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STEELCITY, Reverence

STEELCITY, Reverence
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Mediator de notation 4 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU
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Label : Frontiers Music

Sortie : 20 septembre 2024 

Déjà, je fonds sur la pochette du “Reverence” de STEELCITY et son anachronisme, une épée et un bouclier plantés dans la rue d’une ville. Et la musique ? Eh bien, c’est du Classic Hard Rock, classe et pêchu.

J’apprécie le timbre de Roy Cathey et sa voix colle avec la musique à la perfection. Les morceaux ont des changements de rythme, les chœurs sont bien utilisés et on a des putains de solos de guitare.

11 morceaux qui passent tout seul et un album qui ravira les fans de Gotthard et consorts car même les ballades sont top. Tiens, 3 pics.

STEEL PANTHER et BLACKRAIN au Transbordeur

STEEL PANTHER et BLACKRAIN au Transbordeur
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STEEL PANTHER et BLACKRAIN au Transbordeur

Depuis quelques jours, après quelques soucis de santé, je me repose au maximum, je brûle des cierges et tout et tout car aujourd’hui est un jour que j’attends depuis des années : je vais voir STEEL PANTHER en live ! J’adore ce groupe, leurs morceaux, leur folie, leurs délires. La vie a malheureusement fait que je ne les ai jamais vus en concert. C’est dingue quand même, il y a des groupes de daube que j’ai vu un paquet de fois et des groupes que j’adore que je n’arrive pas à voir ne serait-ce qu’une petite fois. Les Dieux du Hard-Rock ont leurs raisons que moi j’ignore.

En plus ce soir, il y a les copains de BLACKRAIN qui assurent la première partie du concert. Je suis super content ! Ce sera la première fois que je les vois avec FRANKY COSTANZA à la batterie.

Cerise sur le gâteau, le concert se passe au Transbordeur qui est une salle que j’adore. « Chérie, t’inquiètes, ça va aller. Pas de problèmes. Même pas mal ! ». Et donc nous voilà en route pour Lyon. Vu que je suis à contre-courant du flot de voitures qui descendent dans le sud, je n’ai aucun problème pour arriver dans les temps. Je me gare et là, je tombe sur mon pote Serge et ses copains ! Cool, je ne suis même pas encore descendu de voiture que je retrouve des potes, ça s’annonce top cette soirée ! Il y a une énorme queue devant la salle ce qui m’indique que, bien qu’on soit un lundi et bien que le HellFest vienne juste de finir, l’affiche attire.

STEEL PANTHER et BLACKRAIN au Transbordeur
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STEEL PANTHER et BLACKRAIN au Transbordeur

La salle se remplit petit à petit et c’est encore un peu clairsemé quand retentit l’hymne Haut-Savoyard des « Allobroges ». Ca veut dire que BLACKRAIN attaque les hostilités. Et ils attaquent à donf’ en mode « les freins, c’est pour les lâches » ! Ils attrapent le public d’entrée et ça matche direct. Wouah, le décor, la batterie, le look des musiciens ! Pas de fausses notes, les BLACKRAIN sont en grande forme !

FRANKY s’est plus que bien intégré au groupe, il lui apporte une puissance supplémentaire sur scène de même que sur les compos. Le public est de plus en plus nombreux à se presser devant la scène pour en prendre plein les oreilles.

Les BLACKRAIN ont désormais intégré un invité spécial à leurs shows (là aussi, c’est une nouveauté pour moi qui les ai vus au moins 20 fois) : Jésus ! Et Jésus distribue bien sûr des bénédictions er des hosties à tout va. Bah non, en fait d’hosties, ce sont des médiators, bananes ! Tout à coup, il attrape une guitare pour participer au cover préféré du groupe, « We’re not Gonna Take it » de TWISTED SISTER ! C’est le délire absolu dans la salle ! Le public reprend en cœur le couplet et hurle sa joie à pleins poumons.

Et les BLACKRAIN enchainent. Teins, la Mort vient se balader sur un morceau… Heu, comment ça c’est le dernier morceau ? Alors oui, on est chaud-bouillants pour STEEL PANTHER, mais on en aurait bien repris quelques-uns des morceaux de BLACKRAIN !

