Monthly Archives: octobre 2015

LEPROUS 2

LEPROUS

Allez ! A nouveau direction Lyon mais cette fois-ci Gerland et plus précisément le Kao. Bon, c’est cool pas de match de foot, pas de bouchons, je vais peut-être pouvoir être à l’heure.

Bingo ! La file d’attente devant la salle me confirme que ce n’est pas commencé. Je suis trop fort !

La file d’attente me confirme aussi que ce n’est pas une soirée heavy métal ni une soirée glam, il n’y a pas beaucoup de copains dans la file. Mais bon, je m’y attendais un peu.

rdv point

RENDEZ VOUS POINT

Je ne vais pas attendre beaucoup. Le premier groupe monte sur scène, totalement inconnu pour moi : RENDEZ VOUS POINT.

Comment dire ? C’est bien fait, c’est bien joué, la musique est belle… Heu, vous croyez que je suis en roue libre, là ? Bon c’est vrai que c’est sympa, pas violent, on se laisse assez aller avec les morceaux et puis de toute façon, c’est ça ou la salsa dans la salle du Ninkasi !

Non, je rigole. Ce n’est pas mon style mais c’est intéressant.

SPHERE

SPHERE

Une petite pause pendant laquelle, comme j’ai bien préparé mon truc,  j’apprends qu’il y a encore un autre groupe avant LEPROUS.

Lui aussi totalement inconnu au bataillon : SPHERE. Et je ne vais pas tarder à les découvrir. Heu, comment dire again ?

Là c’est facile, c’est beaucoup plus tranché et pour moi c’est carrément horrible. La grosse voix, la double caisse..

SPHERE 2

SPHERE

C’est insupportable à tel point que je ne vais même pas m’attarder, je préfère me réfugier avec nombre de spectateurs à la salsa ! Certains avec qui je papote ont raison, c’est moins insupportable et en plus les nanas sont mignonnes !

Je ne comprends pas la présence de ce groupe sur l’affiche. Je ne suis peut-être pas assez ouvert, moi !

Bon ça y est, le monsieur en colère a terminé de hurler, le batteur fou a fini de frapper, on peut re-rentrer dans la salle.

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LEPROUS

Encore une fois, on ne va heureusement pas attendre longtemps. C’est au tour de LEPROUS de terminer la soirée. Wha, ca fait du bien. Le changement est drastique. La musique de LEPROUS est très belle, la voix est superbe. Aaaah, Ti-Rickou commence à redescendre. Bon, ils ont le sens de la mise en scène et de la technologie (4 écrans LCD diffusent des images), la lumière participe à donner une ambiance, on est dedans directement.

Heu… après c’est bizarre mais, dans mes souvenirs, la dernière fois que je les ai vus, ça bougeait un petit peu plus. Parce que là quand même au bout du cinquième morceau, je fais plus une association d’idées avec SIMPLE MINDS qu’avec un groupe de métal. Non, même pas vrai, SIMPLE MINDS c’est plus violent !

Y’a des soirs comme ça où on se demande si on n’a pas un mauvais karma. Mais encore une fois, on ne peut rien dire, c’est bien fait, ils ont leur univers. Mais mon Dieu, que j’en suis éloigné !

LEPROUS 5

LEPROUS

Je me demande vraiment si c’est le même groupe que j’ai vu il y a quelques années, moi ! Mais bon la grande majorité de la salle apprécie et le groupe va même faire un rappel… De près d’une demi-heure quand même, le rappel !

Allez, ça se termine. Ce n’est pas que je me soit fait chier mais c’est dans ces moments-là qu’on n’est pas triste que ce soit fini. Je ne regrette pas d’être venu mais je ne suis pas sûr qu’à moins qu’il n’y ait une super première partie, je me les rejoue again.

Ca aurait pu être pire, j’aurais pu venir avec ma femme et là, je serais mort !!

Quelle stupeur dans les rangs des heavy métalleux quand JO et DAVID AMORE annoncent simultanément leurs départs de NIGHTMARE pour se consacrer à d’autres projets. C’est pour le moins une petite bombe dans le paysage métal français.

Sans faire injure à DAVID, NIGHTMARE sans JO est une chose impensable. Membre historique du groupe comme batteur, puis ensuite au chant lors de la reformation en 2000, il est la voix du groupe. Celle que l’on reconnaît tout de suite, inimitable avec ce style si caractéristique, une sorte de RONNIE JAMES DIO en français.
J’imagine sans mal le moment de flottement qu’YVES CAMPION et ses deux compères guitaristes ont du subir.

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Ce moment d’incertitude passé, la question vitale est : arrêter ou poursuivre cette longue et belle aventure débutée au début des années 80 ?

