Monthly Archives: septembre 2016

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Report by Seb 747

Lorsque j’ai vu cette date sur mon agenda, je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Je connaissais déjà les HEADLESS CROWN pour les avoir vus lors de leurs deux premiers concerts et lors de leur première partie pour BLAZE BAYLEY, mais les autres m’étaient totalement inconnus malgré tous les concerts que j’ai fait en Helvétie. Et pourtant, j’en ai fait des concerts chez nos voisins ! Du coup, lorsque mon ami, MAC, bassiste des HEADLESS CROWN, me propose de m’emmener avec lui, ni une ni deux je fais mon baluchon, je dis au-revoir à ma chère et tendre qui râle parce que je la laisse seule avec les enfants et je m’en vais en direction des Prisons à Moudon en Romandie… Non sans avoir fait un petit détour par le local des HEADLESS CROWN afin d’être présenté aux autres membres du groupe.

Euh… des Prisons ? Vous êtes sûrs qu’on ne risque rien ? Non pas que ça me fasse peur, mais tout de même, il peut y avoir des revenants là-bas ! Comment ça je regarde un peu trop les émissions de télé sur le paranormal, moi ? En fait, les Prisons, c’est une ancestrale bâtisse (j’avais bien dit qu’il risquait d’y avoir des fantômes !) autrefois utilisée comme prison du district et qui est devenu une salle de concerts. Tout compte fait, je la préfère comme ça, moi. Du moment que ce n’est pas hanté !

A14344164_1771784003068274_5302071819469846138_nrrivés sur les lieux, on est saisis dès les premiers regards par la beauté du lieu. Les armes de la commune sont peintes sur le sol un peu partout dans la ville et une statue de la Justice (comme celle d’ « And Justice For All » de METALLICA) vous accueille dès votre arrivée dans un village pittoresque.

Comme nous sommes en avance, on en profite pour visiter les cachots d’il y a plus de cent ans et où les écrits des anciens prisonniers sont toujours gravés sur les murs. Ouf ! Ils ne nous ont pas enfermés dedans ! Je commençais à entendre des voix, moi. Lol !!

Perso, j’adore la Suisse et ses salles de concert en pleine campagne, au fin fond d’un bled paumé où il n’y a pas âme qui vive ou bien tout en haut d’une montagne au fond d’un bar au milieu de nulle part. Ce n’est pas chez nous qu’on pourrait voir ça ! En Suisse, on ne change pas une recette qui a du goût. Ça marche pour le fromage, le chocolat comme pour le hard-rock.

Bon, revenons à nos prisonniers, euh… à la musique. Les groupes présent à l’affiche ce soir, outre les HEADLESS CROWN dont nous avons déjà parlé dans ce webzine, sont les suivants : SHANGAI GUNS, CHAINER, SHEZOO et TRIPPING TOMBSTONE.

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TRIPPING TOMBSTONE

Chose étonnante en Suisse, le concert commence avec du retard. Ce sont les TRIPPING TOMBSTONE qui commencent et ils sont trop contents d’être là puisqu’ils remplacent un groupe qui a splité peu de temps avant la date. Dans un registre stoner plutôt instrumental, ce groupe lausannois créé en 2015 dans un sombre bar – comme ils le disent si bien dans leur bio – n’a pas encore d’album à son actif. Mais ils y travaillent fortement !

PIERRE et KILIAN respectueusement guitariste et bassiste, leur batteur MEHDI ainsi que le deuxième guitariste JEREMIE et LEO, le nouveau guitariste chanteur (oui, ils sont trois guitaristes) avec leurs looks totalement improbables s’en donnent à cœur joie. Ils ont la lourde tâche de chauffer la foule.

KILIAN ne tient pas en place. Il fait régulièrement des allers-retours entre la scène et le public. Les TRIPPING TOMBSTONE ont beau être très jeunes, ils sont très doués musicalement. En revanche, comme c’est essentiellement de l’instrumental, ça manque un peu de rythme. LEO manque de voix et n’est pas encore tout à fait à l’aise sur scène. Mais qu’à cela ne tienne, ils ont de l’énergie à revendre ! S’ils continuent sur leur lancée, ils seront probablement incontournables d’ici quelques années.

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HEADLESS CROWN

Pas le temps de souffler ni de faire de trop longs sound-checks que déjà les HEADLESS CROWN s’installent. Après une petit intro qui a du mal à démarrer, c’est “The world screams” qui attaque. D’un seul coup, le public peu nombreux auparavant s’intensifie et se rapproche ostensiblement de la scène, saisi par la voix de STEFF.