Wahou, c’était court mais putain, c’était mega bon ! Quelle prestation !! Ils ont encore fait une énorme progression ! A chacun de leur show, ils m’épatent. Bon OK, je ne suis pas très objectif avec eux parce que dès la première fois où je les ai vus, j’ai pris une énorme baffe, et que cette baffe ne fait que s’amplifier avec les années. Mais objectivement ce soir, c’était énorme. Et ce n’est pas la queue à leur stand merch’ pour acheter T-Shirts et vinyles qui dira le contraire. Cette nuit, BLACKRAIN a indubitablement gagné de nouveaux fans.

Allez, pause. Heu, pas miam-miam, il y a trop de monde, pas glog. J’en profite juste pour m’assoir un peu et papoter avec les copains et les copines que je n’ai pas vus depuis un siècle (il semblerait que je me fasse rare, lol !). Et encore, il y en a plein que je ne verrais pas et dont j’ai appris le lendemain qu’ils étaient là.

STEEL PANTHER et BLACKRAIN au Transbordeur
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STEEL PANTHER et BLACKRAIN au Transbordeur

Le match de l’équipe de France est fini, la salle est désormais blindée comme un œuf et c’est parti pour STEEL PANTHER ! Et d’entrée de jeu, c’est parti à donf’ avec un “Eyes of a Panther” qui enflamme la foule. On a droit à un putain de sleaze. J’adore, ça déboite sa mère-grand dans les traboules.

Alors oui, ça pose, ça flambe, c’est limite SPINAL TAP mais c’est normal ! On est en face de STEEL PANTHER et c’est exactement ce que je suis venu voir, moi ! Quand après seulement les deux premiers morceaux, ils se mettent à papoter, à raconter des blagues, c’est normal. Leur show entier est émaillé de coupures de ce genre.

“France is better so much than Germany ! “, nous dit MICHAEL STARR, le chanteur, en continuant par une compilation d’expressions très hot – en Français s’il vous plait – qui fait hurler de joie le public.

Après, les chansons osées, c’est encore ce qui fait leur réputation et leur succès. Parfois, on peut dire qu’on est limite dans le stand up et ça devient compliqué pour ceux qui ne comprennent pas suffisamment l’Américain pour suivre. C’est dommage car ils laissent quand même un peu de monde sur le côté. Heureusement qu’il y a les applis de traductions instantanées, lol !

“Le batteur va maintenant faire une imitation du batteur de DEF LEPPARD, Mister RICK ALLEN”, nous explique le chanteur sous le rire de l’assemblée.

A un moment, ils font monter une fan sur scène, la font assoir sur un tabouret et lui demande son prénom.  Ils démarrent en douceur une chanson avec ce prénom pour terminer… très hard. Tout ça en acoustique. Ils réattaquent ensuite avec des morceaux très pêchus, toujours en faisant le show.

Bien que STEEL PANTHER, ce soit du cul, du cul et des boobs – que de charmantes demoiselles vont d’ailleurs se faire un plaisir d’exhiber sur scène à la fin du show – c’est cela aussi ce groupe. Si tu n’as pas compris ça, ou que tu n’aimes pas ça, ou si tu trouves que c’est trop spectacle, ne viens pas à leur concert.

Perso, j’ai eu ce que je m’attendais à avoir. Après, effectivement, ils parlent beaucoup – voire trop – mais quand tu comprends, c’est très drôle.

Waouh, c’est déjà fini. Moi, je suis ravi, j’ai enfin vu STEEL PANTHER en live. Et quel concert ! Un groupe frais, sans prise de tête, qui ne se prend pas au sérieux. Sauf que quand ils jouent, c’est carré et efficace. C’est un vrai groupe « sex and rock ‘n’ roll », un groupe a voir au moins une fois dans sa vie.

STEEL PANTHER et BLACKRAIN au Transbordeur
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STEEL PANTHER et BLACKRAIN au Transbordeur

Quelle soirée ! Quel set des BLACKRAIN et quel show de STEEL PANTHER ! Quel plaisir de revoir les potes, le Transbo, mais j’ai pas mal de route à faire et je ne vais pas m’attarder après le concert. Je fais quand même un petit passage au stand merch’ de STEEL PANTHER mais bon, 40 euros le T-Shirt, ça me refroidit direct. Dommage, ils sont très beaux. Mais 40 euros quoi !! Bon, je me suis rattrapé sur le stand de BLACKRAIN, avec le dernier album du groupe que je n’avais pas en CD… Et en plus, j’ai eu un très beau poster gratos !!!

