Monthly Archives: septembre 2014

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Bon allez, direction Dijon. Heu oui, c’est un petit peu en dehors de mon terrain de jeux, mais je m’en tamponne : le Rising Fest, je ne le loupe pas, na ! En plus, la soirée du vendredi est un spécial groupes français et ça se passe à la Petite Vapeur.

Et moi, je l’aime tellement ce fest que je suis en avance ! Et oui, je ne vais pas louper le premier groupe, bande de mauvaises langues !! J’ai même le temps de prendre mon bracelet pass deux jours et de papoter avec des malheureux imprudents qui n’avaient pas de place pour ce soir. Je dis « malheureux imprudents » car ce soir, c’est sold out. Mauvaise nouvelle pour les retardataires mais bonne nouvelle pour les organisateurs et pour les groupes ! Moi, j’aurai bien revendu la place de ma femme le double du prix mais elle n’a pas voulu. La harpie, elle peut être hargneuse !

ELECTRIC SHOCK 5
ELECTRIC SHOCK

En parlant de groupe, je rentre dans la salle pour l’arrivée sur scène des grenoblois d’ELECTRIC SHOCK que je voulais absolument voir en live tellement leur EP m’avait enthousiasmé. 

Et putain ! j’avais bien raison. Le fest débute bien car ELECTRIC SHOCK, ça joue. On est dans du hard-heavy à l’ancienne avec un putain de chanteur à la voix puissante et mélodique et des musicos qui jouent grave, trop heureux de jouer dans un fest où la plupart des spectateurs ont eux-aussi des vestes à patch, des cartouchières et des clous. En plus, ce n’est pas souvent qu’on voit une fille en lead guitar et elle ne laisse pas sa part aux chiens !

ELECTRIC SHOCK 2
ELECTRIC SHOCK

Les morceaux du EP tapent vraiment en live. Le public ne s’y trompe pas et ne veut pas les laisser partir de scène ! Ils vont donc être obligés de nous faire deux covers à la fin de leur set list, dont un de MANOWAR – à la grande joie de la présidente de la Phoenix Rising Asso, grande fan de ce groupe.

Très bonne entrée en matière. En plus, le son est bon ; c’est de bonne augure pour la suite.

Allez, petit tour en extérieur pour dire bonjour au camion de nourriture et goûter un sandwich dijonnais au pâté de tête et à la confiture d’oignons. Pour ceux qui ne connaissent pas, dommage, c’est une pure tuerie !

EXISTANCE 2
EXISTANCE

Requinqué et réhydraté, je retourne dans la salle pour ne surtout pas louper EXISTANCE. Et boum ! Comme aux Poul’Hard de Bresse il y a quinze jours, je prends une claque d’entrée de jeu.

Malgré une scène plus petite, EXISTANCE fait le show et au Rising, le style NWOBHM, on aime ! Des musicos qui jouent comme ça, forcément ça fait réagir la Petite Vapeur qui monte en puissance.

Quitte à me répéter, leurs morceaux sont particulièrement efficaces et les garçons sont à donf. J’ai les mêmes impressions que la dernière fois : ils sont vraiment en place et savent déjà tenir une scène. Leurs morceaux sont taillés pour le live et bien sûr, c’est trop trop court.

EXISTANCE 6
EXISTANCE

Bon ça y est, c’est fini. Tout le monde a pris une grosse tarte… Et mes copines du premier rang n’ont pas eu à me le confirmer : elles m’ont vrillé les oreilles pendant le show ! Merci les gars, grâce à vous je suis à moitié sourd maintenant !

Je profite de la pause pour aller faire une petite interview d’ELECTRIC SHOCK.. Bon rapide l’interview car HIGHWAY monte déjà sur scène.

HIGHWAY 2
HIGHWAY

Heu, avec la baffe que je viens de prendre, je vais mettre un peu de temps à rentrer dans leur univers hard-rock classique mais les HIGHWAY savent jouer. Leurs morceaux sont bien puissants et les refrains rentrent bien en tête.Tout ça est bigrement efficace ! En plus, eux aussi sont à l’aise sur une scène et visiblement heureux d’être là donc évidement la salle rentre à fond dans leur concert.

HIGHWAY est en train de faire un carton ! La Vapeur les a adoptés. A la fin de leur show, je sais qu’ils vont repartir plus légers : leurs CD se vendent très   bien !

