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SATAN, Songs in Crimson

SATAN, Songs in Crimson
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Mediator de notation 4 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

Label : Metal Blade records

Sortie : 13 septembre 2024

Décidément, depuis la reformation de Satan en 2011, on a droit à une nouvelle sortie tous les deux-trois ans en moyenne. Et surtout conserve sa capacité à nous produire d’excellents albums à chaque fois. Ok, je n’avais pas été tendre avec “Atom by atom” (2015) ni avec “Cruel magic” (2018), deux sorties qui ne m’avaient pas convaincu – et qui ne me satisfont toujours pas, autant être honnête jusqu’au bout – mais qui, en les réécoutant, se fondent très bien dans la discographie du quintet anglais.

Je me dois de faire un aveu : quelque part, j’espérais intérieurement que ces deux albums me fassent retrouver, ce que “Life sentence” (2013) et plus tard “Earth infernal” (2022) ont réussi à faire, les sensations ressenties lors de mon adolescence à la découverte de l’indétrônable “Court in the act” (1983). Et il faut bien l’admettre, si les musiciens de Satan continuent de faire ce qu’ils font de mieux, à savoir du Satan, il ne feront (plus) jamais un “Court in the act” numéro 2. C’est comme ça, je l’ai admis !

Là, on revient aux mêmes constats que lors de “Earth infernal” : façon de composer, production très crue et old school, une urgence de tous les instants, le timbre caractéristique de Brian Ross, un artwork signé une nouvelle fois par l’excellent Eliran Kantor avec comme personnage central ce juge démoniaque…
Tout y est ! Une chose est sure, le fan sait d’avance à quoi il doit s’attendre avant même d’entendre la première note de ce “Songs in Crimson”, Satan est immédiatement identifiable.

Et on ne met pas longtemps avant de s’en rendre compte, Satan entre de suite dans le vif du sujet avec un “Frantic zero” qui déboule sans crier gare. Un brûlot bien speed dont le groupe a le secret depuis ses débuts.

Les fans vont être rassurés dès les premières secondes : le quintet de Newcastle ne va surement pas se renier, pas maintenant, pas après tout ce qu’ils ont fait. Et même constat que sur le “Blitzkrieg” éponyme sorti à peine une semaine avant ce “Songs in Crimson”, Brian Ross, du haut de ses 70 balais (le mois prochain), affiche une forme impeccable et nous livre, avec son timbre si caractéristique, une prestation de haute volée de la première à la dernière des 44 minutes de cet album.

Les titres de ce nouvel album s’égrènent sans temps mort : ça passe du pur speed metal (“Frantic zero”, “Martyrdom”, “Turn the tide”, “Deadly crimson”) au heavy metal bien énergique (“Era (the day will come)”, “Sacramental rites”, “Curse in disguise”, “Truth bullet”) non sans y mettre tout ce qu’il faut de mélodies (“Whore of Babylon”) en mettant un soin tout particulier à rester, tant dans le son, la production et l’attitude, ancré dans les mid eighties, refusant catégoriquement et systématiquement toute sonorité moderne.

Bref, Satan continue son petit bonhomme de chemin, avec toujours le même line up depuis tant d’années, en perpétuant cette NWOBHM qui reste et restera définitivement leur marque de fabrique.
Satan est un des rares groupes à être identifiable dès le premier riff : combien peuvent se vanter de la même chose ? Un must !

Interview du 04 octobre 2019 by Ti-Rickou – Traduction simultanée : Aude

J’ai eu un réel coup de foudre pour ce groupe en live et donc, comme de bien entendu, j’en ai profité pour faire durer un peu plus longtemps ce super moment ! Les SATAN’S FALL, c’est vraiment un groupe à découvrir !

Interview réalisée lors du Rising Fest 2019

ÖBLIVÏON @ le Jack Jack de Bron

Oui Steve*74, je vais à la release party de ÖBLIVÏON, oui je les ai vus il n’y a pas longtemps ! Mais de un, c’est la soirée officielle de la sortie de leur premier album « Resilience », de deux il y a SATAN JOKERS que j’aime bien moi et ARCHANGE et de trois c’est mega cool de revoir ÖBLIVÏON. J’ai vraiment aimé leur concert aux Arts dans l’R de Peronnas et cerise sur le gâteau, le Jack Jack, je sais y aller, on peut s’y garer mega facilement. En plus, je n’aime pas du tout SHAKA PONK. Pffft, je ne suis plus là, je suis déjà parti ! 

