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ECLIPSE, MegalomanIIum

ECLIPSE, MegalomanIIum
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Mediator de notation 4 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU
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Label : Frontiers Music

Sortie : 20 septembre 2024

Je suis heureux car les hard-rockeurs Suédois d’Eclipse sont de retour avec un nouvel album, « MegalomanIIum » et que, perso, je suis fan de ce groupe. Alors vite, je me jette sur la touche play !

Bonne nouvelle, c’est toujours du Hard Rock classieux qui donne la pêche et même la banane. On a envie de sauter, de chanter les refrains avec eux. Ces 11 morceaux sont un pur bonheur pour tous les fans du style avec des morceaux inspirés et une voix top. Sans compter que le reste du groupe est aux taquets.

Rien à jeter dans cet album  J’ai quand même un petit bémol quant à la pochette que je n’aime pas du tout. Sinon, ce « MegalomanIIum » est un album à avoir d’urgence et je lui attribue 4 pics.

ECLIPSE

D’habitude les concerts se font essentiellement au Z-7 de Pratteln mais ce soir c’est vers un nouvel endroit que je me dirige. Après avoir facilement trouvé le lieu, je m’apprête à rentrer dans un casino et là je vais de surprises en surprises. Pour rentrer dans l’établissement, il faut montrer patte blanche. Une pièce d’identité est demandée et vérifiée par un employé. Ce soir, c’est interdit aux mineurs, même accompagnés d’adultes… et interdit aussi à ceux qui portent par exemple un pantalon de survêtement. Je le sais car un jeune français s’est vu refusé l’entrée pour ces raisons alors qu’il avait acheté sa place et fait plus de 300 kilomètres pour venir. Dur dur pour lui, mais ici on ne rigole pas avec le règlement !!!

Une fois ce premier contrôle passé, j’entre vraiment dans les lieux et là, je me retrouve vraiment dans le casino avec des tables de jeux, des machines à sous et tout ce qui ressemble à des jeux vous permettant de perdre votre argent dans un cadre idyllique et suave. Le plus dur est de trouver la salle où se passe le concert, car il y a 3 étages. Finalement, j’aperçois quelques chevelus qui attendent dans un coin.

Oui, gagné c’est bien là l’entrée de la salle de concert ! Vérification des tickets et tampon sur le poignet fait, j’entre enfin dans l’endroit espéré et là changement de décor et d’ambiance garantis. Je pénètre dans un autre monde, dans un univers qui m’est familier, celui d’une salle de concert. Ouf !! Je découvre une belle salle qui peut accueillir plusieurs centaines de spectateurs et la scène n’a pas la taille d’une boite à chaussures. Tout est réuni pour passer un agréable moment avec une bonne ambiance.

Ici à Bâle, on ne rigole pas non plus avec les horaires, on respecte le planning et les spectateurs en appliquant simplement ce qui est prévu. Certaines salles françaises devraient s’en inspirer. A bon entendeur, salut !

SHOTGUN REVOLUTION

Ce soir, l’affiche est 100% scandinave et je m’attends à voir des géants blonds barbus et chevelus. En gros des vikings…

Et bien c’est raté !! Pour débuter la soirée nous avons les danois de SHOTGUN REVOLUTION. Plus exactement ils viennent de Copenhague, la capitale. Ils jouent du hard-rock et revendiquent des influences 70’s comme LED ZEP, DEEP PURPLE ou BLACK SABBATH. Mais, soucieux de ne pas passer pour des has been, ils s’inspirent de groupes plus actuels comme METALLICA ou ALTER BRIDGE.

Pour jouer ils ont droit à une scène réduite mais cela ne les gêne pas car ils sont plutôt statiques et se concentrent sur la musique. Depuis 2010, date de sortie de leur premier album, ils tournent. DITLEV ULRIKSEN, le chanteur, le visage masqué par une barbe grisonnante et une casquette vissée sur son crâne, emmène ses troupes sans faillir.

Dès le premier morceau « Bleeding », le ton est donné. Les riffs sont plutôt lents mais sans compromis. Au fil des morceaux, le tempo s’accélère. Le public, un peu clairsemé au début du set, apprécie.

SHOTGUN REVOLUTION

Il faut préciser maintenant que le son sera bon toute la soirée !! Un plus indéniable. Vis-à-vis de la formation du dernier CD, un deuxième guitariste vient épauler et diversifier les rythmiques de MARTIN FRANCK. Le dernier morceau « City of fire » envoie du lourd, la machine est lancée. Dommage qu’ils s’arrêtent maintenant…

Ils ont sorti l’année dernière leur quatrième disque produit par FLEMMING RASMUSSEN, qui travaille notamment avec METALLICA. A la fin du concert, ils seront présents et disponibles au stand merchandising. Encore un groupe à suivre.

