Monthly Archives: avril 2015

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DON FERNANDO

Bon allez, direction Saint-Etienne et plus précisément le Thunderbird ! Je suis assez content d’aller rendre visite à mes copains du Thunder vu que ça fait un petit moment que je n’y suis pas allé. C’est vrai qu’il y a certains endroits où on aime plus se rendre pour des concerts que d’autres : pas que le son soit meilleur, pas que la visibilité soit mieux, mais juste par le fait qu’on s’y sente en famille. Et le Thunderbird est un de ces lieux.

La raison de ma présence ce soir, c’est qu’il y a une soirée kangourous ! Heu non, ils ne vont pas lâcher des kangourous au Thunder et on ne doit pas les attraper au lasso – bien que ça aurait pu être rigolo – mais ce soir c’est une soirée rock from les antipodes et je ne veux absolument pas la louper.

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DON FERNANDO

Personne ne rigole, je suis à l’heure… ou alors c’est eux qui sont en retard, comme vous voulez. De toute façon, je ne voulais pas louper GRINDHOUSE en première partie. Bon là, ça aurait été difficile car c’est finalement DON FERNANDO qui ouvre les hostilités.

Ne me demandez pas pourquoi. Peut-être juste pour me niquer mon report, enfin bref je m’en fous. De toute façon, vous l’aurez compris, je voulais les voir eux aussi. Ils officient dans le style hard-rock stoner et bien sûr ça, j’aime !

Euh, d’entrée de jeu, je trouve qu’en live ça fait quand même bien punk rock leur histoire ! Avec un petit côté stoner quand même. Mais bon, ça change rien, c’est méga bien. Et même s’ils sont toujours à l’heure espagnole – bah oui parce qu’avant de venir en France, ils sont passés par l’Espagne – ils ne sont pas là pour refaire la déco du Thunder.

Et si ce soir, pas mal de gens préfèrent regarder le PSG se faire fesser par Barcelone, eux ils s’en tamponnent et jouent comme si on étaient 5000 ! Du coup, le show va passer à la vitesse d’un koala monté sur rollers !

Bref, un peu court. En tout cas, intéressant de voir un groupe australien pratiquer du hard stoner.

Bon, pause et sus au stand de merchandising où les T-Shirts et les CDs ne sont vraiment pas chers. Top !!

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GRINDHOUSE

J’ai à peine le temps de me ré-hydrater que la première partie qui passe en tête d’affiche commence déjà son set. Alors là c’est clair, au premier coup d’oeil, on voit que les GRINDHOUSE ne sont pas là pour se prendre la tête ni pour se prendre au sérieux.

Visuellement, on est dans un mélange entre WIG WAM et les VILLAGE PEOPLE avec en frontman un chanteur qui en impose. Le contraste est saisissant entre sa corpulence et sa voix : un mélange du chanteur de DARKNESS en plus aigu et de FREDDY MERCURY sous hélium.

Même si j’avais déjà écouté leur musique, au début, ça fait tout bizarre ! Mais bon du coup, ça leur donne vraiment un style propre. Après bien sûr, il faut aimer.

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GRINDHOUSE

Ce qui est marrant, c’est qu’ils sont rangés dans la catégorie punk-rock et que là, en live, si c’est punk- rock, c’est plutôt du côté HELLACOPTERS and family car il y a des gros riffs typiquement hard-rock.

Avec en plus un visuel : un guitariste qui sort tout droit de Crocodile Dundee et un batteur qu’on pourrait croire sorti des Muppets avec son short et une casquette de marin. Il n’y a que le bassiste qui a un look bien stoner.

Mais effectivement, sur le plan musical, on n’est pas dedans du tout, ce qui n’est pas pour me déplaire !

J’ai encore une fois l’impression que le show est un peu écourté même si la salle s’est un peu remplie depuis le coup de sifflet final de l’arbitre.

Mais non, ce n’est pas fini ! Il y avoir mi-temps et changement de joueurs… heu, de musiciens. Alors le sortant est le batteur remplacé par le batteur de DON FERNANDO, le chanteur de GRINDHOUSE pose sa guitare pour se concentrer sur le chant. Et il est rejoint par le chanteur de DON FERNANDO.

