Monthly Archives: juin 2016

SIDMANDRA 1

SIDMANDRA

Report by Seb 747

Quand j’ai écrit récemment que j’irai revoir les TRY AGAIN avec plaisir, je ne m’attendais pas à ce que cela soit aussi tôt. En plus ce soir, non seulement ils jouent à côté de chez moi, mais en plus, c’est gratuit ! Dans leurs valises, ils ont emmené avec eux les suisses de SIDMANTRA et les rumilliens, comme eux d’ailleurs, de ICEROAD.

BRASSERIE PIRATEComme c’est à côté de chez moi, je prends le temps pour descendre à ce concert et comme par hasard, le syndrome Ti-Rickou me rattrape ! Du coup, j’arrive à la bourre pour voir les ICEROAD.

Bon, je ne prends pas le temps de papoter avec les copains et je rentre directement dans la brasserie. Un premier constat s’impose, il n’y a pas foule. Je dirais même qu’il n’y a quasiment personne, si ce n’est les membres de TRY AGAIN, qui, même s’ils ne pratiquent pas la même musique, sont venu écouter leurs amis.

Qu’à cela ne tienne, les ICEROAD jouent en mode répète et se font plaisir. Le public à l’extérieur devrait s’en mordre les doigts parce-que c’est u groupe intéressant. Nous sommes dans un mélange de stoner et de heavy-metal que les musicos pratiquent avec beaucoup de conviction. Le chanteur chante dans un micro très vintage et il a une sacrée voix. Par moment, j’entends ROB HALFORD dans son timbre. Dommage que le son ne soit pas au rendez-vous. Il faut dire que jouer à même le sol, quand bien même c’est rock‘n’roll, ce n’est pas génial pour la musique. A revoir sous de meilleures conditions.

SIDMANDRA 2

SIDMANDRA

Après être allé faire un petit tour à l’extérieur, avoir salué les copains, je retrouve SIDMANTRA qui a déjà commencé à jouer ses premières notes. Et là, comment dire, quelle baffe !!!! J’entends du grand stoner, le niveau musical est élevé. Et ça s’entend puisque quelques minutes plus tard, les retardataires arrivent, et visiblement ils commencent à regretter d’avoir trainé.

Au fur et à mesure que les moreaux se suivent, la foule commence à se faire compacte et il fait de plus en plus chaud. Venus de Genève, les suisses pratiquent une musique de haute-volée. KEVIN TINLAND le guitariste chanteur, casquette à l’envers vissée sur le crane, hurle son désespoir comme un damné. A ses côtés DAVY “McFly” AUBONNEY nous dépose des riffs distordus de haute-volée. ROB (N’Roll) CARSON à la basse est celui qui tiendra le public en haleine tout le long du concert laissant ses camarades se concentrer sur leurs partitions. ALEX BRUN à la batterie est un métronome. Capable de partir dans tous les sens en gardant une maîtrise parfaite, il se fait discret et sa frappe fait frémir la salle. Implacable.

Le public est à bloc et les premiers pogos font leur apparition. Et comme le lieu n’est pas très espacé, on se fait vite bousculé. Pas bien grave, je me faufile dans un trou et comme ça je n’ai plus aucun problème… Si ce n’est un squelette pirate qui boit une bière et me regarde d’un drôle d’œil juste à côté de la batterie !

Un problème de son, qui va devenir récurant tout le long du concert oblige les musiciens à faire une pause. Ca y est, les retours sont en place et c’est reparti. Qu’est-ce que c’est bon ! Le stoner joué par les helvètes me fait penser parfois à du MONSTER MAGNET en plus rock‘n’roll. Par moments on a droit à des hurlements mais ils restent toujours mélodiques.

Ils sont à fond dedans mais savent prendre du bon temps et s’amuser. Ils récupèrent l’énergie de la foule et la restituent dans les enceintes. C’est trop bon et malgré le peu de place et les soucis de son, ils nous ont démontré que la lenteur suisse n’est qu’une légende. Quelle puissance et quelle lourdeur dans le style… Encore une découverte, vivement la sortie de leur premier EP !

TRY AGAIN 5

TRY AGAIN

Re-petit tour à l’extérieur, histoire de se rafraîchir les idées et de reprendre ses esprits, et voilà que les TRY AGAIN commencent. Donc, retour dans la moiteur de la brasserie, ou le houblon coule à flots. Comme par magie, la salle commence à surchauffer.