ONE DESIRE

Le changement de matériel et de batterie est effectué assez rapidement et, à l’heure annoncée par le programme situé à l’entrée, les finlandais de ONE DESIRE foulent le plancher de la scène. Fondé en 2012 par le batteur OSSI SIVULA, le groupe ne décolle réellement qu’en 2014 quand OSSI rencontre le guitariste producteur JIMMY WESTERLUND. Celui rentre de Los Angeles avec une expérience importante. Avec eux deux, le groupe trouve la bonne formule et vient de sortir son premier disque sur le célèbre label italien Frontiers Records, une référence dans le genre. Maintenant, j’ai hâte de vérifier en live si les espoirs placés sur eux se confirment.

Première surprise, la présence ce soir d’un claviériste. Sur disque il y en a bien un, mais officiellement il n’existe pas. Ce musicien supplémentaire va étoffer le son général du quatuor par ses rythmiques, parfois surprenantes (limite techno sur certains passages), mais cela ne choque pas et il ne sera jamais mis en avant.

Ce qui n’est pas le cas bien entendu d’ANDRE LINMAN le chanteur, guitariste sur certains titres. Sa voix mélodieuse se mariant fort bien avec le hard-rock classique de ses compères. Si vous aimez ce chanteur, allez jeter une oreille sur son précédent groupe, STURM UND DRANG, avec qui il a sorti trois galettes.

Ce soir musicalement on peut noter que leur melodic-rock propage de la joie dans une assistance plus nombreuse qu’au début. La salle est maintenant bien remplie, tant mieux ! C’est un hard-rock mélodique de haute-volée rempli de feeling. Les riffs sont dynamiques et les refrains entêtants, impossible ensuite d’oublier les mélodies qui nous trottent dans la tête toute la soirée.

JIMMY avec ses lunettes noires et ses cheveux bruns frisottés me fait irrésistiblement penser à NEIL SCHON de JOURNEY. Je note quelques références avec ce groupe ou encore avec PRETTY MAIDS et ECLIPSE (ça tombe bien !) et je constate que l’expérience acquise par les musiciens paye car ce soir, il nous délivre un superbe show ! Pour le terminer, nous avons droit à une reprise de BLACK STONE CHERRY.

Un set parfait et un groupe à revoir en vedette pour les apprécier plus longuement… surtout s’ils progressent encore !!

ECLIPSE

C’est maintenant au tour des suédois d’ECLIPSE d’arpenter la scène du Grand Casino. Il ne manque que des norvégiens pour compléter cette soirée entièrement scandinave ! Malgré le jeune âge de ses musiciens, le groupe affiche au compteur une discographie imposante. Formé en 1999 à Stockholm par ERIK MARTENSSON (chant) et MAGNUS HENRIKSSON (guitares), ils sortent un premier disque en 2001 « The truth and a little more ». C’est le début d’une grande aventure qui perdure toujours aujourd’hui pour notre plus grand plaisir.

Ce soir encore ils vont nous asséner un hard-rock mélodique, jouissif pour les oreilles. Dès le premier morceau, « Vertigo » extrait du dernier album en titre, nous nageons allègrement dans les eaux claires de la mélodie et du riff imparable.

Sur « Killing me », ERIK empoigne aussi une guitare pour épaissir un peu la rythmique et laisser à MAGNUS plus d’espace pour ses solos. Je ne sais si c’est le prénom qui veut ça, mais après le ERIK GRONWALL de HEAT, je trouve que notre ERIK de ce soir a des similitudes avec l’autre. Même carrure, blond, les cheveux courts, et une présence sur scène importante, la comparaison est facile. Si dans votre entourage vous connaissez un ERIC blond, demandez-lui de chanter pour voir , lol !!!!

Cet homme a plusieurs cordes à son arc. Il pratique au sein d’ECLIPSE le chant et la guitare, mais avec MAGNUS il participe à l’écriture et à la production d’autres artistes. Il a notamment participé en 2015 au projet de NORDIC UNION avec RONNIE ATKINS (le chanteur de PRETTY MAIDS). Ces activités parallèles lui donne un surplus non négligeable d’expérience qu’il met bien entendu à profit pour son groupe.

