Monthly Archives: mars 2016

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CHEMICAL WEDDING

Tiens, une salle que je ne connais pas dans l’Ain ! Et avec une affiche alléchante en plus ! Et hop, je ne suis déjà plus là. Le hard-rock c’est plus fort que moi !!

Alors OK, je suis déjà parti mais le temps de trouver la salle et surtout le parking… et devinez quoi… ? Eh oui, SHINRAY a déjà commencé à jouer ! Ils auraient pu m’attendre quand même !!! Adieu mes bonnes résolutions de début d’année…. Mais promis, je ne l’ai pas fait exprès ! 

Donc pas de stop à la case “bonjour aux copains”.

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SHINRAY

Je fonce directement dans la salle où SHINRAY est en train de distiller du heu… je vais dire du métal prog’. 

Je suis un peu surpris car eux, ils se classent dans du heavy-metal et donc je m’attendais à du plus musclé. Mais bon, c’est bien fait, les morceaux sont complexes et la voix passe bien. Musicalement, ça tient plutôt bien la route en plus.

Un petit bémol toutefois pour la prestation scénique : ça fait très employés de bureau projetés dans la cinquième dimension sur une scène. Et là, c’est franchement dommage car dans une prestation live, le visuel est important lui-aussi…

Bon allez, je profite de la pause pour enfin dire bonjour aux copains qui m’ont, bien sûr, devancé au bar. Et parmi ces copains, il y a du beau monde, la chanteuse de SACRED SEAL, une bonne partie d’EXXCITE et j’en oublie. En tout cas, je trouve ça cool que des musiciens viennent soutenir leurs potes. Si c’était toujours le cas, les salles seraient plus blindées et les organisateurs seraient sûrs de rentabiliser leurs soirées (à bon entendeur…). 

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HEAVYLUTION

Et voilà, c’est au tour de nos copains stéphanois de HEAVYLUTION de monter sur scène. Là, c’est tout le contraire du premier groupe. Ils font dans du heavy-metal dans la plus pure tradition JUDAS PRIEST avec une pointe de MAIDEN. Mais à la sauce stéphanoise, of course !

Visuellement et scéniquement, ça le fait grave ! Yes !!!

Putain, c’est de mieux en mieux ! On voit qu’ils ont fait pas mal de concerts, ça leur a apporté une vraie aisance sur scène. Il n’y a pas à dire, HEAVYLUTION est vraiment un groupe sur la pente ascendante.

PAUL, le chanteur, en plus d’avoir une putain de voix, est aussi un frontman efficace avec un énorme charisme. Il aime le contact visuel et interpelle le public par sa gestuelle. Le public en question est bien sûr très réceptif à ses attentions ! Et ça c’est important car on a beau avoir une voix merveilleuse, si on a le charisme d’un caribou enrhumé, ça ne le fait pas, lol !

Le public réagit comme un seul homme aux morceaux et ce n’est que justice car les morceaux de leur CD sont taillés pour le live. Leur heavy metal prend vraiment toute son ampleur sur scène. Le groupe s’éclate à jouer et ça se voit. Ils sont très présents scéniquement et ça, ça fait vachement plaisir.

Ca c’est du heavy comme on l’aime ! Et voilà un set qui passe trop vite.

Perso, j’aime bien avoir vu les groupes au début de leur carrière, ça me permet de me rendre compte de leur évolution et de la progression du groupe. Et sur ce coup-là, c’est vraiment flagrant ! Content Ti-Rickou !

Bon sniff, c’est fini.

Vu que je me suis rendu compte récemment que je ne leur avais jamais fait d’interview, je vais réparer ça… Et donc je vais les embêter quelques minutes !!

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CHEMICAL WEDDING

Allez, retour devant la scène pour le début des grenoblois de CHEMICAL WEDDING. Pour ceux qui ne les connaissent pas, ils oeuvrent dans du metal heavy-rock. Je suis heureux de les revoir en live car  leur morceaux sont terribles.

Et putain, ça joue grave ! Tous les musicos sont loin d’être des musiciens débutants et ils donnent vraiment au public.  

Eux aussi scéniquement, ça le fait. C’est quand même vachement important car le live, ce n’est pas seulement avoir des morceaux qui sonnent bien, sinon ça s’appelle un CD ! Là, c’est très loin d’être le cas et moi perso, j’apprécie.

ERIC, le chanteur a un vrai charisme quasi magnétique. Il a une voix chaude et puissante que personnellement j’adore. Et comme ce soir le son est super bon, ça tape très fort ! Top pour ce style de musique mélodique et puissante.

