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ZEG, Man Overboard

ZEG, Man Overboard
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Mediator de notation 2 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

Label : Inferno Music Group

Sortie : 16 septembre 2024

Heu, la pochette de ce « Man Overboard » ne donne pas envie du tout d’écouter le scud à un petit hardos ! Ca fait presque penser à un disque de rap. Bon, en y regardant de plus près, il y a quand même un étui de guitare au pied du mec à capuche.

Allez même pas peur, j’appuie sur la touche play ! Alors là, c’est plutôt compliqué de décrire son style. C’est un mélange de Hard Rock, de Blues, de Prog’, etc… si je devais donner une version de sa catégorie. Zeg est un multi-instrumentiste qui a commencé très jeune, et là, il nous emmène dans son univers.

Alors, c’est mega bien fait, j’adore la voix, la cohérence des morceaux. C’est bien-sûr un album à ne pas mettre entre les oreilles des fans de gros riffs ou de grosses voix mais c’est, en revanche, un album parfait pour fans de Classic Rock bien fait et bien produit. Comment chérie, je ne pense même pas à l’écouter en voiture avec toi ? Moi en tout cas, je lui attribue deux pics.

LES CHRO PRECEDENTES

Cliquez sur la photo pour aller à la chronique.










ANUBIS - The Unforgivable
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Mediator de notation 3 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

Label : Robe Records

Sortie : 06 septembre 2024                             

Attention, décollage imminent pour l’Australie ! Euh… cette fois-ci, ce n’est pas pour un groupe de Hard Rock qui fait headbanguer les kangourous. En effet, ANUBIS fait dans le Rock Prog’, limite Metal.

Alors pourquoi le chroniquer, me direz-vous ? Déjà parce que la pochette est somptueuse. Tout comme leur musique. C’est classe, bien fait et c’est reposant mais surtout, ça joue grave tout en restant accessible. Bref, ce n’est pas de la musique uniquement produite pour des musiciens.

C’est parfait pour une fin de soirée avec des non-hardos. Je craque sur la voix, l’ambiance musicale. C’est un disque que je déconseille donc forcément aux fans de gros riffs et de voix d’outre-tombe !! Allez, c’est 3 pics pour moi. Comment chérie, je n’ai pas du Massacre Records à chroniquer ???!!!

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THE DEAD DAISIES - Light'Em Up
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Label : SPV

Sortie : 06 septembre 2024

Dire que j’aime des DEAD DAISIES est peu dire. Je suis un grand fan ! Je l’ai vu en live à plusieurs reprises et hormis la période Glenn Hughes, j’adore tous leurs albums. Quand je parle de la période Glenn Hughes, ce n’est pas que ce n’était pas bon mais c’était du Glenn Hughes et plus du DEAD DAISIES. Je suis donc aux taquets,  comme un gamin qui attend l’heure de l’ouverture de sa confiserie. Mais bien-sûr que si, que s’il n’était pas bon je vous le dirais ! Impartial, je suis, lol !

De toute façon, le problème est réglé, c’est une tuerie ! Du mega DEAD DAISIES. Doug Aldrich et John Corabi sont au top et nous délivrent 10 morceaux de putain de Hard Rock qui fait danser les petits graisseux du Camping des Flots bleus. Même la ballade est magnifique et la voix chaude de John la sublime.

Bref, il vous faut cet album car c’est une putain de tuerie intersidérale ! Encore une grosse prestation de Doug avec des riffs qui tuent et qui te mettent en position headbanguing automatique.

Pour résumer, ce « Light’em Up » est un mega grand cru ! Alors ce n’est pas 4 pics mais 5 que je lui attribue. Si, si, c’est possible, je viens de le faire. Sans compter que cet album est carrément en lice pour le titre de l’album de l’année. Je vous avais bien dit que j’étais objectif !!!

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ANTECHAOS – Dystopies
Mediator de notation 4 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

Label : Autoproduit 

Sortie : 07 septembre 2024

Quand j’ai lu ANTECHAOS, le nom du groupe, je ne sais pas pourquoi, j’ai cru avoir à faire à un groupe de Metal violent. Donc un grand Mea Culpa parce qu’en fait, les Lorrains d’ANTECHAOS font du Hard Rock, Heavy Metal mélodique, chanté en Français. « Dystopies » est leur 2e album.

L’album commence par une narration pour mieux te prendre et t’emmener dans leur monde. J’adore la voix qui matche grave avec les morceaux et je trouve les paroles vraiment top.

Avis aux fans de Hard Rock Français typé années 80 et aux fans de Hard Rock tout court : vous allez régaler vos esgourdes. Ces treize morceaux vont vous faire bouger les cheveux sans bouger les pieds. Mode headbanguing automatique enclenché !!! On se laisse aller à reprendre les refrains avec eux et à écouter religieusement les paroles. Que dire, même les chœurs sont sublimes.

Grâce à ce « Dystopies », le mois de septembre sera moins dur à passer. Un vrai coup de cœur pour cet album et un groupe à soutenir et à suivre. ANTECHAOS prouve, si besoin en était, que la scène Hard Rock Française n’a jamais été aussi prolifique. Evidemment, c’est 4 pics !

Ah oui, les petits graisseux, c’est une auto prod’ donc commandez le scud directement au groupe.

P.S. : attention, cet album est addictif !!!

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STRYPER - When We Were Kings
Mediator de notation 4 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

Label : Frontiers Music

Sortie : 13 septembre 2024

Album du mois !