Enfin bref, vous l’aurez compris, ça sent le boeuf (enfin là-bas on dirait plutôt le crocodile grillé !). En fait, ça va plutôt accoucher d’un bébé crocodile car ça va être très court.

On a seulement droit à deux morceaux… Mais bon rien que leur version “d’Highway to hell” vaut le déplacement !!!

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BOEUF DON FERNANDO/GRINDHOUSE

Là, c’est fini, on n’en aura pas d’autres. C’est cool, pour une fois, on ne va pas finir trop tard.

Je prends quand même le temps de papoter avec James le taulier du Thunder pour savoir avec quels groupes (et de quels pays) il a projeté de nous éclater nos oreilles parce qu’il arrive toujours à nous dégoter des groupes qu’il est dans les rares à connaître. Et comme il le dit lui-même, il préfère que ça lui coûte de l’argent que passer à côté de nous faire découvrir des groupes qui ont un truc en plus… Quel que soit leur style de rock !

En tout cas, c’est fini pour ce soir, see you soon my friend et… LONG LIVE ROCK’N’ROLL !!!!

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MESSALINE

Allez c’est reparti ! Direction Lyon et cette fois-ci, c’est le Jack Jack à Bron. Ouverture des portes à 18h30. Heu non, pas la peine de rigoler bande de mauvaises langues, je suis à l’heure !

Bon, il faut préciser que si ça commence aussi tôt, c’est que les bressans de MESSALINE ont été rajoutés à l’affiche suite à l’annulation de dernière minute du BEAST IN BRESSE la semaine dernière.

Et comme pour MESSALINE, c’est le concert de présentation de leur nouvel album, c’est juste inloupable.

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MESSALINE

Après une présentation rapide de la soirée par le maître des lieux – Fabrice, le guitariste de BACK ROADS – les hostilités peuvent commencer.

MESSALINE a hâte de jouer et de conjurer le sort. Et d’entrée, ça se voit !

ERIC, le chanteur, est très rentre-dedans et y va à fond suivis de ses acolytes JAIME, JOHN et MICKAEL qui ne sont pas là pour faire tapisserie. Ca envoie grave la purée.. bressane of course !

On va bien sûr avoir droit à des morceaux du petit nouveau… Bon en même temps faire la présentation d’un nouvel album sans en jouer des morceaux, ça aurait fait bizarre !

Et en plus, le petit nouveau passe très bien l’épreuve du live. Même la ballade où le public arrivé pour les soutenir reprend déjà en choeur le refrain.

Le set passe à la vitesse d’un poulet qui aurait manger des champignons qui font rire. Un petit “Souffler dans le cul de Lucifer” pour le clôturer et c’est fini.

Pas de rappel malgré la demande du public car malheureusement, ils n’en ont pas le temps : il reste encore trois groupes qui doivent monter sur scène.

Mais bon, ne boudons pas notre plaisir, c’est déjà plus que cool de leur avoir permis de faire ce concert de sortie d’album ce soir. Et c’était très bien : court mais intense et bien exécuté par des musicos hyper motivés.

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THE MUFFIN’ TOPS

Bon, un court entracte et c’est au tour des lyonnais de MUFFIN TOPS d’entrer sur scène.

Heu, on ne peut pas dire que j’étais au taquets sur ce coup-là. Premièrement, groupe inconnu au bataillon des groupes que je peux aimer et deuxièmement on me les a vendus pour être un groupe de pop-rock. Si on rajoute à ça le look assez passe-partout des musiciens et une robe noire classe avec des chaussures rouges pour la chanteuse, on peut trouver mon état d’esprit d’avant set : un morceau et vamos to the bar !

Heu, grossière erreur ! On est dans du rock metal très bien fait avec une chanteuse qui envoie bien et qui a une vraie voix, les morceaux sont vraiment sympas et les musicos sont bien en place scéniquement.

Là, je craque pour la chanteuse… Aïe, pas la tête ! Sur sa voix, sa présence et le contraste qu’elle offre entre son look très jeune fille de bonne famille et la panthère rock metal déchaînée ! Trop bien !