Connaissant bien YVES et sa nature de combattant, impossible de l’imaginer se laisser abattre par un événement, fût il grave. Après plus de trente années passées dans le paysage musical et en connaissant ses moindres méandres, difficile de penser qu’il jette l’éponge.

Est-ce la canicule mais l’été se passe sans nouvelles, et puis au moment où l’on n’y pense le moins, la nouvelle tombe. NIGHTMARE crée la sensation et annonce une soirée événement le 10 octobre. A cette occasion, la nouvelle formation sera dévoilée à la presse et aux fans. Dans le milieu, toutes les supputations sont envisagées, même celle du chanteur étranger comme en 1987. Le PMU aurait dû ouvrir des paris sur les noms des futurs membres !

La soirée est programmée dans un bar, le Mark III situé dans le centre de Grenoble. Un samedi soir, rien que pour se garer, c’est déjà bonbon !!! Arrivé devant le bar, je croise déjà une bonne partie de la scène métal grenobloise. Certains viennent même d’un peu plus loin. Deux anciens guitaristes du groupe sont aussi présents (JC et NICO) et je n’ai peut être pas vu tout le monde.

Une fois passé la porte d’entrée je m’aperçois que le bar est tout petit et que l’endroit où doit se dérouler la présentation est plus que réduit, même pour jouer en acoustique. Comme je tiens à voir quelque chose, je me place stratégiquement au deuxième rang des spectateurs bien avant le début du mini-concert.

A 23 h pile, la musique de fond s’éteint et sur un écran opposé à l’endroit où je suis, un trailer d’un peu moins de quatre minutes nous fait revivre quelques passages glorieux du groupe. La deuxième partie nous révèle enfin le nom des heureux élus.

Tout d’abord, on nous apprend que le nom du futur batteur est OLIVIER CASULA et ensuite avec un suspense digne d’HITCHCOCK, apparaît à l’écran le visage du nouveau chanteur. Heu, de la nouvelle chanteuse, car oui, vous avez bien lu, c’est une fille qui va occuper le poste de chanteur au sein de NIGHTMARE. J’ai nommé, MAGGY LUYTEN !

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La surprise est de taille. A peine le temps de se remettre de nos émotions que le groupe prend place pour nous jouer trois morceaux en acoustique, deux de NIGHTMARE et une reprise d’EUROPE. En seulement une quinzaine de minutes nous pouvons découvrir la voix de MAGGY et juger de ses capacités vocales. Fans du groupe, ne vous inquiétez pas, elle n’est pas dans le registre chanteuse d’opéra à la NIGHTWISH, ni dans le thrash death style ARCH ENEMY. Non, son timbre de voix est puissant et heavy à souhait et on sent de grandes capacités.

Pour une première, c’est bluffant.

NIGHTMARE 2

Pour se rendre véritablement compte de ses possibilités, il faudra bien entendu voir le groupe sur scène lors d’un concert. Cette fille a l’air aussi d’avoir une forte personnalité et il le faudra pour affronter un monde essentiellement masculin dans ce milieu. Et puis, il faudra bien résister à YVES et ses collègues, lol !

En tous cas, les deux avantages majeurs de cette annonce, c’est qu’on ne pourra pas faire de comparaison avec JO et que l’image d’une fille est certainement plus porteur auprès du public et des médias.

Quand à OLIVIER, là, juste avec une caisse claire et une cymbale, difficile de se faire réellement une idée. Son jeu de batterie a l’air excellent et technique, mais plus encore que pour MAGGY, il faudra le voir jouer en concert avec une batterie complète.

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YVES CAMPION prend le micro pour répondre à quelques questions et c’est déjà terminé.

Dehors sur le trottoir règne une grande activité, tout le monde commentant l’arrivée des nouveaux. C’est aussi l’occasion de parler musique avec plein de copains. Les voisins quant-à eux ne doivent pas trop apprécier tout ce bruit car il déjà tard.

Parallèlement à la Coupe du monde de rugby qui se déroule en ce moment en Angleterre, il faudra rapidement transformer cet essai avec un album et des concerts de feu !!!

Mais sur ce que j’ai vu, je suis confiant.

Longue vie !! Et bon vent pour les prochaines années….

Report de Steve*74

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SPEEDTRAP

Vous devez vous doutez que si je vais à Saint-Etienne le soir, ce n’est pas pour visiter la Manufacture et encore moins le stade de Geoffroy Guichard, mais bien sûr pour me rendre au Thunderbird Lounge ! Thunderbird qui, ce soir, est placé sous le signe de la new NWOBHM.

D’entrée de jeu, je sais qu’il va y avoir un peu de monde car les vestes à patchs sont bien présentes devant l’entrée. Yes ! Ca fait plaisir de voir que les gens se déplacent même un mardi ! Bon, il faut dire aussi que l’affiche est bien alléchante !

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AMULET

J’ai à peine le temps de dire bonjour à James et à Elise qu’il me faut descendre pour le début du concert.

