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PACK O FEST 2024

EXXCITE @ PACK O FEST III

Nous sommes au début du week-end de Pâques, et quoi de mieux que… d’aller chercher des œufs cachés dans le jardin ? Ben non, bananes ! On fera ça demain. Lol. Non, nous allons faire un petit festival. Et quel festival me demanderez-vous ? Il vous faut des lunettes ou quoi ? C’est marqué dans le titre ! Faut tout vous dire, vous ! C’est le Pack Ô Fest d’Hauteville sur Fier dont c’est déjà la troisième édition. Ce festival se tient sur deux jours, cependant, mon co-festivalier Steve*74 et votre serviteur, n’y allons que le premier soir, la programmation du dimanche étant un tantinet trop violente pour nos petites oreilles fragiles. Mdr

C’est sous un temps digne du Sahara, avec un vent à décorner les cornes de Lucifer, que nous prenons la route en direction de l’Albanais. L’avantage, c’est que nous n’avons pas des kilomètres à faire, et ce n’est pas pour nous déplaire. Mes moitiés nous accompagnent une fois de plus, histoire de faire un concert de plus. Mais au fait, qu’allons-nous voir ? Eh bien, il y a trois groupes de Punk et nos copains d’EXXCITE. Lorsque je les avais vus à l’Alpi Bière, j’avais bien aimé leur prestation, je me suis donc décidé à retourner voir le groupe, avec je l’espère, un meilleur son. Les trois autres groupes au nom bien prononcé sont MON EX S’APPELLE SIMONE, THE OLD PUNKS and CHARLOTTE et ROCCO GLAVIO.

Comme c’est à un concert aux trois quarts composés de groupes de Punk, je prends mes précautions et arrive avec une armure médiévale, que j’ai piqué à un copain, devant les portes (je tiens à ma vie). Comment ? Je ne peux pas rentrer habillé comme ça ? « Rhôôôô m’enfin ! », comme aurait dit un certain Gaston L. célèbre personnage de BD. Bon ben j’vais m’changer ! Mais si jamais je meurs, ce sera de votre faute ! Lol. Trève de plaisanterie, nous rentrons dans la Salle des Fêtes de la ville ou un bar bien fourni nous attend avec une petite restauration qui va bien et largement à portée de n’importe quelle bourse du moment qu’elle n’est pas trouée.

Le temps de prendre nos marques et de faire un petit coucou à notre copain organisateur et accessoirement guitariste du groupe SHAYTAN que le premier groupe, MON EX S’APPELLE SIMONE s’installe. Renseignements pris, c’est un groupe de covers pop et punk qui s’est monté entre potes pour s’amuser.

Sympathique. On passe de BLACK SABBATH à DIRE STRAITS avec un gros virage RITA MITSOUKO en terminant sur du LYO. Ils reçoivent les applaudissements nourris du public qui, petit à petit, remplit la Salle des Fêtes.

Place au second groupe qui porte le doux nom de THE OLD PUNKS AND CHARLOTTE. C’est aussi un groupe de covers beaucoup plus punk. Petite particularité: il y a deux filles dont une chanteuse. Renseignements pris, une fois de plus, c’est carrément un groupe familial. Il y a le père à la guitare, la fille à la basse et la mère est chanteuse. Le public est beaucoup plus chaud que tout à l’heure et met bien l’ambiance. C’est très bien fait et si un jour ils font leur propre musique, cela devrait sûrement être très intéressant.

Vingt-deux heures passé, je découvre, après une petite interview d’EXXCITE, le trio ROCCO GLAVIO qui a déjà investi la scène. Composé d’un bassiste qui s’accompagne d’un petit clavier, d’un gratteux en short et bas résille et d’une batteuse qui assure les chœurs, le groupe joue un punk revendicatif où les influences BERURIER NOIR, TAGADA JONES et compagnie sont plus que palpable.

ROCCO GLAVIO @ PACK O FEST III

Dès leur deuxième titre, ils enflamment la Salle des Fêtes qui entre en ébullition. Devant la scène, les pogos vont bon train et il ne vaut mieux pas rester trop près si on tient un peu à ses abattis. Mais pourquoi m’a-t-on refusé mon armure à l’entrée ? Mdr. Avec une set list écrite sur un bout de carton et des titres très vindicatifs sur la société, le groupe joue sans se soucier du qu’en dira t’on et joue à fond les ballons. C’est très bon, même si c’est un tantinet répétitif. Bon, ils jouent du punk, pas de la Polka, aussi !

Leurs titres sont rigolos par moments, avec notamment une parodie de “Le Lion est mort ce soir” en renommant ce titre “Le Punk est Mort”, et parfois très sérieux lorsqu’il parle de dépression ou sur notre gestion de la planète avec “Société Malade”. Mais dans quel monde vit-on ? Voilà que des Keupons deviennent écolos ! Complètement dingue ! Blague à part, c’est intéressant qu’un groupe s’intéresse à ce genre de choses.