HIGHWAY 1
HIGHWAY

On va avoir une pause un petit peu plus longue car pour le dernier groupe, il y a un changement total de plateau.

Ca me donne le temps de papoter avec les potes. Et des potes il y en a pas mal. Ils sont venus d’un peu partout : Grenoble, Chambéry, Bourg-en-Bresse, Chalon, Besançon car il faut dire que le Rising Fest devient une institution. C’est vrai ça, y’a même France 3 qui vient nous filmer ! Bon, faut pas non plus que ça grandisse de trop parce qu’après on sera obligés de regarder les concerts sur des écrans géants !

Aller un petit tour en loges pour une interview d’EXISTANCE que je n’avais pas eu le temps de faire il y a quinze jours.

VULCAIN 1
VULCAIN

Réhydratation et prêt pour accueillir le Dieu de la Foudre : VULCAIN ! 

Dire qu’ils étaient attendus est un euphémisme : VULCAIN à Dijon, on aime et on voulait les voir ! D’entrée de jeu, on sait que la set list va être basée sur « Rock’n’Roll Secours » leur premier album et sur « V8 » le petit dernier.

Le trio parisien est particulièrement en forme ce soir et c’est donc un putain de concert que nous délivre VULCAIN. Et c’est sûr qu’avec les brûlots de « Rock’n’Roll Secours », la salle qui était déjà chauffée à blanc explose.

On va avoir droit à deux surprises : un « Blueberry Blues » des familles et le rare mais très apprécié « Soviet Suprême ». Bien sûr, un concert de VULCAIN ne serait pas un concert de VULCAIN sans l’inévitable « Digue du Cul ». Euh, y’en a même qui croient que ce sont eux qui l’on écrit maintenant. C’est malin !

VULCAIN 4
VULCAIN

VULCAIN réussit à faire mouche aussi bien avec des fans du début qu’avec des gens qui n’étaient même pas en conception quand l’album est sorti. DANIEL, VINCENT et MARC s’éclatent comme des fous, trop heureux de faire partager leur musique.

Et c’est fini. Il est tard, on a très chaud.. mais on est heureux !

Bon, c’est pas tout mais il faut reprendre des forces car on remet ça demain et que ça recommence à 15h. Je me dirige donc vers la voiture. Au moment de monter dans ladite voiture, je croise des touristes allemands : « Salut les gars ! Vous êtes qui ? Les musicos de MAJESTY ? Euh, vous êtes perdus ? Vous savez que vous ne jouez que demain ? » Ben oui…

J’en connais qui ne sont pas couchés, moi !

BILAN DE LA SOIREE

ELECTRIC SHOCK 1

ELECTRIC SHOCK
Une confirmation pour moi en live. Un groupe à gros potentiel. Des morceaux efficaces, un super chanteur, des musiciens doués et passionnés. Un groupe à suivre, quoi. Vivement le CD !

EXISTANCE 4

EXISTANCE
Encore une fois une bonne tarte in my face. En plus, le son était encore meilleur qu’aux Poul’Hard de Bresse. Donc que du bonheur ! Un bonheur partagé par une très grande partie du public présent. Pas de doute, ils viennent de récupérer de nouveaux fans. A voir et à revoir sans modération !

HIGHWAY 4

HIGHWAY
Une très bonne surprise. Très bonne découverte que ce groupe qui distille un hard-rock de très bonne facture. Des fans de hard-rock qui font la musique qu’ils aiment – et que j’aime – et qui prennent plaisir à jouer sur scène. Bref, à revoir en live avec plaisir.

VULCAIN 3

VULCAIN
Sans problème le meilleur concert que j’ai vu de VULCAIN depuis la réformation. Ils étaient très en forme et ont fait un très bon choix de set list.
Bref, VULCAIN c’est comme du bon vin, ils se bonifient en vieillissant.

Un grand merci à toute l’orga de la Phoenix Rising Asso pour cette soirée spécial groupes français de ce niveau. Merci aussi pour le beau billet collector deux jours et merci bien sûr pour leur joie de vivre et leur gentillesse !

Live Report réalisé par Steve 7.4

Ouh là là !!! Ce soir j’ai rajeuni de quelques années… Je me retrouve comme au temps du lycée devant une page vierge et un premier report à faire…

Ce soir, nous avons à l’affiche HONEST JOHN PLAIN, guitariste du légendaire groupe punk anglais THE BOY et PETTER BAARLI, guitariste lui aussi, des BACKSTREET GIRLS, groupe norvégien injustement inconnu en France.