Un grand merci à Drouot pour cette mega soirée !!!

BANDEAU WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

NANOWAR OF STEEL au Secret Place

NANOWAR OF STEEL @ Secret Place

Les fous furieux d’Italiens sont de retour dans le coin ! Et là, deux possibilités : aller les voir avec les Tambours du Bronx et un autre groupe au Transbordeur de Lyon avec 1700 copains ou aller pas loin de la mer – au Secret Place vers Montpellier –  les voir en tête d’affiche dans une ambiance beaucoup plus intimiste. Heu… choix cornélien… monter à Lyon ou descendre dans le sud ?

Ok, le choix a été rapide, go to the south. Secret Place me voilà ! En plus, sur place, je vais retrouver des copains trop cool. Allez, pas de bouchons, je dois juste me garer un peu loin de la salle mais bon, ça reste raisonnable. En revanche, ne pas avoir de place devant la salle, ça veut dire qu’il va y avoir du monde… Gagné ! La queue devant le food truck me le confirme. Je papote un peu (beaucoup) avec un pote, ancien lyonnais réfugié au soleil. Le temps passe plus vite en papotant.

SUNOHCIN @ Secret Place

On se pose une question : c’est quoi la première partie ? Vu le style de lettres du nom du groupe, à la typographie qu’on n’arrive même pas à lire, on se doute que ça va être violent, voire très violent. Enfin, de toute façon, hors de notre zone de confort.

Allez, ça commence. Même pas peur !! La salle est bien remplie. Le groupe a en commun avec NANOWAR OF STEEL le fait de ne pas se prendre au sérieux. Ils délirent. Un des zicos joue juste avec un caleçon américain. J’adore l’attitude fun et délire. Le problème, c’est quand ils jouent, c’est mega violent ! La voix est inaudible en mode Capitaine Caverne enrhumé. Je ne sais même pas dans quelle catégorie les classer, Hardcore ? Black Metal ? Death comique ? En fait je trouve vite : ils sont dans la catégorie « je nique les oreilles de Ti-Rickou », lol !

Même pas peur mais j’opère quand même un repli stratégique, direction le food truck. Mince, trop tard, il est fermé le food truck, sniff. Du coup, je vais m’hydrater et je reprends mon papotage pendant que SUNOHCIN (c’est plus facile à écrire quand ce n’est pas en crypté, lol !) finit son set. Visiblement une partie du public a vraiment beaucoup apprécié ce set. Moi, comme vous le savez, dès que c’est trop violent, je suis mauvais juge. Ca peut être bon ou nul, je déteste ce style, un point c’est tout. Après, les musicos étaient à donf’ et se sont mega éclatés. Ils ont chauffé la salle et ils ont joué avec leurs compos. Donc, ils gagnent des points.

NANOWAR OF STEEL @ Secret Place

La pause va se terminer sous peu, je vais essayer de me faufiler pour être bien placer pour les photos. Vu la configuration de la salle et vu que c’est blindé de chez blindé, je pense que ça va bouger grave et que ça va être coton. J’arrime mon appareil à mon poignet et c’est parti ! Les NANOWAR OF STEEL montent  sur scène avec, bien-sûr, des tenues ouf de chez ouf, des perruques, des tutus roses, coiffe à l’orientale sur la tête. C’est le délire ! Décollage immédiat dans leur monde de grosse divagation musicale et visuelle. Et on va voyager loin dans leur délire.

On attaque avec Barbie. La température monte. Dès le troisième titre, ils nous dégainent la chouette sur « Il Cacciatore Della Notte » et là, ça tourne à la démence ! La salle reprend le refrain en sautant, en faisant la chouette. Putain, c’est trop, trop bon !

J’adore ces morceaux et en live c’est une tuerie grave ! Vous voulez des baffes ? Vous allez être servis !! J’avais peur que, dans une petite salle, je sois déçu mais c’est le contraire. Le groupe a hypnotisé le public qui rentre à chaque fois dans son délire. Les musiciens changent souvent de costumes et on a droit à la fameuse pieuvre géante. Le groupe communique avec le public, il veut vraiment que tout le monde s’éclate et ils y vont à donf’ ! En plus, ce soir, ils sont dans une forme olympique !

