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SATAN JOKERS

Bon, la nuit a été courte et il faut que je me remette la tête à l’endroit vite car avant le concert SATAN JOKERS fait une dédicace chez Adipocère. J’avoue que j’ai déjà tout de signé mais ça me donne l’occasion d’aller dire bonjour aux copains et de jeter un oeil sur les CD de Christian. Heu… d’accord chérie, j’y vais sans ma carte bleue !!! Lorsque je débarque, il y a déjà un peu de monde ans le magasin mais RENAUD HANTSON et sa bande ne sont pas encore là. Ambiance entre potes aux magasin avant de pouvoir faire des photos, signer des disques, des CD ou des photos par un groupe qui se prête au jeu avec sourire et gentillesse. Le temps de papoter un peu et il faut que je reparte pour manger un bout quand même ! C’est méga cool de ne pas être loin de sa base : pas de saucisse-frites !!!

Comme je suis pas loin, je ne me presse pas et donc je vais finir par être, comme de juste, à la bourre… Surtout que quand j’arrive, je tombe sur un copain parisien et que devant la porte, il y a deux templiers en civil (la sécurité ce soir est assistée par la Maisnie du Chevalier Dragon qui ont participé au tournage du dernier clip de MESSALINE !).

Donc papotage et lorsque je finis par entrer dans la salle, SALHEM est en train de jouer !!! Du coup, je fonce vers la scène pour faire des photos. Les lumières sont cool, le son est bon et en plus j’arrive juste pour des morceaux que j’aime de leur dernier album. Ca tombe bien ! En plus, sans les effets sur la voix, c’est vraiment mieux !

SALHEM évolue dans de bonnes conditions et devant pas mal de monde. SALHEM joue à domicile ce soir et ça le fait !! Même le cover de LAVILLIERS passe bien. Dommage que j’ai loupé une partie de leur show car c’est vraiment la prestation que j’ai préféré du groupe.

Allez, c’est la pause. Papotage avec les copains copines dont une partie était avec moi hier soir – ou ce matin de bonne heure au BDZ. Retrouvailles avec DIDIER IZARD (le chanteur de H-BOMB) qui n’est autre que le père de JULIEN IZARD, chanteur guitariste de EXISTANCE.

MESSALINE

Je suis obligé de le laisser car MESSALINE monte sur scène. Pas de chasuble de templier pour ERIC MARTELAT mais elle est posée pas loin ! Allez, MESSALINE joue à domicile aussi et attaque à donf ce concert en terrain conquis.

La set list est issue de leurs différents albums, des morceaux que la majorité du public connaît. Et il le prouve en reprenant les refrains. Les morceaux de MESSALINE sont taillés pour ça. ERIC, JAIME, MICHAEL et JIMMY nous livrent un set très homogène. Ils sont méga heureux de rejouer dans cette salle. Ils bénéficient eux-aussi d’un son très bon ce qui contribue bien-sûr à la prestation du groupe.

Allez, petit enfilage de chasuble de templier pour ERIC “Chatos” qui interprète un morceau de leur dernier album. Et pour finir, je suis toujours content lors de leurs concerts de pouvoir chanter “Souffler dans le cul de Lucifer” !

Voilà, ça faisait un petit bout de temps que je ne les avais pas vus en live et je viens de m’apercevoir que ça me manquais. OK, j’avoue, je suis un peu fan quand même !

EXISTANCE

Allez, une petite pause papote avec les copains avant de retourner dans la salle pour EXISTANCE. Bon, EXISTANCE, je ne m’en cache pas, je suis fan ! Je les suis depuis le début et je ne manque pas l’occasion de les voir en live. Et comme l’occasion ne s’est pas présentée depuis le changement de batteur et de bassiste il y a deux ans à peu près, je suis aux taquets, impatient de voir le nouveau line up en action !

