Monthly Archives: février 2016

WIZZÖ

WIZZO INTERVIEW
WIZZO

WIZZO, ce sont des parisiens élevés à la musique d’un bush australien qui se serait étendu jusque dans les rues de Los Angeles. Un groupe qui pourrait être un parfait croisement entre Airbourne et Guns’n’Roses.

Bref, avec WIZZO, j’ai appris comment faire sleazer des kangourous !!!

Donc une interview s’imposait !!

Interview réalisée le 19 février 2016 au Baracat.

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WIZZO 1

Bon, là je me pose un cas de conscience : même si nos charmants hommes politiques ont redessiné les régions, Montbéliard n’entre pas dans mon terrain de jeu – ma zone de concerts en clair. Mais d’un autre côté, j’aime vraiment bien le Baracat’ et son équipe et à vrai dire je n’y suis pas retourné depuis la réouverture. Si on rajoute à ça qu’il y a très longtemps que je veux voir WIZZO en live, ça donne, vous l’avez compris, direction St-Maurice Colombier, son église, sa rivière et bien sûr le Baracat’ ! Eh oui, je triche, c’est pas à Montbéliard même. De toute façon, Ti-Rickou est un rebelle !

Ca me fait toujours tout drôle d’arriver dans un village de campagne et de voir plein de petits hard-rockeurs. C’est ça l’effet magique du hard-rock.

Bon, je suis assez en avance pour pouvoir attraper les WIZZO et leur faire une petite interview. Mais je suis gentil, je les laisse quand même finir de manger. Je suis méga content de pouvoir enfin les rencontrer et pendant que STONE AGE, un tribute band aux ROLLING STONES chauffe la salle, j’en profite pour un petit délire avec les copains.

WIZZO 6

Et je suis presque synchro, je termine mon interview presque au moment où ils terminent de jouer. Heureusement parce que je ne voudrais pas empêcher WIZZO de jouer quand même ! En plus, encore une fois la magie Baracat’ a fonctionné, on est plus de cent dans la salle et l’ambiance est bien chaude !

Et là, effectivement, ça valait le coup de faire le déplacement car comment dire ? WIZZO sur scène putain, ça décoiffe ! Musicalement on est dans le hard-rock qu’on aime avec des touches boogie-rock, une voix qui le fait bien et visuellement et scéniquement, je vous le dis tout net, ces mecs sont de vrais dingues ! Quelle transformation entre les mecs que j’ai eu en face de moi à l’interview, très “gentils délireurs”. Je ne m’attendais pas à avoir des monstres comme ça sur scène !

Le chanteur est un putain de frontman mais il n’y a pas que lui. Tous ses copains sont vraiment à fond dans leur prestation et leurs morceaux sont de véritables hymnes à headbanguer. En plus, ils communiquent vraiment avec la salle… et elle le leur rend bien ! Il y a une putain d’ambiance et ça, ça fait du bien.

WIZZO 3

Bon, on va avoir droit à un petit morceau des STEPPENWOLF pour finir la distribution de tartes dans la tronche. Mais bien sûr, vous l’aurez compris, on est un peu maso et on en re-veut nous, des baffes dans la tronche de WIZZO. Ca tombe bien parce que eux aussi ils veulent continuer la distribution . Et comme ils nous l’expliquent, la setlist prévue pour ce soir est maintenant finie mais ce n’est pas grave parce qu’ils vont quand même nous en envoyer d’autres !

Les bougres, ils ont plein de munitions ! Ils vont aller puiser chez nos amis suisses de GOTTHARD (eh ouais, ça c’est du cover qui n’est pas fait tous les jours !). Ca tombe bien, c’est le T-Shirt de groupe que je porte ce soir, trop fort !

WIZZO c’est ça, le pur esprit rock. Problème de guitare ? Pas grave, on va faire des “oh oh oh” en choeur pendant que ça s’arrange. C’est tout ce que j’aime dans un groupe : du fun, du rock ‘n’ roll et pas de prise de tête !

Ils vont même faire venir le chanteur de STONE AGE pour bien sûr devinez quoi, un petit délire ROLLING STONES… à la sauce WIZZO évidemment !

WIZZO 4

Allez, il est tard. Ils sont en train de chercher par quoi ils vont continuer quand le patron leur fait signe que ce sera le dernier morceau. Difficile en ce moment, pour un groupe de hard-rock, de terminer un concert sans nous faire un hommage à LEMMY de MOTORHEAD. Sérieux, si tous les groupes que je vais voir live en ce moment mettaient leur reprise de MOTORHEAD sur une compil à la mémoire de LEMMY, on aurait largement de quoi faire un double CD ! Allez leur “Born to raise Hell” n’est pas le morceau le plus repris par des groupes et leur version sur-vitaminée nous achève pour le compte !

