Monthly Archives: juin 2015

TRAVELLIN MEN 1

TRAVELLIN MEN

Allez, pendant que les petits copains font la fermeture du parc d’attraction des petits et des grands metalleux ou que d’autres arpentent les devants de bars à la recherche du groupe ultime, moi je prends la direction d’un nouveau café-théâtre musical qui profite de la Fête de la Musique pour inaugurer ses soirées musicales.

Aux Arts dans l’R, on a un méga cadre, une ambiance feutrée… et en plus la salle est climatisée !!! Trop dure la vie d’un petit hardos !

TRAVELLIN MEN 2

TRAVELLIN MEN

C’est TRAVELLIN MEN qui ouvre les hostilités. TRAVELLIN MEN, c’est trois ex-DIESEL DUST et une chanteuse-choriste branchée cover band…  Heu non, je ne suis pas parti ! Vous remarquerez que je ne suis même pas arrivé après la prestation, comme c’est généralement le cas lorsqu’un groupe de reprises ouvre une soirée. Il faut dire aussi que si je fais souvent ça, c’est pour éviter de me faire prendre la tête inutilement !

Mais là, on n’est pas du tout dans le même esprit. On est dans le cadre de quatre potes qui tapent le boeuf  (pas la peine d’appeler la SPA !!), pile dans l’esprit de ce que j’aime, juste pour le fun. Pile dans le thème du 21 juin, quoi !

En plus, c’est fait par des putains de musicos qui sans avoir eu le temps de répéter nous jouent des “Train Train” de BLACKFOOT et autres brûlots du sud. Ce sont des morceaux qu’ils jouaient en live avec DIESEL DUST pour la plupart.

C’est pour moi une putain de joie de ré-écouter Nico à l’harmonica et de revoir Raph avec une guitare, même classique, en main. Trop cool !

En plus, le son est excellent et ça aussi, c’est trop cool. Je n’ai même pas le temps de voir passer le temps que c’est déjà fini.

ARCHITEKT 1

ARCH.I.TEKT

Allez, le temps de commander un rafraîchissement et le spectacle reprend.

C’est aux anciennement FIRE WIZZARD qui évoluent désormais sous le nom de ARCH.I.TEKT de prendre le relais.

Et là, à part Raph qui est toujours présent sur scène mais qui, cette fois-ci tient la basse, on change de complètement de registre. On est maintenant dans du metal qui remue tendance prog’.

Et là aussi le son est très bon et ça le fait grave !!

J’ai les poils  qui se dressent tout seuls. La dernière fois que j’avais vu le groupe – en septembre 2014 lors du Rising Fest – c’était pour la présentation de leur nouveau CD et de leur changement de nom.

Et ils ont encore progressé ! C’est bien en place et les morceaux percutent encore plus. Je passe un très, très bon moment !

LES IGUANES

LES IGUANES

A peine le temps d’un “S’il vous plaît, un Perrier citron Mademoiselle” que LES IGUANES montent sur scène pour clôturer la soirée.

Je suis à vrai dire assez curieux de voir ce que ça va donner en live car j’ai récupéré leur CD il y a un bail – carrément par hasard – et que depuis je le ré-écoute régulièrement.

Et là, surprise ! C’est loin du punk, c’est plus rock et c’est tout simplement trop bon. Les textes sont très forts et c’est méga bien fait. Les musicos sont rodés niveau scénique et ils ont en plus une méga présence.

les iguanes 2

LES IGUANES

J’adore la voix du chanteur ! Je découvre les morceaux de leur deuxième album ce soir en live et ils sont vraiment excellents.

Cerise sur le gâteau, le son est toujours au top. Le public est bien présent et les gens connaissent visiblement par coeur les paroles de leurs chansons ! Bref, du bonheur en barre… et pas qu’au bar !! Ils finissent leur set sur des morceaux plus punk et c’est toujours très bien.

Allez, il est un peu plus de 22 h 30 et voilà, c’est fini….

Un peu plus d’une heure trente de concert et une grosse baffe pour moi. C’est encore mieux que ce que à quoi je m’attendais.

J’ai le temps de papoter un peu avec eux après le concert. Ils m’apprennent qu’ils ont vingt ans d’existence et seulement deux CD au compteur. Le truc qu’on peut dire, c’est qu’ils prennent leur temps ! Mais bon, vu le résultat, on aimerait plus de sorties ! Pour finir, on prévoit de se revoir pour une petite interview.

Allez, une bise aux patrons en espérant qu’ils renouvelleront l’expérience car un concert dans ce lieu, c’est vraiment trop top. Mais bon, mon petit doigt me dit que oui, alors restez connectés, on vous tiendra informés en rubrique concert !

Putain que cette Fête de la Musique était bien ! Et voilà, je ressors des Arts dans l’R et je recommence à dire des gros mots. Pas bien Ti-Rickou !!

