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Dusty Squires, batteur de NIGHT DEMON

Dusty Squires, batteur de NIGHT DEMON

 

C’est après un concert mémorable au THUNDERBIRD LOUNGE de Saint-Etienne que DUSTY SQUIRES, le batteur de NIGHT DEMON, nous a accordé une petite interview.

De toute façon, il n’avait pas le choix, il y a avait un mur derrière lui !

Interview réalisée le 14 février 2015.

Un grand merci à MARTIN, animateur d’OVERDRIVE, l’émission métal de RADIO DIO pour sa traduction simultanée !!!

NIGHT DEMON

NIGHT DEMON

Alors que tout le monde se dirige vers Grenoble ou Chambéry pour le plaisir d’aller glisser sur un truc froid et risquer d’aller dire bonjour aux urgences, je décide d’aller respirer le bon air et de passer la Saint-Valentin à Saint-Etienne. Heu, comment ce n’est pas crédible ? Déjà qui a dit qu’on ne pouvait pas faire la Saint-Valentin dans un concert de heavy-métal ? Encore des idées préconçues ! Et puis, moi j’ai de la chance car ma chérie, NIGHT DEMON en amoureux ça lui va très bien ! Vous n’aviez qu’à mieux choisir vos Valentines, na !

Donc arrivée au Thunderbird sans embûches. Et là, une surprise : c’est déjà la foule des grands jours. Ils sont venus, ils sont tous là ; bien sûr des stéphanois, des grenoblois et même des lyonnais. Ca c’est une putain de bonne nouvelle !

Bon, il faut dire aussi que la première partie est assurée par les locaux de KORROSIAH et qu’ils ont pas mal de copains.

Allez, je descends, je ne descends pas ? Allez Ti-Rickou même pas peur, je descends pour le début de leur set.

Alors là comment dire ? On a le droit à un mélange de thrash old-school avec une voix plutôt black métal. Et heu… comme vous le savez tous, c’est mon style musical de prédilection, lol ! Donc, que ce soit bien fait ou pas, j’ai toujours énormément de mal avec cette musique. Mais bon, comme c’est des copains et vu qu’ils jouent quand même bien, je résiste.

Comment on m’a vu au bar dès le quatrième morceau ? Vous n’imaginez même pas comme c’était bien fait pour que je tienne jusque là !

Non sans déconner, ils sont dans leur monde mais comme on n’est toujours pas dans la même galaxie, je ne peux pas donner plus de détails. En tout cas, la salle ne s’est pas vidée, ce qui est plutôt bon signe.

Je reste donc au bar à papoter avec les copains pendant la suite de leur set.

NIGHT DEMON 3

Bon allez, ça va être le moment de redescendre. Le groupe qui m’a fait aller au Thunderbird ce week-end et qui a fait déplacer les foules, le trio de jeunes fous de NIGHT DEMON attaque les hostilités !

En plus, c’est par le single de leur nouvel album qu’ils attaquent leur prestation. Et première constatation partagée par l’ensemble du public : putain, ils jouent fort ! Ils ne sont pas là pour faire tapisserie mais bien pour nous dégommer les oreilles !

C’est cool de voir la salle du bas du Thunderbird aussi remplie. Par contre le contre-effet Kiss Cool, c’est que forcément on est bien serrés. Et comme il y a une belle bande de copains et de copines qui ont décidé de se lâcher, ça va être un peu compliqué l’histoire.

NIGHT DEMON 10

Je ne croyais pas qu’il serait possible de faire de la natation sur le public au Thunder, mais si ! Sauf qu’il faut se transformer en Spider-man et savoir ramper au plafond ! Putain d’ambiance ce soir !!! Il faut juste préciser à certains qu’allumer un briquet avec des plafonds inflammables, ce n’est pas forcément l’idée du siècle. Mais bon on s’en tamponne.

Tout ça pousse le groupe à y aller encore plus à fond… comme s’ils en avaient besoin !!

La formule trio employée par nos copains est vraiment efficace. Pas de fioritures ni de faux semblants. Pas de boites à rythmes. Juste du putain de heavy forgé à l’aune des 80s. Et c’est clair que des morceaux que j’avais adorés sur le premier et le second album, en live ça le fait grave. Et putain, ça fait du bien !

