Monthly Archives: avril 2016

EYES SHAKER 2

EYES SHAKER

Bon pour ce soir il m’a fallu faire des choix car il y a OVERKILL au CCO de Lyon (ne vous inquiétez pas, j’ai délégué, vous aurez le report), BIRTH OF JOY à la Cave à Musique de Mâcon (je les couvrirai sur une autre date) et EYES SHAKER qui jouent au Café de la Tannerie pour fêter les un an d’ouverture dudit café. 

Bon, j’avoue, je voulais vraiment revoir EYES SHAKER ! Donc direction la Tannerie. Je suis content, il y a du monde ! 

PIED DE BICHES

PIED DE BICHES

Et pour commencer, c’est PIED DE BICHES, groupe féminin local né sur les cendres des TRINGLES (autre combo féminin) qui ouvre les hostilités.

Là, on est dans, on va dire, du rock punk chanté la plupart du temps en français. On est quand même proche du style de leur groupe précédent et même si musicalement ce n’est pas mon truc, ça passe bien. 

Après, on sent que c’est un groupe qui n’a pas fait beaucoup de concerts ensemble et que les filles sont encore dans le stade “rodage des morceaux”. Mais bon, un groupe à suivre. Perso, j’aimerais vraiment voir ce que ça pourrait donner si elles se lâchaient complètement et la jouaient “les freins, c’est pour les lâches” !

EYES SHAKER 1

EYES SHAKER

Allez, changement de décor. On sort l’orgue, on monte les potards et c’est parti pour les EYES SHAKER. Et pour ce duo là, pas de doute qu’ils ne savent même pas où est la pédale de freins !

En plus, ils sont en mode “si c’est trop fort, c’est que vous êtes trop vieux” et, même si pour le Café Tann’ le son est très fort, il reste bien en deçà du volume auquel ils jouent habituellement !

Et c’est parti pour du rock 70 tendance psyché batterie vs clavier ! Et putain, ça le fait toujours grave. Ces gars, c’est sûr, sont dingues !! Mais mon Dieu que ça fait du bien.

L’orgue a un côté JOHN LORD (pour ma grand-mère ou pour les nuls, le clavier de DEEP PURPLE) ou un petit côté DOORS… mais les DOORS sous amphet’. Yes !!! Ca décoiffe et j’adore leurs morceaux et leur présence scénique.

Allez, pour finir un petit cover… Devinez un petit DEEP PUR… Eh non perdu ! Un MOTORHEAD et pas n’importe lequel le “Ace Of Spades” ! Et version clavier, batterie, c’est énorme !!

Le set se termine. C’était trop bon ! J’espère qu’ils vont revenir bientôt et que là ce sera sur la grande scène !

LES TRINGLES

LES TRINGLES

Bon, c’est fini… ou pas car c’est l’heure de la surprise : la reformation pour quatre morceaux d’un groupe dont je parlais tout à l’heure, LES TRINGLES. 

Heu… comme elles ont fait leur concert d’adieu à la Tannerie, normal qu’elles s’y reforment. En tout cas, c’est fun ! Retour d’une partie des PIED DE BICHES plus arrivée de NICEGIRLEDDIE (la DJ de la soirée) au chant et à l’orgue Bontempi. Enfin je dis Bontempi mais c’est juste que comme on lui a retiré le clavier de grands, ça m’a fait penser à ça, lol.

Et c’est parti dans le fun et la bonne humeur. Du coup bien-sûr ça fonctionne. Allez, quatre petits tour et puis s’en vont… Et promis, juré, c’était un one shot !! 

Comme c’est fini, j’ai le temps de faire une interview fun de nos copains les EYES SHAKER. J’espère que vous prendrez autant de plaisir à la regarder que j’en ai eu à la faire !

Bon il est très tard et même si la sélection des disques (vous savez ce truc vieux et en cire qui craque, qui n’arrête pas de revenir à la mode et qui ne passe toujours pas dans un autoradio ?) de NICEGIRLEDDIE est cool, il est temps de rejoindre mon dodo car si je m’attarde, je vais me retrouver en after, moi !!