Ils nous prouvent encore une fois qu’ils sont capables de s’amuser comme des fous mais qu’en termes de musique, ils jouent grave. Moi, je suis mega fan et d’ailleurs, soit dit en passant, sauter quand tu prends des photos, ce n’est pas pratique, pratique, lol.

Alors oui, on est dans un mix entre MANOWAR, MAIDEN, interprété en mode comique mais putain, ça matche grave. La set list est une tuerie de tubes. Les fans de IRON MAIDEN sont aux taquets pour « Afraid to Shoot into the Eyes of a Stranger in a Strange Land ». Un drapeau MAIDEN est levé. Encore un grand moment, mais des grands moments, il n’y a que ça. Et ils n’arrêtent pas !  Nous, on est épuisés mais on en reveut du c’est bon, de l’éclat’, de la joie !

Les NANOWAR OF STEEL attaquent « La Polenta Taragnarock » et finissent le concert en apothéose avec « Valhalleluja ». Wouah, la claque !!

Je les avais adorés et j’avais pris une énorme tarte il y a quelques années lors d’un Rising Fest, j’avais été bien moins emballé par leur prestation au Plane’R’Fest et là, je me reprends une grosse mandale ! Quel show, quel groupe !

Un de mes copains manager se demande régulièrement ce que les gens leur trouvent. C’est facile, dans ce monde où tout le pire peut arriver, on a besoin de groupes qui nous permettent de nous évader. C’est cool de rentrer dans une autre dimension et eux, ils le font à merveille. Vive le Hard-Rock sans prise de tête, délire. Vive NANOWAR OF STEEL, STEEL PANTHER, ULTRA VOMIT, ces groupes sont de véritables antidépresseurs naturels et ils devraient être remboursés par la Sécu !!

Allez, il se fait tard. Le temps de dire au revoir et on the road again par une belle nuit de printemps. Un grand merci au Secret Place pour cette superbe soirée !!!

NANOWAR OF STEEL @ Secret Place

RHAPSODY OF FIRE, NIGHTMARE, MANIGANCE, RISING STEEL à l’Ilyade

Dimanche 26 mars 2023 à Seyssinet Pariset (38)

Un dicton provençal dit que « Le mois de mars est le mois des fous ». Quand je vois l’affiche de ce soir, je pense qu’ils ont perdu la tête chez Metallian ! Quatre groupes de qualité un dimanche, ce sont des malades ! Malgré tout, la tournée est quasiment complète tous les soirs. Aujourd’hui ne faisant pas exception à la règle, la date est sold out depuis une semaine. Personnellement, je me pose beaucoup la question, n’étant pas très fan du style pratiqué par le groupe vedette, si je dois me rendre au concert ou pas, un dimanche, à plus d’une heure de route de chez moi ? La question reste posée. Mais bon, comme le dit si bien la pub : « Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis », alors pourquoi pas ?! En plus, il y a trois groupes que j’aime bien. Et le premier qui insinue que je ne change jamais d’avis, je l’attends à la fin de ce report, non mais ! Lol.

Comme d’habitude, je passe chercher mon co-voitureur et direction Seyssinet Pariset pour aller voir RHAPSODY OF FIRE, NIGHTMARE, MANIGANCE et RISING STEEL. Cette fois-ci, nous rappelant notre déboire lors de FIREWIND et BEAST IN BLACK, nous partons de bonne heure, histoire de ne pas être à la bourre. Une fois arrivé sur place, nous retrouvons des copains qu’on croise régulièrement au BDZ, et même Cyril le manager des RAKEL TRAXX, venu en voisin, et qui trimballe RISING STEEL sur les dates où ils ont pu se placer.

RISING STEEL @ Jas Rod

C’est d’ailleurs les RISING STEEL qui commencent le concert. Leur heavy métal fédérateur fait des ravages dans l’Ilyade. Les fans qui viennent d’arriver sont déjà à fond derrière le groupe. « Bonsoir vous allez bien ? Nous sommes RISING STEEL ! ». Voilà comment EMMANUELSON, le chanteur de RISING STEEL commence son set.

Dès le premier titre, ça bastonne sévère. Fort de leur nouvel album sorti l’an passé, et « content d’être de retour chez nous », comme le rappelle le chanteur, le groupe est ultra motivé pour ambiancer le public. Et celui-ci le lui rend bien.