C’est AMULET qui s’y colle. Eh oui, messieurs les anglais jouent les premiers ! Et allez, flash back dans le début des 80 ! On s’y croirait ! Leur musique et leur attitude nous ramène à cette époque glorieuse et même s’ils n’étaient pas nés à cette période-là, ils en ont sans aucun doute capté l’essence.

Leurs morceaux sonnent aussi bien en live qu’en CD et ils sont méga contents d’être là ! Nous aussi !! Le public réagit bien à la fougue des english. Pour les jeunes, ça leur permet de découvrir le style, pour les anciens, ça ravive des souvenirs.

Ca bouge dans la salle surtout quand un bourreau armé d’une chaîne fait son apparition. Bon il n’a pas de chance, il y a des comiques qui vont lui piquer sa chaîne !

Le set passe méga vite. On a à peine le temps de comprendre que c’est déjà fini. Très bonne entame de soirée.

Maintenant on remonte au bar pour aller papoter avec les potes. Certains d’ailleurs me donnent l’impression de me suivre dans mes périples ! C’est dingue comme les gens ont bon goût !

speedtrap 2

SPEEDTRAP

Allez, il faut maintenant redescendre. En provenance directe de Finlande, les SPEEDTRAP !

Ils ont un point commun avec AMULET, ils sont très jeunes. Ils ont bien évidemment été bercés par la NWOBHM mais eux, ils en ont pris le côté thrash speed et l’ont mélangé. Du coup, ça donne un heavy speed thrash hyper intéressant et qui fait remuer les cheveux direct !

En plus, nos copains finlandais sont communicatifs. Le public bien sûr n’en demande pas plus et du coup, ça chauffe vraiment !

..D’autant plus que leurs morceaux sont assez variés pour qu’il n’y ait pas de lassitude. Ils puisent allègrement dans leurs deux albums ce qui donne une variété importante.

Whaouw ! Après RAVEN, ça fait du bien de constater que l’esprit des 80 est encore vivant parmi la nouvelle génération. Encore une fois, le set nous parait bien court. On prend tous une méga tarte par ces fous furieux !

Quand la lumière se rallume, on est encore sous le charme de nos nouveaux copains.

Le temps de passer jeter un oeil à leur stand – où bien sûr on retrouve les mecs d’AMULET – et de papoter un tout petit peu et il est déjà temps de nous séparer.

Je prends quand même le temps de dire au revoir à James. Je le remercie une fois de plus de faire passer ces groupes découvertes car sinon c’est seulement dans quelques années, en première partie de groupes méga connus qu’on les aurait découverts !

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SPEEDTRAP

Comme à chaque fois, j’ai du mal à partir mais je sais que je reviendrait car il y a toujours une programmation d’enfer et éclectique au Thunderbird. Ce que je trouve bizarre et que je ne comprends pas, c’est juste pourquoi il n’y a pas marqué plus souvent “complet” sur la porte.

Allez see U soon my friend and long live rock’n’roll !

 

ULI JON ROTH

ULI JON ROTH

Report de Steve*74

St-Julien en Genevois n’est qu’à 40 kilomètres, alors comment rater l’opportunité de rencontrer une légende du hard-rock lorsqu’elle pose ses valises à côté de chez vous ? Pas de choix cornélien en vue, une telle offre ne se refuse pas !

ULI JON ROTH à St-Julien, ce n’est pas une nouveauté ; notre homme a déjà fréquenté le festival Guitares en Scène comme artiste en 2013 et 2014. C’est plutôt le lieu où se déroule le concert qui est original : un Casino ! Pas le supermarché bien sûr, mais bel et bien l’endroit où certains viennent rechercher des doses d’adrénaline à la roulette ou au black jack et, accessoirement, perdre leur argent.

C’est la première fois que j’entre dans ce bâtiment alors que je passe régulièrement devant. Bon, il faut dire que les jeux d’argent, ce n’est pas vraiment mon truc, même si on y trouve une certaine jouissance. Le grand parking qui entoure le casino est presque plein, c’est bon signe !

A peine le temps de franchir les contrôles et les portes d’entrée que la lumière s’éteint. Même pas le temps de dire bonjour aux copains, quoi !

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CRYSTALL BREED

Le public est venu en nombre pour la capacité de cette salle. Je découvre une scène et des lights dignes de ce nom pour accueillir un concert. Alors, pourquoi est-ce le premier que je voie ici ?? La capacité est de 200 à 300 personnes et l’endroit est excellemment placé. Genève n’étant qu’à 10 kilomètres, il peut donc potentiellement rassembler du monde. J’espère qu’encouragé par le concert de ce soir, d’autres suivront !!