Je ne regrette vraiment pas d’être venu, moi ! Les CHEMICAL WEDDING, c’est toujours avec grand plaisir que je les vois sur scène.

Allez, c’est fini.

Je vais bien sûr prendre le temps de dire au revoir aux copains et copines et aux organisateurs de la soirée – l’asso NOW OR NEVER et la Mairie de Belley – grâce à qui j’ai découvert une nouvelle salle sympa et de taille humaine (200 personnes environ). Avec une grande scène en plus ! Enfin bref, une bonne adresse où j’aimerai retourné souvent !

Voilà, de bons groupes, de la bonne zique, des potes, quoi de mieux pour passer un super samedi soir ?!!

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CHEMICAL WEDDING

BLUES PILLS 1

BLUES PILLS

Allez, le périple concerts avec le versus temporis continue. Cette fois-ci, ça devrait être plus simple, vu que c’est à Lyon et plus précisément au Kao que ça se passe.

Et là, miracle ! Pas de neige annoncée, juste un peu de flotte. En plus – les Dieux du Rock sont avec moi – je suis pas du tout dans le coin des manif, ce qui est plutôt pas mal vus les événements.

Et donc, quand tous les éléments sont bons, j’arrive non seulement à l’heure mais même en avance. En ce moment il vaut mieux arrivé un peu plus tôt car avec les mesures de sécurité, j’ai déjà payé pour savoir que ce n’est pas parce qu’on est à l’heure qu’on est dans la salle quand le premier groupe débute ! Mais là, pas de problème, j’ai du être un gentil garçon, je peux rentrer et m’installer tranquillement en attendant l’arrivée du premier groupe sur scène.

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SUNDER

Et le premier groupe, c’est SUNDER. Au départ, ça ne me parlait absolument pas mais en approfondissant un peu, je découvre qu’avant ils s’appelaient SOCKS et je me rappelle que j’avais bien aimé ce qu’ils faisaient.

Et bien sûr, là ça va être pareil ! Il y a tout ce que j’aime. Déjà scéniquement, ça le fait ; les musiciens n’ont pas l’air de sortir de chez Prisunic, et en plus ils ont une vraie facilité à évoluer en live.

En plus, ce qui ne gâte rien, musicalement c’est vraiment très bon ! On est dans du hard blues 70 et moi je suis franchement client. D’autant plus que leurs morceaux sont méga bons.

J’ai bien fait de ne pas être en retard sur ce coup-là. En tout cas, un groupe à suivre.

Allez, voilà une soirée qui commence plutôt très bien. Euh bon, maintenant je me retourne et je m’aperçois que la salle, non seulement s’est bien remplie mais, que ce soit sans la fosse ou au balcon, c’est même full l’histoire. C’est clair que ce soir, on ne va pas avoir froid !

WHITE MILES

WHITE MILES

Bon allez, je suis aux premières loges pour le groupe suivant WHITE MILES qui est en fin de compte un duo. Un homme à la batterie et une femme à la guitare et au chant.

Heu… j’avoue que franchement que je ne suis pas emballé à cet énoncé. En règle générale, ce ne sont pas les formations qui me font fantasmer ! Théoriquement, on est plutôt avec des amplis Orange et un son 1960….  Bref, je suis quand même prêt.

Et là, putain ce n’est pas du tout ça ! Ce sont des dingues ! On est presque dans un versus batterie guitare avec une chanteuse carrément possédée qui bouge comme une damnée et un batteur qui frappe comme un possédé !

Musicalement, on est plutôt dans du blues-rock. La chanteuse a une putain de voix et Whaouw, quelle baffe ! J’ai du mal à détacher mon regard ! Euh, non, ce n’est pas parce qu’on voit son soutif’, bande de mauvaises langues !

Mais franchement je suis sur le cul ! Ce n’est pas seulement de l’énergie brute, les morceaux sont vraiment bien construits et prenants.

Allez, maintenant il me faut reprendre mes esprits, et là, ça ne va pas être facile ! Putain, la tarte que j’ai pris ! Mais qu’est-ce que c’était bon !

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BLUES PILLS

Allez, on retourne dans la réalité car il ne faut pas que j’oublie que maintenant il y a le groupe pour lequel je suis venu, c’est-à-dire BLUES PILLS qui vient à son tour sur scène.

Et malgré la claque que je viens de prendre, franchement non, je ne vais pas être déçu. C’est comme je l’imaginais ! C’est grand !