Yes, les guêpes pourfendeuses de Satan sont de retour et la pochette donne le ton : « Jésus revient, et pour parler il a pris la voix du Hard Rock. » ! Il y a deux catégories de gens, ceux qui détestent et ceux qui adorent. Moi, c’est clair j’adore. Je suis fan de STRYPER, de leur musique – du Hard Rock classieux – et leurs albums tournent toujours régulièrement chez moi. Après, qu’ils soient étiquetés Metal crétin, ça ne me dérange pas plus qu’un groupe qui a Satan pour copains. Et puis, des paroles positives dans cette époque troublée ne peuvent pas faire de mal.

Et ce « When we were Kings » est parfaitement dans cette ligne ! Les morceaux sont superbes, l’atmosphère est apaisante, plus on l’écoute et plus on se sent bien. Putain, ça fait du bien !

Qu’on se le dise, STRYPER est de retour ! Sortez les crucifix et les bibles, le Black Metal n’a qu’à bien se tenir, lol ! 4 pics, obligatoire quand tu as été touché par la bonne parole !!!

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FIND ME - Nightbound
Mediator de notation 3 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

Label : Frontiers Music

Sortie : 13 septembre 2024

Alors, les amoureux de gros riffs qui tâchent, de voix saturées, etc, courez vite fait vers l’autoroute la plus proche car, ainsi que la magnifique pochette de FIND ME le laisse présager, le contenu de ce « Nightbound » sera du AOR, Hard FM.

Du AOR oui, mais du AOR classieux (c’est leur marque de fabrique) et ce « Nightbound » ne fait pas exception à la règle, les morceaux sont mega beaux, la voix est superbe, c’est mega bien produit mais avec un gros son. Cet album n’est même pas encore sorti qu’il s’annonce tout simplement comme un incontournable du AOR. Grâce à FIND ME, septembre va être tout doux. Les 11 morceaux de l’album sont 11 morceaux de bonheur.

Moi, je fonds et je ré-appuie sur la touche play pour me le remettre quand soudain j’entends une petite voix au loin : « Bah bien-sûr, comme si tu étais tout seul !! ».« Ok chérie, j’ai compris, je baisse le son.. ». « Je ne veux pas que tu baisses, je veux que tu arrêtes ! Les trucs sucrés-guimauve, ça rend diabétique ! ». Oups, elle a l’air en colère, elle n’a pas dû trouver l’autoroute ! Pour ma part, c’est 3 pics.

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SATAN - Songs in Crimson
Mediator de notation 4 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

Label : Metal Blade records

Sortie : 13 septembre 2024

Décidément, depuis la reformation de SATAN en 2011, on a droit à une nouvelle sortie tous les deux-trois ans en moyenne. Et surtout conserve sa capacité à nous produire d’excellents albums à chaque fois.
Ok, je n’avais pas été tendre avec “Atom by atom” (2015) ni avec “Cruel magic” (2018), deux sorties qui ne m’avaient pas convaincu – et qui ne me satisfont toujours pas, autant être honnête jusqu’au bout – mais qui, en les réécoutant, se fondent très bien dans la discographie du quintet anglais.

Je me dois de faire un aveu : quelque part, j’espérais intérieurement que ces deux albums me fassent retrouver, ce que “Life sentence” (2013) et plus tard “Earth infernal” (2022) ont réussi à faire, les sensations ressenties lors de mon adolescence à la découverte de l’indétrônable “Court in the act” (1983). Et il faut bien l’admettre, si les musiciens de Satan continuent de faire ce qu’ils font de mieux, à savoir du Satan, il ne feront (plus) jamais un “Court in the act” numéro 2. C’est comme ça, je l’ai admis !

Là, on revient aux mêmes constats que lors de “Earth infernal” : façon de composer, production très crue et old school, une urgence de tous les instants, le timbre caractéristique de Brian Ross, un artwork signé une nouvelle fois par l’excellent Eliran Kantor avec comme personnage central ce juge démoniaque…
Tout y est ! Une chose est sure, le fan sait d’avance à quoi il doit s’attendre avant même d’entendre la première note de ce “Songs in Crimson”, Satan est immédiatement identifiable.

Et on ne met pas longtemps avant de s’en rendre compte, Satan entre de suite dans le vif du sujet avec un “Frantic zero” qui déboule sans crier gare. Un brûlot bien speed dont le groupe a le secret depuis ses débuts.

Les fans vont être rassurés dès les premières secondes : le quintet de Newcastle ne va surement pas se renier, pas maintenant, pas après tout ce qu’ils ont fait. Et même constat que sur le « Blitzkrieg » éponyme sorti à peine une semaine avant ce “Songs in Crimson”, Brian Ross, du haut de ses 70 balais (le mois prochain), affiche une forme impeccable et nous livre, avec son timbre si caractéristique, une prestation de haute volée de la première à la dernière des 44 minutes de cet album.

Les titres de ce nouvel album s’égrènent sans temps mort : ça passe du pur speed metal (“Frantic zero”, “Martyrdom”, “Turn the tide”, “Deadly crimson”) au heavy metal bien énergique (“Era (the day will come)”, “Sacramental rites”, “Curse in disguise”, “Truth bullet”) non sans y mettre tout ce qu’il faut de mélodies (“Whore of Babylon”) en mettant un soin tout particulier à rester, tant dans le son, la production et l’attitude, ancré dans les mid eighties, refusant catégoriquement et systématiquement toute sonorité moderne.