Plus les morceaux défilent et plus le public est déchaîné. Les pogos vont bon train et les glissades aussi. Mais toujours dans un esprit fun et bienveillant. Perso, j’accroche bien avec leurs différents titres dont je perçois par moments quelques notes de métal. Un petit cover des BERURIER NOIR plus tard avec une petite piqure au RN au passage et c’est déjà la fin du set.

J’ai bien apprécié leur prestation avec une batteuse qui est une véritable tigresse sur scène, ce qui donne la patate aux deux guitaristes. Un groupe que je me ferai un plaisir de revoir.

EXXCITE @ PACK O FEST III

Le temps de changer le kit de batterie, d’installer les panneaux latéraux et il est déjà l’heure du crime. L’heure pour EXXCITE de monter sur scène. « Est-ce que ça va, Hauteville ? Est-ce qu’il y a encore un peu de monde ? Vous pouvez venir vous rapprocher… Ou pas ». C’est ainsi qu’ABEL CABRITA entame son set.

Le groupe est bien en place et remonté comme un coucou afin de séduire un public pas vraiment pour eux. Dès le troisième morceau, “Wicked sensation”, moi je suis à fond. Bon d’accord, j’adore ce morceau, je n’ai donc pas d’excuses. Les Keupons restant le sont aussi, et l’ambiance devant la scène devient un peu dangereuse pour moi. Je préfère m’éclipser un peu sur le côté, laissant les plus fous s’éclater.

Petite nouveauté, nous avons droit ce soir à un petit duel de guitares fort intéressant, que j’ai particulièrement apprécié, ABEL répondant à ERWIN sous les coups de butoir de THOMAS et les infrabasses de MATT. Malheureusement pour EXXCITE, beaucoup de spectateurs ont déserté. Même s’ils n’ont pas d’excuses, il faut dire tout de même que le lendemain nous passons à l’heure d’hiver et que nous perdons une heure de sommeil, ceci expliquant peut-être cela. En tout cas, ABEL  et ses musiciens sont hyper motivés, et jouent comme si la salle était pleine à craquer, faisant fi du manque de spectateurs.

A peine une demi-heure plus tard, et c’est déjà le dernier morceau. Avant la fin, ABEL disparaît dans les loges laissant les musiciens seuls sur scène finir le titre. Puis il revient sans sa guitare. « On vous en fait une dernière », dit-il aux derniers aficionados. Et c’est le « Live wire » de “monte les écrous” euh… MOTLEY CRUE qui finit le show. Les musiciens s’éclatent comme des fous et se font plaisir sur scène. Le public restant est lessivé et a bien apprécié la prestation de nos copains. Pardonnez aux autres, ils n’ont pas idée de ce qu’ils ont raté.

Quelle belle démonstration de EXXCITE qui semble être de mieux en mieux rodé et a fait une bien meilleure prestation que la dernière fois. Cependant, comme me le dit si bien mon copain Steve, avec un meilleur son c’est tout de même plus facile. Et dire que ce n’est que leur quatrième show avec leur nouveau line up. Du coup, ma fille est devenue accro, c’est malin ça !

Après un petit Check Out avec ABEL et les autres musiciens, nous prenons le chemin du retour, non sans avoir grandement remercié Steph pour notre invitation. On se retrouve en novembre pour le Tartifest !

DAYLY ROCK FEST 2024

2023 vient à peine de finir que 2024 pointe déjà son nez pour une nouvelle année. Et qui dit nouvelle année, dit nouveau concert et premier festival. C’est mon copain de toujours Steve*74 qui m’avait parlé de ce festival en soutien au magazine Daily Rock. Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est un magazine gratuit, 100% indépendant et musical, parlant de rock au sens large du thème. Une figure marquante dans le milieu culturel de la Suisse Romande. D’ailleurs, lorsque nous faisons des concerts en Romandie, c’est souvent qu’à la fin nous prenons plaisir à récupérer le magazine pour le lire à la maison… Enfin, lorsqu’il en reste encore.

Donc, direction l’Alhambra de Genève, une salle en plein centre-ville où nous n’avons encore jamais posé nos guêtres et où le festival doit se dérouler. Dehors, il fait un froid de canard, mais ce n’est pas ce qui nous empêche de prendre la route. Nous partons à trois avec un copain venu des Bauges pour assister à ce festival qui s’annonce sous de beaux auspices. En effet, l’affiche est entièrement helvétique et fait la part belle à un certain groupe australien bien connu avec deux groupes fortement influencés par ce dernier. La route se passe sans vraiment de soucis, sauf que notre chauffeur n’a pas la vignette (n’allant pas souvent en Suisse), il nous faut donc traverser Genève et donc, rajouter du temps. Tiens, un panneau routier nous indique qu’une manifestation a lieu ce jour et que la circulation en centre-ville est perturbée. Une petite inquiétude vient me tarauder l’esprit, mais heureusement pour nous, le GPS vivant qu’est mon copain Steve*74 nous trouve un endroit facile où se garer à cinq minutes à pied. Quand la température extérieure est négative, cinq minutes ce n’est pas si mal !

