Monthly Archives: juillet 2015

Report de Steve*74

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Pendant que certains se prélassent en Italie (n’est-ce pas Ti-Rickou ?!!), moi je visite les stations de ski. Deux jours après RIVAL SONS me voici de retour à Morzine pour TOTO cette fois ci. Oui, j’ai sciemment raté BETH HART. Pour l’avoir vu l’année dernière, j’avoue humblement que c’est une erreur. Mais parfois il faut savoir faire des choix dans la vie… car je n’ai pas encore le don d’ubiquité.

J’arrive vers 16 h et c’est déjà l’enfer pour se garer ! Le manque de places est d’ailleurs le seul point noir de ce festival. Sinon il y a toujours autant de monde dans les rues. Pour une fois, je profite du temps libre pour me balader et découvrir les nombreux stands éparpillés un peu partout. Deux ou trois achats plus tard, je pars à la recherche d’un bar avec de la place. Il faut dire que malgré l’altitude il fait encore une douce chaleur et les terrasses affichent complets.

Le jour de la tête d’affiche, il n’y a qu’un seul artiste de programmé. Donc à l’heure indiquée (la Suisse n’est pas bien loin) et après les éternels remerciements à la municipalité, à Harley France et aux différents sponsors, le concert peut débuter.

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La place devant la scène est noire de monde. En comparaison, il y a nettement plus de spectateurs que pour RIVAL SONS mais il faut dire que la musique proposée ce soir est nettement plus accessible au grand public. Pas besoin de réviser ses Hard-Rock Mag’ car tout le monde connaît au moins une chanson du groupe. C’est bien pour le groupe mais j’ai un mal fou à me rapprocher de la scène pour faire mes photos. Mais comme je suis têtu, après quelques coups de coudes et quelques pieds écrasés me voici enfin prêt et en bonne position !

L’histoire de TOTO n’est pas une mauvaise blague racontée aux gamins mais l’histoire d’un super groupe fondé à Los Angeles par des musiciens de studio en 1978. DAVID PAICH (clavier, chant), STEVE LUKATHER (guitare), BOBBY KIMBALL (chant) et les frères PORCARO (clavier, batterie), las de jouer la musique des autres, décident de s’associer et de monter un groupe. Au début des années 80, ils décrochent le jackpot avec l’album “Toto IV” et ses hits internationaux. Depuis le groupe multiplie les disques et les tournées avec un groupe à géométrie variable autour des membres fondateurs.

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Comme souvent, le dernier album en date est mis en avant dès le début du show. Sur les trois premiers morceaux nous avons la primeur d’avoir deux nouveautés “Running out of time” et “Burn”. Des titres très agréables à écouter avec tout de suite de belles voix, de belles mélodies et un rythme assez rapide pour eux. Le chanteur de ce soir est JOSEPH WILLIAMS. Après avoir enregistré deux albums en 1986 et 1988, il réintègre TOTO après vingt-cinq ans de break pour un live en 2014 et reste présent pour le 14e disque du groupe sorti cette année.

Dans le groupe tout le monde chante à tour de rôle ou presque. “I won’t hold your back” est chanté par STEVE PORCARO et le résultat est à mon avis moyen moyen. Non, il ne chante pas faux mais sa voix est un peu fluette et manque de puissance. STEVE LUKATHER s’en tire légèrement mieux ainsi que DAVID PAICH, même si nous sommes loin du son et des voix léchées des versions originale. Heureusement que derrière nous avons un duo de choristes pour soutenir un peu le bateau avant qu’il ne tangue trop.

Oui, je suis un peu dur mais c’est tellement bon sur disque que j’ai du mal à admettre qu’avec l’âge les voix perdent puissance et justesse, surtout en live. WILLIAMS, lui, relève le défi sans souci. C’est de toute évidence le grand gagnant vocalement parlant.

Ensuite, ils commencent à attaquer les classiques et les tubes s’enchaînent “Hold the line” et “Pamela”. L’enthousiasme monte d’un cran dans le public. Même les néophytes reconnaissent les airs, c’est dire !!

Nous sommes loin du death ou du heavy métal. La musique de TOTO est avant tout du pop-rock lorgnant de temps en temps sur le hard-rock. En un mot comme en cent, c’est du rock FM !

Ce soir le sonorisateur a fait du bon boulot et le son est très bon, ce qui pour ce style de musique est important.