Et waouh, d’entrée de jeu, ça part fort ! Musicalement et scéniquement, EXISTANCE, c’est une grande baffe in the face et un putain de vent frais qui nous arrive. Visuellement, ça bouge grave, ça pose, mais c’est dans l’action donc pas cliché.

Le groupe n’a pas de points faibles, tous les musiciens sont raccords. ANTOINE POIRET est parfait à la guitare et JULIAN IZARD est bien sûr impérial. Je trouve qu’il a encore progressé dans ses montées vocales. Il me scotche grave dans ses nouveaux morceaux. 

EXISTANCE a eu un énorme coup de bol d’être tomber sur GERY CARBONNELLE (le batteur) et JULIEN ROBILLIARD à la basse), des musiciens qui s’intègrent comme ça au groupe. On a l’impression qu’ils ont toujours été là.

Je ne suis pas le seul à prendre une tarte, la salle headbangue comme un seul homme. Leur set est puissant et efficace, mené de bout en bout avec la fougue de la jeunesse et l’expérience de la scène que EXISTANCE pratique sans faille. Ceux qui les découvrent ce soir comprennent tout le bien qu’on dit de cette formation. Ils sont sans hésitation l’un des fers de lance de la nouvelle génération… et pas qu’en France !

Bon, je reprends mes esprits après leur putain de prestation. Ca prend un petit peu de temps… surtout lorsqu’on papote avec les copains de cette méga-prestation avant l’arrivée du nouveau groupe de la soirée à qui incombe de finir la soirée et bien-sûr de passer après ces jeunes fous furieux.

SATAN JOKERS

Et c’est SATAN JOKERS à qui incombe cette tâche. Bon, RENAUD HANTSON et les siens sont tous des vieux briscards de la scène, habitués à jouer devant n’importe quel public. En plus, ils attaquent sur deux morceaux du SATAN JOKERS 80, les fourbes ! Sachant que le public va forcément adhérer à “Sorcier” et “Pas fréquentable” qui sont un début de set bigrement efficace.

Après on va aller dans des albums plus récents. L’ambiance retombe un peu avant que le groupe reparte en force dans leur ancien répertoire bien représenté ce soir sur la set list. La raison en est que SATAN JOKERS va ressortir prochainement ses anciens morceaux avec un orchestre symphonique.

Personnellement, je ne boude pas mon plaisir de ré-entendre des morceaux que j’adore !

SATAN JOKERS

SATAN JOKERS

Bien sûr, une prestation de SATAN JOKERS ne serait pas une prestation de SATAN JOKERS sans les sempiternels épisodes de solos de basse, de guitare et de batterie. Bon, vous allez me dire que quand on a PASCAL MULOT à la basse et AUREL à la batterie, on peut se permettre de leur laisser faire de solos !

Et bien sûr, un show de SATAN JOKERS ne serait pas un show de SATAN JOKERS s’il n’y avait pas une surprise à la fin. La dernière fois à Lyon, la surprise c’était la participation de STEVE ESTATOF, et là – on va voir s’il y en a qui ont suivi le report précédent – c’est un hardos qui gagne une tringle à rideau ! Non je déconne, c’est CHRISTOPHE GODIN qui rejoint son batteur AUREL et le reste de SATAN JOKERS pour un cover de DEEP PURPLE. Le public est bien sûr méga heureux. Les musiciens s’éclatent comme des petits fous. Pour poursuivre ce moment, ils font monter THIERRY COLLET de SALHEM et JULIEN IZARD d’EXISTANCE avec en renfort aux choeurs ERIC MARTELAT de MESSALINE. Ils clôturent le show sur un hymne heavy metal qui sera repris en choeur : “Breaking the law” de JUDAS PRIEST.

SATAN JOKERS

Là, la messe – noire ? – est dite. Le BEAST IN BRESSE, édition 2017, se termine. Les personnes présentes n’ont pas été volées. Dommage que le public n’ait pas été plus nombreux car là, la fête aurait été complète. Mais nous, on s’en fout : on est là et on continue avec les copains, on profite de voir ceux qu’on ne voit pas souvent, on déconne avec EXISTANCE, on rigole… Et on est tellement bien qu’on ne voit pas le temps passer ! Si ça continue, la boulangerie va finir  par ouvrir avant qu’on soit partis !

