup, il a pris plus d’assurance, même s’il ne parle pas beaucoup, lol.

En parlant de changement, ce n’est pas MARCO MENDOZA qui a repris le poste de bassiste mais MICHAEL DEVIN. Autre style, plus traditionnel que MARCO, moins flamboyant sur scène mais costaud et efficace. Et somme toute, en harmonie avec le groupe.

BRIAN TICHY à la batterie est toujours monstrueux. DAVID LOWY, seul rescapé du groupe fondateur est toujours impeccable en guitare rythmique. Et bien-sûr, DOUG ALDRICH est impérial, c’est pour ma part toujours un immense bonheur que de le voir jouer. Il est tellement souriant et accessible qu’on pourrait croire en le voyant que c’est facile de jouer comme lui alors que putain, c’est un tueur, un vrai guitar hero !

Bon, la set list est béton avec une majorité de titres à eux parsemés de  quelques covers (CREEDENCE CLEARWATER REVIVAL, THE SENSATIONAL ALEX HARVEY BAND et bien-sûr, WITHESNAKE). On a aussi droit à un medley de débuts de morceaux mega connus comme « Highway to Hell », « Living After Midnight », « Heaven and Hell », « Smoke on the Water » et « We’re an American Band » qui vont faire chanter le public en chœur. C’est bien sympa, efficace et court, comme j’aime les covers, lol.

Je n’ai pas parlé jusqu’à présent du son ou des lights, mais sachez que tout est mega top et que le rendu est carrément une tuerie.

Je reste scotché par la prestation des DEAD DAISIES, déjà d’habitude c’est grand mais ce soir ça décoiffe sa mère-grand dans une traboule !

Allez, je me déplace sur la mezzanine pour une ou deux photos. Et en chemin, sur qui je tombe ? Sur SPIKE qui arrive tout juste à son stand merch’ ! Je suis bien obligé de m’arrêter quelques minutes, le temps de faire une pause photo avec lui. Bon d’accord, j’en ai déjà une mais elle doit avoir plus d’une dizaine d’années, renouvellement obligé ! Ceci dit, SPIKE est toujours aussi adorable.

Allez, je trace maintenant de nouveau pour voir la fin du show des DEAD DAISIES. On voit que la salle est neuve, ça sent encore le plâtre frais. Le concert passe comme une lettre à la Poste. C’est vraiment une très grosse prestation du groupe qui, visiblement, s’éclate aussi. Un petit WHITESNAKE et c’est plié.

DEAD DAISIES est venu et a triomphé ! Les absents vont s’en mordre les co…..es !!

Bon, malheureusement, vu la route que j’ai à faire pour rentrer, je ne peux pas attendre que le groupe vienne au stand merch’, ni même dire au revoir ou même bonjour à tous les copains. Il est temps de tracer même si, comme me le dit ma fille, on a le temps, on n’est pas pressés, et que si on arrive trop tard, ce n’est pas grave, elle n’ira pas en cours demain !!!! Et bien-sûr, la marmotte elle met le chocolat dans le papier d’alu !

Au revoir la Rayonne ! Je suis très content d’avoir cette nouvelle salle à Lyon. Un grand merci au Sounds Like Hell pour cette superbe soirée. Le CCO est mort, vive la Rayonne !!!!

SPIKE

THE DEAD DAISIES

BANDEAU WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

DANKO JONES, Live Report au CCO (69)

Date du concert : 27 mai 2022 – Report et Photos by SEB 747

DANKO JONES @ le CCO

Pour une fois, mon copilote de concert Steve*74 n’a pas eu envie de m’accompagner pour ce show (chaud ?) de DANKO JONES. Comme je savais qu’un autre de mes fidèles copains de covoiturage-concerts, serait de la partie, pas d’inquiétude. Étant donné que je n’aime pas trop faire la route tout seul, ça tombe bien.

Direction Villeurbanne au Centre Culturel Œcuménique – le CCO quoi – pour aller voir le groupe canadien que je n’ai plus revu depuis pas moins de 13 ans, et c’était déjà à Lyon.

Nous partons relativement de bonne heure, étant donné qu’il est un peu compliqué pour trouver de la place où se garer. Arrivés en ville, nous trouvons un endroit pas trop loin, et nous nous rendons à pied sur les lieux. Un peu de marche, ça ne fait de mal à personne, et nous voilà déjà devant la salle.