Sur scène, il y aussi la présence de LENNY CASTRO aux percussions, un monstre dans son style. Il a joué avec les plus grands (les RED HOT, SLASH, STEVIE WONDER…). Sa présence rehausse, enrichit et complexifie considérablement la rythmique pour mon plus grand plaisir. Il est agréable de voir et d’entendre de tels musiciens et comme les autres ne sont pas non plus des manchos, le niveau musical est vraiment excellent.

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En mars 2015, MIKE PORCARO nous quittait définitivement et allait retrouver son frère JEFF au paradis des musiciens. LUKATHER prend la parole pour un vibrant hommage aux deux frères disparus et leur dédicace la chanson “The road goes on”. L’ambiance intimiste de ce morceau et son caractère émotionnel chavire le public. Des téléphones portables allumés ou des briquets s’agitent aux bras des spectateurs créant une ambiance magique.

Le premier single extrait du dernier album “Orphan” est placé en fin de liste. Il passe vraiment bien en version live et mérite sa place dans la set list. Avec un riff tranchant et des chœurs qui rehaussent la mélodie le morceau passe comme une lettre à la poste. Du bon rock FM.

Chaque groupe connu a dans son répertoire des chansons incontournables que tout le monde attend et espère avec impatience. TOTO ne déroge pas à la règle. Comment ne pas interpréter “Rosanna” et “Africa” en rappel ?? Des titres plusieurs fois disques d’or à travers le monde et joués des milliers de fois à la radio.
Les versions de ce soir de ces morceaux mythiques sont revues et corrigées, leur apportant un grand coup de lifting. Elles sont rallongées… pour notre plus grand plaisir ! Un adage populaire affirme que plus c’est long plus c’est bon, eh bien ce soir cette expression reflète la vérité.

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En conclusion, un concert sans faute de la part de musiciens chevronnés. Peut-être a t-il manqué un peu de dynamisme à certains titres, mais je chipote. Autour de moi les gens sont heureux et ont passé un agréable moment. Que demander de plus ??

Eh bien, un feu d’artifice ! Les dernières notes ont à peine fini de retentir que déjà les premières fusées illuminent le ciel. Tirées depuis une montagne avoisinante, cette soirée se finit dans une apothéose de lumières et de fête. La nuit s’annonce longue….

Je ne peux finir ce report sans adresser moi aussi des remerciements aux organisateurs et à la ville pour ces trois jours de ouf. Continuez comme cela les gars et si possible, gardez-le gratuit ce fest !!

Report de Steve*74

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RIVAL SONS

Après une canicule de huit jours et une température flirtant avec les 38°, quoi de mieux qu’un petit tour à la montagne pour s’oxygéner et se rafraîchir un peu ? Donc direction Morzine pour les Harley-Days !

Petite piqûre de rappel pour ceux qui découvrent cette manifestation, les Harley-Days sont tout d’abord une énorme concentration de motos de la célèbre marque américaine. Vous pouvez admirer de superbes motos à chaque coin de rue, des bikers lookés et tatoués mais aussi des touristes en short venus en famille déambuler au milieu des nombreux stands présents en ville. Tout ce beau monde cohabitant de façon paisible et amicale dans une ambiance festive. Même la maréchaussée se met au diapason en se tenant en retrait, c’est dire !!

Mais ce long week-end est aussi et surtout l’occasion pour moi d’assister à des concerts gratuits en plein air sur la place du village !!! Oui, j’ai bien dit gratuit, et pas avec une programmation faite avec des groupes de seconde zone. Non non, cette année pour la 5e édition de ce festival, nous avons droit à RIVAL SONS le samedi, BETH HART le dimanche et TOTO le lundi !

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SOFAI

Pour débuter cette soirée de samedi, SOFAI, un groupe que je ne connais pas. SOFAI, c’est une chanteuse guitariste qui nous délivre un rock parfois teinté de blues. Elle possède une belle voix chaude qui colle bien à la musique. Entre des morceaux issus de ses deux albums studio (le troisième étant en préparation) je reconnais quelques classiques du rock dans la set-list comme les ROLLING STONES par exemple.

Le groupe qui l’accompagne assure vraiment bien… et un peu plus tard lorsqu’elle présente ses musiciens je comprends mieux pourquoi ce groupe groove tant.

Le bassiste JANNICK TOP est surtout connu pour sa participation à MAGMA. Un des deux guitaristes est CLAUDE ENGEL qui lui aussi a joué au début des 70’s avec MAGMA, et ensuite comme requin de studio pour MORT SCHUMAN, VERONIQUE SANSON, JOHNNY HALLIDAY, etc etc… L’autre guitariste BASILE LEROUX a joué pour HIGELIN, SOUCHON, EDDY MITCHELL, CELINE DION etc etc…. CLAUDE SALMIERI, le batteur n’est pas en reste car il a aussi accompagné de grands noms de la variété française et je ne vous parle pas du saxophoniste…

J’arrête là les détails car la cour est pleine !