Et voilà, le Café de la Tannerie a désormais un an et on lui souhaite une longue vie ou plutôt un long live rock ‘n’ roll ( of course !) !!!

 

Bon ce soir c’est une destination inédite pour les concerts. C’est à Givors, entre Lyon et Saint-Etienne, et au Moulin de Madiba que se dérouleront les festivités. Même pas galère pour trouver la salle… ni même pour me garer ! En plus, comme je suis à l’heure, j’ai le temps de dire bonjour aux nombreux copains qui on fait le déplacement. 

Voilà une soirée qui commence sous de bons hospices !

D-CAD

D-CAD

Et c’est déjà l’heure pour le premier groupe de monter sur scène. D-CAD est un groupe qui m’est carrément inconnu.

Au tout premier abord, je me demande pourquoi ils sont sur l’affiche ce soirPas que ce soit mauvais, mais je ne m’attendais pas à ça. Le trio officie dans du rock français et du coup, j’avoue que je sors vite pour aller au bar. Peut-être trop vite même car plusieurs personnes viennent me dire que c’est vraiment bien et qu’elles aiment ! Que ce n’est effectivement pas du hard-rock mais que c’est vachement bien.

Du coup, je rejoue. J’y retourne. Et là, je me focalise sur les paroles et la musique.

Et qu’est ce que j’ai bien fait de revenir ! C’est vraiment bien fait et en plus les paroles sont carrément bien ! Dans le style rock français, ça le fait et ça joue vraiment. Les D-CAD ont une présence en live qui fait que ça fonctionne et le public ne s’y trompe pas. Bref, un bon moment inattendu mais que je ne regrette pas.

ALIEN ENCOUNTERS 1

ALIEN ENCOUNTERS

Bon, une petite pause avant qu’ALIEN ENCOUNTERS ne monte sur scène. Vu que je ne les ai encore jamais vus et que du coup ils sont une des raisons pour lesquelles je suis là ce soir, je me mets devant la scène.  

Et je vais avoir bien raison car ALIEN ENCOUNTERS joue carrément un de mes style de prédilection, du hard-rock mélodique influencé RAINBOW, DEEP PURPLE.

Et non seulement c’est bien fait, mais la voix est belle, les morceaux sont vraiment bons et les musicos ont une bonne prestance scénique.

Bref, c’est réussi ! Depuis le temps que je voulais les voir en live, je ne suis vraiment pas déçu !  Tout ce qu’il faut pour passez un bon moment.

Allez, un petit cover de DEEP PUPLE et puis voilà, c’est fini. Sniff !!

Heu bon c’est malin mais maintenant il faut que je retrouve ma femme car je ne sais pas pourquoi, mais comme par magie, dès le début, Oups, disparition !! Mais moi, je connais le secret du tour de ré-apparition : direction le bar !!

BACKROADS 2

BACKROADS

Allez, on finit la soirée avec les copains de BACKROADS. Les mêmes BACKROADS que je n’ai pas pu voir hier lors de leur concert avec MESSALINE aux Arts dans l’R à cause du concert de NASHVILLE PUSSY qui passait à Mâcon… Et puis surtout à cause du fait que je n’ai pas encore acquis le pouvoir de me dédoubler, lol !!

Bon enfin je suis là et je suis prêt à prendre ma dose de hard-blues.

Et je vais être gâté car bien qu’ils n’aient pas beaucoup dormi, ils nous offrent un set fidèle à leur habitude en nous donnant tout. Bien sûr, la setlist est comme d’hab’ constituée de morceaux de leur album et de quelques covers… Mais des covers à la sauce BACKROADS, of course !!!  Une fois de plus, j’adore leur version de “Rock’n’roll” de LED ZEP. 

Bref, BACKROADS, ce n’est que du bonheur !