Et hop, garé à deux pas, à l’heure et même en avance ! Les SATAN JOKERS sont même encore à leur hôtel, c’est pour dire ! Je suis trop bon sur ce coup-là.

ARCHANGE @ le Jack Jack de Bron

Allez, c’est ARCHANGE qui commence. Depuis la dernière fois où je les ai vus en live, il y a eu du changement dans le line up : changement de guitariste (PACO PEIRO) et de bassiste. Et c’est MARKUS FORTUNATO qui est à la basse !

Dès le début, ce line up là fonctionne. D’abord scéniquement et bien-sûr musicalement. J’aime toujours la voix du chanteur et leurs compos. Et là, ça pète vraiment ! Je ne suis pas le seul à le penser car le public est visiblement conquis. Bon, comme d’habitude quand on aime, le temps paraît court, trop court.

ÖBLIVÏON @ le Jack Jack de Bron

Cette soirée commence très bien ! Le temps de papoter avec les copains, de faire de la pub pour le Metal Thunder Jackets (21 avril au CCO avec TYGERS OF PAN TANG !) et c’est reparti pour SATAN JOK… Heu non, c’est ÖBLIVÏON !

Bien que ce soit leur soirée de realese, ils laissent SATAN JOKERS finir. Du coup MARKUS et DAVID (respectivement bassiste et batteur dans ÖBLIVÏON et dans ARCHANGE ) auraient pu rester sur scène. Ils enchaînent leur second set d’affilée ! Chapeau les gars !!

C’est mega cool de les revoir en live si vite car moi j’aime vraiment leur album, et sur scène c’est trop bon… Même si ce soir les Dieux du hard-rock ne sont pas avec eux pour les protéger des problèmes techniques. Mais bon, en vieux briscards du live, ils en ont connu d’autres et ça ne les empêchent pas d’y aller à donf’, genre les freins c’est pour les lâches.

Un show très énergique, aussi bon sur le plan visuel que musical. Je n’en remets pas une couche sur la voix de JOE AMORE et de son travail sur cet album. Ah oui, je viens de le faire ? Désolé, c’est plus fort que moi, j’adore tellement son timbre de voix !

Dans ÖBLIVÏON, la section rythmique, c’est du solide. A ne pas croire qu’ils ont déjà fait un autre set juste avant. Waouh ! Là, c’est pareil, c’est trop court. Tout le mode est content. On se retrouve au merch’ pour papoter et je profite du changement de plateau pour allez faire une interview d’ARCHANGE.

SATAN JOKERS @ le Jack Jack de Bron

Bon, je suis raccord. SATAN JOKERS commence juste quand je redescends. La dernière fois où je les ai vus en live, c’était au Beast in Bresse à l’automne dernier.

Bien sûr, pas de changement de line up. RENAUD HANTSON a trouver la formule gagnante pour SATAN JOKERS et ça tient. Et c’est cool car SATAN JOKERS avec AUREL à la batterie et PASCAL MULOT à la basse a une putain de section rythmique. ZURITA à la guitare est lui aussi bien en place.

Alors évidement ça roule tout seul. Surtout avec, comme ce soir, une set list qui fait la part belle aux anciens morceaux. Moi, je suis toujours heureux de les ré-entendre, même si là, je trouve RENAUD un peu en-dessous des autres fois. Il a l’air fatigué, c’est moins pêchu. Il me donnera l’explication après et c’est clair qu’en ayant dormi seulement une heure et demie, il a de quoi être naze !

Bien-sûr, ils nous feront la promo du petit dernier. Reprise de certains morceaux en symphonique.

Allez, ça tire à sa fin. Content de les avoir revus, content que ÖBLIVÏON ait fait une release de cette qualité, avec pour les accompagner ARCHANGE et SATAN JOKERS. Bien coll. En plus, j’ai vu plein de copains ce soir !

SATAN JOKERS @ le Jack Jack de Bron

Un grand merci à Jeep Moncorger et ÖBLIVÏON pour cette soirée. Avec les belles dates qui leur arrivent, je risque de les revoir bientôt !!