Ils enchaînent avec “Lonely eagle” et la foule bigarrée se met à headbanguer. Trop génial, mes nouveaux copains font pousser les murs des prisons ! L’ambiance est à feu et à sang, le public est bouillonnant. Après un petit speach de STEFF, “Be seeing you” nous démonte les oreilles à cause d’un gros larsen du côté de MAC mais très vite réglé par les gars de la sono. Les HEADLESS CROWN , comme ils me le diront à la fin de leur set, ont du mal à s’entendre et s’en inquiètent un peu, mais pour nous ça ne se voit pas tellement ils remuent.

“Here comes the night” vient tourmenter le public. CED et MANU, les deux joyaux lurons de la bande headbanguent en chœur devant les afficionados qui n’en demandent pas tant. Chacun se bat devant le seul micro pour faire les chœurs sauf  MAC qui a un cordon de jack trop court et qui du coup est obligé de rester en arrière. Mais quoiqu’il en soit, sa basse donne un son velouté et précis à la puissance des titres.

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HEADLESS CROWN

Les HEADLESS CROWN bougent de partout sur la scène. STEFF harangue le public, MANU fait des grimaces et CED tente de l’imiter pendant que CARLOS donne de l’intensité aux morceaux en maltraitant sa batterie et que Mac, impassible bassiste accompagnant les graves, démonte tout sur son passage avec ses quatre cordes.

Malheureusement, faute de temps, les HEADLESS CROWN  doivent zapper “Edge of sanity” pour finir sur un “Reach out” de toute beauté qui finit de conquérir le public.

Malgré le temps imparti (chaque groupe doit jouer trente minutes), ils nous ont balancé des versions de leurs chansons qui sonnent définitivement plus heavy en live que sur disque. Un super set qui a mis le feu aux Prisons. Les métalleux présents ont beaucoup apprécié, comme ils le leur diront à la fin de la soirée. Certainement une des meilleures prestations scéniques de ce festival. Et non, ils ne m’ont pas soudoyé pour que je le dise, lol !!!

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SHEZOO

Re-démontage de la scène à vitesse grand V et SHEZOO, le groupe international venu de Zürich, se prépare à monter sur scène. Composé de NATACHA la vocaliste, de MICHA à la guitare, de JOSCHI aux claviers, de RALF le bassiste et de JERRY à la batterie, le groupe joue dans un registre heavy-rock à la limite du hard FM.

Avant d’entrer sur scène, le groupe se réunit en rond comme des footeux avant un match et s’encouragent en hurlant « ShhheeeZooo !!! ». Comme quoi il se passe de drôle de choses quand on se promène en coulisses…

Ce sont JERRY et RALF les deux suisses, suivis de MICHA et JOSCHI les deux allemands qui entrent les premiers sur scène. Après une petite intro eux-aussi. Puis NATACHA la hollandaise débarque vêtue d’une veste noire à plumes (de corbeaux ?) en harmonie avec son pied de micro.

Dès l’entame de “Realize”, on est conquis par son show. C’est un croisement de KATE BUSH et de NINA HAGEN pour le look, et de PAT BENATAR et NITTA VALLO (l’ex-chanteuse de BATTLE BEAST) pour la voix. Elle est écorchée à la limite de la cassure et elle séduit par son énergie débordante.

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SHEZOO

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SHEZOO

C’est NATACHA qui fait le show tandis que MICHA nous dégote des solos à décorner les bœufs. Dès “Life”, le groupe s’empare de main de maître d’un public déjà nettement plus étoffé et massivement planté devant la scène.

JOSCHI, remisé au fond de la scène, s’éclate autant que NATACHA,  mais c’est tout de même elle, en véritable furie habitée voire même hantée (quand je vous avais dit qu’il allait y avoir des revenants !) par ses chansons qui capte les regards de la foule. “Live and let live” démonte tout sur son passage avec son refrain si entraînant. “Too Late” est un morceau qui fait son effet en live, avec des couplets tendus comme un string, où le groupe retient les chevaux, pour redémarrer en trombe. “Winner” vaut la peine d’être découvert.

“Rock me”, le dernier morceau démarre. La tessiture est plus grave et elle fait son effet. RALF nous fait du slapping – Vous savez cette technique qui consiste à frapper les cordes graves avec le pouce et à tirer les cordes aiguës pour donner un son plus tranchant et plus énergique ?

