Monthly Archives: octobre 2014

Et c’est parti ! Ce soir, changement de décor car c’est direction la ville des Verts – Saint-Etienne pour ceux qui vivent sur une autre planète – et plus précisément la Mecque des punk-rockers, hard-rockers de tous pays : le Thunderbird Lounge de mon copain James.

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VIETCONG PORNSURFERS

Ca faisait un bout de temps que mon planning des concerts ne m’y avait pas emmené et ça commençait à me manquer. J’adore cet endroit. Ca transpire le rock par tous les pores. Mais ici, c’est le rock sale, le rock obscur… Bref, pas le rock d’RTL2 !

En plus j’adore le timing des groupes au Thunder. Le premier groupe à plus de 22h. Là, même moi, pour louper le premier groupe il faut vraiment le vouloir.

Donc, comme je ne le veux absolument pas, je suis bien sûr présent pour les suédois de VIETCONG PORNSURFERS. En plus, je n’ai pas pu venir la première fois qu’ils sont passés ici et ça m’avait bien foutu les boules. J’ai personnellement adoré leur album – que j’ai bien sûr chroniqué l’an dernier –  et je voulais vraiment voir ce que ça donnait en live.

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VIETCONG PORNSURFERS

Heu, c’est marrant, c’est comme quand tu lis un livre et que tu en vois l’adaptation ciné. Tu t’es imaginé des choses. Dans le cas présent, je voyais plutôt arriver des musiciens en tenue glam sleaze. Et ben non ! Pas d’artifice, juste des purs rockers.

Après pour le reste, pas de surprise. Leurs morceaux en live, surtout dans la salle voûtée du Thunder, ça le fait vraiment. Malgré l’étroitesse de la scène, les musicos s’éclatent et leur rock à tendance sleaze est vraiment percutant. Résultat : un set énergique qui ne va pas nous laisser sur notre faim. Même la serveuse lâche le bar à un moment pour descendre dans la salle de concert et ne pas rater son morceau favori, c’est pour vous dire !

Ce concert me confirme que VIETCONG PORNSURFERS est vraiment un groupe à suivre.

Bon, j’ai le temps de remonter au bar pour papoter avec les copains. Hé toi avec le chapeau, je te connais ! Tu ne jouerait pas dans HOLY CROSS, par hasard ?!! C’est ça aussi le côté cool du Thunder : il y a toujours des copains au bar ! Il faut dire qu’on est entouré d’affiches de petits groupes cool comme MC5, NASHVILLE PUSSY ou encore MOTORHEAD. Bref, un endroit où on se sent bien.

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BUBBLEGUM SCREW

Mais bon, il est temps de redescendre dans la cave. On continue notre tour du monde des groupes avec les anglais de BUBBLEGUM SCREW. Et là, on est parti pour un voyage temporel made in 70.

On est dans du pur glam punk-rock. Et putain, ça le fait grave ! Comment vous décrire leur musique ? A l’image de leur chanteur, on est entre les NEW YORK DOLLS et IGGY POP. Bref, dans la famille “disjonctés”, je voudrais les fils !

Même quand il est à la guitare, le chanteur a vraiment du mal à tenir en place. Alors quand il ne l’a pas, je ne vous explique même pas ! C’est marrant, je lui trouve des mimiques communes avec les deux chanteurs des groupes cités plus haut avec une touche de MICK JAEGER.

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BUBBLEGUM SCREW

Musicalement, leurs morceaux ça ne peut pas laisser de bois. Perso, j’adore leur morceaux titre de l’album “Lolita” avec le chanteur qui prend une putain de voix suave…

Mais bon, les moments émotion sont assez courts et le set est plutôt remuant ! A un moment le chanteur nous explique que le morceau qu’il va nous interpréter parle de fellation. Nous, choqués ? Que neni ! On lui répond qu’on dit plutôt une pipe ici, mais bon ! Bref, un concert pour les amis de la poésie, lol !

En tout cas les BUBBBLEGUM SCREW nous délivrent un vrai concert de glam fait par des allumés grave. Le genre de chose irréelle mais qui me donne quand même une putain d’envie de les voir sur une grande scène.

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BUBBLEGUM SCREW

Allez, vu que le truc cool au Thunder, c’est que ça commence tard, le truc moins cool c’est que ça finit très tard. Il est 2h du mat’, et là il est vraiment très tard ou très tôt, ça dépend de quel coté on se place. Il est temps de dire au revoir  à tout le monde..