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Report by Seb 747

Lorsque notre respecté rédac chef n’est pas spécialement décidé à se rendre à un concert, il se débrouille toujours pour envoyer quelqu’un à sa place. Je le soupçonne d’ailleurs fortement de ne pas avoir envie de venir parce qu’il n’y a pas de filles qui jouent ce soir… Mais tout cela n’est que suppositions, bien entendu ! Du coup ce soir, c’est à la fois à votre serviteur ainsi qu’à STEVE 74* qu’il délègue. Bah, plus on est de fous, plus on rit et meilleur est le concert ! En plus, ce n’est pas très loin de chez nous puisque c’est à Genève que ça se passe.

Mais voir quoi me demanderez-vous ? Eh bien une bonne soirée stoner avec les lausannois de HEY SATAN et les californiens de FU MACHU, un des mythes fondateurs du stoner rock, qu’on ne présente plus.

Après avoir cherché à nous garer dans un endroit fiable – les amendes en Suisse sont particulièrement salées donc ne prenons pas de risque – nous arrivons devant la salle. Le concert pourrait s’annoncer sous de meilleurs auspices, on ne demanderait pas mieux ! 

L’annonce de la présence du groupe rehaussant le sourire intense de tout fan de rock qui se respecte, nous nous rendons compte que l’Usine se remplit vite et que le concert s’annonce intense.

Comme d’habitude, les jeux de lumières dans cette salle lorgnent bien trop souvent sur le rouge ou le jaune. Pour les photos, ça va se compliquer. Mais, bon point pour nous, aucun des deux groupes n’aura droit à la fumée et c’est tant mieux pour notre report.

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HEY SATAN

Ce sont évidemment les HEY SATAN qui ouvrent ce concert et, première constatation, il n’y a pas de bassistes… Hmmm, ça commence à devenir une habitude ces temps-ci. FRANCOIS, LAURENT et FRANCK, les vaudois, jouent un set rapide, technique et nerveux. A peine branché sa guitare, que FRANCOIS le chanteur nous assaille avec sa voix rauque et ses sonorités graves. Ça joue fort et bien.

Le public commence à s’installer devant la scène et observe les musiciens avec passion. A fortiori, ce ne sont pas des inconnus en Suisse puisque ce sont des ex-SHOVEL et HOUSTON SWING ENGINE groupes de punk/hardcore helvètes des 90’s. Comme le style pratiqué alors par ces groupes ne sont pas trop ma tasse de thé, et celle de mon ami STEVE 74* encore moins, ce sont de parfaits inconnus pour moi. 

Les titres s’enchaînant, le groupe se lâche. FRANCOIS, à genoux devant ses baffles, joue à fond sur les distorsions tout en singeant MARYLIN MANSON, crachant régulièrement par terre. LAURENT quant-à lui se fait plus timide même si, par moments, il prend le micro pour faire les chœurs et va se frotter au plus près du public.

Deux micros vintage penchés au-dessus de lui, FRANCK, derrière son kit de batterie minimaliste – un tom basse avec un deuxième tom sur la grosse caisse, trois cymbales et un charleston – nous en fait des tonnes. Il est centré au milieu de la scène et on ne verrait que lui si ses deux camarades ne faisaient pas autant le show. C’est impressionnant.

Le groupe est monté sur une pile électrique et remue dans tous les sens. Le son est très bon, d’une pesanteur intense et l’ambiance est à son apogée. J’aime bien le style pratiqué avec une lourdeur sans égal.

Les HEY SATAN finissent leur show sur des chapeaux de roue. Le public a apprécié et… nous aussi ! Très bonne entrée en matière, très bonne prestation musicale, scénique et vocale même si à la fin certains morceaux lorgnaient vers le hardcore dans le refrain.

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FU MANCHU

Bon, pas la peine de se creuser la tête ou de se torturer l’esprit pour savoir que l’impatience de voir les FU MANCHU arriver sur scène se fait grandissante. L’excitation de la foule est palpable, les fans sont agités à l’idée de pouvoir se payer une nouvelle ration de décibels. En plus, ce n’est pas la première fois qu’ils viennent jouer dans cette salle.