Très bonne surprise que ce MUFFIN TOPS ! Ca donne envie de se pencher sur leur EP.

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BACK ROADS

Allez encore une courte pause pour faire un tour au stand merchandising des groupes avant l’arrivée des organisateurs de la soirée, j’ai nommé BACK ROADS !

Là bien sûr, on est dans la famille rock sudiste, hard blues qui fait bouger les pieds et nique la nuque. Et nos copains et copine le pratiquent de bien belle façon, alternant covers savamment choisis (dont un putain de rock ‘n’ roll de LED ZEP de derrière les fagots) à la sauce BACK ROADS avec leurs compos personnelles qui frappent juste.

Les musiciens prennent du plaisir et putain ça se ressent grave ! En plus, ils ont vraiment bien pris leurs marques depuis la première fois où je les avais vus.

A l’image en fait de leur chanteuse qui est vraiment impressionnante – même sur des morceaux méga compliqués à interpréter – avec une énergie à la JANIS JOPLIN et un putain de charisme qui fait mouche sur le public bien présent ce soir (200 personnes et des brouettes à vue de nez).

Bref, tout le monde est chaud bouillant ! En plus, le son est très bon. Le set tire à sa fin mais personne n’a vraiment envie que ça s’arrête. Mais bon il y a encore un groupe qui n’a pas jouer…

Donc revoilà le moment de la pause réhydratation. Comment ça, c’est de la musique qui donne envie de boire du houblon ? Je ne sais pas, moi ! Je retourne faire un tour au stand merch où ça signe et ça photographie à tour de bras car BACK ROADS est déjà là pour se prêter au jeu. Et ils le font avec leur gentillesse légendaire.

J’en profite pour présenter mes excuses à Fabrice le guitariste, que j’avais un peu engueulé il y a plusieurs mois pour avoir programmé cette date à quelques jours du  BEAST IN BRESSE. Mais là, je dois reconnaître que s’il ne l’avait pas fait, MESSALINE n’aurait pas pu présenter son nouveau CD. Donc voilà. Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. Son idée s’est avérée bien inspirée et en plus il a eu la générosité de rajouter les potes de MESSALINE à la fête et ça, c’est vraiment une très bonne chose !

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NATCHEZ

Bon ça c’est fait, et avant d’être obligé de me flageller, je rejoins les NATCHEZ, nos rock sudistes du Nord. Si, si, c’est possible !.. Ainsi que vont nous le prouver les deux guitaristes, stetsons collés sur la tête à la cowboy et le bassiste qui ressemble à un indien !

Et c’est parti pour un tour dans leur longue discographie, basée sur le mode “le rock sudiste est mon copain”. Et putain, ça fait du bien !

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NATCHEZ

Bien sûr, avec leurs années d’existence et leurs nombreux concerts, NATCHEZ sait tenir la scène et mettre de l’ambiance en live. Sans artifices, juste avec les tripes et leur cœur.

L’ombre de BLACKFOOT, MOLLY HATCHET, 38 SPECIAL et bien sûr LYNYRD SKYNYRD plane ici. LYNYRD qu’on va d’ailleurs retrouver avec une putain de version de “Free bird” pour clotûrer le set…

Heu, finalement pas ! Car chez les sudistes, quand on fait la fête, on y va à donf ! Les BACK ROADS les rejoignent sur scène pour deux morceaux et les deux autre groupes montent sur scène pour le salut final ! Oh Yeah ! Là ça peut être fini !

Bon, tout ce beau monde se retrouve pour les séances de photos et d’autographes.  Of course, on n’est pas des sauvages, ma brave dame, chez nous, le public est respecté !

Pour ma part, je prends difficilement congé des copains. C’est dur de sortir de la salle et de se rendre contre qu’on n’est pas au Texas mais à Bron. L’avantage, c’est que je ne suis pas obligé de rentrer à cheval !!! Hi yaaaa !!!

Un grand merci à BACK ROADS pour cette soirée et pour leur énorme gentillesse et un spécial merci à Sylvaine pour son putain de chili !! Allez les amis, I hope to see you on the road again !!

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NATCHEZ

Heu non non, ce n’est pas une blague : pour ma reprise des concerts, ce sera en pays hardcore, na ! Si, je vais bien et non je n’ai pas de séquelles qui m’ont rendu maso !