Une fois arrivés, nous découvrons la fameuse salle de l’Alhambra, avec sa superbe devanture. Construite entre 1918 et 1920, c’est un élément significatif du patrimoine architectural genevois. Le temps de récupérer les accréditations, et nous voilà dans la salle. Il y a une tombola, au prix de 6,66 CHF le ticket. Le gros lot, c’est deux guitares (une acoustique et une électrique) et une cymbale dédicacée par le batteur de STORACE.

Annoncés pour 19h30, ce sont les RASH PANZER qui doivent commencer les hostilités. Vous ne connaissez pas le Power Rock band légendaire du bout du lac helvétique ? Honte à vous ! Nan, je rigole, tout le monde ne peut pas être omniscient. Mdr. Si vous suivez le webzine, vous savez que ce n’est pas la première fois que nous voyons le groupe. C’était il y a déjà 6 ans et, à l’époque, nous avions beaucoup apprécié. Depuis, ils ont sorti l’album “Libération” en 2022, album que j’ai souvent écouté. Leurs références musicales allant de Van Halen, AC/DC, Aerosmith, à Motörhead, Ramones, je suis forcément fan !

Je papote un peu avec un copain venu aider pour le festival et me rends compte que les portes viennent de se fermer. Mince ! Je vais rater le début, moi ! Je le retrouverai plus tard pour finir la conversation et rentre vite vers la scène. Dès mes premiers pas, j’ai l’impression d’être au Brise-glace d’Annecy. La configuration de l’Alhambra m’y faisant un peu penser avec sa fosse et ses sièges en pente. J’arrive en plein “Born to Rock ‘n’ Roll”, un titre totalement inédit très séduisant des Genevois de RASH PANZER.

“Bonsoir, merci d’être là !”, nous dit J. JAY GUERTCHAKOFF, le vocaliste, à la fin du morceau. “On va vous jouer encore 2, 3 titres et 2 inédits qu’on vient d’enregistrer très récemment.”. Et ça enchaîne titres sur titres avec ses mélodies pêchues, mordantes et entraînantes. “Shiny Eyes”, un morceau puissant de « Libération » me déboite la nuque. “Ça va ? Y en a qui n’ont pas été pris dans les bouchons ? C’était un peu le bazar.”, nous dit J. JAY au fur et à mesure que le public afflue dans l’Alhambra. Du coup, je suis content que nous n’ayons pas eu à rentrer en plein centre. On a eu du bol sur ce coup-là.

Avant d’entamer “Liberation”, le titre éponyme de leur dernier album – dont le nom a été trouvé par le batteur – J. JAY nous présente ses musiciens : RENATO DI PAOLO, le bassiste, RENATO DANI, le guitariste, et le batteur THIERRY WETZEL (BACKWATER). « Libération », c’est un condensé d’énergie, qui sonne certes un peu daté mais c’est tout ce qu’on aime. Et on accélère avec “King of the road”, un nouvel excellent titre inédit. J’ai hâte de jeter une oreille sur leur futur album. Faudra juste penser à le récupérer après le set. Lol !

Ils enchaînent avec des titres aux refrains accrocheurs qui suscitent l’envie de suivre le chanteur, de lever les mains en l’air.

Et c’est déjà la fin du set. Je n’ai rien vu passer, moi. J’en aurais bien repris un peu. Le son était au top et les lights superbes. Il y en a juste un qui s’est amusé avec la machine à Fog, mais à part ça et un superbe backdrop qui aurait mérité plus de clarté, c’était une bonne entame de festival. Une fois fini, je retrouve quelques copains que je n’ai pas vus depuis l’an passé et qui sont venus soutenir le magazine. Il y a même le batteur de SPIT RECKLESS, groupe  que nous avons prévus d’aller voir la semaine prochaine.

BACK ‘N’ BLACK, le second groupe de la soirée, est un tribute à AC/DC entièrement féminin, ou presque, puisqu’un batteur officie derrière les fûts. Normalement, chez W.T.R., la politique de la maison veut qu’on ne s’intéresse qu’aux groupes de composition. Cependant, comment faire l’impasse sur cet excellent groupe ? Les filles envoient du bois du premier titre “Kicked In The Teeth” au dernier morceau “Let There Be Rock”. C’est certes, un tribute band, mais certainement l’un des meilleurs existant actuellement.