Ce soir, c’est l’album « King of the Road » qui nous est proposé en intégralité. Cet album qui est sorti il y a seize ans est un incontournable du groupe.

Le set démarre sur des charbons ardents avec « Hell on Wheels », morceau d’une pesanteur extrême. Dès l’entame du morceau, la foule chauffée à bloc se met à charger, prête à tout dégommer sur son passage. Les pogos sont de sorties et les spectateurs bousculés de toute part. Il faut vraiment qu’on joue des coudes pour rester au bord de la scène et faire les photos.  

SCOTT HILL le guitariste vocaliste, seul membre historique du groupe, fait parler la poudre à grands coups de riffs mélodiques méchamment techniques et vicieux. Bob BALCH le second gratteux, est plus discret que SCOTT mais il nous sort des solos d’enfer et va au contact du public. BRAD DAVIS le bassiste placide et imperturbable, qui arriva dans le groupe neuf ans après le début de la formation en 1985, joue un rôle essentiel dans le groupe : c’est lui qui coordonne le tout par son côté rythmique, soutenu par les frappes de la batterie de SCOTT REEDER. Ce dernier, batteur depuis quinze années, frappe ses fûts comme un sourd, ramenant encore plus de lourdeur aux morceaux.

C’est dans l’ordre que tous les titres de l’album sont joués ce soir. Après un « Over the Edge » et un « Boogie Van » écrasant, c’est le tubesque « King of the Road » qui nous emmène sur l’autoroute du stoner rock à bord de leur van Ford des 60 ‘s déjà présent sur la pochette. La foule pogote deux fois plus et mon pote STEVE 74* se retrouve littéralement projeté sur les côtés. Mince alors, ça doit faire mal !

Du coup, j’en profite pour installer sur le devant de la scène deux nouvelles copines. C’est nettement mieux comme compagnie… et en plus ça devrait moins bousculer ! 

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FU MANCHU

Après ce déchaînement de gros son, on se dit qu’une superbe ballade va venir poindre le bout de son nez. Mais non, c’est « No Dice » qui déboule avec son phrasé classique du stoner. Après « Blue Tile Fever », « Grasshopper », et « Weird Beard », c’est le titre « Drive » qui arrive. Celui-ci ne se trouvait que sur la version américaine de l’album remplacé par « Breathin’ Fire » en Europe et au Japon. Pour moi ça ressemble à un inédit.

Guitares mises en avant, le groupe donne tout et encore plus. Le set des FU MANCHU est détonnant, percutant et sans failles. SCOTT HILL va se frotter régulièrement au-devant des spectateurs pour montrer sa technique en se plaçant devant les retours. Il n’est pas loin de vouloir descendre dans la fosse mais s’abstient vite tant elle remue. Du coup, il préfère se mettre à genoux devant son public.

Sur scène les morceaux pèsent, les guitares se font rugissantes, la basse sort des gros sons dans les amplis, les compos s’enchaînent et le temps passe vite.

L’énergie des musiciens ne laisse pas une seule minute de répit et on ressent vraiment leur plaisir à jouer. « Hot Doggin » fini, c’est « Freedom of Choice », la reprise des DEVO qui clôt le set.

Fini ? Réellement ? Non, bien-sûr !! Les FU MANCHU remontent sur scène pour nous assommer avec « Godzilla », la deuxième reprise du set. Celle-ci venant d’un groupe des 80 ‘s vouant un certain culte à une huître bleue (Blue Öyster Cult), elle est le point d’orgue du set. « Le meilleur morceau de la setlist » me dira STEVE 74*.

Deux à trois titres plus tard – je ne me souviens plus très bien, étant occupé comme je l’étais à jouer des coudes pour défendre mes nouvelles copines – le set se termine.

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FU MANCHU

FU MANCHU ce soir a défini les contours d’un stoner rock puissant et lourd, se forgeant encore une fois une très solide réputation live et un vrai statut de groupe culte.

Je repars groggy du concert mais à mon avis un peu moins que mon ami STEVE 74* encore un peu chamboulé par sa mésaventure. Allez, une bonne nuit de sommeil et il sera prêt à repartir pour de nouvelles aventures métalliques ! 