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MAFIA RD’CORE

C’est juste que premièrement, pour une fois, le concert n’est pas super loin de chez moi, que de deux MADBALL était vers la fin des 80’s, l’un des leaders de la scène hardcore new-yorkaise et que de trois, je suis carrément en manque de concerts !

Donc, direction cette sympathique salle de la Tannerie pour mon voyage aux pays des rappeurs metalleux !!!

Pour commencer mon voyage initiatique, ce sont les mâconnais de MAFIA ‘RD CORE qui montent sur scène devant un public très clairsemé. 

Comme vous le savez, je suis un grand spécialiste du genre (lol !!!) donc voilà mon avis de néophyte : un groupe énergique qui envoie la purée, avec un chanteur qui a bien la patate et une voix puissante.

Bon, j’ai mis un petit bout de temps à comprendre dans quelle langue il officiait, mais bon dans le style c’est plutôt bien fait et surtout supportable pour moi !!!

 

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FIRST TRY

Allez, après une petite pause, reprise des hostilités avec un groupe de Lyon FIRST TRY. 

Heu… alors là, plusieurs manières de voir le truc : soit comme mon voisin du style “Putain, c’est méga bien ! Ca envoie ! Ils déménagent grave les deux chanteurs, C’est d’la balle, ils sont méga bons”,

soit à ma manière, directe, avec la diplomatie d’un char d’assaut : “C’est très bordélique, et musicalement et scéniquement. Que ce soit l’un ou l’autre des chanteurs, musicalement c’est pareil, ça me donne envie de me transformer en autruche pour me planquer les oreilles sous terre… Ou, plus simple à réaliser, d’aller visiter la zone fumeur !!”.

Sinon, vous avez aussi la version diplomatique : “c’est plutôt bien fait, mais encore un peu jeune tout ça !”. 

Bon bref, pas aimé du tout !

 

La pause se termine. La salle s’est un peu remplie – il y a vers les 230 personnes – pour l’arrivée sur scène des new-yorkais.

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MADBALL

Et ça part comme un taureau lâché de son box dans une arène ! MADBALL, ça déménage. Le chanteur ne tient pas en place et heu… le public non plus. Il y en a qui confondent la scène avec le plongeoir de la piscine !… Sauf que c’est pas de l’eau dessous mais des gens. Si on rajoute à ça le pétage de plomb d’un dixième qui se lâchent en oubliant qu’ils ne sont pas tout seul, on a un début de set explosif !!!

En étant objectif, c’est bien fait. Le chanteur bouge comme un diable, les autres musicos sont bien solides et j’apprécie quelques morceaux.

Après, musicalement, c’est vraiment basé sur l’énergie brute et ce mélange métal brutal et voix saccadée, ce n’est vraiment pas mon truc. En plus en live, c’est encore plus violent que sur CD.

Il a quand même fallu qu’un gros lourd ait pris ma tête pour une piste d’atterrissage pour précipiter ma sortie de l’arène. Et comme dirait Roger Glover dans “L’arme fatale” : “je suis vraiment trop vieux pour ces conneries-là” !! Donc, je me mets en retrait vers la sortie pour pouvoir voir le reste en toute sécurité.

J’ai bien fait de rester quand même car quelques minutes plus tard, c’est un gamin d’une dizaine d’années qui monte sur scène. Et il s’éclate tellement que le chanteur finit par lui demander son prénom. Cool l’américain !

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MADBALL

Le concert continue avec le même schéma : voix rappée et gros métal. Moi, et ben j’ai atteints ma limite. Voilà, je voulais voir MADBALL et je les ai vus ! J’ai eu confirmation de ce que je pensais : je n’ai jamais été assez punk ou fan de thrash – et encore moins de rap – pour apprécier le hardcore, moi !

Bon, je vais me cantonner à mes groupes de hard-rock, de heavy métal, de hard-FM, de glam-rock ou de blues-rock !

C’est quand déjà ARENA à Lyon ?!!!

 

Bon voilà, c’est fini. Les fans du style sont contents et c’est ça le plus important, non ??