D’ailleurs, le public ne s’y est pas trompé, et a soutenu activement le groupe. Il y avait encore plus de monde devant la scène que lors de RASH PANZER. Les classiques ont été revisités – et bien revisités –  à la sauce helvétique. De “Riff Raff” à “Shoot to Thrill”, en passant par “Back in Black” et “Hell’s Bells” en hommage à Malcolm Young, le sang a coulé sur “If You Want Blood”, l’impeccable “Thunderstruck” a démonté l’Alhambra, “TNT” a fini de l’achever. En bref, impossible de ne pas s’inquiéter pour le groupe suivant tellement les filles ont assuré.

Après un petit interlude, le temps de boire un coup, il est temps pour STORACE, le groupe vedette de ce soir, de commencer. STORACE, ce nom ne vous dit rien ? C’est un peu normal, si vous n’êtes pas nés il y a quarante ans ! En revanche, peut-être que si je vous parle de KROKUS, ce nom va vous titiller un peu plus l’oreille. Eh bien STORACE, c’est le nom du chanteur MARC STORACE et ancien chanteur de cette légende helvétique. Lorsqu’en 202,1 le groupe a décidé de s’arrêter, notre ami, lui, n’a pas voulu en rester là et a sorti un album sous son propre nom. Il tourne donc avec d’anciens membres de KROKUS, histoire de continuer d’honorer la mémoire de ce groupe et de défendre son album.

A 22h20, soit 10 minutes avant le running order annoncé, les lumières diminuent d’intensité  et quatre musiciens montent surscène dans la pénombre : TURI WICKI, le guitariste soliste sur la droite, EMI « BASSBABE » MEYER, la bassiste au milieu, DOM FAVEZ – ancien guitariste rythmique de KROKUS de 2003 à 2007 – sur la gauche et PAT AEBY, lui aussi ancien de KROKUS de 2003 à 2006 derrière ses fûts. La première chose que je remarque, c’est le superbe dessin sur la grosse caisse de ce dernier. Dommage que le backdrop ne soit pas le même. Mais on ne peut pas tout avoir.

DOM, super à l’aise sur scène, va d’entrée de set sur le devant des planches, puis on entend MARC qui déboule tel un taureau furieux, au milieu de la scène en entamant “Live and Let Live”. Dès le premier titre, l’ambiance est tout de suite de mise. C’est un titre du premier album solo de MARC STORACE. Il est suivi de “High on love”, un autre morceau de cet album. EMI n’est pas en reste, elle arpente la scène de long en large faisant vrombir sa basse dans l’Alhambra, pendant que TURI se consacre sur ses solos.

“Midnite maniac”, le premier titre de KROKUS interprété ce soir, envoie carrément du lourd. Les lumières se sont faites plus claires, même si une dominance de rouge persiste. La machine à fog, elle, continue de s’exciter. Le son est ultra-puissant et par moments un peu trop, ce qui a, d’après moi, tendance à gâcher la musique.

Les brûlots s’écoulent les uns derrière les autres, “Telephone man”, un titre de EAZY MONE, groupe que MARC a fondé après la fin de TEA, envoie du bois en pleine face pendant que TURI vient prendre les devants. La ballade “Lady of the Night” voit MARC et les musiciens s’éclipser le temps de changer d’instruments et laisser des bandes-son tourner, laissant la scène complètement vide… Personnellement, je ne pense pas que ce soit judicieux car ça casse un peu l’ambiance, mais bon… Les musiciens reprennent le devant de la scène alors que MARC est toujours absent. Il revient sur scène pour finir le morceau avec cette voix éraillée qui n’est pas sans rappeler un certain BRIAN J.

Le chanteur présente ses musiciens et attaque à plein gaz “No place to hide”, un morceau de son récent album puis, c’est le premier cover de la soirée, “American Woman” de THE GUESS WHO, le groupe de RANDY BACHMAN, revisité façon STORACE évidemment !  

“Hellraiser”, un nouveau titre de KROKUS démonte tout sur son passage et fait revivre une époque révolue au public. “Are you awake ?”, demande MARC au public. Evidemment que nous sommes réveillés ! “Do you want to stay awake all the Fucking Night ?”, redemande le chanteur vindicatif. Le public se manifeste joyeusement, et le groupe lance “Stayed Awake All Night”, un cover de RANDY BACHMAN (BACHMAN TURNER OVERDRIVE), que le chanteur doit bien apprécier apparemment, et qui fait bien bouger le public.