Les NIGHT DEMON ne vont pas faiblir, ils ont décidé de nous achever ! Et quand la lumière se rallume, c’est clair, ils ont gagnés par K.O. Grande, grande baffe !

J’avais eu le sentiment après avoir écouter leurs albums qu’on avait là un groupe à part qui arrivait et cette impression est vraiment confirmée.

NIGHT DEMON 12

Bon, le temps de reprendre un peu mes esprits, de choper MARTIN, le guitariste de KORROSIAH – et accessoirement l’animateur d’OVERDRIVE, l’émission métal de Radio Dio – pour qu’il me file un coup de main et je vais enchaîner direct avec une interview du batteur de NIGHT DEMON. Si vous êtes sage, vous l’aurez bientôt ! Merci MARTIN !

Encore une fois, il va se faire tard. Le temps de dire au revoir et merci à JAMES pour cette putain de soirée, de dire à tout à l’heure sur Grenoble à certains, et il est temps d’aller se reposer un peu car ce week-end les concerts ne sont pas tous dans le même périmètre. Mais bon, je n’ai qu’une hâte : monter dans ma voiture et me mettre le dernier album de NIGHT DEMON à donf’ !!

Et vous, vous avez fait quoi pour la Saint-Valentin ?

 

BLACKRAIN CR8

BLACKRAIN

 

Allez, je profite d’une accalmie dans les chutes de neige  pour prendre la direction d’Annemasse. En plus, ça tombe bien, je ne connais pas la ville.

Bon, maintenant je connais, lol !! Enfin, je ne suis pas là pour faire le touriste de base mais of course pour un concert, donc il me reste à trouver le Château Rouge. Heu le Château Rouge qui n’est pas le vieux château où les femmes de Barbe Bleue ont été tuées, mais la salle de concert de la ville ! Ca y est, j’y suis ! Euh… Il est à peine 20h32 et le début c’était à 20h30…

Putain, ils ont déjà commencé !!! J’y crois pas !! Ca doit être l’effet de la Suisse qui est à peine à dix minutes !

treatment 1

THE TREATMENT

Je me précipite dans la salle où, effectivement, THE TREATMENT vient d’entamer son set.

Et putain, ça bastonne grave ! Les anglais envoient leur hard tendance boogy à la manière “les freins, c’est pour les lâches” !

Le son est très bon et comme la salle est bien fournie, ça le fait à mort !

Les musicos font le show et sur scène, ça déménage sévère du guitariste au bassiste en passant par le batteur… Sans oublier ce putain de frontman qu’est le chanteur ! En plus, il montre au public qu’il est heureux d’être là en communiquant avec lui.

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THE TREATMENT

 

Les morceaux du dernier CD en date sont vraiment faits pour la scène et se marient parfaitement avec ceux de l’album précédent… Mais maintenant le son est bien plus affirmé THE TREATMENT.

Allez, un rappel amplement mérité. Du coup, on va avoir droit à plus d’une heure de set… Qui va tous nous laisser KO debout.

Wah ! Putain de tarte !!

Je profite du changement de scène pour aller à leur stand merchandising, mais ils sont déjà là à signer des posters et à se faire prendre en photo avec leur fans. Je papote un peu avec eux de leur concert de la veille à Lyon et ils me confirment qu’ils y ont reçu un putain d’accueil, tout comme d’ailleurs ce soir mais ce soir c’est devant le double de public et dans une grande salle. Ils sont encore sur un nuage, et moi aussi d’ailleurs !

Juste le temps de finir de papoter avec eux de leur passage en première partie d’ALICE COOPER il y a trois ans à la Halle Tony Garnier et de parler un peu de leur évolution que BLACKRAIN arrive sur scène .

BLACKRAIN CR3

BLACKRAIN

 

Bon d’entrée de jeu, on voit le changement : pas de pieds de micro énormes et décorés, pas de batterie monstre, une scène sobre avec juste un superbe nouveau backdrop.

Intro batterie version “Qui c’est les forts..” et là, c’est parti. Une attaque de concert plutôt tranquille pour faire monter la mayonnaise (pour la température, ça va bien malgré les 4 ou 500 personnes présentes, on est bien). L’ambiance est très bonne avec un public mélangé de fans du BLACKRAIN de la première heure , de fans les ayant découverts grâce à la télé, de fans de glam-rock et… de Blackrainettes (ne jamais oublier les Blackrain Girlz, lol !!).