BACKROADS 4

BACKROADS

Mais il se fait tard et comme la fatigue me rattrape et que j’ai un peu de route, je ne prends même pas le temps de papoter encore avec les copains. Donc “On the road again” !!!

Un grand merci aux orga pour cette soirée et pour la découverte de cette salle qui, je l’espère continuera à nous servir de terrain de jeux !

Long live rock’n’roll, les copains !

BACKROADS 1

BACKROADS

nashville pussy 1

NASHVILLE PUSSY

Ti-Rickou content. Ca fait un petit bout de temps que je n’ai pas remis les pieds à la Cave à Musique de Mâcon et la Cave à Musique, moi j’aime bien. En plus c’est vrai que j’y vais rarement mais à chaque fois je ne fais pas le déplacement pour rien, je prends toujours une grosse tarte. En plus je sais y aller et on peut se garer facilement. Je sais, ça peut paraître un détail pour vous mais pour moi ça veut dire… que je suis à l’heure !

Et même en avance. Bon d’accord, l’ouverture des portes à 21h ça m’arrange ! Mais d’un autre côté ça veut dire début du concert à 21h30 et comme il y a trois groupes, tout de suite je vous donne ma prédiction : on n’est pas couchés !

Bon, je suis un peu étonné qu’il ne soit pas marqué complet sur la porte car pour les derniers concerts de NASHVILLE PUSSY dans la région, y’en a qui ont essayé d’y aller et ils ont eu des problèmes… C’était full !

DEAF DEAD BOYS

DEAF DEAD BOYS

Bon même si ce n’est pas complet, il y a quand même pas mal de monde qui rentre dans la salle et on ne va pas attendre longtemps avant que le premier groupe, les locaux de DEAF DEAD BOYS montent sur scène. Et là… je ne suis pas le seul à être perplexe. Et perplexe, c’est gentil ! Déjà le chanteur a des dreads (si, si) et en plus ils ont commencé à jouer ou pas. Je m’explique : on se demande tous si c’est l’intro ou s’ils ont commencé à jouer.

Et d’un seul coup, c’est parti. Esprit de RAGE AGAINST THE MACHINE sors de ces corps ! On est dans une soirée de fuckin’ rock ‘n’ roll et là ils sont en train de nous faire du métal fusion avec chant limite rappé. Il faut dire à ma décharge que je ne m’attendais pas à ça et que même de RATM je suis carrément et j’ai toujours été allergique. Alors là, vu que je ne m’y attendais pas, je vous laisse imaginer ma tête !

Alors bien sûr, ne me demandez pas si c’est bien fait ou pas bien fait, ça je ne peux pas vous le dire. J’ai les poils tout hérissés, la sueur qui me colle au front, bref, j’ai peur ! Maintenant que je suis à l’extérieur, je peux parler.

Non, dans son style, le chanteur est à fond dans son truc, il bouge beaucoup, il est communicatif mais vous l’avez compris non seulement c’est pas le mien de truc mais en plus ils m’ont eu par surprise.

worry blast 2

WORRY BLAST

C’est bizarre comme dans ces cas-là le temps passe lentement jusqu’à ce qu’une partie des gens qui étaient dans la salle commencent à sortir en nombre. Là, on sait que je vais pouvoir rentrer à nouveau dans la salle.

Eh oui, quand la salle est bien blindée comme c’est le cas ce soir, il faut prévoir à l’avance. Donc je me positionne pour l’arrivée du second groupe WORRY BLAST, qui nous vient tout droit de la Suisse pas lointaine, la suisse romane – pour les parisiens celle où ils parlent français. Bon, j’ai un seul souhait, qu’ils ne me fassent pas du black death métal eux ! Non, je déconne, même pas peur, j’ai travaillé mon sujet alors là je sais à quoi m’attendre.