Mais on s’en fout, on sait qu’on va bientôt se retrouver !

Et mon petit doigt me dit que ce sera pour les canadiens de DANCE LAURY DANCE, le 14 novembre.

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Si ça continue, je vais finir par faire l’inverse des autres moi : je vais me prendre une résidence secondaire à Lyon. Aïe ! J’ai pas dit une garçonnière ! Eh oui, encore une fois c’est au Kao que ça se passe.

Heu, je précise tout de suite, on ne m’a pas menacé, on ne m’a pas forcé, je suis là de mon propre chef. Pourquoi je vous dis ça, moi ? Peut-être parce que le groupe que je vais voir ce soir officie plutôt dans du prog’ métal voire du rock prog’. Mais bon, même pas peur.

Et vous savez quoi ? Je n’ai pas loupé la première partie. Comment je mens ? Je n’ai pas loupé le groupe, j’ai vu les dernières minutes !! C’est vrai quoi, lorsque j’arrive GARY CHANDLER (ex-JADIS) est encore sur scène. Le peu que j’en vois me confirme ce que je pensais : il a une belle voix, c’est bien fait mais…. c’est bon, j’en ai vu assez je pense.

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Tant pis pour vous, vous n’aurez pas de photos car je n’ai même pas eu le temps de traverser la foule. En effet, même si le Kao n’est pas blindé, on est en configuration balcon ouvert, donc pas mal de monde quand même. Et ça, ça veut dire sauna garanti pour la suite !

La suite d’ailleurs commence assez vite avec des énergumènes qui déboulent sur scène, des fous furieux, des explosions…. Heu, bien sûr, je déconne ! N’oubliez pas le thème de la soirée : du rock progressif ! Alors en jeu de scène, à part le guitariste chanteur qui bouge.. un peu… Ah oui, j’oubliais : il y a des effets spéciaux : le clavier, il tourne ! Heu.. pas trop vite quand même ! Mais c’est cool pour les photos.

De toute façon on s’en tamponne, car avec PENDRAGON tout est dans l’interprétation. Et on peut dire ce qu’on veut, mais que ce soit du bassiste au batteur, en passant bien sûr par le clavier et le guitariste, ce sont tous des putains d’instrumentistes. Les morceaux sont magnifiques, la voix l’est aussi.

On est effectivement assez proche de groupes comme MARILLION encore que je trouve que leur nouvelle set list est un peu plus énergique, même si ce n’est pas forcément ce que l’on attend d’eux.

De plus, ce sont de vieux routiers de la scène donc effectivement c’est parfait.

Bon dans la salle, vous l’avez compris, l’ambiance n’est pas au headbanging ni au slam d’autant plus que la moyenne d’âge est un peu élevée. Et bizarrement bien que leurs morceaux soient très “ambiance feutrée”, ce n’est pas GOTTHARD et on a plutôt un public à forte majorité masculine. Dont beaucoup de musiciens.

Ils ont eu bien raison de venir car on a droit à un grand concert !

Bien sûr, il y a un rappel. Ben ouais quoi, ils sont trop gentils !

Mais c’est vrai qu’ils sont trop gentils !! A peine le concert terminé, et comme à chaque fois que je les ai vus, ils viennent se prêter au jeu des photos et autographes avec un plaisir non feint. Et ils en font des photos et des signatures !.. Pour le plus grand bonheur des agents de sécu qui aimeraient bien que tout le monde se casse.

Mais bon, en plus ils font des soldes et vendent leurs T-shirts à cinq euros ! C’est d’ailleurs là qu’on s’aperçoit qu’il y a des femmes présentes ! Je rigole. Les hommes aussi en profitent pour parfaire leur garde-robe. Et quand un truc plait à un mec et que c’est pas cher et ben, il en prend 5 exemplaires !! CQFD !

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Bref, une soirée comme je les apprécie avec de la bonne musique, dans la bonne humeur. Enfin voilà, ça fait du bien de se rappeler qu’un concert de prog’ de temps en temps, surtout quand c’est fait par PENDRAGON, c’est vachement cool.

Bon allez, maintenant je vais à la voiture. Et je me mets une dose de MOTORHEAD pour me réveiller ! Ben ouais quoi, j’ai de la route à faire, moi !