MARY REYNAUD

MARY REYNAUD

Bon, alors que bon nombre de mes petits copains ont pris la route en direction d’un petit parc d’attraction éphémère à thème metal, moi je pars à l’opposé total. Ce soir, c’est le Brin de Zinc à Barberaz et le thème de la soirée est rock tendance prog. Et bien sûr, il n’y a pas de grande roue !

En tout cas, je suis en avance et même que je suis là quand MARY REYNAUD ouvre les hostilités, pieds nus avec une guitare sèche. Quand je vous disais qu’on était aux antipodes du Hellfest ! Avec MARY REYNAUD, on est dans un style très blues country, avec une belle voix.

Entrée en matière toute en douceur, mélange de compos et de covers.

Le set ne va pas être très long et on va directement enchaîner avec FRANCK CARDUCCI et les siens.

FRANCK CARDUCCI 1

FRANCK CARDUCCI

Et c’est parti direct dans le vif du sujet : du rock méga bien joué, des morceaux superbes, des musicos qui ont un univers bien à eux.

Ah oui, MARY REYNAUD revient sur scène avec eux. Normal, elle fait partie du groupe ! Et c’est parfait car sa voix sur les chœurs se marie très bien avec la musique.

Et en parlant de voix, je suis fan de celle de FRANCK CARDUCCI. En plus, il joue de la basse en même temps et ce n’est franchement pas évident.

.. Et il joue tout aussi bien de la basse que de la guitare grâce à son instrument hybride à double manche. Trop fort !

Leur prestation est un peu moins théâtralisée que lors du show au Radiant Bellevue mais c’est tout simplement du à l’absence de loges qui ne leur permet pas de se changer entre les morceaux. Donc forcément moins de costumes..

Mais bon, ce n’est pas grave, leur musique me suffit très largement !

Ce soir, on est sur une set list basée sur leurs deux CD, et encore une fois les morceaux passent merveilleusement en live.

FRANCK CARDUCCI  5

FRANCK CARDUCCI

Allez c’est fini. Ou pas. En tout cas moi, je n’y crois pas : ils n’ont pas encore joué “Alice’s Eerie Dream”. Et c’est gagné ! Les revoilà, FRANCK en tête portant son beau chapeau haut de forme. Je suis méga heureux car j’adore ce morceau !

Bon, là maintenant, ils peuvent finir. Une heure trente de show, c’est très bien, surtout qu’il fait particulièrement chaud ce soir !

Je profite de la pause pour aller prendre l’air avant le dernier groupe de la soirée.

olivier depardon

OLIVIER DEPARDON

Et le dernier à passer, c’est OLIVIER DEPARDON que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam d’ailleurs. Mais comme on m’a dit : “Tu vas voir, ça déménage ! C’est l’ancien chanteur de VIRAGO, un groupe de Grenoble”, je suis curieux et je vais voir.

Et heu, comment dire ?  En toute objectivité, c’est absolument tout ce que je déteste : une musique sombre, répétitive, bruyante et stressante à souhait. La voix est plus parlée que chantée et même si les paroles sont plutôt recherchées, on est dans un rock intello pour les Inrocks. Pour moi, c’est encore plus insupportable qu’un duo de marteaux-piqueurs accompagné des ronflements de ma femme. Que ce soit clair, ça reste un avis basé sur ma perception et mes goûts personnels, après je peux parfaitement comprendre qu’on adhère au style. Mais après CARDUCCI et son rock léger et virtuose, le choc thermique est forcément terrible ! Bon d’accord, sur ce coup-là, j’avoue que j’exagère un peu : les ronflements de ma femme sont vraiment pires, lol ! 

Bref, je fais comme une grande partie du public (enfin ceux qui ne pas venus pour lui) : je vais prendre l’air. C’est toujours mieux que d’aller jouer à colin-maillard sur l’autoroute !

FRANCK CARDUCCI 3

FRANCK CARDUCCI

J’en profite pour faire une petite interview-vidéo de FRANCK CARDUCCI.

Le temps de la finir, le concert d’OLIVIER DEPARDON est lui aussi terminé. Je vais pouvoir rentrer dire au revoir à quelques copains restés à l’intérieur et qui, eux, ont adoré. Comme quoi, la perception peut-être très différente d’une personne à l’autre…

Allez, c’est fini, maintenant il faut rentrer. Avec du FRANCK CARDUCCI en fond sonore, la route sera plus courte.

Hé, hé, direction Genève. Cool, ça commençe à faire longtemps que je ne suis pas allé à l’Usine, moi ! Et je suis même si pressé que j’arrive à l’avance !

Et sur qui je tombe, juste devant le tour-bus ? Le guitariste de MASTODON !!! Donc petit papotage avant concert. Bien cool pour commencer la soirée.