Un grand merci aux organisateurs, un méga PS à tous les copains copines croisés ce soir et un big up tout spécial à mon ami DIDIER IZARD, à qui je souhaite qu’on recommence et qu’on se revoit très bientôt.

Long live rock’n’roll !

SATAN JOKERS

SILVERTRAIN

Je n’aurais jamais pensé que je pourrais dire un jour : “Dernier concert de l’année, youpi !” mais vue l’accumulation de ces dernières semaines, j’en suis malgré tout là.

Quoi, tu m’as enregistré chérie ?!!

Mais ce soir, quelle chance, le concert n’est pas trop loin de chez moi ! Heureusement car perso, je n’ai pas encore récupéré du concert d’hier.

Mais bon, comment louper mes copains de MESSALINE et les SILVERTRAIN dans un superbe endroit comme Les Arts dans l’R à Peronnas. Non seulement cette salle est méga sympa mais en plus, c’est cool pour y aller, cool pour se garer.. le top, quoi ! J’adore aller là-bas, m’asseoir en commandant un café et papoter avec les copains en attendant le début du concert. Tiens, je m’embourgeoise, moi !

MESSALINE

Allez, je ne vais pas attendre longtemps. MESSALINE ouvre les festivités avec un ERIC MARTELAT masqué (bon, moi je l’ai reconnu. Je suis trop fort !!) et habillé en templier, une capuche sur la tête. Une entame de set théâtralisée en osmose avec le lieu.

MESSALINE joue sur ses terres devant un public qui est venu ce soir en grande partie pour eux. Et c’est donc à une set list spéciale que nous allons avoir droit.

En plus, comme d’habitude aux Arts dans l’R, le son est excellent.

MESSALINE

JIMMY, le petit nouveau du groupe est parfaitement à l’aise derrière ses fûts. Il forme une partie rythmique solide avec JAYME à la basse, un JAYME toujours très en place. MICKAEL à la guitare est bien-sûr impérial. Quel guitariste ! La classe et la technicité dans la décontraction. ERIC, encore dans la thématique du lieu, fait des sketchs entre les morceaux et le public joue le jeu. On a droit à des morceaux rarement interprétés en live en plus de leurs classiques et des morceaux du dernier album en date. 

Ce soir, MESSALINE nous délivre un cocktail de fun, d’humour et bien-sûr de hard-rock !

MESSALINE

On aime ou on n’aime pas MESSALINE, mais ce qui est sur c’est que c’est un groupe original, avec sa propre personnalité, des textes qui sont travaillés voire recherchés, pas simplistes et qui nous racontent de belles histoires. Ca faisait maintenant un petit bout de temps que je ne les avais pas revus en live, et là  – dans de telles conditions en plus – je trouve ça méga cool  de finir mon année de concerts avec eux.

Le set se termine et pour une fois, magie de ce lieu, je peux rester assis avec les copains pour papoter. Oui, vraiment, je crois que là je m’embourgeoise ! 

SILVERTRAIN

On ne va pas attendre trop longtemps car il est déjà l’heure pour SILVERTRAIN de monter sur scène. Et là, c’est le moment de vérité car SILVERTRAIN  n’a eu que quatre semaines pour trouver un nouveau guitariste et un nouveau bassiste et leur faire apprendre les morceaux. Heu, en plus ils ont choisi la complication car je vient d’apprendre que ces musiciens n’habitent pas du tout dans la même zone géographique ! J’avoue que je suis un peu inquiet…

Eh bien, je n’aurais pas du car les deux nouveaux assurent vraiment ! J’ai peine à croire qu’ils n’ont répété qu’une seule fois ensemble ! Musicalement, ça le fait. Le guitariste est à l’aise comme un poisson dans l’eau sur scène et fait la paire avec PHIL, le chanteur, pour faire le spectacle.