PS : Merci Base Productions !!

SISTER SIN TWO

SISTER SIN

Allez, on change de décor. Ce soir c’est direction Grenoble et plus précisément le campus de St-Martin d’Hères – et ouais, Ti-Rickou retourne à la Fac ! – et encore plus précisément la salle Eve. Le côté méga cool de cette salle, c’est qu’une fois qu’on a réussi à passer les bouchons de Grenoble, on peut se garer facilement, et ça c’est pas négligeable !

Bon, on voit que SISTER SIN et SLEEKSTAIN ont grimpé en notoriété car ce soir, c’est la foule des grands jours. Ils sont venus, ils sont tous là, des grenoblois bien sûr, des chambériens, des stéphanois, des burgiens, des suisses, des drômois. Ca vient d’Aix-en-Provence et de Marseille et même – et là c’est encore plus fort – de Lyon !! Mélange de heavy-métalleux et de glameurs. Comme quoi, une affiche hétéroclite de qualité, ça fonctionne !

Donc, pendant que je dis bonjour à tous les copains, un tribute band de BON JOVI et en train de faire du MAIDEN. Ah ! je n’ai pas suivi ? Ce n’est pas le bon tribute band ? C’est un tribute band à HELLOWEEN ! Bah, pourquoi ils jouent du MAIDEN alors ? Comprends plus rien, moi !

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RISING STEEL

Enfin. Ca permet de nous faire rentrer direct dans la soirée avant l’arrivée de RISING STEEL.

Comment ça, vous ne connaissez pas RISING STEEL, vous ? Ben, c’est un peu normal, c’est un nouveau groupe de heavy-metal de Grenoble ou je devrais dire plutôt un all stars band de Grenoble car le groupe est composé de musiciens issus de groupes de la région. A commencer par le chanteur de WHISKY OF BLOOD qui officie bien sûr, devinez où ? Au chant !

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RISING STEEL

Et là, on est dans un pur heavy métal des familles !

Et putain, ça réveille sa mère comme dirait le tout-bourré à côté de moi ! Moi, je dirais plus prosaïquement que ça envoie du lourd. On voit qu’ils ont été élevés à la famille JUDAS et consorts.

Les morceaux sont très bien construits et putain la voix, ça le fait grave aussi ! Une putain de voix taillée pour le heavy métal ! Pour une de leurs premières prestation scénique, vraiment rien à redire.

Une très bonne surprise. Si vous êtes gentils, vous aurez droit à la chronique de leur premier EP très bientôt… Pour vous dire à quel point je n’ai pas aimé, lol !!

SLEEKSTAIN EIGHT

SLEEKSTAIN

Après cette putain de bonne entame, changement d’univers musical avec l’arrivée sur scène de SLEEKSTAIN ! Vous savez mes petits chouchous de St-ulien en Genevois qui font du glam ?!

Eux aussi, ils n’ont pas fait le déplacement pour faire tapisserie. Ca déménage grave ! C’est dingue la progression de ce groupe ! C’est devenu encore plus scénique, plus carré tout en gardant leur côté fun et leur identité !

Et ce ne sont pas les trois premiers rangs remplis de copines folles furieuses qui diront le contraire !

SLEEKSTAIN ONE-

SLEEKSTAIN

 

SLEEKSTAIN TWO

SLEEKSTAIN

On va avoir droit ce soir à des morceaux qui seront sur leur prochain album. Ca donne franchement envie d’écouter le reste !  

Si vous rajouter à ça quelques morceaux de leur dernier album en titre plus trois petits covers de derrière les fageots… Quoi, vous voulez les noms ? Paranoïd, Great Balls of Fire et Whole Lotta Rosie.

Bref, un show coup de poing qui va bien faire monter en pression les quelques 300 personnes présentes.

D’ailleurs, le second effet Kisscool va se passer au stand merch de SLEEKSTAIN qui va passer un certain temps à dédicacer et faire des photos !

SISTER SIN SIX

SISTER SIN

Bon, les trois premiers rangs se sont masculinisés. Je ne comprends pas pourquoi d’ailleurs !  

Et c’est parti pour le rouleau compresseur suedois. SISTER SIN prend d’assaut la scène avec Liv et son corset à pointes – avec des bas résilles et un short lacéré, ça peut être plus prudent !