THE RAVEN AGE

THE RAVEN AGE

Bon, maintenant il faut rentrer, car ici l’heure c’est l’heure. Heu, sauf qu’un petit souci sur mon accréd’-photo est en train de me faire louper le premier groupe : les anglais de THE RAVEN AGE !!!! Là, j’hallucine ! Même en arrivant en avance devant la porte, j’arrive à être en retard !

Bon, ça s’arrange mais j’ai raté les deux premiers morceaux. Le groupe n’oeuvre pas dans du stoner, on est plutôt dans du metal moderne avec une voix chantée. D’ailleurs le chanteur a une vraie belle voix. La musique est très belle aussi, un métal bien net, propre. Peut-être un peu trop gentil pour le public de MASTODON qui n’accroche visiblement pas trop à leur univers. Bon, c’est vrai qu’on n’est pas forcément dans le thème de la soirée ! Mais c’est dommage car c’est bien fait et que les morceaux sont plutôt cools.

Les musicos ont visiblement l’habitude de la scène, ce qui n’est pas étonnant puisqu’ils ont assuré plusieurs dates en première partie de STEVE HARRIS en Angleterre ainsi que d’autres premières parties assez prestigieuses.

Mais bon là, avant MASTODON, ce n’est pas forcément pareil. Le public de Genève ne fera pas de bruit quand le show se termine et ça fait d’ailleurs assez bizarre. Pour ma part, pas forcément le style de métal que j’attendais moi aussi, mais pas désagréable. A revoir dans d’autres conditions.

MASTODON 2

MASTODON

Une courte interruption pour le changement de plateau et place à MASTODON. Là, on est dans du stoner psyché musclé joué par des musiciens bien dans le trip. Ils sont à donf et le guitariste, ben moi il me fait presque peur ! Si, si !!

Leur musique est vraiment à eux avec un savant mélange de stoner, de psychédélique et de gros metal. Du coup en live, c’est méchamment puissant.

Je ne comprenais pas trop pourquoi les potes étaient étonnés quand je leur ai dit que j’allais voir MASTODON, mais maintenant je comprends mieux. En live, ça déménage les conduits auditifs !

Mais c’est surtout une musique recherchée, la voix est audible et leurs morceaux sont bien alambiqués. Je n’ai du coup aucun problème à renter dans leur monde, même si ça m’est quand même plus simple sur les morceaux issus de leurs deux derniers albums  !

MASTODON 7

MASTODON

Le public bien présent ce soir est méga respectueux. Les gens s’éclatent mais sans se croire à la piscine et sans se croire obligés de slammer. On peut rentrer dans la musique sans se prendre un blaireau sur la tronche. Bref, du pur bonheur !

Sur scène, ça continue à jouer grave. Le guitariste sort même la double-manche… A une heure et demie de show, ça sent la fin de concert. Gagné ! Le batteur vient lancer des baguettes et fait un freesby avec une de ses peaux de batterie pour la plus grande joie du public !

Là, c’est clair que c’est fini et qu’il n’y aura pas de rappel.

Allez, un tour aux stands merch méga bien remplis… mais méga chers. On a des vinyls à plus de 60 Francs suisses et des CD à 30. Bon OK, ils sont signés, mais putain ils n’ont pas entendu parler de la crise ! Même en Suisse.

MASTODON 3

MASTODON

Bon, il est tard. Moi, j’ai pris une bonne baffe, même si elle était un peu rude. Du coup, je suis vanné. Vanné mais content ! Si la semaine commence comme ça, je me demande dans quel état je vais être dimanche pour la Fête de la Musique !

Allez, see you another day Genève !!

GREENLEAF 1
GREENLEAF

Le Summer Tour 2015 des suédois de GREENLEAF effectue plusieurs dates en France, dont une au Brin de Zinc de Chambéry. Et d’entrée, il est clair que la question de savoir si ce concert nécessite ma présence et un report ne se pose même pas. Cap sur Chambéry !

Sur l’affiche, les hostilités devaient commencer à 21 h mais vu le peu de monde en terrasse – eh oui, comme il fait beau tout le monde est dehors – c’est aux alentours de 22 h que les premières notes de musique résonnent devant un parterre encore clairsemé.

Pour débuter cette soirée qui s’annonce chaude, un groupe local totalement inconnu pour moi, les HOLD STATION. Renseignements pris plus tard dans le but d’établir la vérité et rien que la vérité, ils sont de Grenoble.

HOLD STATION 1
HOLD STATION

Le chanteur visiblement un peu stressé ne nous présente pas le groupe.. ni le nom des morceaux qu’ils interprètent. Ca va être coton pour faire un compte-rendu détaillé, tiens ! Il nous annonce quand même qu’ils viennent faire la promo de leur CD “Jockoid Tales”.