Tous les musiciens, que ce soit les guitaristes TONY STEEL et STEPH’ LEADMASTER, ou le bassiste STONE WARRIOR prennent le devant de la scène. Personne n’est en retrait, à part, évidemment, STEEL ZARD le batteur. Les morceaux bien rentre-dedans et puissants sont impressionnants pour ceux qui ne connaissent pas. Ils passent super bien en live. Pas de tergiversations en palabres, tout à fond ! Nous passons un super moment.  

Le heavy métal pratiqué par RISING STEEL provoque des headbanging à tout va avec un chanteur qui tient le public au bout de ses doigts. Malgré les lumières faiblardes et le son un peu aux abonnés absents, le groupe ne s’est pas démonté tout le long de son court set.

MANIGANCE @ Jas Rod

A peine sept minutes plus tard, MANIGANCE s’installe en lieu et place du groupe Grenoblois. Sur les deux côtés, trônent deux superbes panneaux tirés de la pochette de leur dernier album « Le Bal des Ombres », sorti l’an passé. Venus tout droit de Pau et Toulouse, FRANCOIS MOREL, PATRICK SORIA, LIONEL VIZERIE et STEPHANE LACOUDE s’installent sur les planches et entament leur set. Puis surgit, tel un taureau furieux dans une arène, CARINE PINTO, la chanteuse. « Bonsoir Grenoble ! », lance-t-elle avant d’entamer « Souviens-toi de moi », le premier titre.

Les musiciens sont très mobiles et arpentent la scène de long en large avec une énergie sans pareille – malgré encore une fois de petits soucis de son qui n’iront pas en s’arrangeant, mais passons. Ce n’est pas un problème pour le groupe, étant donné que, comme leurs copains d’avant, il donne tout pour le public.

Les titres défilent sur scène, créant une ambiance électrique. « Haute Trahison », « Le Bal des Ombres », de superbes morceaux interprétés de mains de maître par CARINE et sa superbe voix mélodique. « Est-ce que vous voulez chanter avec nous ? ». Évidemment, le public ne se prive pas de chanter en chœur avec la chanteuse les traditionnels « Oh oh oh »

Après un vieux titre « Volte-face », CARINE reprend la parole : « Nous avons une petite surprise pour vous », nous dit-elle. Et voilà que le bassiste de NIGHTMARE, YVES CAMPION monte sur scène. Pas en tant que bassiste, mais comme chanteur aux côtés de CARINE. C’est un rôle dans lequel nous n’avons pas l’habitude de le voir. Même mon copain Steve*74 qui le connaît depuis très longtemps n’en revient toujours pas. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il assure à fond.

Le groupe continue son set, après cette sacrée surprise, pour finir en beauté avec leur fameux titre, devenu un hit en puissance : « Mourir en héros » repris en chœurs par les fans.

NIGHTMARE @ Jas Rod

Un petit quart d’heure plus tard, le second groupe qui joue à domicile, NIGHTMARE, monte sur les planches. Nouvelle petite surprise, le groupe joue à trois guitares. FRANCK, qui n’a pas pu assurer la tournée, est de retour !

Pas de nouvel album à promouvoir pour le groupe, pas encore. Ils viennent juste présenter une nouvelle chanteuse : BARBARA MOGORE. Celle-ci possède une superbe voix mélodique et une prestance impressionnante. Elle se donne tellement que je ne suis pas sûr que ce n’est pas du métal qui coule dans ses veines.

Nous serions en droit de penser qu’étant originaire de la ville où se tient le concert, ou pas loin, le groupe en ferait le minimum, étant en terrain conquis. Mais, c’est mal le connaître ! Il se donne à fond, voire encore plus. Et le public qui remplit à ras bord l’Ilyade le lui rend bien.

NIELS, le batteur, torture ses fûts comme il se doit, MATT prend les devants ainsi que FRANCK et FLORIAN, chacun se défiant dans la dextérité.

YVES ne semble pas souffrir de sa précédente prestation et est ultra-motivé. Il harangue les fans en laissant les trois guitaristes headbanguer et BARBARA faire l’hélicoptère avec ses cheveux. Le groupe joue dans un cocon, et cela se remarque.