Et SISTER SIN sur scène, ça pulse grave !

Liv dégage une énergie dingue ! Sympa d’ailleurs pour faire des photos de Liv : tu l’as dans ton viseur bien et une seconde après elle est à l’autre bout de la scène. Sans parler qu’elle bouge tout le temps, qu’elle saute, qu’elle headbang, qu’elle passe du côté droit au côté gauche à la vitesse de Flash l’Eclair ! Liv est vraiment une bête de scène toujours à prendre des poses impossible. En plus, elle est dotée d’un putain d’organe vocal !

Les autres musicos ne sont pas en reste. Scéniquement, il se passe toujours un truc. Même quand la chanteuse va se mettre une casquette sur la tête, elle ne prend pas le temps de faire une pause.

SISTER SIN FOUR

SISTER SIN

Bon il faut dire que les morceaux séquence émotion chez SISTER SIN, y’en a pas. On est vraiment dans la famille “les freins, c’est pour les lâches” et “si c’est trop fort, c’est que t’es trop vieux” !

Bien sûr leur set list va être un panaché de leurs différents albums avec des morceaux du nouvel album – qui est tellement nouveau, qu’ils ne l’ont même pas encore à vendre sur le stand merch. Le moins qu’on puisse dire, c’est que les nouveaux morceaux ont un méchant goût de reviens-y !

Bref un putain de concert façon “Tyson est mon copain et le KO c’est pour tout de suite” !

Un petit rappel pour nous achever. Ils en profitent pour savourer ce moment en se faisant prendre en photo avec le public qui se masse derrière eux. Bref, ils ont droit eux aussi de kiffer leur life.

Les lumières se rallument. Ils ne prennent même pas le temps de passer par la case backstage et sont déjà au stand merchandising à faire des photos et à dédicacer leurs CDs. Vous croyez que pour un homme, se faire prendre en photo avec une fille qui a des pointes en acier sur les seins, c’est sans risque avec sa copine ?

Truc qui montre la magie de notre monde moderne et surtout celle d’internet , c’est qu’il y a un mec dans le public qui a déjà le nouvel album en sa possession alors qu’il ne sera disponible à la vente que le 27 octobre !

SISTER SIN SEVEN

Bref, il y a foule sur les stands de merchandising car les deux autres groupes sont aussi bien mis à contribution. On a une répartition rigolotte du public : les filles du côté SLEEKSTAIN, les garçons du côté SISTER SIN et les vestes à patches du côté RISING STEEL !

Un happy-end pour la plus grande joie de tout le monde… sauf le gentil service d’ordre qui nous dit que c’est quand même fini depuis un moment et qu’il faudrait quand même qu’on parte. C’est pas grave, on fait un after dehors ! C’est cool, y’a pas de voisins à coté pour nous hurler dessus.

Bon, le froid fini quand même par avoir raison de nous..

Allez, cette fois-ci c’est fini. le temps de remercier LA ROCK BRIGADE ASSO et à de donner rendez-vous sur nos prochains concerts et direction dodo en écoutant bien sûr SISTER SIN à fond les ballons !

Heu, pourtant je suis à jeun. Pourquoi ils sont là devant moi devant la porte de mon hôtel ? Serait-ce une hallu ?  J’éteins la musique et ils sont toujours là !  Je me dis : “cool qu’ils soient dans le même hôtel”. Mais la seconde d’après, je réalise et je me dis : “pourvu qu’ils ne soient pas au même étage que moi et qu’ils n’aient pas décidé de faire un after !”.

Fatigué, Ti-Rickou…

SISTER SIN THREE

SISTER SIN

 

GOTTHARD 8

Retour à la case Kao. Bien sûr, on est à Lyon ! Ah, ça fait plaisir de voir autant de monde qui attend dehors sur le trottoir devant l’entrée car ça veut déjà dire qu’il y aura pleins de copains et qu’en plus, je ne suis pas à la bourre !

Ce qui est bien au Kao, c’est que les concerts commencent à l’heure.

WILD DAWNVu qu’à Lille la première partie c’était les STICKY BOYS, qu’à Paris c’était BLACKRAIN, je suis curieux de découvrir les WILD DAWN.