Enfin je ne pensais pas que ça allait être aussi… aussi bon !!! Les petits suisses ils font dans du hard-rock à l’australienne EN filiation directe d’AIRBOURNE, SIDEBURN et consorts et putain, ils le font bien ! Ouais, j’ai retrouvé l’esprit de Noël !! Euh… l’esprit d’une soirée fuckin’ rock’n’roll..

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WORRY BLAST

Leurs morceaux font bouger mes cheveux tout seuls jusqu’à mes orteils. En plus, scéniquement ils envoient vraiment le bois et, tout en étant fun, c’est hyper carré. Rien n’est laissé au hasard. Ils vont même finir par nous faire tomber une pluie de billets de cent dollars (eh oui, c’est des suisses, ils ont de l’argent !), mais des billets de cent dollars à leur effigie, of course !

Whaouh, ça fait méga du bien. On n’a pas fini la soirée et j’ai déjà pris une bonne tarte bien comme je les aime. J’ai découvert un groupe qui bien qu’il ait déjà deux CD à son actif m’était inconnu avant et je n’arrive pas à comprendre comment j’ai pu passer à côté d’eux.

Bon maintenant choix cornélien : soit j’essaie de retraverser la foule pour aller m’hydrater, soit je reste à ma place. Je ne sais pas pourquoi mais je crois que je vais rester ! Je vais donc rester papoter avec mes voisins avec qui j’ai, bien-sûr, une passion commune pour le hard-rock qui envoie le bois.

nashville pussy 3

NASHVILLE PUSSY

Allez, la sono diffuse la bande originale de “Rawhide” et là on sait que NASHVILLE PUSSY va arriver ! Et c’est Ti-Rickou qui gagne une tringle à rideau ! Bon alors même s’il y a un moment que je ne les ai pas vus en live, je peux vous dire que la bassiste a changé. Elle a tellement changé qu’elle s’est transformée. Ah, ce n’est encore plus la même ? Si mes comptes sont bons, c’est la quatrième bassiste que je vois dans cette formation !

Mais bon la guitariste, elle, est bien là et elle n’a pas changé. Elle bouge toujours comme un diable hors de sa boite. C’est marrant, j’ai toujours la comparaison d’un ANGUS au féminin.

Sinon, le chanteur a toujours sa voix taillée au Jack et les morceaux envoient toujours le bois.

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NASHVILLE PUSSY

Après je trouve que cette setlist composée de pas mal de morceaux d’albums plus récents me percute un peu moins sur ce coup-là. Mais bon, le public est chaud, voire bouillant…

Même trop bouillant pour certains. Malheureusement, ça commence à être une mauvaise habitude dans les concerts de hard-rock que certains oublient qu’ils ne sont pas dans des concerts de brutos et que le slam et le pogo ne sont pas forcément les bienvenus. Ce n’est pas une question de fun mais juste une question de respect. Et celui qui a eu l’idée saugrenue de monter sur scène avec le groupe l’a appris à ses dépens ! Je pense qu’il aura compris le message ! En tout cas, le guitariste chanteur de NASHVILLE le lui a fait rentrer via un bon coup de latte dans le cul et vu comment il marchait après, il va s’en souvenir un petit moment !

Moi je pense que c’est le moment que je batte en retrait au fond de la salle. Comme je dis toujours dans ces cas-là, je suis trop vieux et pas suffisamment patient pour ces conneries-là. Mais bon, mis à part ça, l’ambiance est vraiment rock’n’roll et bon enfant.

nashville pussy 10

NASHVILLE PUSSY

Bon bien sûr, on ne va pas se quitter sans un petit rappel. Allez, deux morceaux et là c’est vraiment fini… D’un autre côté, vous allez me dire, il est plus d’une heure et demie du matin !

Mais bon je ne vais quand même pas partir comme ça sans aller faire un petit peu de papotage avec mes copains suisses qui sont bien occupés avec leur stand merchandising, preuve qu’ils ont récupéré de nouveaux fans !