Bon, il faut dire que je suis fan de leur album et que j’adore la voix de la chanteuse. Et c’est vrai que sur scène, elle est vraiment toujours aussi bonne – je parle de la voix, bien sûr ! En live, parfois, il y a des groupes qui nous déçoivent mais là, ça ne va vraiment pas être le cas. Les morceaux donnent encore mieux en live et c’est vraiment parfait.

… Sauf que certaines personnes présentes dans la salle ne devaient pas être au courant du style musical et se comportent comme s’ils étaient à un concert de brutos… Encore une fois, c’est dingue comme une dizaine d’abrutis arrive à pourrir la vie de centaines de personnes ! Enfin, il faudrait peut-être se résigner à mettre des affichettes à l’entrée comme quoi un concert ce n’est pas une piscine. Surtout que là, vu le style musical, ça fait carrément désordre.

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BLUES PILLS

Enfin, on ne va pas se laisser pourrir la vie et je replonge avec le groupe dans leur univers. Et c’est clair que pour cette prestation, non seulement leurs morceaux sont bons mais en plus en live, ils communiquent avec le public et dégagent une aura communicative.

Voilà, c’est fini, la salle se vide lentement. Très lentement car pour sortir on passe devant le stand merch’ qui, bien sûr, est pris d’assaut et ce d’autant plus que les WHITE MILES sont à leur stand et se prêtent au jeu des photos et des dédicaces. Et à voir le nombre de gens qui viennent les voir, ils ont gagnés pas mal de nouveaux fans ce soir !

Allez, voilà vraiment une soirée comme je les aime, trois groupes et rien à jeter, bien au contraire.

Un grand merci à Médiatone de nous avoir proposer cette affiche car je persiste et signe, ce soir c’était vraiment un concert à ne pas louper. BLUES PILLS est vraiment un groupe qui devrait dans quelques années passer dans les salles beaucoup moins intimistes.

Bon maintenant je suis naze, mais j’ai mon sourire banane.

Allez, long live rock’n’roll les copains !

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SYMPHONY X

Live Report by Seb 747

Choix cornélien ce soir, entre le M. FEST à Marnaz, et SYMPHONY X à Lyon. D’autant plus que pour ces derniers, c’est complet !

Mais SYMPHONY X, ça fait au moins quinze ans que je ne les ai pas vu et en plus, un bon pote a réussi à nous dégoter deux places ! Donc, direction Lyon, et plus précisément Villeurbanne au Centre Culturel Œcuménique (CCO pour faire simple). Ca tombe bien, la dernière fois où j’y avais mis les pieds remonte à pas mal de temps.

Avec trois groupes à l’affiche, je pars assez tôt puisqu’il faut qu’on y soit à l’ouverture. Mais, comme par hasard, le syndrome Ti-Rickou me rattrape : pluie d’enfer, bouchons partout, problème pour trouver la salle (je vous l’ai dit, ça fait longtemps que j’y ai pas mis les pieds !), problème pour se garer…

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MYRATH

Bon, je rate en beauté MELTED SPACE – “Ti-Tickou ! Sors de ce corps !” – mais j’arrive pile-poil à temps pour MYRATH, ouf !
Premier constat, même si le CCO a été récemment rénové, c’est toujours aussi petit, on se croirait à La Tannerie (et revoilà encore Ti-Tickou !). Mais l’adage est bien connu : « c’est dans les petits pots qu’on trouve les meilleurs onguents » ou en terme métal : « c’est dans les petites salles qu’on trouve le gros son » !

La scène est plus large que profonde, idéale pour installer le matériel de SYMPHONY X, mais à contrario laisse peu de places pour MYRATH et de surcroît MELTED SPACE.

La batterie rangée sur le côté droit de la scène, le bassiste devant, essayant de se faire une place, le clavier en plein centre, le guitariste à gauche, il reste peu de place au chanteur ZAHER ZORGATTI pour évoluer. Peu importe, les Tunisiens n’en ont cure, ils assurent ! On est pris d’entrée de jeu dans leur prog’ métal mélodique à tendance orientale.

C’est sur le titre “Jasmin” qu’ils nous mettent directement dans le sujet, puis après l’enchaînement de “Storm of lies”, ZAHER ZORGATTI nous interpelle… Et en Français, s’il vous plait !  Il nous parle de sa fierté d’ouvrir pour SYMPHONY X et remercie MELTED SPACE (oui, le groupe que j’ai raté !) d’avoir ouvert le show.

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MYRATH

Puis après un “Freedom back” et un “Believer” de toute beauté, où l’on découvre l’étendue mélodique du coffre de ZAHER, c’est “Wide Shut” et “Nobody’s Lie” (dédicacé à un ami mourant) qui s’enchaînent pour terminer sur un “Merciless Time”. Quel set mes aïeux ! Ils se sont donnés à fond et quelle joie pour moi de les revoir ! Belle entrée en matière.