Damned ! Les pogos ont recommencé. La salle est en ébullition. Bon, comme à mon habitude, j’évite avec justesse la bousculade et me re-faufile dans mon trou de tout à l’heure. Le squelette pirate et moi, on est devenus copains ! 

Les TRY AGAIN jouent leur avant-dernier concert sous leur forme actuelle ce soir et c’est dans une ambiance de forte camaraderie que commence le concert. Malheureusement les problèmes survenus le temps de SIDMANTRA reviennent et le son est coupé en façade. Boom, et de trois morceaux foirés ! Dommage, car même si le son est relativement fort, il y a un bon rendu.

TRY AGAIN 6

TRY AGAIN

Croyez-vous que les TRY AGAIN abandonnent ? Non, ils essaient encore. Et voilà qu’un morceau vieux de douze ans d’âge – comme le houblon – débarque ! C’est “L’esprit du Keupon”. RICO se promène dans le public avec son micro en remuant dans les rangs serrés des auditeurs.

Il faut bien dire que même si ils n’en ont que très peu l’apparence physique, leur musique elle, n’est ni plus ni moins que du punk. Et qui dit punk, dit pogos, dit bousculade, dit tout à fond, dit houblon (euh, faut que je me calme là, les effluves troublent mon esprit, je vois le pirate bouger tout seul !! Non, je suis pas bourré !!).

La foule est en délire. TRY GAIN ré-attaque avec “Facteur Poisse”. Est-ce dû à la chanson ou jouent-ils réellement de malchance mais les problèmes de son deviennent récurents. D’autant plus qu’à la fin du morceau, le bassiste se prend le micro dans la tête ! On est morts de rire, mais lui aussi ! Rock ‘n’ Roll !!!

TRY AGAIN 1

Hilarité est bien le mot-clé ce soir, car même si les ennuis s’accumulent, les TRY AGAIN ne font pas de chichis et jouent de plus belle devant les rebelles présents ce soir pour partager un bon moment avec eux. RICO BRUTASSE repart de plus belle et court dans le public faire chanter “Bébé Congèle”. Il laisse même le micro à des fans pour chanter à sa place… Pendant que lui pogotte avec ceux qui ne chantent pas.

Dernier morceau ? Que nenni, ils ne veulent pas quitter la scène. « On est trop bien ici ! », dit le bassiste soutenu par ses camarades et le public qui n’en demande pas tant.

Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et c’est sur “Zytsef” que le groupe termine le show. Cette dernière chanson parlant du dessous de la ceinture fait beugler tous les mecs de la salle… et certaines filles aussi !

TRY AGAIN 3

TRY AGAIN

Bilan de la soirée 

ICEROAD est une grosse surprise pour moi, car même si je n’ai pas vu grand-chose, c’était très intéressant. A revoir sous de meilleurs auspices.

SIDMANTRA : grosse claque. Un excellent groupe de stoner qui va faire mal, je vous le dis.

TRY AGAIN : j’aimerai bien les voir sur une scène digne de ce nom et sans tous leurs copains pour voir si les gens pensent autant de bien de ce groupe que moi.

 

ANA POPOVIC 5

ANA POPOVIC

“La mission de ce soir si vous l’acceptez, Ti-Rickou, est de vous rendre à la Cave à Musique de Mâcon pour le concert de la guitariste serbe de blues ANA POPOVIC, d’arriver à l’heure, de faire un report sur ce que vous entendrez et de faire des belles photos de la guitariste prodige. Si vous tombez en panne d’essence sur la route, vous ne pourrez en aucun cas compter sur l’aide du webzine. Attention, il n’y aura pas de première partie, vous devez donc impérativement être à l’heure”.

Heu… dit comme ça, ça fait presque flipper ! Mais même pas peur donc let’s go to Mâcon. Première partie de la mission exécutée les doigts dans le nez. Je suis à l’heure et même en avance (ben quoi ?) et il valait mieux car même si ce n’est pas sold out, c’est très bien rempli et plutôt de cinquantenaires donc plutôt compliqué pour se faufiler devant eux. Mais qu’importe, je suis en mission pour le webzine !!!

Et donc, quand ANA POPOVIC et ses musicos entrent en scène, je suis prêt.

Et c’est parti pour du blues comme je l’aime. La dame fait dans du blues plutôt rock, du blues qui fait bouger (oui c’est possible, chérie). Bien-sûr, on va avoir droit à des morceaux de ses différents albums mais aussi des morceaux du petit dernier en date. Et il faut reconnaître que ces nouveaux morceaux passent très bien en live et qu’ils ne sont pas mou du genou.