J ET P

 

Autant vous l’avouez tout de suite, je suis venu pour PETTER BAARLI, un petit bonhomme par la taille mais grand par le talent. Et débordant d’énergie !!

Musicalement, il œuvre dans un style rock influencé par les RAMONES avec, sur certains morceaux, des relents boogie à la STATUS QUO. A écouter de toute urgence pour ceux qui ne connaissent pas encore ce groupe. Il a quand même plus d’une dizaine d’albums au compteur….

THE BOY est un groupe punk créé comme tous les autres en 1976 et qui a sorti quatre brûlots entre 1977 et 1981 avant de s’éteindre au début des 80’s comme tous leurs copains de l’époque.

L’avantage de ce petit concert, c’est qu’il est à côté de chez moi, je peux même y aller à pied… Mais je prendrais quand même la voiture ! Je vieillis, donc je me ménage !

Le Chicago est un bar d’Annecy où se produisent de temps en temps quelques groupes. L’ambiance de cet endroit est sympa et ça permet de retrouver les copains et copines. Une bonne surprise m’attend : le public à s’être déplacé ce soir est assez nombreux ! Oh joie !!

JOHN PLAIN tient le lead vocal sur presque tout le répertoire. Il tisse la trame des morceaux sur sa guitare sèche tandis que PETTER complète les morceaux avec des rythmiques électriques avant de s’envoler sur des solos souvent échevelés. On alterne des morceaux des BOY comme « I hate my job », « I don’t care », « Brickfield night »… avec des reprises de standards rock, « Let it bleed » des STONES, « Pills » des NEW YORK DOLLS, « All or nothing » des FACES.

L’ambiance est rock avec des pointes plus hard grâce aux solos de PETTER.

J ET P 2

 

Un concert avec uniquement deux guitares peut vite se révéler gavant mais avec l’expérience et la foi qui animent nos deux lascars le temps passe vite. PETTER fait des chœurs avec sa voix cassée et prend même le chant sur un de ses morceaux. Il fait aussi le spectacle et nous gratifie de quelques pas de canard comme le fait si bien ANGUS – ou CHUCK BERRY avant lui.

Le bottleneck est remplacé par un goulot de canette de bière ; voilà le rock’n’roll, le vrai !! Pas le trafiqué par l’argent ou le business. Qu’on se le dise !

JOHN, lui, représente plus la force tranquille. Il regarde son compère s’activer du haut de sa chaise haute.

Après un dernier coup de folie de PETTER  BAARLI qui monte son ampli presque à fond sur le dernier morceau le silence qui suit soulage nos oreilles. Les voisins sont délivrés ! Ils vont enfin pouvoir penser à s’endormir !

BILAN DE LA SOIREE

Le bilan de la soirée est positif : des musiciens sympathiques avec qui on peut discuter et un public réceptif. Pour être honnête, le seul bémol c’est que hormis ma fille pas un seul jeune ne s’est déplacé.

Pour ma part, j’attends avec impatience le nouvel album des BACKSTREET qui doit sortir prochainement. En plus, il a été enregistré – comme celui d’avant d’ailleurs – à Seynod. A côté d’Annecy, quoi !

Allez, c’est l’heure de rentrer. La prochaine fois messieurs, revenez avec vos musiciens… I hope see you again !!

J ET P .

 

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EXISTANCE

Allez, direction Attignat pour assister au festival Poul’Hard de Bresse. Non, on ne mange pas des poulets en écoutant du hard-rock ! On vient bien pour écouter de la musique !

Heu, je ne sais même plus comment le dire à force : j’ai un petit peu louper le début du fest. Et bien entendu le premier groupe de l’affiche, les burgiens de IMPAKT. C’est bêta parce que je voulais vraiment les découvrir. Mais bon, ce n’est que partie remise. Comment ça chérie : « lorsqu’ils passeront en deuxième groupe sur l’affiche » ?!!!

En tout cas au moins, je suis là pour l’entrée en scène de SALHEM, le groupe du chanteur Thierry Collet qui est aussi l’organisateur du fest.

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SALHEM

SALHEM s’est mis sur l’affiche du fest de cette année pour la sortie de leur second CD. Titi va vite nous expliquer que pour le coup c’est un peu raté et que le fameux CD ne sera pas dispo ce soir.