Inutile de préciser que tout est parfaitement millimétré, huilé, et que la setlist de ce soir fonctionne à merveille. Après la superbe ballade « Hurt » et son intro calme et reposante à guitare acoustique et chant, voici venu l’éternel solo de batterie. PHILIP CRUSNER nouvel arrivant dans la troupe s’appuie sur une bande son de musique classique pour nous délivrer ainsi un solo moins rébarbatif pour les non batteurs. C’est nettement plus agréable de cette façon et les spectateurs participent à cet exercice de bon cœur.

Son prédécesseur à ce poste MAGNUS ULFSTED, lui occupe maintenant le poste de bassiste. Efficace et discret, il est lui aussi un membre indispensable à la maison ECLIPSE.

L’heure tourne inexorablement et c’est déjà l’heure de la fin sous les applaudissements avec « Bleed and scream ». Si vous aimez un hard rock classique puissant aux mélodies imparables, précipitez-vous pour les écouter ou les entendre en live même si sur cette tournée, ils ont soigneusement oublié la France !!! Comme c’est bizarre…

Après quelques minutes d’un repos bien mérité, ils seront frais et dispos au stand merchandising pour le plaisir des nombreux fans venus faire dédicacer CDs ou billets de concert – entres autres.

Encore une fois, je ne regrette pas les nombreux kilomètres avalés sur l’autoroute pour venir assister à des concerts de cette qualité. Mieux, j’en redemande !!

ECLIPSE

LES CHRO PRECEDENTES

Cliquez sur la photo pour aller à la chronique.










73- LE BRIN DE ZINC

3 montée de la Peysse – Barberaz

20 euros

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26- LA CORDO

3 quai St Clair – Romans sur Isère

Gratuit

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74- LE POULPE

2484 route de l’Eculaz – Reignier (74)

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69- LA RAYONNE

7 rue Henri Legay – Villeurbanne

35 euros

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73- LE BRIN DE ZINC

3 montée de la Peysse – Barberaz

20 euros

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69- LE TRANSBORDEUR

3 boulevard de Stalingrad – Villeurbanne

Préventes : 31,90 euros

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69- ROCK ‘N’ EAT LIVE

32 quai Arloing – Lyon

Prix libre

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73- LE BRIN DE ZINC

3 montée de la Peysse – Barberaz

18 euros

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Motocultor Festival

38 – L’ILYADE

32 rue de la Fauconnière – Seyssinet Pariset

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42- L’ECLIPSE

1 cours de la République – Roanne

Gratuit

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74- LE CHATEAU ROUGE

1 route de Bonneville – Annemasse

27 euros

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73- LE BRIN DE ZINC

3 montée de la Peysse – Barberaz

20 euros

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69- LE TROCKSON

110, montée de la Grande Côte – Lyon

Gratuit

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Rolliver Fest 2

+

69- LE ROCK’ N’ EAT LIVE

32 quai Arloing – Lyon

Prix libre

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69- LE MARCHE GARE

4 place Hubert Mounier – Lyon

Préventes : 25 euros

69- OVER EIGHTEEN MOTORS

15 rue Jules Ferry – St Symphorien d’Ozon

Prix libre

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38- LA SALLE NOIRE

19 rue des Arts et Métiers – Grenoble

10 euros

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73- LE BRIN DE ZINC

3 montée de la Peysse – Barberaz

15 euros

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73- LE BRIN DE ZINC

3 montée de la Peysse – Barberaz

18 euros

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74- BISTROT DES TILLEULS

13 chemin de la Prairie – Annecy

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69- ROCK ‘N’ EAT LIVE

32 quai Arloing – Lyon

Prix libre

KAMELOT à La Rayonne

KAMELOT à La Rayonne
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KAMELOT à La Rayonne

Ce soir, direction Lyon et plus précisément Villeurbanne, à la La Rayonne. C’est une première pour moi. En plus, il y a quatre groupes à voir. Petit hic, même si c’est en fin de semaine, je suis obligé de partir un peu tard car contrairement à certains de mes confrères (suivez mon regard), je bosse moi ! Du coup, j’ai un peu peur d’arriver à la bourre. Retour du  syndrome Ti-Rickou ? Mais si, souvenez-vous : comment arriver presque systématiquement à un concert alors qu’il a déjà commencé depuis un bon moment… Ca vous rappelle des trucs, hein ? Je vous vois venir (en parlant de moi) : “C’est normal, il est Savoyard et son quart d’heure est largement connu”. Oui, ben ça va, hein ! On fait ce qu’on peut… C’est donc en couple que je pars, à la bourre, vers Villeurbanne.