ANA en live, ça dépote grave et visuellement ça le fait. Je suis pour ma part toujours admiratif devant son toucher… de guitare, bananes ! En plus, jouer de la guitare de cette manière en robe et en talons hauts, ce n’est pas courant. Et avec ce type de talons il faut une certaine dextérité pour ne pas se planter avec les pédales de distorsion. ANA est non seulement à l’aise avec ses doigts, mais aussi habile avec ses pieds ! 

Elle est bien accompagnée car la partie rythmique fait plus que le job : le bassiste et le batteur envoient du lourd ! Seul bémol, l’organiste a un son un peu fort. Ce qui est un peu dommage car on est surtout là pour la guitare… Et pour la guitariste aussi, je le concède !

ANA POPOVIC 2-

ANA POPOVIC

Moi, je suis sous le charme, je ne vois pas passer le temps. Cà fait plus de deux heures qu’elle joue pourtant lorsqu’elle nous annonce qu’elle va nous jouer le dernier morceau. C’est un morceau écrit et joué avec JOE BONAMASSA. Elle précise que ce soir JOE n’étant pas là, c’est elle qui le fera. Fausse joie des non-anglophiles qui ont compris que JOE is back !! Heu… bizarrement, c’est l’un des morceaux que j’aime le moins ; trop blues jazz MTV, blues à la BETH HART. Je préfère quand elle envoie le bois, moi !

Allez, c’est bel et bien fini. Il n’y a pas eu tromperie sur la marchandise. C’était juste carrément trop bon !

Mais bon, c’est pas tout, j’ai une mission à finir, moi ! Je vais donc rejoindre ANA à son stand de merch’ pour faire quelques photos. Trop dur ma life ! Aïe, pas la tête chérie, c’est pour le webzine ! Tu ne vas quand même pas faire la gueule pour une fois que ce n’est pas avec des barbus et des chevelus avec qui je vais papoter !!

Bon allez, il se fait presque tard, il faut partir. Heureusement, j’ai le CD d’ANA POPOVIC pour me rendre la route moins longue.

Bilan du concert

Encore une grosse prestation de ANA POPOVIC et des siens. ANA est une des trop rares guitarwoman du circuit, et putain c’est bien dommage.

Heu, comment chérie ? La prochaine fois, c’est un concert d’un groupe de thrash métal que je couvre ? D’accord. Si c’est les brésiliennes de NERVOSA !

ANA POPOVIC 6

ANA POPOVIC

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SLEEKSTAIN 5-

SLEEKSTAIN

Report by SEB 747

Après VANDENPLAS à Barberaz, IRON BASTARDS à Hauteville- sur-fier, direction le Brise-Glace d’Annecy pour aller à la rencontre de SLEEKSTAIN pour un super concert… gratuit !.

C’est dans une ambiance club que je vais les retrouver – ce qui, à mon avis, leur convient beaucoup mieux.

En première partie, c’est un groupe venu de Lyon s’appelant DOWN TO THE BUNKER. Et comme pour faire mon Ti-Rickou, je ne fais aucune recherche sur le groupe, histoire de ne pas me laisser influencer et risquer d’être déçu par la suite. Et puis, étant donné le plat principal de ce soir, à vrai dire je ne m’inquiète pas trop !

DOWN 3

DOWN TO THE BUNKER

Dès mon arrivée sur les lieux, je constate que la salle est bien pleine. J’aperçois dans le public les membres de SLEEKSTAIN. Ce respect pour les musiciens qui ouvrent pour eux n’est pas courant et je trouve que c’est une belle leçon de savoir-vivre musical.

Les musiciens de DTB sont très concentrés sur leurs instruments et musicalement on ressent un peu de grunge mélangé à du groove métal. Tout de suite, j’ai pensé à du DOWN pour la musique dans son ensemble avec une pointe de PANTERA, bref, du PHIL ANSELMO, quoi ! En plus, ils ont un chanteur qui a parfois le timbre de CHRIS CORNELL de SOUNDGARDEN. Dans le genre, c’est pas mal quand même.

Les guitaristes s’en donnent à cœur joie. Ils sont contents d’être là ce soir car même s’ils sont très focalisés sur leurs instruments, ils ont quand même le sourire.

L’un d’eux joue avec un bottleneck et le pied de micro, faisant des larsens contrôlés. Quant au batteur, il frappe sur les fûts avec un bon feeling en connexion avec le bassiste qui groove et fait ronfler son instrument. Ils sont hyper concentrés et ils ont un sacré matériel mais ça ne fait pas tout, malheureusement.