Bon allez, là on va finir par nous mettre dehors, il faut y aller. Heu.. c’est pas le chanteur de NASHVILLE qui vient au bar ? Eh si ! Donc bien-sûr, petit papotage et photos. Eh oui, je laisse sortir la groupie qui est en moi ! Mais bon, là il faut vraiment y aller sinon ils ont finir par lâcher les chiens… ou alors nous servir un petit-déjeuner !

Allez, comme diraient les NASHVILLE PUSSY : “Let’s go to hell” !

nashville pussy 6

NASHVILLE PUSSY

DEVON ALLMAN 3

DEVON ALLMAN

Report par Seb 747 & Steve*74

Quand un concert est annoncé par miracle dans la douce cité lacustre d’Annecy, comment le rater ?? Ce concert est à marquer d’une pierre blanche car il sera malheureusement l’un des seuls de ce style cette année.

Saluons tout de suite l’organisateur local qui prend le risque de programmer une soirée rock. Ces considérations étant dites, direction l’Arcadium pour DEVON ALLMAN, le fils de qui vous savez si vous aimez la musique blues-rock sudiste…

ONE SHOT 1

ONE SHOT

En première partie, petite surprise avec un groupe totalement inconnu au bataillon. Ce groupe appelé ONE SHOT est composé de musicos issus de la région annécienne. Ils se sont formés juste pour cette occasion et on ne les verra plus en principe sous cette forme. Bizarre, je connaissais les magasins éphémères mais pas les groupes ! Grave erreur ! D’où l’intérêt d’être présent ce soir et d’avoir les photos !

D’entrée de jeu, ça groove à mort. Le chanteur, tout en costard, virevolte dans tous les sens. Petit à petit l’oiseau fait son nid, et la foule parsemée, se fait de plus en plus dense au fur et à mesure que la mayonnaise prend.

Bluesy à mort, c’est vachement bien fait, et le plaisir que prennent ces musiciens à jouer ensemble fait plaisir à voir. Le répertoire est composé de standards du rock revisités à leur sauce avec par exemple un THIN LIZZY.

Voilà c’est fini, le chanteur nous annonce que le meilleur est à venir et que DEVON ALLMAN est un vrai gentleman, ce que nous découvrirons à la fin du concert.

A l’entracte, l’organisateur nous fait un petit speech sur les difficultés du statut des intermittents du spectacle. Il en profite aussi pour nous annoncer la philosophie de cette nouvelle programmation avec en novembre la présence dans cette salle de ROYAL SOUTHERN BROTHERHOOD. Tiens, tiens, c’est le groupe où officiait DEVON ALLMAN avant de voler de ces propres ailes… Mais est-ce vraiment une coïncidence ?

Nous profitons du moment de libre pour saluer tous les copains et une bonne partie de la vieille garde annécienne.

DEVON ALLMAN 2

DEVON ALLMAN

Tiens un peu de monde sur la scène. Deux petits jeunes chevelus, un barbu chapeau noir vissé sur la tête, et un homme à la casquette et lunettes noires. Les lumières s’éteignent, le concert commence.

Première remarque, le bassiste et le second guitariste sont très jeunes par rapport à DEVON. Le batteur est un chouïa plus vieux, mais pas beaucoup plus.

Jouant sur une Gibson Les Paul, DEVON joue souvent les yeux fermés, alternant son jeu entre son médiator et de temps en temps ses doigts, c’est dire le niveau de jeu du Monsieur !

Et côté compagnons nous demanderiez-vous ? Eh bien “ça joue grave” comme disent les jeunes. Certes ils ont la vingtaine, mais ils ont un certain bagage.

DEVON ALLMAN 5

DEVON ALLMAN

Sa Fender étant certainement beaucoup plus âgée que lui, BOBBY SCHNECK Jr, le jeune prodige guitariste nous assène régulièrement des solos à décorner les bœufs, ce qui prouve que DEVON ne règne pas en maître absolu et sait déléguer ! Son compère le bassiste aux lunettes noires, jouant sur Fender fait lui aussi ronfler sa basse aux coups de métronomes du batteur. On en prend plein les oreilles… dans le bon sens du terme !