Arrivés sur place, nous cherchons de partout où nous garer et, heureusement pour nous, nous trouvons un bel endroit juste à côté d’un chantier. Le temps de faire la queue pour entrer et récupérer le pass, je me rends compte qu’il y a beaucoup de monde. Pour faire les photos, ça va être costaud. D’autant plus que le premier groupe vient de commencer.

KAMELOT à La Rayonne : FROZEN CROWN
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FROZEN CROWN à La Rayonne

FROZEN CROWN, puisque c’est de lui qu’il s’agit, fait dans le Power Metal et nous vient de Milan. Un joli backdrop avec le logo du groupe trône derrière le groupe. FROZEN CROWN est composé de Federico MONDELLI à la guitare et aux claviers, Giada ETRO au chant, Francesco ZOF à la basse, Niso TOMASINI à la batterie, Fabiola « Sheena » BELLOMO à la guitare lead et Alessia LANZONE à la guitare rythmique. Trois filles pour trois garçons, la parité est respectée. Les six musiciens ont des looks d’enfer et les lights sont au top ainsi que le son.

Tout est aux petits oignons, sauf un vigile de deux mètres de haut et trois de large qui nous gâche un peu la vue. Il va falloir faire avec parce que la foule est bien compacte et se déplacer ut se révéler très difficile.

Les musiciens sont à fond et font le show sur scène. Tout est chorégraphié à souhait et l’atmosphère commence déjà à chauffer. Cependant, contrairement à ce que l’on pourrait penser, le public reste sage. Il manifeste sa joie et répond aux sollicitations de la chanteuse et des musiciens visiblement contents d’être sur scène. Les morceaux tels que « Kings », ou bien « Call of the north » ou même « Far Beyond » dépotent grave et l’attitude des guitaristes qui headbanguent en chœur, pendant que Giada se frotte au public, est géniale. J’aime beaucoup.

Etant relativement réfractaire au Power Metal, bizarrement, le style des Milanais ne m’effraie pas et la passion des musiciens à jouer fait plaisir à voir. Une demi-heure plus tard, le groupe remercie le public et après la traditionnelle photo de famille, il laisse la place au second groupe de la soirée : AD INFINITUM.

KAMELOT à La Rayonne : AD INFINITUM
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AD INFINITUM à La Rayonne

AD INFINITUM est un groupe Germano-Suisse de Symphonic Metal avec des relents Rock qui compte en ses rangs la Vaudoise Melissa BONNY au chant, Niklas MULLER aux fûts, Adrian THESSENVITZ à la guitare et le bassiste Korbinian BENEDICT.

Dès le début du set, c’est la chanteuse qui prend les commandes. L’avantage d’être Vaudoise, c’est que Mélissa parle français, ce qui, vous l’aurez compris, dans un public à majorité française, lui permet de se faire comprendre et de le cueillir dans le creux de sa main. En bref, de le brosser dans le sens du poil. Le charme métissé et la voix mielleuse et douce de Mélissa sont aussi des critères de qualité qui fonctionnent bien. Mais c’est surtout lorsqu’elle s’emploie dans sa voix growlée que le charme opère. Elle est impressionnante de justesse et de persévérance.

Le temps de jeu alloué au groupe est plus long que celui des FROZEN CROWN, ce qui ne m’étonne pas étant donné la qualité de jeu des musiciens de AD INFINITUM. Plus le set avance et plus je me pose la question sur la ressemblance de Melissa avec une chanteuse bien connue… Rihanna ! Physiquement surtout et lors des voix claires, la concordance est sensible mais en version un peu plus rentre-dedans et lorsque les growls font leur apparition, tout s’efface, évidemment. Rien qu’à l’idée de voir Rihanna faire des growls, je suis mort de rire.

Les titres défilent sur un groupe aux taquets qui ne se ménage pas. Plus le set se déroule et plus j’ai le sentiment que la chanteuse éclipse totalement ses musiciens tant elle est captivante. Elle fait l’hélicoptère en se positionnant devant la scène. Lorsqu’elle ne chante pas, elle monte sur les strapontins afin de mieux se faire voir par ceux qui sont au fond.

Les cordistes font de leur mieux pour soutenir la frontwoman. Adrian qui joue avec une guitare sans tête et au moins dix cordes, court dans tous les sens  en même temps que Niklas qui bouge tout le temps avec sa basse verte. Pas simple pour les photos. Heureusement, les lumières sont au top et le son aussi.