Bref, Satan continue son petit bonhomme de chemin, avec toujours le même line up depuis tant d’années, en perpétuant cette NWOBHM qui reste et restera définitivement leur marque de fabrique.
Satan est un des rares groupes à être identifiable dès le premier riff : combien peuvent se vanter de la même chose ? Un must !

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THE NAIL - The Nail
Mediator de notation 3 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

Label : Frontiers Music

Sortie : 13 septembre 2024

J’adore Girish & The Chronicles ! Je trouve que leur chanteur, Girish Pradhan, a une superbe voix et, pour moi, il fait partie de la nouvelle génération de chanteur, avec Ronnie Romero. Si vous vous demandez pourquoi je vous raconte ça dans une chro sur le groupe THE NAIL et bien c’est juste parce ce que Girish est le chanteur de The Nail, bananes.

Alors forcément, cette chronique d’album commence dans la plus parfaite impartialité !!

Allez, je me reprends. On est dans du Hard Rock classique, parfois mélodique, parfois pêchu. C’est bien fait, bien joué, les morceaux sont bons mais je ne sais pas, il me manque un petit truc pour adorer cet album. Ce n’est pas que je ne l’apprécie pas, bien au contraire car cet album a toute sa place dans la collection d’un petit hardos même si quelque part, je reste sur ma faim. Je leur mets quand même 3 pics et, bien-sûr, je les suivrai.

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ZEG – Man Overboard
Mediator de notation 2 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

Label : Inferno Music Group

Sortie : 16 septembre 2024

Heu, la pochette ne donne pas envie du tout d’écouter le scud à un petit hardos ! Ca fait presque penser à un disque de rap. Bon, en y regardant de plus près, il y a quand même un étui de guitare au pied du mec à capuche.

Allez même pas peur, j’appuie sur la touche play ! Alors là, c’est plutôt compliqué de décrire son style. C’est un mélange de Hard Rock, de Blues, de Prog’, etc… si je devais donner une version de sa catégorie. ZEG est un multi-instrumentiste qui a commencé très jeune, et là, il nous emmène dans son univers.

Alors, c’est mega bien fait, j’adore la voix, la cohérence des morceaux. C’est bien-sûr un album à ne pas mettre entre les oreilles des fans de gros riffs ou de grosses voix mais c’est, en revanche, un album parfait pour fans de Classic Rock bien fait et bien produit. Comment chérie, je ne pense même pas à l’écouter en voiture avec toi ? Moi en tout cas, je lui attribue deux pics.

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The D.O.O.D. (The Distinguished Order Of Disobedience) – Dissonance
Mediator de notation 1 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

Label : Chaos Music / SelfMade Records

Sortie : 17 septembre 2024

Les DISTINGUISHED ORDER OF DISOBEDIENCE – si, si, je ne déconne pas – on comprend qu’on peut les appeler The D.O.O.D.  Bon Dissonance sous le label Chaos Music, je me méfie un peu. Ca risque de dépoter grave ! A moins que ce soit du Doom… J’hésite, la pochette peut y faire penser.

Tiens, le premier morceau est un instrumental. Sympa.

Oups, après ça se gâte pour mes petites oreilles sensibles. Ce n’est pas du Doom, c’est violent avec en plus une grosse voix ! Ils s’annoncent comme groupe de Heavy Metal mais c’est du Brutal Thrash, limite Death Metal. Je ne sais pas mais j’ai peur. En plus, les chiens hurlent à la mort. Pas mon truc du tout ! Beurk, je veux sortir ! Euh, je suis chez moi, donc stop la machine à brutos.

Ouf, que c’est beau le silence. Ce n’est forcément pas simple pour moi d’être impartial sur ce coup-là. Alors pas zéro mais 1 pic… que j’accompagne toute de même d’une pastille Valda et d’un Doli.

P.S. : ce CD peut être très dangereux pour les esgourdes des fans de Hard Rock ou de Hard FM !!!

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STEELCITY – Reverence
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Label : Frontiers Music

Sortie : 20 septembre 2024                        

Déjà, je fonds sur la pochette de ce « Reverence » de STEELCITY et son anachronisme : une épée et un bouclier plantés dans la rue d’une ville. Et la musique ? Eh bien, c’est du classique Hard Rock, classe et pêchu.

J’apprécie le timbre de Roy Cathey et sa voix colle avec la musique à la perfection. Les morceaux ont des changements de rythme, les chœurs sont bien utilisés et on a a des putains de solos de guitare.

11 morceaux qui passent tout seul et un album qui ravira les fans de Gotthard et consorts car même les ballades sont top. Tiens, 3 pics.

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ECLIPSE - Megalomanium II
Mediator de notation 4 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

Label : Frontiers Music

Sortie : 20 septembre 2024

Je suis heureux car les hard-rockeurs Suédois d’ECLIPSE sont de retour avec un nouvel album, « Megalomanium II » et que, perso, je suis fan de ce groupe. Alors vite, je me jette sur la touche play !

Bonne nouvelle, c’est toujours du Hard Rock classieux qui donne la pêche et même la banane. On a envie de sauter, de chanter les refrains avec eux. Ces 11 morceaux sont un pur bonheur pour tous les fans du style avec des morceaux inspirés et une voix top. Sans compter que le reste du groupe est aux taquets.

Rien à jeter dans cet album  J’ai quand même un petit bémol quant à la pochette que je n’aime pas du tout. Sinon, ce « Megalomanium II » est un album à avoir d’urgence et je lui attribue 4 pics.