MARC disparaît une nouvelle fois laissant EMI et PAT seuls sur scène pour un petit solo basse/batterie pas dégueu. Ils sont rejoints par TURI sous les cris d’un MARC toujours en planque. DOM les rejoint puis MARC, qui finit le morceau dans un style très LED ZEPPELIN. Et voilà, une fois de plus, deux titres de KROKUS qui se jouent coup sur coup avec “To the Top” et “Screaming in the Night”, un super morceau très années 80 et son entêtant refrain “What is wrong, what is right, screaming in the night, running for my life, I die for you”, qui, une fois de plus, est interprété avec passion… Même si, personnellement, je trouve ce dernier morceau un peu long.

Et on repart avec “Carry the Burden”, un autre morceau de STORACE suivi par un nouveau KROKUS : « Rock ‘n’ Roll Tonight”, un hymne fédérateur qui fait vibrer les spectateurs. Tellement fédérateur que MARC décide de les faire chanter. “Are you ready ?”, demande-t-il avant d’entamer les classiques “Oh oh oh oh” et c’est la fin du show.

Alors que la fin était prévue pour 23h30, parce qu’en Suisse, l’heure c’est l’heure, STORACE revient à la demande du public, pour finir sur deux brûlots absolument géniaux. MARC porte maintenant une veste à patchs et il est remonté comme un coucou. Suisse, of course ! On retrouve le chanteur en pleine forme avec “Hoodoo woman”, un nouveau morceau de KROKUS qui fait vibrer la salle avec, encore une fois, un refrain imparable.

MARC nous remercie, dans un Français très correct et entame le dernier titre “Love over Money”, un titre de STORACE qui a des faux airs de KROKUS. Même si certains morceaux m’ont paru un peu longs et même si certaines actions dans le set m’ont un peu perturbé, le show était impeccable et interprété de façon sincère. Et surtout, à son âge – MARC a fêté ses 72 ans en octobre dernier – le chanteur n’a rien perdu de sa voix.

Un petit bilan s’impose : RASH PANZER, est toujours aussi bon, BACK ‘N’ BLACK a tout déchiré et j’aimerais vraiment qu’un jour le groupe se lance dans la compo, même si leurs reprises sont vraiment réinterprétées à leur sauce. STORACE, malgré la longueur plus ou moins inutile, selon moi, de certains titres est musicalement dément. En bref, un super festival à renouveler pour plus de concerts en Romandie !

Un grand merci à David du Daily Rock pour cette invitation.

Chroniques Metal – Septembre 2023

Label : Frontiers Music

Sortie : 1er septembre 2023

Album coup de cœur de la rentrée

Prochaine escale : la Suède avec un groupe de hard-rock mélodique que j’aime beaucoup, Eclipse, qui vient de nous sortir un nouveau Cd intitulé « Megalomanium ». Voilà.

Je suis évidemment aux taquets car je suis un peu fan.

Et je ne vais pas être déçu ! C’est toujours mélodique et ça a toujours la pêche. En plus, c’est communicatif. Du hard-rock qui rend joyeux par les temps qui courent, ça devrait être remboursé par la sécu ! A l’écoute, on se sent bien, joyeux, on récupère la pêche et même la banane. C’est ça le second effet Eclipse !

Un ami, qui est maintenant en Californie, m’avait dit il y a environ 12 ans que l’avenir de notre musique n’est plus à L.A mais en Suède… Tu avais bigrement raison, mon pote !

Juste pour finir, je dirais que c’est un album à avoir dans sa collection et donc forcément c’est un album coup de cœur W.T.R. Un album qui me ferait presque aimer Septembre… j’ai dit presque !!

Label : Autoproduit

Sortie : 02 septembre 2023

Album coup de cœur W.T.R.

Lors de leur concert il y a quelques jours au Rock ‘n’ Eat Live de Lyon (voir rubrique report), Electric Shock nous a présenté son nouveau bébé : « Blow it off ».

Perso, je suis mega content d’avoir un nouveau Cd des Grenoblois car dès leur premier essai, un EP, j’ai accroché à leur musique. Le temps a passé, l’essence coûte désormais un bras, les courses aussi, on a changé de Président mais Electric Shock continue à nous sortir des albums de bon vieux hard-rock qui te fâchent avec tes voisins et te nique la nuque. Et qui te font un putain de bien entre les oreilles !

Alors, écoute à donf’ les 8 titres de l’album et tu pourras constater par toi-même que ça dépote grave ! La voix d’Antoine matche mega bien avec la musique et Little Angus est toujours aux taquets.

J’ai du mal à vous dire quel est mon titre préféré car je les aime tous ! Dommage qu’il n’y en ait que 8.

Bref, encore plus de lumière pour ce mois de septembre qui nous amène de biens bonnes pépites made in chez nous. C’est un album coup de cœur,  of course !!!

Label : M O Music

Sortie : 08 septembre 2023

Album coup de cœur Ti-Rickou

Dire que j’ai craqué sur les Troyens de SLEAZYZ avec leur premier album et leur prestation scénique serait un euphémisme. Je suis mega fan de ce groupe et donc aux taquets pour leur second album, en espérant que ce « Glitter ghoulz from hell » tienne toutes ses promesses.