La mini-jupe sexy de notre chanteuse ayant fait monter la température de quelques degrés dans les premiers rangs du public masculin, c’est devant une foule conquise que le groupe nous délivre une partition sans faute et de haute volée, ce qui n’est pas surprenant étant donné leurs CV. La nuit commence très bien, vivement la suite !

Pendant que les techniciens s’activent pour changer le matos, le gentil organisateur monte lui aussi sur scène pour remercier un peu tout le monde. Le maire pour l’accueil qui lui même remercie le directeur de l’office de tourisme qui lui même remercie……. Sympathique mais un chouille long !

Et pour finir on appelle sur scène un astronaute, PATRICK BAUDRY. Ce soir il représente une œuvre de charité pour les enfants. Vous pouvez y participer en achetant un ticket de tombola. L’heureux gagnant aura la chance de gagner une guitare Fender dédicacée par TOTO. Ce n’est pas rien !!! Les bikers ont aussi un cœur derrière leurs blousons en cuir !!

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RIVAL SONS

Enfin, les lumières s’éteignent, la musique d’intro retentit, le public crie. RIVAL SONS arrive sur scène et ce qui me surprend d’entrée ce sont les looks des musiciens.

JAY BUCHANAN le chanteur fait penser à un baba échappé des 70’s avec son look hippie et ses pieds nus. SCOTT HOLIDAY, le guitariste ressemble plus à un motard avec sa barbe, une casquette en cuir et des lunettes rondes rétro. Le bassiste ROBIN EVERHART ressemble à un autrichien avec son chapeau tyrolien et son bouc blond. Le clavier (dont je ne connais pas le nom, désolé) me fait penser à un mormon avec lui aussi un chapeau et une longue barbe frisée comme on n’en fait plus. Par contre rien de spécial à dire sur le look du batteur MICHAEL MILEY !

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RIVAL SONS

Les californiens attaquent sans round d’observation avec un hard rock qui puise son inspiration, ses racines dans les 70’s. Les spécialistes qui donnent un nom à tout appelle cela du « Revival 70’s ». 

Donc pas de nouveauté à attendre ce soir, mais plutôt des riffs sentant bon LED ZEPPELIN et les DOORS pour n’en citer que deux. Les plus âgés reconnaîtront par ci par là des idées et des mélodies déjà utilisées par de glorieux ainés. Les plus jeunes, ceux qui n’ont pas écouté les vieux vinyls de leurs pères découvrent cette musique d’un autre temps avec joie.

Ne croyez pas en lisant ces quelques lignes que nous avons affaire à un groupe sans génie, sans originalité, sans créativité. Non ! RIVAL SONS synthétise ses influences pour nous en proposer la quintessence.

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RIVAL SONS

Le dernier album est tout de suite mis en avant avec les trois premiers morceaux joués par le groupe ce soir, “Electric man”, “Good things” et “Secret”.

Le seul petit bémol de cette soirée est un son pas vraiment au rendez-vous. Comme trop souvent malheureusement, la basse sature ainsi que la grosse caisse et le tom basse. C’est plus que dommage car les musiciens se donnent à fond sur scène.

Entre deux morceaux, JAY demande aux roadies de poser une moquette devant son pied de micro, car n’oublions qu’il est pieds nus…. N’ayant plus qu’à se concentrer sur sa musique, il rentre encore un peu plus dans son trip avec sa voix légèrement éraillée. Un croisement entre un ROBERT PLANT vitaminé et un PAUL RODGERS de FREE.

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RIVAL SONS

“We’re I been”, “Open my eyes”, les morceaux s’enchaînent sans temps mort. Le petit côté folk des disques s’estompe au profit d’un rock revival efficace et direct.

Je ne vois pas le temps passer car c’est déjà la fin du show. Heureusement nous avons droit à un rappel avec un “Keep on swinging” de folie et là c’est définitivement terminé.

RIVAL SONS confirme sur scène son statut de futur grand groupe. S’ils passent par chez vous ne les manquez pas !

Pendant que les spectateurs quittent la place, c’est l’occasion de donner rendez-vous à des amis pour le concert de TOTO dans deux jours. La vie est vraiment dure !!!