Alors que l’avant-dernier morceau « My Halo » tiré de leur nouveau LP sorti récemment, vient tout juste de se terminer, Melissa remercie le public avant d’entamer « Unstoppable » le morceau final.

KAMELOT à La Rayonne : AD INFINITUM
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AD INFINITUM à La Rayonne

Une fois ce dernier exécuté, elle interpelle le public : « Avant de vous quitter, j’ai trois questions pour vous : La première : avez-vous passez un bon moment avec FROZEN CROWN ? ». Le public répond par la positive. « Est-ce que vous êtes prêts pour BLACKBRIAR ? ». De nouveau, le public hurle son bonheur. « Est-ce que vous êtes vraiment, vraiment prêts pour KAMELOT ? ». La réponse est évidemment oui. Cependant Niklas chuchote à l’oreille de la chanteuse. « Hum,,. je crois qu’ils ne sont pas prêts. Etes-vous vraiment, vraiment, vraiment prêts pour KAMELOT ? », re-demande Melissa. Cette fois-ci, l’ovation du public impressionne les musiciens.

« Ok, cette fois ci, ils sont vraiment prêts », reprend la chanteuse avec un grand sourire,  visiblement heureuse de la réponse. Après avoir joué 40 minutes pile poil et fait une nouvelle photo de famille, c’est la fin.

KAMELOT à La Rayonne : BLACKBRIAR
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BLACKBRIAR à La Rayonne

BLACKBRIAR est le groupe que je n’ai pas encore eu l’occasion d’écouter. Il faut dire que le groupe étant étiqueté Alternative Gothic Metal, ça ne me tentait pas vu que je suis assez allergique au style. BLACKBRIAR est d’origine Hollandaise et est composé de Zora « la Rousse » COCK au micro, Siebe « Legolas » SOL SIJPKENS à la basse, René « Landru » BOXEM à la batterie, Robin « Barberousse » KOEZEN et Bart « Beau Gosse » WINTERS aux guitares, et pour finir de Ruben « Einstein » WIJGA derrière les keyboards.

Zora arrive voilée, seule sur scène. A peine commencé le titre « Mortal Remains », je sens de suite que ce n’est pas pour moi, sa voix trop aiguë a tendance à m’irriter un le poil. D’autant plus que le groupe est avare de lumières, je dirais plutôt qu’il les a oubliées, ne serait-ce que par rapport au groupe précédent. Personnellement, j’aurais préféré qu’ils jouent en premier, mais bon, ça n’a pas l’air d’être l’avis d’une grande partie du public qui est à fond derrière le groupe. Les titres défilent… Je remarque un joli pied de micro composé de racines et de roses.  Sympathique.

Alors, je ne peux pas reprocher à Zora la chanteuse de ne pas avoir une belle voix mais ce n’est vraiment pas mon truc. BLACKBRIAR finit son set au bout de 40 minutes après un petit solo de piano. On a eu des headbanguing en chœur, une voix haute perchée, des musiciens à fond et, même si je trouve ça un peu redondant et mignon tout plein, le groupe a tenu le rang et c’est tout ce que la Rayonne voulait avoir. 

KAMELOT à La Rayonne
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Place maintenant à la vedette de ce soir : KAMELOT ! Une fois le matériel de BLACKBRIAR débarrassé, les bâches qui cachaient des éléments du décor en fond de scène sont enlevées pour faire place au décorum du groupe Américain. Enfin plutôt international, étant donné que Alex LANDENBURG, le batteur, et Oliver PALOTAI, le claviériste, sont Allemands, tandis que Tommy KAREVIK, le chanteur est, lui, Suédois. Du coup, vous l’aurez deviné, seuls Sean TIBBETTS, le bassiste, et Thomas YOUNGBLOOD, le guitariste – seul membre originel et créateur du groupe – sont Américains. Ils sont d’ailleurs plus précisément originaires de Fort Lauderdale et de Tampa en Floride.

Le backdrop basé sur le dernier LP du groupe sorti l’an passé « The Awakening » est superbe et le décor est vraiment magnifique en version futuriste. La batterie, étonnamment, est du côté droit, et le clavier côté gauche.

Les lumières se sont éteintes et une intro retentit, puis on entend au loin un cri « Liiiiiiiiooooooonnnnnn !!!! » pendant qu’Alex monte en premier sur les planches, suivi d’Olivier et Sean accompagnés par Thomas qui entame « Veil of Elysium ». Débarque ensuite, tambour battant, Tommy remonté comme un coucou, et pourtant on est loin de la Suisse.