Le temps de montrer patte blanche à la sécurité, de récupérer le pass photo, et nous voilà devant le stand de merch’ où les T-shirts, du groupe canadien, ainsi que les deux derniers vinyles récents trônent sur la table. Allez, arrêtons de rêver, on ne peut pas tout acheter, et allons assister à ce concert !

MOON SHOT @ le CCO

La première partie est assurée par un nouveau groupe finlandais du nom de MOON SHOT. Prenez des musiciens de DISCO ENSEMBLE, le guitariste JUSSI YLIKOSK et le batteur MIKKO HAKILA, un autre de LAPKO, VILLE MALJA, le chanteur, et pour finir, ajoutez le bassiste de CHILDREN OF BODOM, HENRI « HENKKA T. BLACKSMITH » SEPPALA, et vous obtenez un super groupe nommé MOON SHOT.

J’en vois déjà qui s’inquiète. Rassurez-vous, ici, point de death, black, post metal ou je ne sais quoi encore. Seulement du bon rock énervé et mélodique, voire mélancolique.

Ayant écouté leur album sorti l’an passé, je suis content de voir ce que cela va donner en live.

MOON SHOT @ le CCO

Ça y est, c’est parti. Les lumières s’éteignent et ça démarre. Plutôt lentement d’ailleurs. Tiens, le premier titre se fait dans la pénombre la plus totale. Bizarre.

Pour le deuxième, on prend les mêmes et on recommence. Euh.. vous êtes sûr qu’il n’y a pas quelqu’un qui a oublié d’allumer les lumières ? Parce qu’on est un peu dans le noir, là ! Pas sympa pour les photos. Lol. Sachant qu’on a seulement les trois premiers morceaux, ça va être coton. Va falloir faire avec.

Heureusement dès le troisième titre, les lumières reviennent.

Le pied de VILLE est amovible, ce qui lui permet d’être partout à la fois. Devant la scène, derrière, sur les côtés. Difficile de le prendre en photo. Celui-ci est impressionnant dans sa prestation. Il semble complètement habité par ses chansons.

JUSSI est hyper appliqué, et se déplace aussi, mais moins que son chanteur. Celui qui m’impressionne le plus, c’est tout de même HENRI le bassiste qui se montre très vivace, n’hésitant pas à se tenir au plus près du public. Il remportera d’ailleurs les faveurs de celui-ci lorsqu’il s’exprimera en bon français pour le remercier de ses encouragements.

Les chansons de MOON SHOT se rapprochent parfois de U2, et notamment dans le timbre de VILLE, lorsqu’il chante de façon mélodique. Mais avec un côté hard évidemment. Une sorte de U2 survitaminé !

Trois quarts d’heures plus tard, c’est la fin du set des Finlandais qui ont mis le CCO en ébullition. Une belle première partie qui a su séduire un public difficile.

DANKO JONES @ le CCO

Le temps de papoter un peu avec les copains, que je n’ai pas revu depuis, ce qui semble être, une éternité, je remarque que de plus en plus de monde s’installe devant la scène. Les hostilités ne vont pas tarder. Il est 21h lorsque les lumières faiblissent et qu’une intro retentit dans le CCO devant un public bien rempli..

JOHN CALABRESE le bassiste qui accompagne DANKO JONES depuis ses débuts est le premier à monter sur scène suivi de près par RICH KNOX le batteur. Le guitariste chanteur et leader du groupe qui porte son nom arrive quelques secondes après sous les hurlements du public.

Le peu de lumières lors de MOON SHOT, est de nouveau présent sur « Saturday », le premier titre de ce soir. Mais que temporairement, puisque dès « I Gotta Rock », les lights reviennent. Grand ouf de soulagement.

« Après deux ans et demi enfermés, ça fait plaisir de voir autant de monde ce soir », nous dit DANKO. Enfin, nous dit… je devrais dire nous revendique, tellement le chanteur est agressif lorsqu’il parle, mais dans le bon sens du terme.

DANKO JONES @ le CCO

Dès les premiers riffs de « I’m in a Band », le public s’échauffe. Les pogoteurs, et autres slameurs, s’en donnent à cœur joie sur ce titre fédérateur qui ne laisse personne indifférent. Un repli stratégique s’impose, il n’est pas bon de rester au milieu de la foule. Il y en a même qui font du crowd surfing, ou l’art de se faire porter par la foule. D’ailleurs, l’enthousiasme de certains spectateurs va finir par agacer JOHN, le bassiste, qui avec l’aide d’un roadie en repoussera plus d’un de la scène.