Car, même si techniquement les membres de DTB sont relativement doués, la sauce ne prend pas. Ca ne décolle pas. La hargne de ce style musical manque royalement à ce groupe et le chant reste un peu trop en retenue… si ce n’est sur le dernier morceau où la colère remonte enfin.

En tous cas, les gens présents ce soir semblent bien apprécier le show… Et c’est bien ce qui compte, non ?

Petite évacuation de la salle pour permettre aux SLEEKSTAIN de se préparer. J’en profite donc pour aller me désaltérer au bar et discuter à bâtons rompus avec les copains.

SLEEKSTAIN 1-

SLEEKSTAIN

Les premiers accords commencent et c’est le début du show SLEEKSTAIN. D’un seul coup, une horde de filles en furie prend possession du devant de la scène. Un mur féminin quasiment infranchissable s’est formé. Ouais ben pour les photos, ça risque d’être compliqué !

Faisant fi du danger potentiel qui m’attend, je me faufile, ni vu ni connu, entre ces demoiselles. Je vais donc devoir faire mes photos entouré de jolies filles. Mais que ne ferais-je pas pour vous faire un report ! C’est mon ami Ti-Rickou qui va être jaloux ! Lol.

C’est sur “Mama’s Dead Body”, un inédit, que démarre SLEEKSTAIN. Et tout de suite le show prend forme. On démarre sur les chapeaux de roues. BENJI à la guitare se lâche enfin, n’hésitant plus à prendre les chœurs et à se frotter au public avec sa guitare en main. Il a pris de l’assurance par rapport à la dernière fois où je l’ai vu. Il a trouvé sa place au sein du groupe et c’est une bonne nouvelle !

SLEEKSTAIN 3-

SLEEKSTAIN

VANNS le batteur, frappe comme un dément sur la batterie, atomisant la salle. DEG fait tourner sa basse et fait vibrer la salle entière, prenant part comme à son habitude à une partie des chœurs. RYFF RAFF fait le show à lui tout seul, il ne tient déjà plus en place ! Ils sont tous à fond, c’est trop bon !

« Baaaaaaaaabbbbbbbbbyyyyyyyy !!! It’s time to ROCK !!! » hurle RYFF dans son micro. Et voilà que les pogos se déclenchent. Même les petites nanas s’en mêlent. Moi qui pensait jouer au chevalier servant, me voilà pris au dépourvu !!

Chouette, encore un nouveau titre complètement inédit “Dead Scared”. Trop cool. Il faut dire que les titres de l’album “Hard” datent tout de même d’il y a trois ans et que sur scène ils sont archi-rodés.

Méprisant les risques – il est déjà tombé plusieurs fois – RYFF RAFF n’hésite pas à faire le spectacle, déambulant sur toute la longueur de la scène comme un possédé. Ça c’est un frontman ! Ses camarades l’imiteront aussi, mais il est vrai que toute l’attention se porte sur lui. Il en fait des tonnes et ceux qui n’ont jamais vu SLEEKSTAIN sur scène (honte à eux !) en prennent pour leur grade.

SLEEKSTAIN 4-

SLEEKSTAIN

De la reprise des STEPPENWOLF jusqu’aux sempiternels “Call Me God” et “Shoot”, les titres s’enchaînent les uns derrière les autres. On a même eu droit à un autre inédit (il me semble).

L’ambiance est chaude, voire brûlante. La sueur se lit sur les visages et pas que. Autant chez les musiciens que chez les spectateurs, la transpiration déborde. Je me dis que peut-être certaines copines enlèveront leur haut… Malheureusement pour moi, elles ne le feront pas. Sniff !!

Le set touchant à sa fin, RYFF RAFF nous rappelle combien ils sont contents de jouer à la maison, d’autant plus que dorénavant, ils répètent en ce lieu.

Arrive le dernier morceau, une reprise du Lord LEMMY KILLMISTER : “Ace of Spades”. Et là, RYFF se lâche complètement, il se donne enfin à la foule – qui n’attendait que ça – en allant pogoter au milieu d’elle. Puis il décide de slammer sur les métalleux présent ce soir se laissant porter jusqu’au milieu de la salle pour revenir sur la scène.

Trop fort ! Pour moi, il incarne à lui seul la définition d’un véritable frontman.

SLEEKSTAIN 6-

SLEEKSTAIN

Bilan de la soirée :
aucun blessé (c’était limite avec tous les pogos) et aucun mort – même pas moi, et pourtant avec les filles déchaînées devant la scène, j’ai joué ma vie, lol !