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WHISKY OF BLOOD - Diablesse of Revolution  
Mediator de notation 4 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

Label : Rockshots Records

Sortie : 27 septembre 2024 

Alors c’est clair, s’il y a bien un groupe grenoblois qui m’a toujours fait craquer, c’est bien WHISKY OF BLOOD, que ce soit sur album ou en live. Ils ont sorti deux albums depuis 2011 et le dernier, « Sexy Woman », date de 2016 quand même. Whisky of Blood, c’est du pur Hard Rock,  Fuckin’ Rock‘n’Roll puissant avec en même temps, un petit côté punk. En tout cas, c’est fait avec le cœur et l’esprit Rock… et le copain Jack, of course !

Depuis la formation initiale, il y a eu du mouvement autour de Fabrice (Lord Whisky), guitare/voix et de Philippe (Phil the  Animal) à la guitare avec l’arrivée de Cyril (Swindler) à la basse et de Pierre (King Of Ricqles) à la batterie. Le combo a de suite matché et le résultat est sur ce « Diablesse of Revolution ».

Et les premiers mots qui me sont venus à l’esprit en écoutant cet opus, c’est : Waouh, putain c’est mega bon ! Tout ce que j’aime, du putain de Hard-Rock, un Fuckin’ Rock‘n’Roll des famille avec le genre de morceaux qui te font  headbanguer jusqu’au niquage intégral de ta nuque. En plus, ça te donne une de ces putains de soif !

Les dix morceaux sont de petites perles. On ne s’ennuie pas une seconde car l’album n’est pas linéaire ce qui n’empêche que l’ensemble soit tout à fait cohérent. Perso, j’adore la voix de Lord Whisky et je trouve que les chœurs apportent un véritable soutien aux morceaux. En plus, on sent que les membres du groupe s’éclatent à jouer ensemble. C’est mega bien fait et très addictif. On a dû attendre 8 ans mais putain, ça valait le coup ! 4 pics direct et sans tergiverser.

P.S. : j’ai vraiment hâte de découvrir les morceaux en live, moi !!! Long live Rock’n’Roll et Long live WHISKY OF BLOOD !

Re-P.S. : achat obligatoire !! Je vous conseille d’aller à « Crazy Zone » et de le mettre à fond les ballons avant d’éteindre votre platine, effet garanti !

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ULTRA VOMIT - Et le Pouvoir de la Puissance
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Label : Verycords

Sortie : 27 septembre 2024

Alors normalement, on aime ou pas un groupe. C’est normal. Toutefois, il y a des groupes clivants dont il suffit de prononcer le nom pour que ce soit la fin du monde entre ceux qui détestent, qui trouvent ça naze et qui ne comprennent pas le succès du groupe et ceux qui adorent et le trouvent vraiment fabuleux. ULTRA VOMIT fait partie de ces groupes-là.

Perso, je les adore et leur dernier album en date « Panzer surprise » tourne encore régulièrement sur ma platine. En plus, chaque fois que je les ai vus en live, j’ai pris une grosse baffe. Je suis donc aux taquets pour écouter leur petit dernier, « Et le pouvoir de la puissance ».

Alors c’est clair, cet album ne va pas faire avancer le schmilblick, si tu détestes le groupe, tu vas continuer à les détester mais si tu l’adore, eh bien tu vas encore kiffer grave !

Ils reprennent leur recette habituelle avec des morceaux courts, des paroles délires, des morceaux parodiques dans le style d’un groupe (cette fois-ci : MANOWAR, RENAUD, INDOCHINE et même JOHNNY), des morceaux un peu scato en mode le pipi et le caca sont nos copains, des paroles absurdes à souhait qui te font bidonner de rire car tu ne t’y attends pas.

La grande force du groupe, c’est sa capacité à s’amuser avec la musique et les paroles et de transformer leurs gros délires en morceaux qui matchent et qui  restent en tête. A l’instar d’un « Patas bravas » par exemple ; faire un titre sur des tapas, il fallait y penser !

Encore une fois, ils ne se prennent pas la tête. C’est sûr, ces mecs sont dingues – ils ont quand même chanté « Une souris verte » version ULTRA VOMIT dans les jardins de l’Elysée devant le Président de la République – et moi, les dingues comme ça, j’aime.

Mention spéciale à « Doigts de Metal », à « La puissance du pouvoir » et à « Dead robot zombie ». Pour moi, cet album c’est 4 pics. Point barre. Il va quand même que j’arrête de le mettre en boucle sinon je vais mourir de rire, car à chaque écoute tu découvres des trucs qui t’avaient échappé !

Attention, cet album est un putain d’antidépresseur qui devrait être remboursé par la Sécu !!!

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SINNER'S BLOOD - Dark Horizons
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Label : Frontiers Music

Sortie : 27 septembre 2024

En route pour le Chili pour le second album de SINNER’S BLOOD !

Le voyage commence déjà sous de bons hospices avec une pochette sublime. Après, on va dire que musicalement on est dans du Heavy Metal classieux  et que le chanteur,  James Robledo, a des influences vocales à la Dio, Jorn Land et Russel Allen. Et que comme eux, il a une putain de voix ! James fait, pour moi, partie de cette nouvelle génération de chanteurs qui m’impressionnent. A la guitare, on retrouve Nasson qui assure grave aussi.