BARBARA est vraiment très à l’aise avec les garçons et tient bien le public. Personnellement, elle m’impressionne par son excellent jeu de scène. Et quelle voix ! Le mélange de la mélodie avec la puissance des growls est surprenant de premier abord, mais passe finalement tout seul.

Neuf titres et trois quarts d’heure plus tard, NIGHTMARE remercie ses fans pour faire place à la vedette de ce soir. Intense et parfois surprenant, malgré les difficultés de son et de lumières – le dernier titre se fera presque dans le noir complet – le groupe a assuré le show et bien exténué les spectateurs.

Comme la salle est bien blindée, la pause boisson et restauration devra attendre. D’autant plus que les Italiens de RHAPSODY OF FIRE ne devraient pas tarder à arriver. Le changement de plateau s’opère et on nous amène en bord de scène, une enseigne hyper lumineuse avec un nom écrit en bleu fluo. Bizarre ce truc. Un des copains photographe me dira : « Je ne sais pas ce que c’est, mais ça va nous faire chier pour les photos ! ». Je le concède aussi, légèrement ébloui par cet éclairage.

HUECCO @ Jas Rod

Il est 21h30 lorsqu’un guitariste monte tout seul sur scène. Il se présente au public, en français, sous le nom de HUECCO. Il nous dit qu’il vient d’Espagne (ce qui s’entend à son accent prononcé) et qu’il va nous faire patienter avant RHAPSODY OF FIRE. Il est présent sur la tournée parce que, comme il nous le dit, il a coécrit un titre avec nos copains italiens.

Ultra-motivé, le gars fait un foin d’enfer. D’entrée de jeu, il ne tient pas en place et parle beaucoup mélangeant agréablement l’Anglais et le Français. Cela le rend très sympathique et ses morceaux ne sont pas ennuyeux pour un sou. Son set est très court, ce qui n’est pas si mal, étant donné l’heure qui défile.

RHAPSODY OF FIRE @ Jas Rod

Un petit quart d’heure plus tard, le changement de plateau étant fini, les lumières reviennent sous un speech du regretté acteur Christopher Lee et sa voix si particulière.

C’est le moment pour les RHAPSODY OF FIRE de prendre d’assaut la scène de l’Ilyade.

PAOLO MARCHESICH s’installe en premier derrière ses futs, suivi de près par ROBERTO DE MICHELI et ALESSANDRO SALA respectivement guitariste et bassiste, et du fameux claviériste fondateur du combo ALEX STAROPOLI, installé en fond de scène, à côté de son batteur.

GIACOMO VOLI, le chanteur du groupe, déboule littéralement sur scène. « Hello Grenoble ! Scream for me ! », hurle t’il dès son entrée. « I can’t hear you », continue-t-il en débutant le couplet de « I’ll Be Your Hero ». Tonitruant, virevoltant et se gagnant, dès le début, un public chaleureux, le chanteur agit en véritable frontman. Il est monté sur ressorts et bouge de long en large de la scène.

Les mélodies et les refrains hyper contagieux font un malheur dans l’Ilyade. Le public, discipliné jusqu’à présent, commence à se mouvoir de plus en plus. Il faut dire que GIACOMO ne se ménage pas, se frottant au public, touchant les mains des fans, poussant le public à interagir avec lui, le faisant taper dans les mains à chaque moment opportun. Les titres défilent « Chains Of Destiny » et « The Legend Goes On » résonnent dans l’Ilyade, faisant crier les fans.

« Ça va bien ? », demande GIACOMO dans un bon Français. « Do you want something older ? ». Et voilà un titre de 2004 tiré de l’album « Symphony of Enchanted Lands II: The Dark Secret » qui voit d’un coup le public en furie reprendre en chœur les refrains de « Unholy warcry ». L’ambiance est survoltée dans la salle, les fans sont à fond derrière le groupe. ALESSANDRO et sa basse 6 cordes ainsi que ROBERTO ne se ménagent pas accompagnés par les puissantes frappes de PAOLO. Le son massif cette fois, comme revenu d’entre les morts, détruit littéralement les murs de l’Ilyade. En revanche, le jeu de lumières est toujours un peu aux abonnés absents, restant à mon goût trop monochromatique. ALEX, en fond de scène, même s’il n’est que trop peu mis en valeur, mène la baraque avec ses superbes nappes de claviers.