Allez, je bute le suspect direct. Là, on a un putain d’album d’horror sleaze de toute beauté ! Il y a du Alice Cooper en influence, mais un Alice encore plus disjoncté qui se serait converti au sleaze et sortirait d’un film d’horreur. Un Alice qui aurait traîné ses guêtres à Troyes et y aurait eu des aventures dont Sleazyz serait le fruit. Heu si, c’est possible !

Bon, pour résumer ce Cd, c’est vraiment de l’horror sleaze carrément barré avec une ambiance noire mais festive et des morceaux qui te restent en tête longtemps. Mention spéciale à « Party is not dead » qui m’a fâché avec mes voisins… Ils n’aiment pas ma voix semble-t-il… Je suis outré !

SLEAZIZ avec cet album a franchi un palier. C’est un album à avoir dans sa collection obligatoirement si on aime le style carrément barré et les ambiances qui foutent la trouille. A écouter très fort dans le noir pendant une nuit de pleine lune… un soir d’orage, c’est encore mieux ! Forcément album coup de cœur pour ce groupe qui est vraiment à suivre !

Label : Frontiers Music

Sortie : 08 septembre 2023

Album coup de cœur W.T.R.

Quand le guitariste Tracii Guns (L.A. Guns) et le bassiste-vocaliste Todd Kerns (Slash, Toque, Heroes and Monsters) montent un groupe, on ne peut qu’avoir hâte de le découvrir. Enfin moi, c’est clair, étant fan des groupes où ils évoluent. Normalement, à part un gros, gros bad trip des musiciens, on ne devrait pas être dans du black qui tache, mais dans du heavy sleaze.

Touche play et c’est gagné ! On est dans du hard-rock sleaze puissant. Qui c’est qui est trop content ?

On est dans l’esprit L.A. Guns, Guns ‘n’ Roses bonne époque avec un gros son et des morceaux joués avec leurs âmes. J’aime le côté sale de la prod’, l’ambiance L.A. des 80’s.

Voilà un album qui donne la pêche et qui, comme une DeLorean nous ramène dans le passé. Et quel passé ! Le passé des futs moule-burnes et des cheveux crêpés ! Yes, c’est trop bon ! Amis glameur, c’est un achat obligatoire… et un coup de cœur nostalgique en même temps.

Label : Frontiers Music

Sortie : 08 septembre 2023

Coup de cœur W.T.R.

Trop content de retrouver les hard-rockeurs anglais de Vega pour un nouvel album « Battlelines ».

Et c’est parti ! Je ne suis pas déçu. On a du hard mélodique, classieux comme je l’adore avec des morceaux que j’ai envie de reprendre en chœur avec eux et dont je sens qu’ils vont me rester en tête pas mal de temps.

Je bute le suspect direct : cet album est un petit bijou ! C’est beau et mega bien fait. Quelle voix ! Moi, je fonds. Septembre n’est peut-être pas un mois aussi pourri que ça, finalement ! Je ré-appuie direct sur play et je lui mets un coup de cœur bien mérité. Ok, j’ai toujours aimé le hard anglais de toute façon, et ce n’est pas pour rien.

Label : Frontiers Music

Sortie : 15 septembre 2023

Album coup de cœur W.T.R.

Yes, mon chanteur actuel préféré Ronnie Romero est de retour pour un album en son nom propre ! Je suis plus qu’aux taquets. La pochette déchire bien. On sait que le contenu va être du heavy 80, du heavy inspiré par la voix de Dio, of course.

Ce n’est pas pour rien que Blackmore l’a pris comme chanteur non plus. Et limiter Ronnie à un ersatz de Dio serait une énorme erreur. Regardez son CV ! MSG, Coreleoni, etc.. Pas un album mauvais et une grande facilité à coller avec le groupe avec lequel il travaille. Après, vous pouvez vous dire que ce n’est pas parce qu’il a une mega voix que l’album sera reussi…

Pas faux, mais dans ce cas-là, si ! Cet album est un vrai petit bijou ! Les morceaux sont superbes, les mélodies magnifiques, la prog’ grandiose. Heu, comment ça, je ne suis pas objectif ?! Pas objectif, moi ?Bon avec lui, un peu mais putain, écoutez moi ça ! Les fans de Rainbow, Dio et consorts, vous allez vous faire péter les cervicales à force de headbanguing !

Ronnie Romero est mega bien accompagné par un line-up qui assure grave.

Le résultat est un Cd qui vas tourner en boucle à la maison, c’est sûr. Et ce n’est pas ma chérie qui va m’en empêcher, on est raccords là-dessus !! Alors yes, album coup de cœur et je monte le son quand je me le remets !