Les morceaux sont top, le son aussi et on a une grosse prod’. Bref, tous les voyants sont au vert, les copains, pour passer tranquillement en automne. En plus, un groupe chilien qui fait du Metal, eh bien il n’y en a pas des wagons !!! 3 pics.

GUITARE EN SCENE 2023, jour 2

Vendredi 21 juillet 2023 au Stade des Burgondes de St Julien en Genevois (74)

Yes !!! Ce soir je vais, une fois n’est pas coutume, à un concert (lol) et pas n’importe où puisque je me rends à St Julien en Genevois, à une petite heure de chez moi, pour le festival Guitare en scène ! Et pour une fois, je le fais côté coulisses. Trop cool !!! J’avoue que c’est très intéressant de voir l’envers du décor. Cette fois-ci, c’est mon copain Hi’Twist qui fait le photographe. D’ailleurs, je ne suis pas mécontent qu’il soit déjà venu la veille, cela nous évite bien des déboires à l’entrée de ST JULIEN. Une fois sur place, direction l’arrière du stade où je suis très bien accueilli. Les présentations faites, il est temps d’aller voir la petite scène dans le Stade des Burgondes.

YVET GARDEN @ Guitare en Scène 2023

YVET GARDEN est le premier groupe à jouer ce soir. Ils viennent de Valence et ont gagné un tremplin pour GES. Dès leurs premiers morceaux, je sens que ce n’est pas ma tasse de thé. C’est peut-être un peu trop « jeune » pour moi. Ce n’est pas mauvais, rassurez-vous, mais il me manque un petit truc pour me faire décoller. En tout cas, la jeunesse de GES (les bénévoles) a l’air de bien apprécier. Je reste poliment, observant de loin la prestation des Valentinois.

Plus le set se déroule et plus j’ai l’impression qu’ils sont impressionnés de jouer dans le festival. En plus, pour couronner le tout, ils ont le soleil en pleine poire.

YVET GARDEN @ Guitare en Scène 2023

J’en profite pour taper la discute avec quelques copains venus aujourd’hui pour voir la future jam et j’aperçois DINO JELUSIC dans le public, en train de regarder la prestation de YVET GARDEN. Lui semble bien apprécié. C’est une bonne nouvelle pour le groupe. Personnellement je pense qu’ils ont été dépassés par l’événement. A revoir dans une petite salle où leur musique, selon moi, siéra mieux.

Une fois la prestation terminée, retour en coulisses où nous débattons de la prestation précédente. Les quelques photographes présents sont comme moi, un peu déçus de cette entrée en matière.

JELUSICK @ Guitare en Scène 2023

C’est bien beau de papoter, mais il serait peut-être temps de retourner devant la grande scène sous le chapiteau où JELUSICK, le groupe, doit bientôt arpenter les planches. Justement sur scène, nous retrouvons comme l’an passé un tonton Zeze, alias Francis Zegut, en pleine forme qui nous présente le groupe à venir.

« Reign of vultures » est le premier morceau sur lequel JELUSICK, le groupe Croate fracasse le chapiteau. Ce titre met tout de suite dans l’ambiance. Ils ne sont pas là pour faire mumuse avec le public, mais bien pour le remuer.

Le guitariste IVAN KELLER, lunettes de soleil sur les yeux, semble un peu en retrait contrairement à son copain bassiste LUKA BRODARIC déjà à fond. MARIO LEPOGLAVEC derrière ses fûts est un peu loin mais ses frappes sont puissantes et résonnent bien sous le chapiteau. D’entrée de jeu, je sens que ça va promettre.

JELUSICK @ Guitare en Scène 2023

DINO va aux claviers dès le deuxième morceau, mettant un peu de mélodie dans son métal. Il revient en courant et reprend son micro pour continuer le titre. Personnellement, je trouve que ça casse un peu le rythme de la chanson. Le clavier se trouvant assez loin sur scène, un clavier supplémentaire ne serait pas une mauvaise idée, ou posé un peu plus près.

Comme le premier album du groupe n’est prévu que pour fin septembre, nous avons droit à quelques cover, c’est un peu le thème de cette soirée, mais interprété façon JELUSICK. Un « The Look » de ROXETTE et son refrain incontournable « She goes (na na na na na na) She’s got the look », mais en version métal et ça le fait grave, un petit « Burn » de qui vous savez… Sur scène, le son est (trop ?) fort et ça bastonne sévère. IVAN ne semble plus timide, même s’il semble s’économiser, et va au front. Mais il est vrai que celui qui, à part DINO, est à fond, c’est bien le bassiste qui fait le grand écart tout en headbanguant comme un damné sur scène. Il va finir par se briser la nuque s’il continue comme ça. Lol.

DINO court souvent aux claviers et chante toujours aussi bien. Tiens, il me semble reconnaître un titre de ANIMAL DRIVE, groupe dont le chanteur a fait partie. Les titres défilent à une vitesse phénoménale, avec certains morceaux de JELUSICK, de ROMERO, de nouveau d’ANIMAL DRIVE… en bref, des morceaux sur lesquels le chanteur a participé. A noter que son futur album risque d’être absolument fabuleux.

Nous avons droit à un moment de calme avec Dino seul aux claviers, puis un petit solo de basse accompagné de la batterie, et un autre très instrumental. Personnellement, je préfère lorsque le chanteur est présent, n’étant pas fan des morceaux trop instrumentaux. En tous cas, le public est à fond derrière le groupe et participe aux sollicitations du frontman, lorsqu’il va vers le public pour le faire taper des mains.