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BLACKRAIN

 

 

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BLACKRAIN

 

 

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BLACKRAIN

 

Tous ces gens profitent de la date pour les voir jouer car ça fait un bon bout de temps qu’ils ne sont pas venus dans le coin. C’est donc une date spéciale et les BLACKRAIN en profitent pleinement. Ils s’amusent avec le public à qui ils précisent d’ailleurs qu’ils ne sont pas français mais haut-savoyards.

Le concert prend de la vitesse et de l’intensité. Deuxième partie en hyper-espace Mister Spock ! Les hits tombent.

Là on s’amuse sur du QUEEN et bien sûr le “We’re not gonna take it”, le cover de TWISTER SISTER qui finit d’enflammer tout le monde !

La voix de SWANN est toujours hallucinante, MAX est un putain de guitariste, MATT est énorme à la basse et FRANCK est parfaitement dans son rôle derrière les fûts.

Le groupe ce soir est redevenu plus rock ‘n’ roll à fond et ça fonctionne avec le public. En plus, on n’est pas noyé par du bavardage inutile ! Bref, juste ce qu’il faut.

Bon, c’est déjà l’heure du rappel. Eh ! On en veut encore nous du sleaze made in nos copains !!!

Bon OK, il est tard et il faut bien une fin… Ou pas car bien sûr ils viennent à leur stand merchandising pour dire bonsoir aux potes, faire des photos et signer leurs belles affiches.

Si on rajoute à ça que les TREATMENT sont revenus, c’est une méga fin de soirée à laquelle on a droit.

La cerise sur le cake, quoi !!

 

Allez, je ne boude pas mon plaisir : un bilan de la soirée s’impose !

 

treatment 5THE TREATMENT

Grosse baffe des anglais ! Un groupe qui monte, qui monte et qui développe son propre son.

Un groupe sur lequel on pourra vraiment compter pour la relève de nos héros vieillissants !! 

Bien sûr à revoir en live le plus vite possible ! Les absents ont eu vraiment tort et un jour ou l’autre s’en mordront les couill… Euh… les doigts !

 

 

 

 

 

BLACKRAIN CR 13BLACKRAIN

Gros concert des copains. Concert qui montre leur envie de reprendre leur destin en mains et de jouer leur musique avec fun et plaisir. BLACKRAIN est arrivé à un nouveau tournant.

En live, c’est énorme et musicalement et scéniquement. J’ai hâte de pouvoir les revoir lors de la sortie de leur prochain album.

Ah oui, petit bémol : j’aurais personnellement préféré une entame de set plus couillue. Mais bon, c’est peut-être aussi du au groupe de première partie qui avait bien allumé ! Enfin, c’est vraiment pour chipoter car encore une fois BLACKRAIN en live nous a montré – s’il le fallait encore – qu’ils sont vraiment dans leur élément.

 

 

En ce qui concerne le Château Rouge, c’est une superbe salle, moderne, bien conçue et avec un putain de son. Je suis très content que la salle ait été remplie ce soir car faire jouer un groupe de sleaze-rock français, chantant en anglais, en tête d’affiche, avec juste un groupe international en première partie, j’ai trouvé ça très couillu. Mais heureusement, ça c’est révélé payant ! En plus, si le CD de BLACKRAIN est vraiment la bombe que je pressent, ils vont être beaucoup à regretter de ne pas les avoir fait jouer !!

Voilà, fin du périple à Annemasse. C’est dingue comme une bonne soirée concert peut faire du bien au moral. Et en plus, je n’ai même pas besoin de chaîner pour rentrer !! Trop bien !

BLACKRAIN CR6

BLACKRAIN

 

fish 7

Allez c’est reparti pour la case Lyon et pour la case Kao. Bon là, c’est un petit peu moins drôle car il neige. Comment, je commence à préparer une excuse ? Je ne sais pas si c’est une excuse mais bon c’est vrai.