Bon, le temps de récupérer enfin leur CD et un T-Shirt, de leur dire à bientôt dans, cette fois-ci, mon terrain de jeu, c’est à dire le Rhône-Alpes. Eh oui, les copains, j’en profite pour faire de la pub : ils vont passer par chez nous, et vue la claque que j’ai pris ce soir, un conseil, ne les rater pas !!

Bien sûr je ne vais pas partir sans dire au revoir aux patrons du Baracat’ et à mon copain Rémy que je suis méga content d’avoir revu. Encore une fois je les remercie pour ce qu’ils font car leur programmation est vraiment trop top ! Dommage que maintenant ils n’aient plus le droit qu’à six concerts par an !

Ca y est, c’est fini. Sniff. Il faut reprendre la route mais la soirée WIZZO n’est pas fini car j’ai le CD à fond dans la voiture, na, na ,na !! Comment ça chérie ? Il faut que mon pied arrête d’enfoncer la pédale d’accélération ?! Born to raise hell, born to raise hell !!!

WIZZO 7

RHAPSODY 2

LUCA TURILLI’S RHAPSODY

Allez, retour en terrain connu, direction Lyon et plus précisément le Kao. Et c’est cool, même si on est en soirée de football européen, je suis sûr que ça ne va pas me poser de problème pour me garer. C’est normal, l’OL a déjà été éliminé et en plus maintenant les matchs ne se jouent plus à Gerland… Ce qui risque de me faciliter la vie de temps en temps !

Bon, ce n’est quand même pas pour ça que je vais arriver forcément à l’heure. Et là, malheureusement c’est le cas. Le premier groupe, les parisiens de QUANTICE, est déjà sur scène. Ils ne m’ont pas attendu pour commencer ! Les salauds !!

QUANTICE 3

QUANTICE

Bon bien sûr, les bonjours ça sera pour plus tard. Je me fraye un passage au travers d’un Kao bien rempli pour pouvoir prendre quelques photos.

Et c’est clair qu’ils les méritent bien. Franchement, c’est toujours quand c’est des groupes sympas que je suis à la bourre, moi ! Et là QUANTICE, c’est typiquement le genre de groupe que j’aime. Bien sur musicalement on est dans un style proche de RHAPSODY.

Le chanteur a une putain de voix et dans ce style c’est vachement important. La musique n’est pas pompeuse et même s’il y a une fille avec un violon sur scène, musicalement j’accroche vraiment. Visuellement aussi d’ailleurs. En live, ça le fait. Enfin pas grave, au moins j’ai fait une très bonne découverte. A approfondir !

Allez la pause me permet de dire bonjour aux copains que j’avais zappés tout à l’heure. J’en profite pour papoter un peu avec PATRICE GUERS et DOMINIQUE LEURQUIN parce qu’après leur concert, ça risque d’être plus difficile. Je ne sais pas pourquoi mais après je risque de ne pas être le seul à vouloir leur parler ! Malin Ti-Rickou !

TEMPERANCE

TEMPERANCE

Allez, retour dans la salle pour la suite des festivités. Ce sont les italiens de TEMPERANCE qui s’y collent. Heu, là c’est bizarre, mais d’entrée de jeu je n’accroche pas. Pas parce que c’est une fille qui chante – je n’y suis pas allergique, loin de la. Peut-être un côté un peu trop pompeux, je ne sais pas… C’est clair que je ne suis pas forcément client. En plus la chanteuse va parfois passer en voix “Satan est mon copain”…

Alors là je ne vous dis même pas qu’un repli vers le bar est obligatoire ! Mais bon, ça ne se commande pas et même si c’est bien fait musicalement et scéniquement, je n’ai aucune affinité.

Je vais donc prendre des forces dehors en attendant LUCA TURILLI’S RHAPSODY. Heu, ça fait tout bizarre d’avoir des policiers en gilets pare-balles et armés devant sa salle de concert. C’est peut-être le contre-effet des EAGLES OF DEATH METAL qui terminent leur concert du 13 septembre ce soir à l’Olympia… Enfin, nous aussi on est aussi sous haute surveillance. C’est bizarre car du coup je me remets à penser qu’on fait une activité à risque.