Le temps de se rapprocher un petit peu, de jouer des coudes pour se faire une place devant, malgré deux géants mastodontes qui culminent à pas moins de deux mètres, et le backdrop de SYMPHONY X se déroule. Tiens, ils sont en train d’installer deux masques sur la batterie, bizarre… C’est vrai que la pochette de “Nevermore”, leur dernier album, représente deux masques en quinconce, alors pourquoi pas ?

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SYMPHONY X

Pas le temps de souffler que déjà l’intro « Overture » démarre. Et contrairement à ce que je pensais, ça ne bourre pas, mais faut pas rêver, ça ne va pas tarder. JASON RULLO fait résonner sa batterie et les trois MIKE débarquent les uns après les autres. C’est sur un “Nevermore” de folie que déboule, tel un sanglier furieux, un RUSSEL ALLEN, lunettes noires vissée sur le crâne, cheveux tirés en arrière, attachés en queue de cheval.

L’ouverture du bal commence. “Underworld” enchaîne sans temps mort. On sent qu’on a affaire à des musiciens qui ont de la bouteille. Normal, ça fait un peu plus de quinze ans qu’ils jouent tous ensemble, ces ricains !

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SYMPHONY X

Le son et les lights sont monstrueux.

Bon début de soirée en perspective. Et on continue par “Kiss of Fire” où la voix brute et forte de RUSSEL nous impressionne mais c’est sur la ballade “Without You” qu’il nous touche le plus par sa voix claire.

« C’est la première fois nous jouons autant de concerts sold out sur une tournée» nous dit RUSSEL. On veut bien le croire vu le nombre de personnes qui ont répondu présent à l’appel ce soir !

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S’ensuit “Charon” un autre titre du dernier album. Puis sur “To Hell And Back”, RUSSEL se tourne vers la batterie et se grime avec un des masques installés plus tôt. Masque noir et blanc sur le visage, il envoie du bois, comme on dit chez nous. Mélodique, mais toute en puissance maîtrisée, sa voix nous transporte.

Tiens mais que ce passe-t-il ? On nous a changé notre RUSSEL ? Non, il a juste lâché ses cheveux et mis le second masque. Rouge et noir celui-là. On passe du côté sombre de la force. Sa voix se fait plus ténébreuse. Génial ! RUSSEL est un vrai showman !

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SYMPHONY X

Et encore un autre titre “d’Underworld” avec “In My Darkest Hour”. Ils ont décidé de nous faire tout le dernier ?

MICHAEL LEPOND, le bassiste depuis seize ans maintenant et MICHAEL PINELLA, le clavier des débuts, nous montrent qu’ils sont aussi en voix, avec des cœurs sublimes. JASON RULLO rend coup sur coup avec ses frappes de mule. Et MICHAEL ROMEO tout sourire, hyper content d’être là, nous prouve qu’il est un excellent guitariste, jouant souvent les yeux fermés, notamment sur un “Run with the Devil”.

Petit speech de RUSSEL juste avant “Swan Song”, encore un titre du dernier album. On a même droit à un petit instrumental et à un petit clin d’œil à Star Wars.

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Pour ce qui est des vieux titres, voilà que démarre “Death of Balance / Lacrymosa”, titre de “V : the New Mythology” datant de 2000. Et là on, enchaîne avec deux titres que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre : “Out of the Ashes” et “Sea Of Lies”, titres datant de 1996 issus de “The Divine Wings of Tragedy”. Trop fort les mecs ! Allez puiser aussi loin, je suis aux anges !!!

Et c’est déjà l’heure du rappel. « Symphonyx ! Symphonyx ! Symphonyx ! » chante le public. Putain, c’est que j’ai pas vu le temps passer moi !

Et boom, débarque “Set The World On Fire (The Lie Of Lies)”, excellent titre de 2007 avec plus de cinq minutes au compteur, pour finir sur “Legend” un dernier morceau de leur album éponyme datant de l’année dernière.

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SYMPHONY X

Sniff, c’est déjà fini. Bon en sortant de la salle, on aperçoit les gars de MYRATH qui signent autographes sur autographes. C’est bien beau tout ça mais va falloir rentrer ; d’autant que la neige est annoncée… Bah, il suffit de mettre le “Nervermore” à fond, et on ne verra pas le temps passer !

Un grand merci à Sounds Like Hell Productions qui nous a permis d’assister à ce concert, malgré le fait que ce soit complet.