Pas grave, ça nous donne au moins l’occasion de les revoir en live et en plus, comme ils jouent à domicile devant pleins de leurs potes, ils vont évidement faire le maximum pour que le show se passe bien.

SALHEM évolue plutôt dans du hard FM mais ce soir, il y a des morceaux qui sonnent un peu plus métal moderne, ce qui se marie très bien avec la voix du chanteur. On va en plus avoir droit à un cover de Lavilliers avec le renfort d’un de leur copain au chant.

Il n’en fallait pas moins pour faire monter la température d’un bon cran.

Allez, un petit tour dans la salle qui s’est bien remplie et c’est le moment de papoter avec les copains. Et ce soir, il y en a pas mal !!

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EXISTANCE 

Mais bon ça y est, le moment pour lequel je suis surtout venu est arrivé : EXISTANCE entre en scène !

Et d’entrée de jeu, je sais que j’ai eu le nez fin. Putain, ça le fait grave ! Musicalement, on est en pleine NWOBHM, made in 80. Scéniquement, on y est aussi ! Putain, ils sont vraiment en place et ça joue terrible !!!

Ces jeunes-là, ils n’ont pas été élevés au bon grain mais à la bonne musique bien pas de chez nous, du style TIGERS OF PAN TANG, IRON MAIDEN…

Bref, tout ce que j’adore, ils le font méga bien !

Il faut dire que le chanteur a de qui tenir car c’est le fils de Didier IZARD, le chanteur du groupe H-BOMB. Et là, ça fait vraiment bizarre dans mon objectif car ils ont vraiment des airs en commun.

En plus, lui, il cherche la difficulté : non seulement il chante en anglais mais en plus il joue de la guitare. Et, bon sang ne saurait mentir, le bougre il le fait vraiment bien !

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EXISTANCE

Les morceaux s’enchaînent à la vitesse d’un bison en colère et le show ne faiblit pas.  Les titres se suivent mais ne se ressemblent pas. Et surtout la magie des 80 revue et corrigée made in 2014 est bien présente. Je suis heureux de voir que ça opère aussi sur le public présent qui est pourtant en majorité plutôt branché métal plus méchant.

Il faut dire qu’on n’a pas le temps de s’ennuyer. Ca courre partout, ça bouge tout le temps mais c’est aussi bien rodé et bigrement efficace. Si vous rajoutez à ça que ce sont des putains de musiciens…

Comment ça les filles ? « Et en plus, ils sont beaux » ?!! Voila c’est ça les meufs. Moi je regarde sur quelles guitares ils jouent mais elles, la marque de la guitare, elles s’en tamponnent grave !!!

Bon ça y est, ils jettent T-shirt, médiators et baguettes dans le public…

Sniff, c’est fini.

Voilà une bonne grosse baffe comme j’aimerais en prendre plus souvent. Et en plus, fait par des musiciens qui n’étaient pas même pas des spermatozoïdes quand la New Wave Of British Heavy Metal a débarqué !

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EXISTANCE

A peine le concert fini, les musiciens se rendent sur leur stand merchandising, Rien n’y est oublié – ils ont même des vinyls couleur !!! Bon d’accord, c’est con parce que moi, ma platine ça fait longtemps qu’elle a brûlé ! Enfin bref, ils ont bien raison car le stand ne désemplit pas et ils se font un plaisir de faire des photos, dédicacer leurs deux CDs et signer des autographes.

Bon, le dernier groupe va monter sur scène et c’est… un tribute band ! Je jette quand même une oreille car ce tribute band est fait avec des anciens (ou actuels, je ne sais plus trop, moi !) du groupe lyonnais REVENGE.

Mais même si Petit Joe a piqué un treillis à UDO , je crois que je n’ai pas à vous ré-expliquer ce que je pense de ce genre d’exercice. Et puis bon, après l’énorme tarte que je viens de prendre, de toute façon il n’y aurait pas grand chose qui passerait.

Bref, je me casse.

En plus il est tard. Je m’arrête quand même pour remercier Titi Collet de continuer à faire ce petit festival bien cool et pour dire au revoir aux potes.

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EXISTANCE

Sur la route du retour, je suis encore sur mon petit nuage.

Mais vous savez quoi ? Je suis content car je sais avec certitude que je reverrai EXISTANCE très très bientôt. Vous voulez savoir quand ? Alors allez consulter l’agenda concerts, bande de bananes ! Ca sert à quoi que Ti-Rickou se décarcasse ?!!!