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RIVAL SONS

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THOMAS SILVER

Pendant que beaucoup de mes copains commencent à regarder comment rejoindre Barcelone pour retrouver des milliers de copains, moi c’est direction le pays des pizzas et des pâtes pour des vacances bien méritées sous le signe du far niente. Bref, plages et visites culturelles au programme. Sauf qu’au bout de quelques jours, j’ai une idée : “Euh, chérie, tu ne voudrais pas aller respirer le bon air frais, un peu plus au nord, au bord d’un lac en hauteur ? Comment, tu crois que c’est un piège ? C’est bien mal me connaître ! Le lac, il y est bien, ainsi qu’un petit village fortifié sympa… Aïe, bon d’accord, il y a bien un petit fest pas loin sous le signe du glam sleaze… Non, pas la tête !!!”

NOUNOURSBon, ouverture des portes à 18 h, j’arrive à 13 h 30. Là, si je rate le début, ça ne sera vraiment pas de ma faute. Euh, heureusement qu’on est passés repérer le site de jour car il est placé en plein milieu des oliviers, des vignes et des figuiers, et la nuit je n’aurais pas forcément imaginer un fest au milieu de nulle part. Bon, à part un signe très distinctif : il y a un énorme ours blanc en peluche planté en haut d’un poteau. Il a du faire quelque chose de mal dans une autre vie, lui !

Allez, je marque le lieu sur le GPS et on a le temps d’aller faire un tour au lac du Trasimeno. Je tiens toujours mes promesses, moi ! De toute façon, l’ouverture des portes est prévue à 18 h 30. Je suis trop bon !!

Bon, pour être sûr de ne pas être en retard, à 18 h 30 pile, on y est. Et comme il n’y a encore que deux autres voitures sur le parking, je suis sûr qu’on n’est pas en retard. On me remet le running order et là, oh surprise, le premier groupe ne sera plus à 19 h mais à 20 h 45. Soit ça a changé, soit ma chérie à moi n’a rien compris à ce qu’on lui a expliqué ! Bref, étant donné qu’il y a six groupes qui doivent monter sur scène ce soir, on ne va pas se coucher de bonne heure !

Tiens c’est cool, il y a THOMAS SILVER qui arrive avec ses valises, ses nombreux chapeaux et ses sangles de guitare. Trop top, je vais pouvoir assister au check sound. J’en profite pour faire la connaissance du lieu et des organisateurs. Mes copains des SMOKIN’ KILLS ne sont pas encore arrivés mais ce n’est pas grave car j’ai l’impression d’être au paradis du petit hard rocker. Le lieu est magique. La scène est montée entre deux oliviers, il y a des tables installées à l’ombre et le bar est bien achalandé. C’est vrai qu’avec cette chaleur, il faut penser à s’hydrater – en tout cas, c’est ce qu’ils n’arrêtent pas de dire à la télé ! Et là du coup, on va avoir du temps pour le faire !

Le temps passe piano piano mais c’est super cool.

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MONSTER MASH

Sur le running order, il est marqué que si les groupes mettent trop de temps pour leur mise en place, ce temps leur sera retenu sur leur temps de passage.

Malgré ça, les MONSTER MASH, premier groupe italien à ouvrir le bal, commencent avec un bon quart d’heure de retard. Et là je commence à voir poindre les 2 h du mat pour la fin du concert, moi !

Les membres du groupe sont jeunes et ils arrivent grimés en personnage de films d’horreur. Putain, leur sound test va leur faire perdre du temps sur leur présence en scène ! Ah mais ce n’est plus le sound test ? C’est commencé ?!!! Allez, andiamo.

Les copains et la copine (il y a une fille au chant) oeuvrent dans un style sleaze horror. C’est assez bien fait mais dommage que le son de la chanteuse ne soit pas un peu plus fort.

En tout cas, ils essaient d’avoir leur univers.

En plus, ils vont nous faire un cover d’ALICE COOPER et un cover d’HANOI ROCKS. Ils ont bon goût les petits ! Tout ce qui faut pour me mettre de bonne humeur. Ce groupe-là est jeune mais à suivre.

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SMOKING KILLS

Le changement de plateau va être court et ce sont mes copains de SMOKIN’ KILLS qui vont monter sur scène. Comment vous ne connaissez pas les SMOKIN’ KILLS ? Alors allez lire les anciens reports de Ti-Rickou et surtout celui au Thunderbird Lounge de Saint-Etienne et vous y verrez tout le bien que je pense de ce groupe et qui explique en partie ma présence ici ce soir.