A grands renforts de fumigènes et de fontaines de feu, le groupe fait son show en enchaînant les hits. « When the lights are down », « Karma », « New Babylon », que des pépites ! Trois titres de « Haven », deux de « Ghost Opéra », deux de « Black Halo » et de « Karma » pour un titre de « Silverthorn » et un de « Shadow Theory », toute la discographie du groupe, ou presque, y passe même s’il manque des titres des quatre premiers albums. L’accent est quand même vraiment mis sur le petit dernier « The Awakening » avec six morceaux.

L’ambiance entre le groupe et le public est au beau fixe et KAMELOT tient bien ses nombreux fans. Pour les voix féminines et les grosses voix, une seule personne s’en charge et c’est Mélissa BONNY, la chanteuse d’AD INFINITUM.

Alors que le son était top jusqu’à présent, d’un coup il est beaucoup moins bon. La voix de Tony est beaucoup trop en retrait à mon goût et le son est beaucoup trop fort, mais ce n’est pas ce qui dérange le public à fond derrière le groupe. C’est vrai que KAMELOT enchaîne des morceaux aussi bons les uns que les autres et hyper entrainants.

Personnellement, ce que j’apprécie le plus, c’est lorsque Melissa vient sur scène donner la réplique à Tony. Bizarrement le son est bien meilleur lorsqu’elle chante. D’ailleurs je préfère sa façon de chanter avec KAMELOT plutôt que lorsqu’elle chantait avec son groupe tout à l’heure. Elle devait sûrement s’économiser en sachant qu’elle avait un second set. Enfin bref, à part ça, comme je te disais plus haut, les hits s’enchaînent et font trembler la Rayonne.

KAMELOT à La Rayonne
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KAMELOT à La Rayonne

Après « Sacrimony » et « Willow », Tony prend la parole « Oh my God ! You’re incredible, Merci (en Français dans le texte) ». Pour la superbe ballade « Human Stain », Tony et Oliver sont seuls sur scène pour commencer le morceau, puis c’est au tour de Thomas et de Sean de revenir sur scène pour continuer le morceau. Le chanteur demande au public d’allumer les lumières de leurs téléphones, ce qui fait un superbe effet dans la salle. Et le groupe reprend de plus belle avec encore plus d’énergie qu’auparavant.

Puis vient le fameux solo de batterie. Alors que souvent celui-ci est plus ou moins digeste et sert surtout à faire une pause dans le set, KAMELOT a l’intelligence de rajouter des samples, ce qui permet d’apprécier à sa juste valeur le talent du batteur.

22h19, l’heure du superbe « March of Mephisto » avec une Melissa qui impressionne en reprenant les growls de « Shagrath » de DIMMU BORGIR qui les avait interprétés sur le « Black Halo ». Puis, après Alex qui nous avait montré ses talents, c’est au tour d’Oliver de nous démontrer les siens avec un petit solo. Revient alors, capuche sur la tête, Tony qui attaque « Forever » extrait de « Karma » avant que les autres membres ne le rejoignent.

Ça y est, c’est fini. Le chanteur nous dit au revoir après avoir présenté chacun des musiciens, en n’oubliant pas de mentionner la “special guest on this tour” Mélissa. Cinq minutes plus tard, après avoir quitté la scène, le chanteur revient, une fois de plus seul, mais cette fois-ci, il est à la place d’Oliver et commence « One More Flag in the Ground ». Le morceau fédère le public qui répond aux sollicitations du chanteur. Tommy portant un drapeau noir avec le logo de KAMELOT dans les mains, flag les fans du premier rang.

KAMELOT à La Rayonne
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KAMELOT à La Rayonne

« We have one more for you, « Liar Liar (Wasteland Monarchy) ». Sur ce morceau, Thomas récupère un drapeau du fan club Français du groupe, le montrant fièrement au public avec l’aide de Tommy.

Le groupe remercie le public et fait une photo de famille. En sortant de scène, tous les membres serrent les mains des spectateurs tout en lançant généreusement baguettes et pics, dans le public. Et c’est fini.

Quel spectacle incroyable nous ont-ils fait découvrir ! Ayant de la route à faire, et étant éreintés d’avoir dû rester debout sans presque pouvoir bouger pendant six heures (c’est un poil trop long), nous partons tranquillement, les yeux plein de rêves et le dos plein de courbatures. Un grand merci à Sounds Like Hell Productions pour ce concert !

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