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RENAUD HANTSON – SATAN JOKERS

Bon, ça fait vraiment longtemps que je ne suis pas allé sur Lyon moi, lol ! Sans déc’, j’ai presque l’impression de vivre là-bas. Le côté positif, c’est que je n’ai pas à chercher la salle… Bien que !  J’arrive quand même à la louper !  Je suis décidément trop fort !

En tout cas, pour ceux que ça intéresse, je suis à l’heure. Je ne louperai donc pas le début de MESSALINE qui est le premier groupe à passer ce soir. Ca aurait quand même été ballot. Comment ça, ce n’est pas grave puisque j’ai du les voir au bas-mot au moins une bonne vingtaine de fois ? Mais si, mais si ! Et en plus on ne sait jamais, il peut toujours y avoir des surprises !

Bon, le temps de dire bonjour aux copains, de faire quelques petites photos, une petite interview de RENAUD HANTSON – et dire qu’il y en a qui pensent que je m’amuse ! – et le Warm Audio se remplit. Dommage pour les retardataires mais c’est maintenant le moment pour MESSALINE d’ouvrir les hostilités.

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ERIC MARTELAT – MESSALINE

Le groupe ne porte pas ses chasubles de templier ce soir, mais rassurez-vous, elles ne sont pas loin !

Et d’entrée de jeu, ERIC MARTELAT, le chanteur de MESSALINE annonce la surprise dont je parlais tout à l’heure : ce n’est plus JOHN qui officie derrière les fûts mais JIMMY. Pour ceux qui ne l’ont pas reconnu, JIMMY n’est pas un illustre inconnu dans le circuit. En effet, il se trouve être également le batteur de FORTUNATO. Bon, là j’avoue qu’il faut suivre un peu !

Et voilà, c’est parti pour du MESSALINE pur jus avec des copains bien motivés et un ERIC bien en voix. JAYME et MICKAEL, comme à leur habitude, sont impériaux et JIMMY, pour sa première apparition live avec eux, s’en tire très bien.

Sinon pour la set-list, on a droit aux titres habituels auxquels se rajoutent des morceaux du petit dernier.

Ils sont servis par un son qui se révèle très bon. Ils sont visiblement heureux de jouer avec JIMMY et le public s’éclate avec eux. Mais comment pourrait-il en être autrement quand on « Souffle dans le cul de Lucifer » ?

Leur show se termine. Ils n’ont pas eu beaucoup de temps de jeu, ce qui est normal vu qu’il y a eu un peu de retard au démarrage. En tout cas, leur set a été intense et… apprécié du public présent !

Bon, comme vous en avez l’habitude, petit intermède non musical – intermède houblon comme diraient les copains. Ca me laisse le temps de commenter avec les copains la prestation de MESSALINE et ça laisse le temps aux petits malins d’essayer de me tirer les vers du nez en ce qui concerne la surprise finale. Mais je tiens bon. Ti-Rickou n’est pas un homme facile ! En plus, il n’y en a même pas un qui a essayé de me proposer de l’argent en échange, lol !!

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MARKUS FORTUNATO – FORTUNATO

Enfin sauvé par le gong ! En l’occurence, c’est FORTUNATO qui rentre sur scène. Bon, d’entrée de jeu, on voit que MARKUS est particulièrement en forme, voire déchaîné ce soir. Tiens, je ne sais pas pourquoi, moi ? Les autres musiciens ne sont pas en reste, eux-aussi aidés par un son de bonne qualité.

Ils vont piocher dans le répertoire de leurs deux albums dont un morceau écrit par le propre fils de MARKUS – moment émotion.

N’oublions pas non plus JIMMY le batteur qui entame son deuxième concert ! Et ça pour moi, c’est une prouesse assez remarquable. Le show est bien rôdé et bigrement efficace.

Le public du Warm Audio, en connaisseur, apprécie le show à sa juste valeur… d’autant plus que ce soir il y a beaucoup de fans du groupe et de musiciens dans la salle.

Et voilà, c’est déjà fini… ou pas, car le chanteur de MESSALINE revient sur scène interpréter avec MARKUS un morceau qu’ils ont écrit ensemble « Heavy métal dans les veines ». Le morceau est chanté en français (alors que MARKUS ne chante qu’en anglais d’habitude) et il est en passe de devenir un incontournable lors des concerts unissant les deux groupes. Et on comprend pourquoi ! Ce morceau est vraiment une tuerie !