SILVERTRAIN

Et visiblement, PHIL est très heureux d’être là et de jouer dans ces conditions avec un public qui est lui-aussi heureux de les voir. En plus, vue la taille de la scène, le groupe peut se lâcher et croyez-moi, il y va à fond !

Mais pour PHIL, il semble que la scène ne soit pas encore assez grande car il descend dans la salle. Il a besoin de se rapprocher du public et le public bien-sûr est heureux de ce moment. Il nous montre qu’en plus d’avoir une putain de voix et d’être un pur showman, il ne fait pas semblant et se donne à 100 %.

SILVERTRAIN

SILVERTRAIN

En plus, avec ce son; les nouveaux morceaux sont encore plus efficaces. Il faut avouer que depuis la dernière fois, j’ai eu le temps d’écouter le CD et donc de me familiariser avec. Yes, c’est trop bien !

Mon dernier groupe live de 2016, c’est SILVERTRAIN et c’est méchamment bon. Je crois que là, le groupe a trouvé son équilibre.

Sniff, c’est fini. PHIL fait venir MESSALINE sur scène pour prendre une photo de groupe. Je les laisse dédicacer et faire des photos avec le public qui ne s’en prive pas mais on ne va pas se quitter comme ça, parce que moi, je veux leur faire une interview !

Bon, le moment arrive de se quitter car il est vraiment très tard. Putain, je n’avais pas vu l’heure, moi ! En fait, il n’est pas tard, il est tôt le matin. Trop bien la soirée !

Merci à Ralph et Laetitia des Arts dans l’R de nous avoir programmé cette date au top avec les copains de MESSALINE et mes nouveaux copains de SILVERTRAIN qui comme le phénix prêt à renaître de ses cendres sont eux, prêts pour en découdre !

Allez les copains, à l’année prochaine pour les nouvelles aventures de Ti-Rickou au pays des hard-rockeurs heureux et des métalleux gentils !!

See you soon my friends !!!

MESSALINE ET SILVERTRAIN

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MESSALINE

Report de Steve*74

Comme vous le savez tous, le temps passe vite, trop même pour certains. Depuis un mois je parcours la Suisse pour différents concerts et je n’ai pas vu les jours défiler. Il est temps de remettre les choses en place et de reprendre les bonnes vieilles habitudes qui me tendent les bras comme un vieil amour retrouvé. Direction le Brin de Zinc ce vendredi avec un atout majeur : c’est que la voiture connait la route, pas besoin de GPS sur ce coup là !

Quand j’arrive juste à l’heure devant la salle, j’ai l’impression de m’être trompé de jour. Il n’y a presque personne dans le parking ni devant la porte d’entrée. Pas même un fumeur égaré. L’avantage c’est que pour une fois je peux choisir où me garer, mais au fond de moi j’angoisse un peu pour les gentils organisateurs.

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MESSALINE

Finalement, les spectateurs habitués du lieu savent qu’ici on ne commence jamais à l’heure indiquée. Ils arrivent par vagues bien après l’heure légale annoncée. Vis à vis de la Suisse c’est un énorme changement. Et quand MESSALINE arrive enfin sur scène, la salle s’est bien remplie. Je suis rassuré car un concert devant quelques spectateurs épars ce n’est pas trop cool.

Ils débutent le show par “Dernières sommations”, une sorte d’avertissement pour le public qui va en prendre plein les oreilles pendant 10 titres. D’entrée, on sent les musiciens remontés comme des coucous suisses… qu’ils ne sont pas (ils sont bressans et ils le revendiquent).

La dernière fois que j’ai vu le groupe en live, c’était en première partie de FREEDOM  CALL à Lyon en mai 2013 (oui, je me répéte mais le temps passe vite). Depuis pas mal d’eau a coulé sous les ponts avec un nouveau batteur et un nouveau CD à défendre sur scène.

