MESSALINE

Eric MARTELAT, chanteur de MESSALINE (Crédits photos : Jeff BASSET)
Eric MARTELAT, chanteur de MESSALINE (Crédits photos : Jeff BASSET)

Ti-Rickou : Eric, à 15 jours du concert, de la sortie du CD et du video-clip, quel est ton état d’esprit ?

Eric Martelat : Par rapport à d’autres fois, d’autres échéances, je me sens super confiant. Sur cet album, on a vraiment fait ce qu’on voulait, que ce soit dans les compos, les arrangements ou les artworks. Je ne regrette rien. En ce qui concerne le clip, on a fait avec nos petits moyens puisqu’on n’a pas non plus des millions de dollars à balancer dedans mais on s’en est très bien sortis aussi. C’est un clip atmosphérique, gothique, un peu différent de ce que l’on attend de MESSALINE. Et en ce qui concerne le concert, tout va bien ! A ce jour, on est déjà à près de 300 préventes. On sent qu’il y a de l’attente de la part de notre public.

 Ti-Rickou : MESSALINE a toujours été apprécié pour la qualité de ses paroles, mais parfois un peu moins pour sa musique. Penses-tu qu’avec le prochain album qui est plus Metal, cela va changer ?

 Eric Martelat : Oui, c’est vrai qu’on a eu certaines critiques en ce sens sur « In Cauda Venenum ». Certaines chroniques, dont certaines dans des revues nationales comme Rock-Hard, soulignaient ça. On a lu que la musique était un peu bateau, ce que je trouvais un peu injuste. Maintenant, tout le monde participe à la compo : John apporte sa force et une certaine musicalité, Jaime son côté swing latino..

MESSALINE (Crédits photos : Ti-Rickou)

 

Ti-Rickou : MESSALINE a toujours été un groupe à part dans le paysage Metal Français, qu’en penses-tu ?

Eric Martelat : Faut-il dissocier le paysage Metal du paysage Hard Rock ? Je me sens parfois frustré car c’est la musique dans laquelle j’évolue, dans laquelle je vis… Je regrette le cloisonnement qui s’est mis en place au fil du temps et les clichés qui en découlent. Normalement, le Hard Rock est une musique marginale et ce qui est bizarre, c’est qu’à l’intérieur de cette marginalité, on ne peut pas sortir du cadre. Ce que je veux dire, c’est qu’au départ des groupes comme BLACK SABBATH, LED ZEPPELIN ou DEEP PURPLE, ces groupes qui ont posé les bases de notre musique, ont osé pleins de trucs, comme par exemple des solos de batterie sur des albums studio.. Maintenant, dès que tu sors du cadre que les gens t’imposent, ça devient difficile de se faire apprécier. L’âge aidant, on a vraiment envie de jouer ce qu’on aimerait entendre sur un disque. Avec Messaline, on est à part parce qu’on met l’accent sur les textes… et puis, on s’autorise à faire des trucs. C’est ce qui peut mettre les gens mal à l’aise : on ne peut pas forcément nous mettre dans une case.

Ti-Rickou : Tu es chanteur, auteur, illustrateur aussi, qu’est-ce qui te motive encore avec MESSALINE ?

Eric Martelat : Ne pas refaire à chaque fois le même disque. Je joue avec Mickaël depuis 1995 avec Absurd. On a exploré le côté Metal prog. Après, avec MESSALINE, on est passé au mélodique FM. Maintenant, depuis l’arrivée de John et Jaime, on est sur une tendance Heavy Rock. Les gens nous disent que c’est un compromis entre ABSURD et les débuts de MESSALINE ou le premier album avait un côté KILLERS. Ca a un côté plus moderne. En gros, on est entre BLASPHEME et KILLERS. C’est un compromis entre les belles mélodies qu’on avait chez ABSURD et les mélodies qu’on avait dans le premier MESSALINE.

MESSALINE (Crédits photos : Ti-Rickou)

 Ti-Rickou : Eric, le clip vidéo de Messaline, tu ne le trouves pas un peu flippant ? Il fait un peu peur, non ?

Eric Martelat : Ah Ah ! Ce qui est flippant, c’est qu’on est un groupe de rock ‘n’ roll, qu’on a une belle actrice sur le clip et qu’on ne la met pas à poil ! On doit devenir vieux ! Et le pire, c’est que c’est nous qui nous retrouvons à poil !!!

Ti-Rickou : Quels sont tes groupes de hard-rock préférés ?

Eric Martelat : RAINBOW, BLACK SABBATH, DEEP PURPLE, LED ZEPPELIN, URIAH HEEP, WHITESNAKE… Et en groupes plus actuels : SPIRITUAL BEGGARS, SYSTEM OF A DOWN, FAITH NO MORE…

Ti-Rickou : Quels sont tes groupes préférés non Metal ?

Eric Martelat : ANGE, forcément. MALICORNE dont je suis un gros gros fan. Et puis POLNAREFF aussi que j’aime beaucoup.

MESSALINE (Crédits photos : Ti-Rickou)
MESSALINE (Crédits photos : Ti-Rickou)

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