DINO JELUSICK présente régulièrement les musiciens qui l’accompagnent, semblant impressionné par leur qualité de jeu. Un titre à la WHITESNAKE qui nous fait bien comprendre pourquoi DAVID COVERDALE, le leader du serpent blanc, a appelé DINO pour lui demander de rejoindre son groupe, et il est 21h lorsque sonne la fin du show. À peine une heure, c’est un peu court, mais c’était très intense.

GES ALL STARS 2023

Après la photo de famille, DINO invite les spectateurs à rester, après être allé boire une bière où se promener, en insistant sur le fait que tout le groupe va rester pour la suite, avec des invités sur scène pour faire du WHITESNAKE. C’est la fameuse jam de Guitare en Scène qui se déroule chaque année, et cette saison, nous allons retrouver le guitariste Américain JOËL HOEKSTRA et le claviériste Italien MICHELE LUPPI de WHITESNAKE et, encore une fois, MARCO MENDOZA, le latino bassiste de San Diego et ex-membre du serpent blanc.

Après un petit retour en coulisses nous retrouvons la scène chapiteau, ou un grand nombre de spectateurs c’est amassé. Notre tonton national est de retour sur les planches afin de présenter la jam de GES.

Les membres de JELUSICK sont de nouveau sur scène, excepté LUKA. Après une nouvelle présentation du groupe par notre ami MARCO, la jam démarre avec un petit « Burn » qui voit débouler un DINO survolté. « Bad Boys » et « Slide it in » sont enchaînés l’un derrière l’autre avec JOEL et IVAN qui exécutent solos sur solos, chacun rivalisant avec l’autre, sous les ronflements de basse de MARCO, les frappes de malades de MARIO et les nappes de claviers interprétés par MICHELE.

GES ALL STARS 2023

Sur « Love is no strangers », ce dernier va laisser sa place à DINO pour prendre le chant. Personnellement, j’ai trouvé son interprétation exceptionnelle. « Ain’t no Love in The Heart of The City » revoit DINO JELUSICK reprendre le devant de la scène et le refrain de la chanson repris a capella par le public. Sous le chapiteau, ça fait son effet !

« Fool For Your Loving » démonte tout. L’interprétation des musiciens est sans faille. Ils n’ont quasiment jamais joués tous ensemble et pourtant c’est comme s’ils ne faisaient qu’un.

Sur « Is this is love », DINO essaie un clavier portable qui ne semble pas fonctionner correctement, alors qu’il laisse une fois de plus le micro à MICHELE LUPPI, et va se mettre directement aux claviers fixes. JOEL HOEKSTRA prend les poses – ce n’est pas un américain pour rien, lol – pendant que MARCO MENDOZA fait son show, ceux qui l’ont déjà vu en concert savent de quoi je parle. Le son est toujours aussi (trop ?) fort et résonne sous le chapiteau plein comme un œuf.

« Here I go again » suivi de « Still of the night » sonne le glas de la jam 2023. Les musiciens se font des accolades entre eux et quittent la scène. Quelle prestation !! Il ne manquait plus qu’un certain DAVID COVERDALE. Tiens, on n’a pas dit à MARCO MENDOZA que c’était fini ? Il ne veut pas sortir de scène. Lol. En fait, il fait profiter le public d’un de ses morceaux, « Viva la Rock » avec encore IVAN KELLER et MARIO LEPOGLAVEC qui l’accompagnent. Dès le troisième titre, il remercie les musiciens de JELUSICK qui assurent comme des bêtes. Et vas-y que je te joue un petit  « Love is on the run » et un autre morceau que j’ai oublié. Décidément, il ne veut plus quitter la scène, mdr !

ARTHUR, l’ex-chanteur de 58 SHOTS vient de monter sur les planches pour chanter l’hymne de GES qu’il a créé. C’est la petite surprise du jour. IVAN disparaît , laissant le chanteur guitariste seul avec les deux M, MARIO et MARCO. Bien sympathique morceau que je n’avais pas encore eu le temps d’écouter. Le personnage n’a pas changé et son capital sympathie, est toujours là. Sa voix est assurée et toujours aussi chouette, tout comme son jeu de guitare. Il quitte la scène, visiblement ravi de sa prestation après la photo de famille.

IVAN revient tenir compagnie à MARCO qui continue de jouer avec « Hole in my pocket » car le dernier groupe n’est à priori pas encore prêt. Remplacement de dernière minute. MARCO fait le job !

GES ALL STARS 2023

Est-ce que vous êtes fatigués ? Euh, nous non, mais IVAN KELLER peut-être. Ça va faire plus de deux heures qu’il joue… sans parler de MARIO qui continue de martyriser ses fûts. Quand DINO JELUSICK était impressionné par ses musiciens tout à l’heure, je comprends maintenant. Quelle ténacité !

23h33 et c’est fini. « Thanks you so much », nous dit MARCO MENDOZA. « merci beaucoup », reprend t’il en Français. Ce coup-ci, il semble réellement quitter la scène. Mais il revient une fois de plus. Décidément il adore la scène !! « Nous allons vous jouer un autre morceau pour vous. Vous êtes formidables ! », nous dit le bassiste. Et c’est sur « I got to feel emotion » que MARCO finit le set. « Merci beaucoup à bientôt. », conclut t-il. Bon, il n’a pas dit à l’année prochaine alors que, si ça se trouve, il reviendra une nouvelle fois. Tout comme DINO dont c’est tout de même la troisième venue en trois ans.