ERIC, le chanteur fait le spectacle à lui tout seul. Ses deux comparses guitariste et bassiste restant sagement dans leurs coins. Le chant est pour une fois en français même si en live je n’ai pas pu comprendre toutes les paroles. A noter que MICKAEL, le guitariste assure les choeurs sur les refrains pour donner plus de puissance à l’ensemble.

Avec “Fouilles de sarcophage”, je découvre sur scène un morceau de “Illusions barbares”, le dernier opus de MESSALINE. Il est suivi de “A Jérusalem” et de mon titre préféré “Mehlinn-Hâ”. Pour ces morceaux, ERIC a revêtu sa tenue de templier. Oui, la même que ceux qui partaient faire les croisades au Moyen-orient il y a presque mille ans (sur ce coup là, je ne sais pas si le temps est vite passé !!). Regardez la pochette du dernier disque pour mieux comprendre si vous ne la connaissez pas.

A la fin de ce triptyque, ERIC retrouve son look de hard-rockeur pour nous emmener vers un horizon totalement différent. Fini le moyen âge et l’histoire, place à une actualité brûlante avec “Barbie tue Rick”. Musicalement ça reste cohérent mais bonjour le grand écart entre les sujets abordés !!

Nous sommes des gens heureux car nous avons le droit et la joie d’écouter un vieux morceau “Fin de règne”, jamais joué auparavant sur scène. C’est bien, il faut savoir innover et faire évoluer son répertoire en piochant dans son répertoire des nouveautés anciennes.

Bonne prestation d’ensemble. Je suis content de les avoir revu et je suis prêt à repartir pour de nouvelles aventures avec eux. A bientôt, I hope to see you soon, boys.

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BAND OF GYPSIES

Maintenant que le public est à bonne température, place maintenant à BAND OF GYPSIES, avec un tribute à JIMI HENDRIX. Le sujet est plus que délicat, car comme vous le savez certainement, ici on ne chronique pas les tribute bands. Ceci dit, ce soir ce n’est définitivement pas un traditionnel tribute band comme on peut l’entendre habituellement.

Tout d’abord, il est constitué autour d’HASSAN HAJDI, guitariste du groupe ANGE depuis 1997. Le monsieur donne aussi des cours de guitares au Mai à Nancy. Autour de lui, BENOIT CAZZULINI, batteur lui aussi d’ANGE et JC BAUER à la basse qui, lui, a notamment joué avec PATRICK RONDAT. Nous n’avons donc pas à faire à des débutants ou à des musiciens en mal d’inspiration mais bien à des musiciens reconnus qui n’ont plus rien à prouver.

HASSAN explique aux médias qu’il a découvert le rock avec HENDRIX et que maintenant qu’il a touché un peu à tout dans la musique, il désire se faire plaisir et jouer en live la musique qui a influencé sa jeunesse. C’est un hommage qu’il rend à HENDRIX.

Pour être franc avec vous, je ne suis pas hyper fan d’HENDRIX, même si je reconnais volontiers la technique du monsieur, sa créativité ou son apport essentiel à la musique qui nous intéresse aujourd’hui.

Ce soir, le trio ne reprend pas les morceaux note à note, non ici il s’approprie le répertoire et adapte les titres avec de fréquentes incursions jazzy. Le son de la guitare si caractéristique chez HENDRIX n’est pas présent ce soir. La basse à un rôle omniprésent, JC s’éclate sur scène. Sa basse à 5 cordes n’est pas un objet de décoration, le bougre sait bien l’utiliser. Les morceaux tout en gardant la trame originale ont une couleur particulière. Les puristes risquent de détester mais les mélomanes vont adorer.

Je reconnais tout de même quelques classiques comme “Fire” ou encore la célèbre reprise de BOB DYLAN “All along the watchtower”.