Bref, ça donne une fin de set qui se termine sur un gros « waaah « !!! Traduction Ti-Rickou pour ceux qui ne savent pas ce que Waaah veut dire, ça signifie grosse tarte dans ta tête à toi ! Vivement que ces deux zigomars nous sortent un album !

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RENAUD HANTSON – SATAN JOKERS

Bon allez, dernier intermède de la soirée et c’est le moment où SATAN JOKERS vient clôturer la soirée. D’entrée de jeu, on sent que RENAUD HANTSON et les siens sont en forme et que ça risque de déchirer. Et ce ne sont pas les deux morceaux d’ouverture, issus du premier album, qui vont nous donner une indication contraire !

RENAUD est vraiment en voix et il tient la grande forme. Bon, il a intérêt car la salle, par un prompt renfort de dernière minute (des fans qui étaient sur un autre concert et qui voulaient quand même voir la prestation de SATAN JOKERS), est désormais bien remplie.

Alors bien sûr, on est dans du SATAN JOKERS pur jus. La set-list survole leur carrière du premier au dernier album. Entre les morceaux, RENAUD à son habitude nous raconte des histoires. Bref, le SATAN JOKERS qu’on aime ! En plus, perso, à partir du moment où ils jouent « Quand les héros se meurent », je suis plus qu’aux anges !

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PASCAL MULOT – SATAN JOKERS

Le concert se rapproche de la fin, RENAUD nous dit qu’ils vont faire comme si on avait hurlé pendant longtemps pour un rappel et qu’ils vont nous faire deux autres morceaux. Il ajoute qu’à la fin de ce rappel, il nous réserve une surprise.

Bien sûr, on va avoir droit à l’incontournable « Fils du métal ».

Enfin, RENAUD HANTSON rappelle MARKUS et ERIC pour faire les choeurs et il nous annonce l’invité surprise – enfin une surprise pour ceux qui ne l’auraient pas vu sur les réseaux sociaux ! – c’est STEVE ESTATOF ! Eh oui, vous savez le STEVE que je suis allé voir en unplugged il y a quelques jours ! Il vient rejoindre RENAUD pour un duo sur « Knockin’ on the Heaven Doors »… Pas la version de Dylan, mais la version des Gunners, of course !

Et là gros, gros moment de live ! Un moment magique !!! Je dirais même que c’est pour ces moments particuliers que j’adore les concerts. C’est fait juste pour se faire plaisir et nous faire plaisir. Re-waaah !!! Trop bon !

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MICHAEL ZURITA – SATAN JOKERS

RENAUD remercie STEVE et annonce que là c’est fini… sauf que le petit MARTELAT en a décidé autrement et demande un dernier morceau. Du coup, RENAUD et les siens décident de nous faire plaisir avec un petit cover que personne ne connait : « Breaking the Law » de JUDAS PRIEST ! Alors, re-MARKUS, re-ERIC, re-ELIAD (de FORTUNATO) dans les choeurs. Et même STEVE ESTATOF remonte sur scène !

Qu’est-ce que vous vouliez de plus pour terminer une soirée, vous ?!

Euh… peut-être des dédicaces et des photos ! Eh bien oui ! SATAN JOKERS va se prêter au petit jeu, de même que STEVE qui alors même qu’il n’était pas annoncé avait été repéré lors de ses brefs passages dans la salle. Là, pour l’incognito, c’est grillé !

STEVE ESTATOF & RENAUD HANTSON

STEVE ESTATOF & RENAUD HANTSON

Voilà, la soirée se termine et j’ai cette impression rare d’avoir été encore une fois dans un très, très bon plan. C’était vraiment un de ces concerts à ne pas louper.

Un special thanks à MESSALINE et à FORTUNATO pour avoir organisé cette soirée. Merci aussi à RENAUD d’avoir bien voulu faire un duo avec STEVE ESTATOF. Je crois que ces deux-là ne sont pas prêts de se perdre de vue. Content Ti-Rickou !

Allez, long live rock ‘n’ roll car ce soir, on y était vraiment en plein dedans !