« First Date » et son refrain incontournable, repris avec ferveur par le CCO, suit de près. Dans le public, c’est de la folie, tout le monde est à fond. Que ce soit devant la scène, ou derrière, le public est entièrement dévoué au trio canadien.

Après « Lipstick City », DANKO, qui donne l’impression d’avoir beaucoup de choses à nous dire, interpelle les spectateurs : « Ca ressemble à un vendredi soir », nous dit-il (ben justement, on est vendredi soir, lol). « Passez-vous une bonne soirée ? ». Les spectateurs hurlent leur approbation. « Ok, ok », tempère DANKO, « J’ai l’impression que vous n’êtes content qu’à 50%, et ce soir je veux que vous le soyez à 100 %. Montrez-moi comment vous êtes à 100 % !!! ». Les spectateurs du CCO s’en donnent à cœur joie et crient encore plus fort. « Récemment nous avons sorti un album, qui s’appelle Power Trio… Là, vous n’êtes plus qu’à 40% », plaisante le Canadien, après des nouveaux cris d’approbation un peu plus faiblard. « Ce soir, nous allons vous prouver à quel point il mérite d’être soutenu » ! Et c’est « Ship of Lies », morceau tiré de, je vous le donne en mille : « Power trio », qui résonne dans le CCO.

Les titres défilent à vitesse grand V. scotchant littéralement le public contre les murs. « She’s Drug », « Get to You », sur lequel démarre un tonitruant circle pit, « I Think Bad Thoughts »… Que des morceaux dont on ne peut s’empêcher de reprendre les refrains en chœur. « Vous êtes incroyable ! Merci beaucoup ! », nous dit régulièrement le chanteur guitariste canadien, trop content d’être de retour.

Après qu’un fan ait réclamé à cors et à cris « Code of The road », DANKO lui rétorque : « On ne peut pas, ce groupe est une machine, une setlist est en place et tous les titres sont aussi bons que « Code of the Road », on ne peut pas changer les titres comme on veut ».

À un moment donné, le Canadien nous donne une petite leçon de guitare. Il nous explique comment il joue : « Vous pensez que ce que je fais c’est facile mais je peux vous dire que c’est vraiment dur ! Je pourrais jouer comme ça. » Il fait un impressionnant petit tapping et nous dit : « C’est génial mais ce n’est pas ce que je fais. Moi je joue chaque note avec chaque doigt. Ce n’est pas génial mais c’est ça le rock‘n’roll ! ». Quel guitariste impressionnant de dextérité ! Sa motivation ne se dissipe absolument pas tout le long de son set. Il semble aspirer toute l’énergie du public qui est à fond derrière lui.

Tous les tubes de DANKO JONES sont joués ce soir. Dans le pit, c’est devenu de la folie. Les pogos reprennent de plus belle, et une petite altercation oblige la sécurité à temporiser les ardeurs de certains spectateurs un peu trop enthousiastes.

Une heure après un « My Little Rock ‘n’Roll » c’est fini. Le trio, après que DANKO nous ait chaleureusement remercié en Français, quitte la scène.

Sauf que le public en réclame encore. Et c’est sous des applaudissements fournis et des « DANKO JONES ! DANKO JONES ! » hurlés par le public, que le groupe réapparaît sur scène. « Vous savez d’où nous venons, n’est-ce pas ? Nous venons du Canada pour vous ce soir, alors nous méritons des applaudissements ! ». Le public ne se fait pas prier et applaudit de plus belle.*

« C’est un titre que j’ai écrit pendant que nous étions tous enfermés à la maison », nous dit DANKO, avant d’introduire « I Want Out », tiré du dernier album en date sorti l’an passé. Ce morceau permet à la foule de se lâcher complètement. La folie qui s’est emparée du public ne redescend pas et les fans sont toujours à fond, sous le regard approbateur du chanteur. Un « Burn in Hell » et un « Sugar Chocolate » plus tard, DANKO finit son show survolté.

DANKO JONES @ le CCO

Les lumières reprennent vie, et le set se termine. RICH, descendu de son estrade, envoie ses baguettes dans le public, JOHN donne et envoie des médiators, et DANKO serre les mains des fans. C’était certes un peu court, mais très intense. Et, même si, on aurait bien aimé que cela dure un peu plus, le simple fait de voir le sourire de tous les copains à la fin du show, prouve que c’était vraiment top.

Un grand merci à MEDIATONE pour ce concert et pour l’accréditation de dernière minute.