Euh bon, on est dans un métal moderne. J’aime bien la voix du chanteur. Le premier morceau le fait plutôt. Après, effectivement j’ai un petit peu plus de mal. Ce n’est pas que ce soit mal fait mais leur musique ne m’emmène pas. Bizarre car ce que j’avais écouté d’eux m’avait plutôt bien plus. Mais finalement, c’est encore ce morceau “Back on track” qui m’a le plus plu.

Je pars donc me balader et surtout respirer un peu car le KAO est bien plein (balcon compris) et que dedans, c’est déjà l’étuve.

Je ne vais pas avoir beaucoup de temps car il va falloir que je retraverse toute la salle blindée pour accéder au devant de la scène.

 

Bon de toute façon, ce n’est même pas la peine de penser franchir les deux premiers rangs, même avec un pass photo, sinon les filles agglutinées devant vont m’arracher les yeux ! Remarquez qu’en Suisse ce sont les huit premiers rangs qui sont impossible à franchir. La dernière fois, j’ai failli prendre un coup de tété dans l’oeil, moi !

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L’intro commence et les gyrophares se mettent à tourner pour annoncer l’arrivée de GOTTHARD. Et comme d’habitude avec nos copains suisses, la première partie du show envoie du lourd ! “Gang”, “Sister Moon”, “Master of Illusion”, “Domino Effect”… Est-il nécessaire de préciser que ces gaillards-là savent faire le show ? LEO LEONI comme d’hab’ met sa guitare derrière la tête, va faire un petit tour à droite, va au milieu, revient à gauche. NIC MADER n’est pas devenu leur chanteur pour rien, il a vraiment une présence et une sacrée aisance sur scène. En plus, sa voix est vraiment en osmose avec les morceaux.

Bon, on arrive à la période émotion, le moment où ils vont nous jouer les petites ballades. On va même avoir droit à des morceaux à l’accordéon joué par NIC (non, non, je ne déconne pas !) pour la plus grande joie de mes voisins de concert qui clament haut et fort qu’ils ne sont pas venus voir YVETTE HORNER, lol !

NIC balance les premières notes, toujours à l’accordéon, de “Smoke on the water”, s’arrête et dit à LEONI : “C’est pas toi qui l’a écrit celui-là ?!!” Une énorme complicité s’est mise en place entre LEONI et NIC.

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Ce dernier nous explique qu’il est heureux de venir en France parce qu’au moins, là, il peut parler français ! Il en profite bien évidement pour nous chambrer sur le fait qu’on parle la langue de Shakespeare comme des vaches espagnoles ! Bien content que LEO LEONI nous ait défendu en disant que NIC parle français comme un québécois ! Na !!!

NIC MAEDER nous gratifie d’une chanson qu’il a composé en français et nous dit qu’il est vraiment content de la chanter en France. Et ça se voit !

On est vraiment dans des moments de convivialité et de délire, GOTTHARD va même nous faire un blind test en nous faisant reprendre les airs de plusieurs morceaux.

Allez ! Le tempo va se ré-accélérer car les premiers accords de “Hush” retentissent. Enfin, comme diraient certains ! Les hard-rockers ne sont pas tous des sentimentaux… où alors, il ne faut pas que ça dure trop longtemps !

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“Lip Service” clôture le show. Non, je déconne ! Il va y avoir un rappel, bein sûr ! Comment ne pourraient-ils pas jouer “Anytime, Anywhere” ? Allez, j’ai gagné : ils reviennent sur scène pour nous le jouer. Ils rajoutent un petit “Thank you”, saluent et là, c’est vraiment fini.

Quoi ? Comment ? Ils nous ont spolié de trois morceaux par rapport à la set list qu’ils ont joué hier à Paris ? Ils ne nous aiment pas ? Non, pas du tout : on a déjà eu beaucoup de chance qu’ils aient pu jouer et que surtout personne ne se soit rendu compte que NIC MAEDER était vraiment très très malade ! Donc, on ne leur tape pas sur la tête et on les remercie de nous avoir délivré une prestation de cette qualité !

En parlant de prestation, c’est la troisième fois que je vois GOTTHARD avec NIC MAEDER au chant. Maintenant, il est vraiment intégré au groupe et le groupe l’a parfaitement adopté en adaptant les morceaux pour lui.

GOTTHARD a réussi le challenge de non seulement continuer à exister sans STEVE LEE, mais encore de rebondir sur un nouvel avenir.

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