Label : 7hard

Sortie : 15 septembre 2023

Album coup de cœur W.T.R.

Twisted Rose, le nom donne déjà envie. La pochette encore plus. Elle représente une bouche qui mange une cerise, le tout d’un rouge pétant. Il y a très peu de chance que ce soit du gros Death, black qui tâche et qui détruit les petites oreilles sensibles de votre serviteur. C’est peut-être du sleaze ou du hard-rock…

De toute façon, je veux savoir donc go and play music ! Et, (roulement de batterie) Twisted Rose est un groupe allemand avec une chanteuse qui fait du hard-rock mélodique.

Et putain, c’est bon, même très bon ! Alors oui, il faut aimer les belles mélodies, la voix un peu rauque de la chanteuse mais là, on est plutôt dans du hard-rock, rock US et ça colle bien. C’est un domaine où l’on n’attend pas forcément un groupe allemand.

Pour ma part, je le trouve très réussi ce « Cherry tales ». Même le slow “Crossing the Line” me semble juste parfait. Bref, vous l’aurez compris, je suis sous le charme de cet album.

Alors vous l’avez compris, c’est un album coup de cœur !!

Label : Napalm Records

Sortie : 29 septembre 2023

Album coup de cœur W.T.R.

Le guitariste légendaire de Judas Priest, K.K. Downing sort un album solo. Mon petit doigt me dit que Judas ne va pas être bien loin car le chanteur sur ce « The Sinner Rides » n’est autre que Tim “Ripper” Owens, LE Tim “Ripper” Owens qui avait été pris par Judas pour remplacer Rob Alfort et qu’ils avaient recruté alors qu’il était chanteur dans un groupe de cover à… Judas Priest, bien-sûr ! Donc ce « The Sinner Rides Again » aurait pu être un album de Judas, voilà.

Ceci étant dit, c’est un très bon album de Judas avec un Rob Half… Ripper Owens très en voix. Les morceaux démontent sa mère-grand à London.

Perso, je trouve qu’il y a des albums sortis sous le nom de Judas Priest qui sonnent moins Priest que celui-là. Et puis moi, j’aime bien Ripper Owens et K.K. ! Je pense même que j’irais les voir en live s’ils ne passent pas trop loin de chez moi. Je pense que je ne serais pas déçu d’entendre ces morceaux en live… Allez, album coup de cœur, na !!

Label : Rob Mules Records

Sortie : 29 septembre 2023

Sur ce coup-là, ni le nom du groupe ni la pochette ne me dirige vers un style en particulier… Peut-être du prog’ mais pas sûr…

J’écoute donc et surprise, on est dans du doom prog’ (j’ai un peu gagné quand même, lol !). Si, si.

Ca peut sembler bizarre mais ça donne un doom aéré, pas trop pesant et,  même si l’influence de Black Sabbath est quand même bien présente avec le côté prog’, ça matche bien. J’aime bien la voix aussi.

Plus le Cd déroule ses titres sur ma platine et plus je me dis que c’est bon. Musicalement, ça le fait grave. A la deuxième écoute, j’apprécie encore plus.

Même si c’est vraiment très prog’, c’est cool. Seule la voix growlée par instants leur fait perdre le coup de cœur. Dommage.

Label : The Sign Records

Sortie : 29 septembre 2023

Et c’est reparti pour la Suède avec le second album des Dictator Ship ! Si, si, c’est leur blaze. Alors leur style, on va dire que c’est du rock énergique avec des belles mélodies.

« Mélodies mon cul ! De la pop, oui !! ». Merci chérie pour ton commentaire. Alors effectivement, il y a un petit côté pop. C’est un peu un mélange entre Hellacopters et les Beatles.

On a du coup deux choix : soit on adore le côté fun et créatif et ce résultat surprenant, soit on déteste, on trouve ça ringard et on court sur l’autoroute la plus proche. Quoi, chérie ? La deuxième solution pour toi ? Etonnant !!!

Bon moi, j’ai écouté et j’ai aimé le côté Hellacopters mais pas du tout le côté Beatles. Pour ceux qui ne le savent pas, je déteste fondamentalement les Beatles, donc je vais m’arrêter là pour le vaisseau dictateur. Ce n’est vraiment pas pour moi. Dommage, la pochette était top !

ROCK O MARAIS 2023, jour 1

Vendredi 07 juillet 2023 à Poisy (74)

MAX ANGUSSON

Ce soir, c’est à un petit festival à deux pas de chez moi que je me rends. Sur deux jours, le Rock O Marais est entièrement gratuit et essaie de promouvoir les groupes locaux. C’est à Poisy, non loin d’Annecy que cela se situe.