Report et Photos by Ti-Rickou

«Attends ! Ca fait des mois que j’attends cette affiche et je te fais remarquer que seul les concerts de plus de mille personnes sont interdits. Là, la jauge est à six cent et, vue l’ambiance actuelle, on risque malheureusement de ne pas être nombreux. […] Heu non, ils ne sont pas moins bêtes que moi ! Bon, je respecte les consignes, pas de bises et pas de poignée de main. Pas débile non plus ! Et je te fais remarquer que si c’était dangereux, le gouvernement aurait déjà interdit tout rassemblement depuis pas mal de temps !»

Allez, go to Villeurbanne ! Il ne faut pas être en retard car le premier groupe c’est ONE DESIRE et je ne veux pas les louper. Bon, je me gare fastoche, finger in the noze donc je suis même en avance. Ambiance bizarre. Les copains et les copines pratiquent le bonjour de loin. La salle se remplit tout, tout doucement. C’est clair qu’à quelques minutes de l’intervention du Président de la République, l’heure n’est pas trop au concert.

Mais nous, on est là et ONE DESIRE aussi. C’est parti pour du hard-FM, AOR de qualité ! Et putain, en live, ça pète sa mère-grand dans les traboules. Oui, c’est FM mais pas mou du genou. En plus, ils sont déchaînés, le chanteur est à donf’. Fuck the Coronavirus !!!! Ca joue grave ! Le hard-rock des finlandais fait mouche.

Le public est bien-sûr aux taquets dans une salle qui continue à se remplir petit à petit. Le son est mega bon. Les titres de ONE DESIRE sont parfaits pour le live, tout le monde chante, c’est top. Bon, moi j’adore ce groupe et je suis mega heureux d’être là ce soir. Putain de set, trop bien !

Allez, un petit tour au merch’ et papotage (à distance réglementaire avec les potes). Bon voilà, les infos sont tombées, à partir de demain les rassemblements de plus de cent personnes sont strictement interdits. Eh oui, le virus est gentil ce soir mais demain à plus de cent il sera très méchant !! J’ai du mal à comprendre mais bon, je n’ai pas fait l’ENA. En revanche, ce que nous comprenons tous bien, c’est que ce soir on assiste au dernier concert avant Mathusalem… peut-être même le dernier avant la fin de notre façon de vivre, alors putain, on va en profiter un max !

C’est donc dans une putain d’ambiance que NIGHT FLIGHT ORCHESTRA entre sur scène. Je suis aux taquets parce que je ne les ai jamais vus en live. Et d’entrée de jeu, je sais que je vais prendre une grosse baffe ! Le son est énorme, ça pète grave son grand-père dans les quenelles. Qui a dit que c’est tout mou en live ? C’est juste énorme !!

En plus, il y a du monde sur scène. Outre les musiciens, il y a deux choristes qui font aussi le show, habillées en hôtesses de l’air. Il y a aussi plein de trucs à voir sur scène et cerise sur le cake, on en prend plein les oreilles. Je ne sais pas si c’est à cause du béret mais je leur trouve un côté Survivor, moi.

En tout cas, putain c’est bon ! J’adorais déjà leurs titres mais là en live, c’est encore meilleur !

En plus, l’ambiance est vraiment top. On est tous aux taquets à donf’ dans la musique. Et quelle musique ! Leurs mélodies sont énormes. Le chanteur a une putain de mega voix. Bref, les NIGHT FLIGHT ORCHESTRA nous délivrent un set magnifique et je ne voudrais pas qu’il finisse. Mais malheureusement, comme tout le monde le sait tout a une fin… sauf la banane qui en a deux !!!

Allez, je pense que les groupes ne viendront pas en dédicace et il vaut mieux y allez. On se dit au revoir et en espérant que les prochains concerts seront maintenus. Mais bon, on n’y croit pas. En tout cas, on a passé une mega soirée grâce aux Sounds Like Hell !! Merci les filles !

PS : bien-sûr, ce concert s’est fait quelques jours avant le confinement. J’espère que tous ceux qui étaient présents sont en bonne santé et j’espère vous retrouver bien vite mes copains ! Prenez bien soin de vous, surtout ceux qui sont seuls, et en attendant, écoutez du hard-rock sans modération ! Long live rock’n’roll !!!!!