RHAPSODY 3

LUCA TURILLI’S RHAPSODY

Mais bon, show must go on, LUCAS TURILLI’S RHAPSODY monte sur scène, du coup je rentre à nouveau dans la salle et j’oublie tout pour me concentrer sur le show.

Et putain, je ne vais pas être déçu ! Ca attaque fort ! Et scéniquement avec des vidéos et musicalement. Le ton est donné, ce soir ça va jouer ! Alors pour ceux qui sont allergiques au style sur CD, en live ça pète vraiment et la musique prend toute son ampleur et son côté métal.

LUCA TURILLI et ses copains sont heureux de rejouer ensemble avec un DOMINIQUE LEURQUIN qui s’éclate à retrouver les siens. Moi aussi je suis heureux de le retrouver sur scène car le dernier concert que j’avais vu d’eux, je l’ai passé à côté de lui car il s’était blessé et que j’avais eu les boules pour lui.

Alors bien sûr on va avoir droit à d’anciens morceaux mais aussi à trois nouveaux morceaux. Il n’y a pas de temps mort, à part peut-être un solo de batterie, exercice un peu périlleux… surtout pour les non-batteurs.  Mais bon, on s’en fout, c’est fait dans l’esprit rock ‘n’ roll et un show de RHAPSODY c’est forcement rock.

RHAPSODY 4

LUCA TURILLI’S RHAPSODY

RHAPSODY 5

LUCA TURILLI’S RHAPSODY

Même si ça fait un bout de temps qu’ils jouent, on va quand même avoir droit à un rappel – obligatoire sinon on ne les laissaient pas sortir ! Et comme on est dans la grande tradition des concerts de hard, on va avoir droit à la présentation des musiciens, mais même ça ils ne le rendent pas chiant. Toujours avec le fun et le sens du show.

LUCA TURILLI m’impressionne réellement toujours autant. PATRICE et DOMINIQUE, je ne peux rien dire, c’est des copains ! Heu si, quand même c’est une base rythmique vraiment béton. Le clavier présent est lui aussi bien efficace. Bon, je suis aussi obligé de parler du batteur, lui aussi est très bon.

Enfin maintenant ça fait pratiquement deux heures qu’ils jouent et là on sait que c’est la fin. Sniff car du RHAPSODY comme ça, moi je suis client. C’est le genre de groupe à vraiment aller voir en live. Heu, comment je me répète ? A mon humble avis, il n’y a pas photo entre LUCA TURILLI’S RHAPSODY et l’autre branche RHAPSODY OF FIRE. Surtout à ne pas confondre !

Bref, une soirée comme je les aime qui se termine bien sûr par des petites photos avec les membres du groupe. Un concert en tout point parfait.

RHAPSODY 7

LUCA TURILLI’S RHAPSODY

Un grand merci à Médiatone de nous les avoir proposer à Lyon. Ca aurait été bêta de les louper !

Un PS clin d’oeil à DOMINIQUE LEURQUIN : ce n’est pas que je n’aime pas regarder un concert avec toi, mais je préfère vraiment quand tu es avec le groupe sur scène car honnêtement – désolé pour les autres – la prestation de ce soir était largement supérieure à la dernière.

Allez maintenant il est temps de se rentrer mais bon, il faut encore que j’évite les dragons ! Et les dragons modernes ne crachent pas du feu, ils font des éclairs et les salauds ils te flashent sur l’autoroute !

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SLEEKSTAIN 1

SLEEKSTAIN

“La mission, si vous l’acceptez Ti-Rickou est d’aller assister au Winterock Fest à Bonneville et d’en faire le report… tout en évitant les vacanciers des sports de neige, la pluie voire la neige. Si vous ou l’un de vos collaborateurs était bloqué, voire immobilisé, vous ne pourriez compter que sur vous-même. Cette bande s’auto-détruira dans dix secondes. Bonne chance, Ti-Rickou.”

Heu… dit comme ça, ça fait presque peur !

DISGUSTINGS

THE DISGUSTINGS

Mais bon, à vaincre sans péril on triomphe sans gloire, donc on the road again !  Eh, eh, début de mission réussie ! Et je suis même en avance… Pas un retard depuis le début d’année… Je commence à me demander s’il n’y a pas un Dieu du Rock spécial retardataires qui aurait pris le pouvoir en 2016…

Donc, je suis prêt pour le premier groupe THE DISGUSTINGS. C’est un jeune trio très branché rock 60, 70. Ils ont du écouter tous les disques vinyls pleins de craquements de leurs grands-parents.