DATCHA MANDALA @ Guitare en Scène 2023

Pas le temps de tergiverser, côté scène village il y a de l’agitation. Normalement, il était prévu que NEAL SCHON X JOURNEY THROUGH TIME soit le clou de la soirée, puis après l’annulation de ce dernier, ce devait être au duo de KO KO MO de prendre la place. Seulement voilà, deux jours avant, leur camion de tournée a pris feu, ne faisant que des dégâts matériels heureusement, mais stoppant le groupe alors en pleine tournée. Du coup, nous avons droit à DATCHA MANDALA, un excellent groupe venu tout spécialement de Mérignac, tout près de Bordeaux, pour GES . Ils ont carrément annulé tout leurs RDV personnel pour venir remplacer au pied levé les Nantais.

Dès le premier titre, le trio Mérignacais est survolté. Il déchire littéralement la scène. La joie de jouer ce soir, malgré leur long trajet, fait plaisir à voir. D’autant plus que leur heavy blues 70´s est très entraînant. D’ailleurs, je remarque qu’il reste encore pas mal de monde malgré la fraîcheur du soir. Ayant fait plusieurs années le festival, il reste rarement autant de monde pour le dernier groupe.

« On remercie GES pour avoir penser à nous pour remplacer KO KO MO. C’est des potes et on a une pensée pour eux. », nous dit le bassiste chanteur NICOLAS.

Le groupe enchaîne les brûlots : « Stick it Out », « Sick Machine »… Les riffs de JEREMY, le guitariste, sont incandescents et volent presque la vedette au frontman pendant que JEAN-BAPTISTE martyrise ses fûts avec conviction.

« Vous êtes fatigués ? », interpelle le frontman après plusieurs titres. « Oui vous êtes fatigués !! », renchérit-t-il « c’est pour ça qu’on va continuer pour vous réveiller », conclue-t-il à la grande joie des festivaliers, enchaînant les morceaux. Les deux guitaristes qui chantent en cœur, sous les frappes de mule d’un batteur complètement fou furieux, c’est excellent.

NICOLAS pose sa basse pour un harmonica et nous raconte : « En 2017, nous avons passé deux semaines de tournée et ça a été très long sans nos compagnes. Du coup on a écrit cette chanson, ça s’appelle « Missing Blues ». Dans le public, ce morceau fédérateur fait danser une partie des spectateurs sous les harmoniques des musiciens. C’est la totale éclate.

On n’a pas une seule fois le temps de se rendre compte qu’il est déjà plus d’une heure du matin. Leur Blues légèrement psyché est vraiment très bon et fait un malheur dans le public. Les morceaux défilent dans une ambiance survoltée, sur scène comme dans le public. C’est au tour du titre issu de leur tout nouveau EP « Janis » d’être joué. Sur celui-ci, NICOLAS fait chanter le public. Quel titre monstrueux et entraînant avec son refrain que l’on ne peut se retenir de reprendre ! « Djannis, djannis, the Rock’n’Roll Queen, Djannis… »…. Un futur hit en concert !

« On va vous faire une reprise maintenant. Mais ce n’est pas U2 ».  C’est « Helter skelter », un morceau des BEATLES, popularisé par AEROSMITH en son temps puis par U2 et enfin par MOTLEY CRUE qui est joué. C’est à une version survitaminée auquel nous avons droit. Les musiciens s’entendent comme larrons en foire et sont excités comme des puces. Sur la scène, ils sautent, courent, virevoltent sur toute la largeur, et la profondeur.

DATCHA MANDALA @ Guitare en Scène 2023

« Nous approchons à grand pas de la fin de ce concert et de ce festival. On va vous jouer une chanson qui nous tient à cœur, qui parle de croire en ses rêves, et c’est Have you seen the light ! », continue le frontman. Malgré l’heure très matinale, le public ne peut pas s’endormir. Aucun morceau présenté ce soir ne permet de s’assoupir, ne serait-ce qu’un instant. Le groupe déploie une telle énergie qu’on peut se demander d’où ils la prennent.

« Faites du bruit pour MARCELINE au son », nous redit NICOLAS. Et le groupe se lance dans une petite chanson en l’honneur de la preneuse de son. Mdr. « Nous allons vous en faire une dernière mais avant, il nous faut remercier Guitare en Scène et ses 250 bénévoles ! ». Le morceau est d’une lourdeur sans nom. Le bassiste est complètement déchaîné, encore et toujours. A tel point qu’il se met à genoux sur les planches. Il utilise sa basse comme une mitraillette et hurle dans son micro, tenant le pied en l’air.

Puis, les guitaristes posent leurs instruments et quittent la scène. Ils laissent la place à JEAN-BAPTISTE qui, tel un BONZO (JOHN BONHAM) nous fait un solo de pas moins de cinq minutes avant que ses comparses ne reviennent pour conclure le morceau. NICOLAS finit, lui, à genoux. Quelle étrange façon de finir un set, c’est agréablement surprenant !

DATCHA MANDALA @ Guitare en Scène 2023

Après avoir saluer comme il se doit la foule, le groupe s’en va et c’est fini. Ils laissent les festivaliers complètement hagards. Quelle énorme… non, ce n’est pas ça… quelle monstrueuse claque avons-nous pris ! Incroyable ! Je pensais que rien qu’avec JELUSICK et la jam nous étions rincés, MARCO étant un ton en-dessous (mais pas au niveau du volume sonore), mais là… Oh la vache !!! Les DATCHA MANDALA ont rehaussé le festival, laissant  penser dans la tête de bons nombre de spectateurs, que les prestations précédente ont été moins bonnes.