L’heure tourne et au moment du rappel, HASSAN annonce qu’ils ne peuvent pas jouer tous les titres initialement prévus faute de temps. Eh oui les amis, il faudrait penser à faire débuter les soirées à l’heure et non avec 45 minutes de retard !!! Nous pourrions nous montrer frustrés… Mais les spectateurs attendent avec envie la suite…

Pour finir, ils nous proposent un “Purple haze” de folie pour clore un concert mémorable. Ce n’est pas tous les jours qu’HENDRIX occupe la vedette d’un concert !

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BAND OF GYPSIES

En conclusion, un bon concert avec une interprétation personnelle et magistrale d’un répertoire indémodable et mythique. Il ne manquait, à mon avis que “Hey Joe” pour conclure ce show de façon définitive.

Si ce report vous a donné envie de les écouter, sachez qu’un projet d’enregistrement est en cours. Surveillez les différents médias pour ne pas rater l’événement quand il se produira.

Petit rappel, cette chronique est l’exception qui confirme la règle. N’allez surtout pas croire que nous allons  dorénavant chroniquer les tribute bands. A bon entendeur, salut !!

MESSALINE

MESSALINE

Bon c’est cool, le club de foot d’Attignat organise sa soirée pour récolter des fonds et ils l’ont mise sous le signe du hard-rock. Ce qui prouve que les footeux ont bon goût ! Donc direction Attignat en espérant qu’il ne neige pas.

Et top à l’heure pour le début de Messaline. C’est nickel car je ne voulais pas louper les copains. Ce qui aurait été bêta car MESSALINE et Attignat, c’est une grande histoire : ils sont presque chez eux ! Donc leurs copains et amis sont là… et ils sont forcément aux taquets !

Le petit nouveau derrière les fûts, JIMMY, a trouvé ses marques. MICKAEL à la guitare et JAYME à la basse sont toujours impériaux et bien sûr ERIC MARTELAT dit “Chatos” pour les intimes est à fond et parfait dans son rôle de frontman. Ils vont nous faire un set basé sur une setlist très rentre-dedans et moi je trouve ça cool. Prestation courte mais réussie devant un public bien fourni.

Bon, petite pause buvette pour soutenir le club d’Attignat où les copains sont bien partis : normal, c’est pour une bonne cause !

SALHEM

SALHEM

Et c’est à SALHEM de monter sur scène. Le SALHEM d’ici, pas le SALEM anglais dont je viens de chroniquer l’album. Non, ce n’est pas du SALHEM d’ici dont j’ai chroniqué l’album ! Bon le leur ne devrait pas tarder à arriver, d’ailleurs on en reparlera plus tard.

En attendant, pour ceux qui ont suivi, le SALHEM de l’Ain monte sur scène. Et bien sûr on va avoir droit à des morceaux de leur premier album et à des nouveaux morceaux qui figurent sur le CD qui arrive très bientôt… enfin normalement !

Musicalement, ils sont dans un style disons hard-rock moderne et bien sûr les nouveaux morceaux joués ce soir sont dans la même optique. SALHEM encore une fois joue de la musique sans se prendre la tête. Après bien sûr, on aime ou on n’aime pas le style, ça c’est une question de goût.

Moi je suis content de les retrouver sur scène et j’ai quand même hâte d’écouter leur nouvel opus en entier.

Allez, un petit cover de LAVILLIERS et c’est fini.

Le public tout comme moi a bien apprécié. Ce qui est cool, c’est qu’on est a peu près 250 ce soir… ce qui prouve que le hard-rock et le foot font bon ménage !

SALHEM

SALHEM

Allez, vu qu’il n’y a pas de neige, je vais en profiter pour reprendre la route, je ne vais pas courir de risques. Je dis juste au revoir aux copains et copines qui bien sûr continuent le soutien au club de foot et je les laisse terminer la soirée avec CRYPT et ses reprises d’AC/DC.

Et là, magie ! Je ne suis plus là !