Et putain, d’entrée de jeu je sais que j’ai bien fait d’être là, moi ! Sur une grande scène, ça déménage !!! Les morceaux de leur nouvel EP sont très bons et ils sont particulièrement en forme ! On ne dirait pas qu’ils viennent juste de se taper au moins six heures de route pour arriver. Eh oui, l’Italie c’est grand et Gênes, ce n’est pas franchement la porte à côté.

Les SMOKIN’ KILLS  de toute façon, c’est plein de générosité à l’image du chanteur qui descend dans le public pour mieux communiquer et le faire participer.

Je ne l’ai pas encore dit, mais il y a eu un petit changement au niveau du groupe : l’ancien bassiste est parti et il a bien sûr été remplacé. Perso, je trouve qu’ils n’y ont pas perdu au change et je l’adopte tout de suite moi, le petit nouveau !

Moi de toute façon, je ne suis pas objectif, je les adore les SMOKIN’ KILLS et je prends une grosse tarte in the face ! Whaaa !! Comme quoi une demie-heure, ça peut être vraiment court. Mais bon il reste encore quatre groupes et le temps est compté.

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SPEED STROKE

Allez, on continue avec un autre groupe italien qui cette fois-ci nous vient de Bologne. Je ne les connais pas et je n’ai pas eu l’occasion d’aller voir ce qu’ils faisaient avant. Mais bon, ils vont avoir des difficultés à me faire oublier les SMOKIN’ KILLS car j’en suis encore tout sonné.

Euh… putain, ça part fort ! Voire très fort ! Putain, c’est méga bon ! SPEED STROKE c’est du sleaze et c’est méga méga bien fait avec un putain de chanteur, des musicos qui assurent grave.

J’arrive juste à pousser un Whaou, c’est génial ! J’adore leurs morceaux ! Je me demande juste comment je suis passé à côté de ce groupe qui a déjà un album à son actif.

Le chanteur a débarqué sweat à capuche sur la tête, très théâtral, bref bien rôdé. Bien sûr le sweat avec la chaleur, il ne l’a pas gardé longtemps, mais c’était une super bonne idée en intro. En plus d’avoir une putain de voix, il faut dire que c’est aussi un putain de frontman.

Bon, encore une fois, une demie-heure ça peut passer méga vite et là c’est sûr j’en aurais bien repris une bonne grosse louche de plus !! En tout cas je suis vraiment content d’être venu et de les avoir découverts.

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POLLUTION

Bon, encore un changement de plateau rapide. Heureusement car là on est déjà à une demie-heure de retard sur le planning et qu’on est déjà pas loin des minuit. Mais ce qui est cool, c’est qu’on est méga bien et que c’est toujours une sensation irréelle de faire un fest dans ces conditions. Trop, trop bien.

Allez, un petit caffè ristretto et une petite boisson au houblon et c’est reparti.

Là, on va faire dans les deuxièmes locaux de la soirée avec les POLLUTION, organisateurs du fest, qui montent sur scène. Et là, effectivement, après les baffes que je viens de prendre, le changement est un peu rude.

On est plus dans le groupe de copains qui fait de la musique pour s’éclater. Que ce soit visuellement ou musicalement, c’est moins carré. J’ai beaucoup de mal à rentrer dans leur hard plutôt FM et la voix du chanteur ne m’y aide pas forcément. Je crois que là le temps va me paraître un peu plus long…

Euh non, pas forcément car ils sont là pour s’éclater et ils y vont même à fond !

Ils vont finir leur set en faisant monter les trois groupes d’avant avec eux sur scène pour un cover d’anthologie plein de fun et de rock’n’roll. Comme on aime dans ce style de musique, quoi ! Un très très bon état d’esprit ! 

Le public de plus en plus présent s’éclate comme un seul homme et du coup le temps passe très vite là aussi.

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TERRORHAWKS

Juste le temps d’aller faire un petit tour pour arroser les oliviers et là surprise le parking est non seulement full mais les gens continuent à arriver alors qu’il est plus de minuit.

Et on repart pour un nouveau groupe cette fois-ci moitié néo-zélandais, moitié suédois : les TERRORHAWKS. Là, on est dans du hard-rock sleaze avec un chanteur qui a superbe voix. C’est méga bien fait.

En revanche, les morceaux ne sont pas tous forcément homogènes. Du coup, on a l’impression qu’ils cherchent encore un peu leur style propre.