Comme promis lors du dernier titre, les DATCHA MANDALA nous attendent au stand de merch’ pour discuter avec les fans, prendre des photos et remercier les spectateurs d’être restés pour eux. Leur stand de merch’ n’est d’ailleurs pas loin d’être dévalisé.

DATCHA MANDALA @ Guitare en Scène 2023

Il est près de deux heures du matin lorsque la sécurité nous demande de bien vouloir quitter le site. Alors, après avoir dit au revoir aux DATCHA MANDALA et leur avoir dit qu’on ira les voir l’an prochain s’ils repassent au Brin de Zinc, nous quittons le stade. En chemin, je croise IVAN, le guitariste de JELUSICK, et lui demande s’il n’est pas trop fatigué après sa prestation. Il me répond que non, mais qu’il est tout de même surpris d’avoir tenu trois shows d’affilée. Il va falloir penser à faire un contrôle antidopage si ça continue. Lol. Avant d’arriver à la voiture de mon copain Hi’Twist, nous croisons le « latin lover » MARCO MENDOZA. Il nous remercie de notre visite et nous souhaite une bonne route et une bonne nuit. J’ai tout comme l’impression qu’il va lui aussi en passer une bonne. Lol.

Un énorme merci à Guitare en Scène pour cette toute première accréditation, et rendez-vous l’année prochaine si l’affiche est aussi belle !

SIDEBURN @ La Vogue d’Athenaz 2018

Après avoir fait quatre jours et demi de rock prog’, j’ai vraiment envie de me faire une soirée hard-rock ! J’étais aux taquets pour me rendre au Festiverbant avec SHAKRA mais malheureusement ces derniers ont du annuler. Sniff ! Mais je vais avoir à ma séance de rattrapage de hard rock mais un petit peu plus hard boogy cette fois car les suisses ne sont pas comme nous, pour leurs fêtes de village, ils font passer des groupes qui balancent grave leur mère grand dans le chocolat ! En plus, ça fait un bon bout de temps que je n’ai pas vu SIDEBURN en live….

Il ne me reste donc plus qu’à convaincre ma femme d’aller faire un tour en Suisse. Pas la peine que je lui annonce qu’il va faire plus frais là-bas car déjà ici, ça commence à peler mais mon pouvoir de persuasion est immense. Et oui, j’y suis arrivé (bon je lui ai promis une tablette de chocolat…) !!!! Pour trouver, fastoche. C’est juste à quelques kilomètres de Saint-Julien-en-Genevois et nos amis suisses ont tout prévu comme d’hab’, le parking nickel. Je croise juste les doigts pour que leur coucou (suisse, of course) soit un peu déréglé car je suis un peu juste.

Non René, on ne commence pas à rigoler, je suis garé et devant la scène avant même que SIDEBURN monte dessus. Là, je ne pensais pas être en avance sur ce coup-là !

Bon, ça fait tout bizarre, on est sur une place de village et on est une vingtaine à peine à mon arrivée. Ca va être un concert intimiste l’histoire ! Allez, SIDEBURN arrive et de ça ils s’en balancent. Et bien sûr ça attaque direct in the face avec leur hard boogy teinté des antipodes. J’ai directement les cheveux qui se mettent en marche, putain que c’est bon ! On va dire en plus que ça réchauffe.

Tiens, il y a un truc qui n’est pas normal, il y a un des guitaristes qui n’est pas le même que d’habitude… Le chanteur nous expliquera plus tard pourquoi. Mais bon, même dans cette formule, SIDEBURN c’est toujours SIDEBURN.

Et l’effet SIDEBURN c’est qu’à chaque fois que je me retourne, il y a de plus en plus de monde devant la scène. En plus, ils nous font dès les premiers morceaux un petit cover de nos kangourous préférés. Et TNT a un pouvoir d’attraction incontestable pour rameuter la foule ! Et quand c’est fait par SIDEBURN, c’est sûr que c’est efficace.

Bon, ils vont en plus de quelques covers d’AC/DC nous faire des morceaux du dernier album et bien-sûr des morceaux de la plupart de leur discographie. Même réchauffés par SIDEBURN, ça pèle quand même vraiment. D’accord chérie, je n’aurais pas du rester en tongs…

Allez quand même un rappel, un petit AC/DC et comme on est gentil on aura même droit à un dernier morceau signé SIDEBURN pour clôturer le show.

Et voilà, Ti-Rickou content. Ca faisait trop longtemps que je n’avais pas pris ma dose de hard australien made in Suisse. J’étais presque en manque. Papotage rapide mais alors vraiment rapide parce que j’ai les doigts de pieds qui commencent à être violets avec Seb 747 et les copains qui me proposent d’aller à 10 bornes de là continuer à me les geler pour voir un tribute band. Même si c’est le meilleur tribute suisse, là, je crois que ça ne va pas le faire.

Je préfère papoter quelques minutes de plus avec SIDEBURN. Eh oui, j’ai du mal à les quitter, moi. En tout cas, j’adore les vogues chez les suisses. Ca n’a pas la même signification que pour nous, c’est plutôt version feria mais sans les taureaux. On boit, on écoute de la musique mais en Suisse, ils ont bon goût !

SIDEBURN @ La Vogue d’Athenaz 2018