En tout cas, à mon arrivée, plusieurs options possibles vu qu’il n’y a personne devant la salle : soit le concert n’a pas lieu ici (ça serait bêta), soit il a été annulé (ça serait encore plus bêta), soit il est déjà commencé (ce qui serait aussi ballot). Bien sûr, c’est cette dernière option qui est la bonne ! Ne commencez pas à rigoler, le groupe de première partie n’a pas encore fini de jouer.


wolveJ’arrive à temps pour les voir finir. Je suis un peu surpris, je m’attendais à du prog’ alors que WOLVE joue plutôt du post grunge. Mais bon, comme vous l’avez compris, je ne vais pas avoir le temps de faire une analyse complète.

En plus, je ne suis pas forcément un grand spécialiste du style ! En tout cas, les parisiens le pratique plutôt bien. La voix est agréable et ceux qui sont là depuis le début n’ont pas quitté la salle, ce qui est plutôt bon signe. Je me rattraperai en écoutant leur EP.

Bon, ce soir le Kao n’est pas blindé. Même avec balcon fermé, on peut circuler facilement. Ce qui est cool pour moi pour les photos amis moins cool pour l’organisateur.

De plus, d’entrée de jeu, en regardant le public, ça m’étonnerait qu’il y ait du slam endiablé ! Mais bon d’un autre côté, vous allez me dire que ce n’est pas ce qu’on demande à ce genre de soirée. Et puis, il n’y a quand même pas beaucoup de petits hardos dans la salle. Elle est où l’ouverture d’esprit ?

Bon, je ne vais pas attendre bien longtemps, FISH et ses copains entrent sur scène. Je ne sais pas pourquoi, d’un seul coup, je me prend un méchant coup de vieux. Je l’aurais croisé devant la salle, je ne l’aurais pas reconnu. J’avoue quand même que la dernière fois que j’avais vu FISH sur scène, c’était pour la première tournée de MARILLION en France dans les 80 et des brouettes, donc c’est un peu normal qu’il ait changé, lol !

fish 8

On va avoir droit ce soir à un voyage temporel dans son univers avec des morceaux issus des différentes périodes du début de sa carrière solo très axée GENESIS, MARILLION à ses périodes limite rock world music. Pour finir… on y reviendra plus tard. Le tout est accompagné par la projection sur un écran placé derrière la batterie d’images et de pochettes des singles du groupe et de belles images. On aura même droit à des fleurs et à des papillons.. Oh ! c’est trop bien !

En tout cas ce qui est clair, c’est que FISH a toujours un putain de charisme. Les morceaux en live sont de toute beauté. Comment vingt-cinq minutes c’est un petit peu long pour un morceau ? Le choix des morceaux est plutôt axé sur les morceaux qui sont plutôt calmes, mais je me laisse quand même très facilement emmener.

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FISH va bien sûr essayé de communiquer avec nous. Pas sûr que de nous demander si on comprenait mieux l’Allemand ce soit une brillante idée mais bon, au moins il essaye ! En tout cas, ça reste un putain de showman. Il va même descendre dans la salle pour chanter au milieu du public.

Bref, le concert se déroule tout en douceur et sans longueur.

Evidemment, on terminera le concert par des morceaux de devinez qui ? MARILLION ! Allez, mon petit bémol à moi, c’est que ce ne sont pas forcément ceux que j’aurais aimé écouter, mais bon on s’en fout, on aura eu un bonus !

Voilà le rappel est fini, les lumières se rallument et moi je me sens tout drôle. La question se pose : va-t’il venir voir les fans et faire quelques petites photos ? La réponse est oui mais d’abord il faut qu’il termine sa douche. Et avec quelqu’un qu’on a surnommé FISH parce qu’il restait trop longtemps dans son bain, la douche peut durer longtemps ! Le temps de faire le tour de la salle et de voir qu’il n’y a plus de flocons qui tombent, et il est déjà en train de se plier à l’exercice.

Heu, je n’ai pas forcément bien tout compris, mais je ne suis pas forcément sûr qu’il refera une tournée. Dommage, car c’est quand même un moment assez magique de le voir et surtout de l’entendre en live. FISH est vraiment un des chanteurs les plus sous-estimés du rock.

Un grand merci à Roger et à BASE PRODUCTIONS  de nous avoir permis de vivre ce moment. Surtout quand on sait que ce n’est pas dans un but mercantile.