Leur musique est un savant mélange de rock, de blues, de garage, de psychédélisme fin 60’s et même de jazz. Les morceaux sont variés et vont généralement vers les 70’s. La guitare de Sylvain n’est jamais saturée, Yann à la batterie et Félix à la basse assurent une rythmique sans faille. Un de leurs morceaux me fait penser aux DOORS – sans l’orgue Hammond tourefois – avec cette ambiance si particulière due au style de l’époque.

HOLD STATION 2
HOLD STATION
HOLD STATION 3
HOLD STATION

Ensuite, et c’est la surprise de la soirée, un long morceau instrumental très jazzy avec Nico, le chanteur, qui s’improvise trompettiste. La dernière fois que j’avais vu et entendu cet instrument pendant un concert remonte à plusieurs années. Ce n’est pas très courant dans le style musical qui nous intéresse et il faut dire que ce n’est pas non plus très métal ! Plaisanterie mise à part, j’ai bien aimé ce morceau.

Le dernier morceau commence comme du GANAFOUL et se transforme en plein milieu par du JEFFERSON AIRPLANE, Nico ayant un effet qu’il module à son gré pour jouer avec la reverb et donner à sa voix le son qu’il désire. Après un rappel plus rock que les autres morceaux, le groupe quitte la scène.

Pour ma part, à cause d’un chant encore trop flottant durant tout le set, je reste un peu perplexe sur cette prestation. Et c’est dommage car musicalement il y a de bonnes idées à exploiter.

GREENLEAF 2
GREENLEAF

Après un entracte assez court, c’est maintenant aux suédois de GREENLEAF de prendre possession de la scène. Et là, divine surprise pour eux, la salle se remplit et c’est devant un public nombreux que “Goin down” le premier morceau retentit.

Pas de backdrop, pas de mise en scène particulière, le groupe mise sur la sobriété et surtout sur sa musique. D’entrée, on sent que Arvid JONSSON le chanteur semble possédé par ses chansons. Ses mimiques avec des yeux hyper-expressifs nous démontrent qu’il est à fond dans ce qu’il fait. Et nous, on n’a pas envie d’aller l’interrompre !

GREENLEAF 3
GREENLEAF

Né en 1999 sous l’impulsion du guitariste Tommi HOLAPPA, GREENLEAF est un peu un side-project du groupe DOZER. Les musiciens qui composent ce nouveau groupe sont souvent des intérimaires de luxe pour une formation qui se forge une réputation dans les milieux stoner/psyché.

Après l’album “Agents of Ahriman” sorti en 2007, le groupe se met en stand-by pendant cinq ans. Depuis 2012 (et c’est un paradoxe !), GREENLEAF est le groupe principal de Tommi et c’est DOZER qui est mis en stand-by ! Ce soir, avec “Our Mother Ash” et “Ocean deep”, le dernier album est tout de suite mis en avant. Nous avons un stoner classique, assez soft pour le style, avec des influs 70’s comme du rock blues groovy. Le public se laisse porter par l’ambiance et adhère au projet musical.

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GREENLEAF

Les morceaux défilent. Dans l’ensemble, ils sont courts avec des tempos moyens ou plus rapides pour certains, mais jamais speed. La section rythmique composée de Johan ROCKNER à la basse et de Sebastian OLSSON à la batterie offre une assise en béton armé à la guitare de Tommi qui se taille la part du lion. Riffant à tour de bras, il ne reste pas en place.

Sur scène il fait chaud, très chaud même ! Les visages ruissellent et prennent une couleur de plus en plus rouge sous les lights. Pour des nordiques, ils font souffler un vent brûlant ! Avec eux la glace fond vite ! Leur heavy stoner psyché fonctionne à fond.

Histoire d’enfoncer un peu plus le clou, un infernal “Electric Ryder” vient terrasser tout le monde. Un instrumental puissant et rapide qui permet à Arvid de reprendre son souffle. Il remonte sur scène remonté comme un coucou pour nous asséner un “Stray Bullit Woman” de derrière les fagots. On peut entendre ici ou là des réminiscences 70’s, BLACK SABBATH ou LED ZEPPELIN ne sont pas si loin d’eux….

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GREENLEAF
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GREENLEAF

Un “Trails & Passes” plein de Wah-Wah et de feeling et c’est déjà fini. Ils sortent par la porte de derrière (ce qui est rare dans cette salle) s’oxygéner un peu pendant que le public en redemande. Et oui !!!! Nous allons avoir deux morceaux supplémentaires, dont un “Equators” encore issu du dernier album.

Toutes les bonnes choses ayant une fin, la soirée se termine. Après un tour au merchandising où sont vendus des 33 Tours (nostalgie quand tu nous tiens !), il est l’heure de partir. Surtout que moi demain matin, je dois quand même aller bosser !

Report de STEVE*74