Les morceaux continuent de défiler. De « March Against The Tyrant » à « Starship » en passant par « Son Of Vengeance », voire « A New Saga Begins » les morceaux sont hyper entraînants. Les vieux titres côtoyant les moins vieux.

GIACOMO continue d’interagir avec le public. Il tend son pied de micro au-dessus de la foule, parle beaucoup (ce n’est pas un Italien pour rien) et fait même des efforts pour parler Français. « Merci beaucoup Grenoble ! Ça va bien ? ».

Après un « Master Of Peace » de folie, GIACOMO reprend la parole pour présenter les musiciens. ALEX reçoit une ovation digne de son nom et remercie chaleureusement le public. « Nous sommes Italiens et nous en sommes fiers. C’est pourquoi nous allons chanter la prochaine chanson en Italien ». Il est temps pour la superbe ballade « Un Ode per l’Eroe ». A la demande de GIACOMO, toutes les lumières des téléphones portables s’éclairent, ce qui fait son effet dans une salle remplie à ras bord.

« Do you want something more faster ?! », questionne le chanteur à la fin du morceau.

« Dawn of Victory !! », lance un spectateur. « Non pas maintenant ! Tu n’as pas lu la setlist ? », lui répond le frontman mort de rire. Les pogos se déclenchent pendant « Rain of Fury », le titre suivant mais pour peu de temps, étant donné que la salle est bien remplie.

GIACOMO fait venir HUECCO pour jouer le morceau « Fuego Valyrio ». Les musiciens s’entendent très bien et le morceau est vraiment cool. Le chanteur italien laisse HUECCO prendre le plus souvent le devant de la scène et chante en duo avec lui.

« Merci, au revoir ! », nous dit GIACOMO à la fin du titre. Tout le groupe s’en va de la scène et les lumières s’éteignent.  Quoiqu’elles n’étaient pas non plus trop allumées, mais bon…

Le public réclame à corps et à cris RHAPSODY OF FIRE. Un grondement se fait sentir dans l’Ilyade le temps de l’intro de « Reign Of Terror ». Le groupe remonte sur les planches, ce qui a pour effet de déclencher les pogos. Cela devient un peu compliqué de rester devant, mais grâce à deux trois spectateurs en arrière qui ont l’air de faire barrage, j’y arrive quand même. Merci à eux s’ils se reconnaissent.

« Nous avons encore deux titres de Symphony of the Enchanted World », annonce GIACOMO VOLI. « Après, nous serons au stand de merch’ pour vous rencontrer ». Un petit « Wisdom Of The Kings » se finissant sur un « Emerald Sword » et le public ne se tient plus. Heureusement, que c’est la fin, je deviens trop vieux pour ce genre de trucs ! Lol. Le groupe quitte la scène après la traditionnelle photo de groupe.

Un petit tour au stand de merchandising, nous permet de voir tous les musiciens. J’en profite pour saluer YVES, le bassiste de NIGHTMARE, qui est content de retrouver les Annéciens. Pendant ce temps-là, les musiciens de RHAPSODY OF FIRE se prêtent volontiers aux photos, aux signatures et aux discussions, à part ALEX qui s’éclipse furtivement.

RHAPSODY OF FIRE @ Jas Rod

Étant donné l’heure, il est temps pour nous d’aller regagner nos pénates avant que Morphée ne décide de nous en empêcher. C’est qu’avec le temps qui passe, celui-ci est devenu plus virulent avec moi, et si je veux ramener mon covoitureur en état, il me faut partir fissa. Lol.

Si je devais tout de même tirer un bilan de la soirée, je dirais que les groupes ont vraiment assuré malgré les petits problèmes de son et de lumière. RISING STEEL m’a encore une fois impressionné, MANIGANCE j’ai adoré et le refrain du dernier titre est toujours ancré dans mon crâne au moment où j’écris ces lignes, NIGHTMARE a été excellent avec une nouvelle très bonne chanteuse. RHAPSODY OF FIRE, je ne suis toujours pas fan de leur musique (contrairement à  mon binôme Steve*74), mais j’ai beaucoup apprécié leur prestation et en particulier celle de GIACOMO.

Un grand merci à Metallian pour cette excellente soirée et à la prochaine !!!