Tout le monde sait que j’adore ce genre de son, mais même si c’est plutôt bien fait, un cover des Beatles va me convaincre d’aller faire un tour pour voir l’expo de dessins proposée sur les murs de la salle.

C’est vraiment cool ce fest. Même si on n’est pas branché par un des groupes, il y a plein de trucs fun à voir ou à faire !

Bon, le voyage dans les 60 est fini et le changement de plateau est très court. Allez, groupe suivant !

SYXIKA

SYXIKA

SYXIKA enchaîne. Heu, là on est dans du ska rock festif. Ce qui est cool, c’est que le groupe est vraiment là pour s’éclater et que leur ska est vraiment festif et communicatif. Le public présent même s’il n’est pas forcément de cet univers, participe et s’éclate. Je participe moi aussi… au début. Mais rapidement les cuivres ont raison de moi. Sympa, bien fait mais à dose homéopathique pour le petit hard-rockeur que je suis.

Bon, là j’ai un dilemme : me faire faire un tatouage (éphémère, faut pas déconner !) ou aller jouer à Guitar hero à l’étage…. Allez tiens, et si j’allais massacrer un bon vieux METALLICA ? Yes !! Je finis en même temps que le SYXIKA mais la grande différence, c’est que moi, je n’en ai pas mis une dedans !

CRAZY DOGS

THE CRAZY DOGS

C’est donc au tour de THE CRAZY DOGS de monter sur scène.

Là, on est dans du blues, voire du rythm ‘n’ blues. Et ça me va bien !

Les compos tiennent la route et c’est bien fait. Du coup, je suis bien client et leur set passe très vite pour moi.

Et nous voilà de retour à la case entracte. Comme je n’ai pas le temps suffisant de me refaire une partie de Guitar Hero, je vais me placer devant la scène et me positionner pour le prochain groupe.

EVE S BITE 1

EVE’S BITE

Eh oui, car à partir de maintenant, les glameurs présents vont être heureux. Et c’est EVE’S BITE qui ouvre la fête avec leur heavy sleaze devant un public bien présent et prêt à s’éclater. Ce groupe stéphanois est composé d’ex-SWINE DIAMONDS et ex-EROTIXX DISCTRICT. Toutes ces années à jouer leur ont apporté une expérience et ça se voit. 

Les morceaux sont bigrement efficaces. J’ai adoré leur EP lorsqu’ils me l’ont envoyé mais c’est encore meilleur en live. 

Les filles calées devant la scène se lâchent et c’est trop bon.

On peut dire que les copains ont vraiment réussi leur prestation. La preuve : les gens attendent devant le stand merch pour leur acheter leur EP ! Quant-à moi j’attends déjà le prochain disque… qui ne devrait heureusement pas être trop long à venir.

En tout cas, je ne regrette vraiment pas d’être venu. Je suis vraiment happy !

… Bon, j’avoue que j’aurais été encore plus content si j’avais eu la chance d’être tiré au sort et si j’avais gagné la guitare. Ah oui, j’ai oublié de vous dire qu’il y avait aussi une tombola ! Même pas grave, je suis bien et prêt pour le dernier groupe.

SLEEKSTAIN 2

SLEEKSTAIN

Et la tête d’affiche de ce soir, ce sont les copains de SLEEKSTAIN ! Les fous furieux de Saint-Julien en Genevois sont accueillis comme il se doit par un public prêt lui aussi à les recevoir ! Et putain, ils sont en forme ! Ils attaquent à fond et leur sleaze se fait très metal. C’est percutant ! Les gens sont à fond avec eux. Ouais !!!

SLEEKSTAIN est encore monté d’un cran par rapport à leur live précédent au Brin de Zinc. Leur nouveau guitariste a maintenant bien pris sa place. Charly, le chanteur, est déchaîné ; il se fait porter par la foule et nous fait un grand show. Les autres musicos ne sont pas en reste et on a droit à un putain de set des copains.

Yes !! Une grosse baffe pour terminer ce fest !

Eh oui, le Winterock Fest est fini. C’était méga cool. Un fest humain avec des jeunes très motivés et plein de petits trucs fun qui font la différence. Mais je ne suis pas triste car je sais qu’il y aura un autre épisode l’an prochain et qu’entre temps, ce petit fest aura bien grandi !

Allez maintenant, il me faut rentrer car il est vraiment tard. Coup de chance, les Dieux du Metal bardés de cuir et de guitares électriques sont avec moi : il ne pleut plus et les vacanciers sont enfin arrivés à leur point de chute, ouf !!!

Voilà, ce report est fini donc mission accomplie. Trop facile !