Pour enfin parler musique et non faire des considérations sur tout et rien, rien de mieux que CRYSTAL BREED. Cette formation allemande est cataloguée heavy prog par les spécialistes du genre. Moi, je pencherais plutôt vers du prog tout court, mâtiné classique et métal pour certains passages.

CORVIN BAHN, le clavier à l’abondante chevelure blonde, occupe une place importante dans groupe. Il a joué en studio et parfois sur scène avec GAMMA RAY, UDO, KAMELOT, MOB RULES… Avec de telles références, le bonhomme est forcément bon et ça s’entend !

L’autre élément moteur de la formation est NIKLAS TURMAN, guitariste et chanteur principal. Il partage de temps à autre le chant et les chœurs avec CORVIN. Sa voix est assez haut perchée et colle parfaitement au style progressif.

Les influences comme PORCUPINE TREE se font sentir tout au long du show. Le son est excellent et met en valeur des morceaux d’une grande musicalité, souvent complexes, et qui mettent notamment en valeur les solos de guitares. “The place unknown”, sorti en 2011 déjà, est pour le moment le seul CD à avoir vu le jour. Mais un petit frère serait en gestation d’après les bruits de couloir !

Je vous encourage vivement à découvrir ce groupe sur scène ou faute de mieux sur disque.

ULI JON ROTH 1

ULI JON ROTH

Place maintenant à l’attraction de la soirée : ULI JON ROTH. Certains points d’organisation étant un peu obscurs, je me posais quelques questions.

Eh bien dès le début du concert, j’ai mes réponses. Tout s’éclaire comme par enchantement ! NIKLAS et CORVIN de CRYSTAL BREED sont aussi des membres du groupe accompagnant ULI ce soir. Obtenir la première partie de la tournée a du être assez facile dans ces conditions ! Mais reconnaissons que ça n’enlève rien à leurs qualités.

ULI remercie le Casino et le festival Guitares en Scène. J’ai du coup là aussi une explication pour le choix de cette salle. Il y a un partenariat entre les deux !

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ULI JON ROTH

La tournée actuelle du groupe est placée sous l’égide de SCORPIONS. ULI JON ROTH a participé de 1974 à 1978 à quatre albums studio, dont le remarquable “Virgin Killer” et un live “Tokyo tapes” entré dans la légende des meilleurs double-albums. Son apport au sein du groupe à cette époque a été primordial et KLAUS MEINE lui a même laissé le chant sur certains morceaux… chose inimaginable aujourd’hui !

Profitant d’un revival général dans l’air du temps, ULI vient de sortir un disque intitulé “Scorpions revisited”. C’est la tournée promotionnelle de cet album de reprises auquel nous assistons ce soir. Alors forcément l’accent est essentiellement mis là-dessus avec “Longing for fire”, “In trance”, “Fly to the rainbow” et “Dark lady” pour n’en citer que quelques-uns.

Inutile de préciser que les titres sont revisités à la sauce actuelle et ne baignent plus dans leur jus d’origine. Ce petit décrassage n’est pas dérangeant pour les puristes des années 70 car l’esprit du hard planant – avec des petites touches psychédéliques – est toujours présent dans ces relectures.

ULI reste un maître incontesté de la guitare, fortement influencé par JIMI HENDRIX. Il domine les débats ce soir avec une maestria reconnue par tout le public. Cet homme, malgré un look baba cool inchangé depuis 40 ans, est un virtuose.

Fidèle à sa carrière, il n’oublie pas le répertoire de son ancien groupe, ELECTRIC SUN, avec “Just another rainbow”, ni son maître avec une reprise de “All along the watchtower”.

En véritable gentleman, il laisse les autres musiciens s’exprimer, chose assez rare pour le signaler. Le chant est essentiellement laissé à NIKLAS, ULI ne se chargeant que de quelques titres.

En véritable touche à tout, il va aussi chasser sur les terres de la musique classique. Un sens mélodique incomparable, une technicité et un feeling au-dessus de la moyenne font de ces morceaux des moments d’exception.

La vitesse d’exécution des solis ne fait pas tout… contrairement à ce que pensent certains guitaristes !

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ULI JON ROTH

Petit bémol pour cette excellente soirée, le son. L’espace sonore est super rempli avec pas moins de trois guitares et un clavier. Il est déjà difficile en temps normal de sonoriser tout ce beau monde, alors il ne suffit pas de pousser le bouton du volume général pour avoir un travail de qualité ! Il serait préférable que le régisseur son enlève ses boules Quies avant de se mettre à la table.

Bon, j’exagère mais c’était tout de même trop fort. Dommage car pour CRYSTAL BREED, c’était parfait.

Dès la fin du concert, ULI vient presque immédiatement au stand merchandising pour échanger avec ses fans. Il est accessible et humble. Bravo !!

Et pour finir, une question : que serait devenu SCORPIONS s’il était resté dans le groupe ???

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ULI JON ROTH