Ça y’est, leur set est fini. SHEZOO, en envoyant la sauce tout au long de leur show, a conquis une bonne partie du public. Moi le premier !

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CHAINER

C’est maintenant à CHAINER de jouer. Né en septembre 2014 dans le village de Ferlens (en Suisse Romande) des cendres de HELLANDER, le groupe a été créé par KEVIN, le guitariste chanteur. Comme c’est la deuxième fois qu’ils jouent au sein de ce festival – ils y ont fait leur tout premier concert – une certaine nostalgie est palpable au sein du groupe. Leur premier album sorti en décembre l’année dernière s’appelle “Orgasmo mechanic” et ils sont venus nous le présenter.

C’est donc avec “Gonna rock” que DAVE, le bassiste et YVAN le nouveau batteur accompagnent KEVIN. La première chose qui frappe, hormis les pieds de micros en forme de chaîne, c’est la voix du guitariste. Il a un timbre très proche d’un certain BLACKIE LAWLESS de W.A.S.P.

Cependant, le groupe reste un peu trop statique, ce qui pêche un peu pour le style pratiqué. Ils sont enchaînés à leur pied de micro, lol !

Après un remerciement de rigueur pour les associations du coin qui se battent régulièrement pour faire bouger la ville et des groupes présents ce soir – j’avais oublié de vous dire qu’ils sont les organisateurs du fest !! – c’est sur un “Not alone” que le groupe redémarre suivi par un “Hungry” au gros son de basse, d’ailleurs mixée un peu trop en avant. Tous des hymnes hard-rock bien interprétés avec cette voix si particulière.

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CHAINER

Ce soir, la salle est à moitié remplie mais elle est constituée d’un public de vrais connaisseurs. C’est une autoroute de gros sons, de riffs. Mais aussi de larsens qui semblent de mise ce soir. Le public à l’air conquis. Moi, un peu moins. C’est juste un peu trop statique pour moi. KEVIN devrait bouger un peu plus. Il a une bonne voix, un certain charisme, mais il en fait peut-être un peu trop.

Lors du quatrième morceau, il invite NATACHA de SHEZOO à venir se joindre à eux sur scène pour interpréter “Burn the city”qui est un morceau qu’ils ont enregistrés ensemble. Et c’est là qu’on voit toute la différence quand on a un frontman (frontwoman pour le coup) devant la scène. Elle s’empare du public et celui-ci oublie complètement les CHAINER !! C’est impressionnant ! Elle vit sa musique comme certains respirent en haute-montagne. A pleins poumons. Deux titres s’enchaînent mais, pour moi, celui-ci reste le meilleur de leur prestation. Perso, je pense qu’ils auraient dû le jouer en dernier pour achever la foule.

Il commence à se faire de plus en plus tard et l’on ne chôme toujours pas lors des changements de groupes.

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SHANGAI GUNS

C’est aux SHANGAI GUNS, formation née fin 2011, qui se doit de clôturer le festival. Le groupe est issu de la rencontre STEFAN à la voix, YVES aux guitares, MARC à la basse et SEBASTIEN derrière les fûts. Ils sont franco-helvético-germains et leur premier album “Seven shots” est sorti en août 2012. Leur second “Cabaret” est lui sorti cet été. SHANGAI GUNS joue un hard-rock racé, puissant et mélodique, porté par la voix exceptionnelle de STEF.

Euh… Il n’est pas là ce soir et le groupe joue avec un autre chanteur qui n’a pas pris la peine de se présenter, faute de temps. Qu’à cela ne tienne, composé de potes et de musiciens expérimentés, le groupe délivre une énergie et un plaisir communicatifs à chacun de ses morceaux. Le chanteur campé sur ses deux jambes, ensorcelle la foule encore bien présente malgré l’heure tardive. Même si, à priori, ce dernier ne fait pas parti du groupe, il n’en donne pas l’impression tellement il a du plaisir à jouer ce soir en harmonie avec les membres de SHANGAI GUNS. Pour certains morceaux, les paroles sont posées à même le sol, mais il ne fait que les survoler.

Les titres sont menés à bâtons rompus et les musiciens prennent leur pied à nous faire rocker ce soir.

N’allez pas croire qu’on est dans la retenue car c’est électrique et heavy à la fois. Une union parfaite et relativement bien dosée. Leur musique est ultra entraînante et on ne peut que taper du pied ou hocher de la tête en les écoutant.