VISIONS OF ATLANTIS @ le CCO de Villeurbanne

Report et Photos by Ti-Rickou

Bon, après le Transbo, le Kao, le Rock ‘n’ Eat Live, c’est maintenant le tour du CCO. L’année concert sera bien lancée car à Lyon, c’est vrai, ça tourne essentiellement autour de ces quatre salles pour notre style de musique.

Donc, direction Villeurbanne. Je pars de bonne heure en espérant passer avant les bouchons, trouver une place pour me garer sans trop galérer et surtout arriver à l’heure pour ne pas rater le premier groupe de cette soirée metal symphonique à chant féminin.

Et vous n’allez pas le croire ! Quatrième concert et pas de retard pour Ti-moi !!! J’ai en plus le temps de dire bonjour aux copains présents. Na !!

MORLAS MEMORIA @ le CCO de Villeurbanne

Allez, c’est parti. Les allemands de MORLAS MEMORIA ouvrent les hostilités. Mon copain Serge aurait été aux anges : du metal symphonique avec chant lyrique féminin ! Belle voix, bien fait. Pas original mais pour le genre assez agréable. Ca joue et les morceaux se laissent écouter. Heu… la robe à paillettes de la chanteuse, ça fait un peu étrange quand même, lol !

C’est au troisième morceau que ça se corse pour moi ; le guitariste se met à faire la grosse voix beurk caca pour mes pauvres oreilles qui n’ont pas méritées un tel traitement… surtout en n’y étant pas préparées. Même si je comprends le côté contraste, j’y suis carrément réfractaire. Encore plus qu’à la flûte traversière dont la chanteuse se sert un peu sur quelques morceaux.

Allez zou, je disparais !

CHAOS MAGIC @ le CCO de Villeurbanne

Papotage à l’extérieur avec des copains venus pour la tête d’affiche. Le temps passe plus vite quand on papote !!

Allez, c’est au tour de CHAOS MAGIC, le groupe de la chanteuse chilienne CATERINA NIX de monter sur scène. D’entrée de jeu, c’est plus hard FM, hard prog’, hard symphonique. Le chant aussi est moins lyrique, plus hard. Yes, là je suis beaucoup plus client ! Les morceaux sont très bons, la voix est superbe et même la voix masculine est cool. Pas de gargouillis vocaux, un vrai chanteur de hard-rock. Le mariage est parfait.

Visuellement aussi ça la fait. Le public présent accroche bien au spectacle. Il y a un clavier guitare qui fait aussi le show. Si j’ai bien compris, il a été le clavier d’un petit chanteur de heavy metal du nom de… BRUCE DICKINSON ! En tout cas ce qui est sûr c’est qu’il a une présence scénique de quelqu’un qui a traîné ses guêtres sur pas mal de scènes !

Putain, c’est vraiment très bon ! Franchement, tu n’as pas envie d’en louper une miette ! Une mega bonne découverte pour moi. Et cette voix… trop belle !! Je suis sous le charme, moi !

Les autres zicos aussi sont excellents. En écrivant ce report, j’ai encore des morceaux qui me restent dans la tête et c’est plutôt bon signe !

Allez, c’est fini. Sniff ! Dernière pause. J’en profite pour faire signer la set list et faire un selfie avec CATERINA. Rickou en mode groupie, quoi !

VISIONS OF ATLANTIS @ le CCO de Villeurbanne

Bon, c’est le moment de rentrer dans la salle pour le dernier groupe, VISIONS OF ATLANTIS. Ca fait un bout de temps que je ne les ai pas vus, moi. Je suis donc aux taquets pour l’arrivée sur scène de CLEMENTINE DELAUNEY et des siens.

Et c’est parti pour du metal symphonique de haut vol. Je suis fan de la voix de CLEMENTINE et des morceaux du groupe. En live, c’est carrément magique. Tous les musiciens sont parfaits, la voix masculine est ici aussi chantée et sert les morceaux sans être obligé de brailler. Les VISIONS OF ATLANTIS sont en forme.

CLEMENTINE est chez elle et veut montrer à ses copains italiens du groupe qu’à Lyon ça bouge aussi ! Si, si, c’est possible et même si, malheureusement, on n’est pas assez nombreux, on est tous aux taquets pour profiter du spectacle !

Tiens un morceau avec juste CLEMENTINE sur scène et seulement un piano en accompagnement… Whaou, quelle voix et quel superbe moment !

Et c’est reparti de plus belle. On est là, heureux.

Voilà un dimanche comme je les aime, moi. Un grand merci aux Sounds Like Hell pour cette soirée magique !!! Vivement le prochain concert !!!