Comme je pars en famille, j’arrive en retard pour le 1er groupe, NEWT. J’arrive juste à temps pour BLACK CHAIR RIT, un combo annécien qui m’est totalement inconnu. C’est un groupe qui fait dans le gros Sludge avec quelques touches de Stoner.

Le guitariste soliste saute et headbangue comme un dingue, le batteur frappe comme un sourd, le bassiste groove à fond et le chanteur guitariste rythmique à une voix qui sort d’outre-tombe.

Les spectateurs lambda en prennent plein les yeux car le groupe bouge bien sur scène, et les oreilles. Certains titres sont d’une lourdeur et d’une puissance impressionnante. Ils me donnent l’impression d’être un genre de CROWBAR avec un peu de PANTERA français.

J’aime bien leur musique, même si certains titres, avec la grosse voix qui fait peur – comme dirait le rédac’ chef – me séduisent un peu moins. Je ne suis pas sûr d’écouter un album en entier mais sur scène, ça le fait. Un groupe intéressant à suivre si on aime le gros bruit. Bonne entrée en matière.

Place maintenant à MAX ANGUSON, un guitariste français originaire de Chambéry qui a le don de mélanger AC/DC à TELEPHONE en passant par les GUNS ‘N’ ROSES. Un bon gros rock français avec un coefficient de sympathie intense et qui interprète ses chansons en Français.

D’entrée de set, le musicien, qui arrive en manteau de fourrure (surprenant avec la chaleur qui règne), séduit tout le public de Poisy avec son rock énergique et mélodique.

MAX est une véritable bête de scène avec une maîtrise fantastique de son instrument. Accompagné de LUDO à la basse, ALEX à la seconde guitare et PETER, le puissant batteur, le guitariste fait le show. Prenant la scène de long en large, haranguant régulièrement les spectateurs, le musicien tient tout le monde dans le creux de sa main.

D’un seul coup, il disparaît des planches, pendant que ses comparses s’éclatent tout seul sur scène, pour débarquer dans le public. Il se promène dans la foule devenue bien compacte, et va se mettre sur les barrières devant la console son pour haranguer les spectateurs du fond.

En revenant, il s’approche d’une petite fille, la prend entre ses bras, guitare en mains, et tente de la faire jouer un petit peu. Sûrement impressionnée, elle préfère le regarder jouer. Les fans n’en perdent pas une miette.

MAX pour le titre “The Nation”, invite le chanteur FRANCOIS ROTTA de VOODOO SKIN et du tribute band à AC/DC de ce soir, à monter sur scène pour venir chanter le morceau avec lui. La complicité des deux musiciens ne fait aucun doute.

Une petite demi-heure plus tard, c’est la fin. Le groupe m’a fait bonne impression, et je pense que ce soir, il s’est trouvé plein de nouveaux fans.

Il est l’heure pour THE PRIZE d’arpenter la scène. Les musiciens s’installent et commencent le show. MAGGY LUYTEN arrive sur scène avec un masque de lapin sur les yeux. Et dès le premier titre, j’ai l’impression que quelque chose ne va pas. Pour tous les fans, devant les planches, il ne semble pas y avoir de problèmes. Ils sont à fond derrière le groupe. Personnellement, je trouve que ce soir, elle manque de voix. Pour moi, elle force trop sur ses cordes vocales.

Cependant, la prestation est bonne. Les copains (souvent musiciens) sont contents et reprennent en chœur le refrain de “I swear”. Une grosse partie du public est avec le groupe. CHRISTOPHE GODIN et MAGGY plaisantent, à leur habitude, bien sur scène cependant, une autre partie des spectateurs à l’air de ne pas accrocher. Il est vrai que le métal que joue le groupe n’est pas pour toutes les oreilles.

Contrairement à beaucoup de copains qui en sont complètement fan, je le suis un peu moins ce soir. La voix de MAGGY me semble éprouvée et détaillée par moments. Je crois qu’il va falloir que je consulte un ORL quand je vois le monde qu’elle arrive à accrocher ce soir… ou alors c’est la vieillerie. Lol.

C’est après la belle cover du “Show must go on” de QUEEN que je préfère m’éclipser, malgré la bonne interprétation du groupe musicalement. Peut être le son est-t-il la cause de ce décalage que je ressens ? Je n’en ai aucune idée, mais la prestation de THE PRIZE ne m’a pas séduit ce soir. J’ai préféré celle que j’ai vu l’an dernier au Festival Guitare en Scène. A revoir dans de meilleures conditions.

Le dernier groupe étant un cover-band aux Australiens bien connus d’AC/DC, mon report s’arrête là.

Je rentre donc chez-moi un peu déçu. J’attendais beaucoup (trop peut-être ?) de THE PRIZE mais je suis vraiment content d’avoir découvert MAX ANGUSON que j’irais revoir volontiers. Rendez-vous demain pour une autre soirée !