La guitare de DEVON porte une petite signature. En regardant de plus près, on s’aperçoit que c’est le célèbre guitariste et inventeur américain de cette guitare, j’ai nommé LESTER WILLIAM POLSFUSS alias “LES PAUL” qui lui a dédicacé. « To DEVON, Keep Rocking, LES PAUL » voilà ce qu’on peut lire sur sa guitare. Il a reconnu un fidèle disciple et porte-drapeau de son instrument fétiche.

DEVON ALLMAN 6

DEVON ALLMAN

Musicalement, on est dans un blues des grands soirs. Ca groove, ça swingue, ça dépote parfois, et quand DEVON se lâche, croyez-moi, ça envoie du bois ! Quelques reprises émaillent le set, dont une fabuleuse version du “No Woman, No Cry” de BOB MARLEY version bluesy.

Bon, ça y’est, la demie-heure allouée aux photographes est terminée et les vigiles nous demandent d’arrêter de prendre des photos. C’est bête parce que plus ça va, plus ça joue bien. DEVON bouge de plus en plus sur scène, tape du pied, fait crier sa Gibson, monte sur l’estrade de la batterie, se déplace de long en large.

DEVON remercie le public d’être venu le voir, lui et ses musiciens ce soir. Il nous encourage vivement de continuer à apprécié la bonne musique (le blues, évidemment) et pas toute la pop musique actuelle avec sa dose d’électronique. Et comme dirait un certain JOHNNY H., qui jouait ce même soir à 40 km de là : « La musique elle vient de là, elle vient du blues ».

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DEVON ALLMAN

Pendant un instrumental, voilà que DEVON s’éclipse. Où peut-il bien aller ? Dans le public, bien sûr !! Il parcourt les travées de la salle et des gradins tout en continuant de jouer devant un public médusé mais aux anges. Ces compagnons sont hilares sur scène. Pour la fin du morceau il les rejoint, et c’est déjà l’heure du rappel.

De retour sur scène, nous avons droit à deux morceaux de plus. Sur le premier titre du rappel, il nous assène, pour la plus grande joie du public, les premières notes du “Sweet home Alabama” de LYNYRD SKYNYRD. Joie de courte durée car au lieu de poursuivre le morceau le groupe enchaîne sur NIRVANA, puis sur “Stairway to Heaven” et ainsi de suite…  “One Way Out”, le dernier morceau du set est un cover des ALLMAN BROTHERS BAND. Impossible de renier ses origines, DEVON nous joue un morceau du paternel !

Avant de nous dire au revoir, il nous annonce qu’il nous attend à la fin du concert pour boire un verre et dédicacer son CD. Alors que de plus en plus de groupes se font payer pour rencontrer leurs fans via les “meet & greet”, ça fait du bien de savoir que d’autres ne font pas de chichis.

Le concert se termine, direction la sortie. Le merchandising étant à côté du bar, nous allons pouvoir vérifier ce que nous avait dit le chanteur de ONE SHOT.

DEVON ALLMAN 4

DEVON ALLMAN

Le temps de papoter avec les copains, et voilà que DEVON ALLMAN arrive, suivi de près par son bassiste et son guitariste, le batteur arrivant un peu plus tard. Nous avons droit à un véritable gentleman. DEVON ALLMAN signe à tour de bras ses CD, ses affiches, les tickets du concert, prend des photos et discute avec ses fans. Son stand est quasiment dévalisé. En plus, tout sourire, il nous remercie encore d’être venus.

Un grand Monsieur comme ça, cela donne envie d’y retourner, c’est sûr !

Allez, après avoir dit au revoir à DEVON, et pris une dernière photo, nous rentrons à la maison. Et pour une fois, il y en a qui ne vont pas râler parce qu’on rentre tard…. Nous, on n’a pas de route à faire !!!