Attention, c’est quand même très bien fait mais je ne sais pas, il me manque le petit quelque chose pour que j’accroche plus. A moins que ce ne soit l’heure tardive qui m’empêche de rentrer à fond dans leur prestation…

Et pourtant comme je le disais plus haut, c’est très pro et j’aime bien la voix du chanteur. Mais bon, rien à faire. Je crois que je vais aller boire un café pour essayer de reprendre des forces avant THOMAS SILVER.

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THOMAS SILVER

Ca y est ! Il est plus d’une heure du mat’ et le moment que j’attendais arrive ! THOMAS SILVER, ex-HARDCORE SUPERSTAR monte sur scène avec son nouveau groupe.

Euh, c’est quoi ce délire ? Qu’est-ce qu’il fout là, ADAM BOMB ? Comment, ce n’est pas ADAM BOMB ? Il a un chapeau, les cheveux longs frisés, une chemise et un gilet… Ce n’est pas mon THOMAS SILVER ! Il avait des tresses indiennes et des tatouages apparents lors du sound check !

Ah si, c’est bien lui… Mais dans un look très ADAM BOMB !

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THOMAS SILVER

Bon, trêve de plaisanterie, c’est parti et là c’est pour moi de la pure découverte car on va avoir droit à ses nouveaux morceaux, ceux de l’album qui va bientôt sortir. C’est bien sûr moins fou furieux que les HARDCORE mais dans un style hard sleaze, c’est bien sympa.

Tiens, il y en a qui vont attaquer leur deuxième concert d’affilée…. Eh oui, il y a une partie du line up en commun entre TERRORHAWKS et THOMAS SILVER. De toute façon, on sent que les deux groupes sont très proches vu que THOMAS n’était pas loin de la table de mixage pendant le concert de TERRORHAWKS et que là, c’est l’un des membres dudit TERROHAWKS (qui n’est bien sûr pas sur scène avec lui) qui veille au grain.

Mais bon, de toute façon le son est très bon, ce qui n’est pas forcément courant dans un fest avec des balances très courtes, et en plein air en plus!

On a droit à un cover de BILLY IDOL. Marrant d’ailleurs car le BILLY en question passe ce même soir pas trop loin à Lucca en Toscane et que j’ai eu un choix cornélien à faire. Mais bon, je ne regrette pas d’être là car sa voix est vraiment envoûtante. Il est trop content d’être là et de jouer. En plus, ses morceaux passent très bien.

Tiens, tout le monde sort de scène sauf lui. Il commence un unplugged. Tiens je connais ce morceau et la foule aussi : c’est WILD BOYS !!! La foule est en délire ! Mais bon, ça ne va durer que quelques secondes. On n’aura pas plus de HARDCORE SUIPERSTAR pour ce soir. Ce n’est pas le but de ce show. Comme beaucoup de musiciens qui ont quitté un groupe, THOMAS SILVER veut tourner la page. Il est difficile de décrire l’émotion que je ressens, ce que je vis là, c’est le genre de chose qui arrive rarement.

Les musicos reviennent et le concert se termine avec encore de nouveaux morceaux.

Il est maintenant plus de 2 h 30 du matin, il n’y aura pas de rappel. Le show et la soirée sont vraiment finis.

Le temps de me faire signer ma set list et de papoter avec THOMAS SILVER, de dire à bientôt aux SMOKIN’ KILLS et à SPEED STROKE et je tente de mettre la main sur Daniele l’un des organisateurs du MOONSHINE FEST pour le remercier de la soirée. Ca ne va pas être facile car nos copains italiens ont déjà embrayés sur la troisième mi-temps qui s’annonce déjà sévère.

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THOMAS SILVER

Mais bon, moi j’ai encore plus de 2 h 30 de route à faire et il est temps de partir. Bien qu’il ne soit pas facile de partir d’un tel endroit avec cette odeur d’oliviers, ce petit vent frais et tous ces gens super sympas !

Le souvenir me hantera pendant très longtemps de cet endroit avec tous ces gens qui ont repris “Wild Boys Running Wild” avec une incroyable ferveur.

Allez tiens, je vais aller me l’écouter dans la voiture sur mon CD … Ah mince, impossible, ma femme a juste oublié de le remettre dans la voiture !!! Il aura fait plus de 1500 bornes sans pouvoir être signé ! C’est bêta quand même !! Pauvre petit CD, j’espère qu’il ne va pas se suicider dans ma platine de désespoir.

Allez, le MOONSHINE FEST c’est fini. C’était mon premier festival champêtre en Italie ; ça fait loin,  mais putain ça valait le coup !

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THOMAS SILVER