Par malheur, pris eux aussi par le temps, ils ne doivent interprétés que cinq titres sur les sept prévus. Ils zappent donc deux de leurs morceaux, contrairement à CHAINER et SHEZOO qui ont interpréter leur setlist en entier me semble-t’il. C’est bien dommage car ils étaient prêts à nous en mettre plein les oreilles ! Et moi, j’en aurai bien repris une bonne petite dose. Mais il ne faut pas déranger plus longtemps les esprits endormis, sinon on pourrait avoir quelques ennuis. Shhhuuuttt !

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SHANGAI GUNS

Quel bilan tirer de ce Fire‘n’Steel festival ? 

Les points positifs : super site, ambiance très sympathique, un respect significatif entre les groupes, une bonne grosse dose de hard-rock prise ce soir et une organisation au top du top pour le catering.

Les points négatifs : trop de groupes pour peu de temps à jouer. Trente minutes, ce n’est pas suffisant pour se faire une vraie idée du style et de la performance. En plus, certains groupes ont été obligés de ne pas jouer tous les morceaux prévus. Pour ma part, je verrais soit moins de groupes pour qu’ils puissent jouer plus longtemps, soit commencer beaucoup plus tôt afin d’ordonnancer au mieux la soirée. Quinze minutes supplémentaires pour chaque groupe n’aurait pas été inutile… d’autant plus qu’enlever un morceau de sa setlist quand on joue quarante cinq minutes, ce n’est pas la même chose que quand on n’en joue que trente. 

Sinon, une excellente journée passée avec les HEADLESS CROWN avec une interview dantesque. Les gars, on remet ça quand vous voulez !!!

Un grand merci à KEVIN de CHAINER pour m’avoir accueilli même si ma venue n’était pas forcément annoncée. Et vivement l’an prochain pour un nouveau festival, avec j’en suis sûr une organisation au top !

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RAGDOLL

Comme il était hors de question que je loupe un concert du groupe australien RAGDOLL et que la date la plus proche de ma base était Saint-Etienne, je me suis dit que ça allait me faire une bonne raison d’aller faire un coucou à mes copains du Thunderbird ! Et c’est pour ça que je suis en voiture direction le Royaume des Verts.

Heu, le mec prudent avait vérifié que les stéphanois ne jouaient pas à domicile ce soir. Et non, ils jouent à Paris !! Je suis malin quand même ! Du coup, je n’ai pas compris que les parkings soient full et j’ai du tourné un petit moment pour trouver une place. Mais bon, même pas inquiet, il n’y a pas de groupe de première partie et je suis parti en avance. Re-malin again !

Heu… je commence à comprendre : il fait plus de trente et tous les stéphanois sont sur les terrasses… souvent avec une télé qui diffuse le match..

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SOULSHAKE DIRTY

Bon arrivée au Thunderbird facile. Papotage avec des copains avec Béranger d’EVES’S BITE qui me donne leur prochaine date. Et d’un seul coup, il me dit qu’il ne veut pas louper le premier groupe parce que ce sont des copains à lui ! Que c’est un groupe de Sainté.

Moi non plus je ne veux pas louper le premier groupe, je ne savais même pas qu’il y en avait un (j’ai encore bien préparé mon truc, moi). En plus, les groupes sur Sainté, ils ne sont pas légion !

A peine parlé, action ! Direction les entrailles du Thunderbird où un groupe de jeunes à déjà commencé à jouer. Et putain, c’est bon ! Vraiment, c’est bon ! Ils sont dans un style fuckin’rock’n’roll, mélange HELLACOPTERS, NASHVILLE PUSSY (sans les filles, sniff !), ça joue, c’est en place, les morceaux sont biens, la voix est nickel.

Vraiment une bonne surprise. D’autant plus que j’apprendrai par la suite qu’ils ont six mois d’existence ! Et déjà, ça le fait !

En plus ce soir c’est soir de gala au Thunder, il y a du monde sans être fort heureusement pour nous totalement blindé car on se croirait déjà dans un sauna… Comme si on n’avait pas déjà assez chaud là-haut à l’air libre. Du coup, leur set me parait trop court.

Bon c’est fini, maintenant je peux me renseigner pour savoir comment ils s’appellent. Et ? Et ? Allez, je vous le dis, le groupe s’appelle SOULSHAKE DIRTY, et si vous voulez mon avis, c’est un groupe à suivre. C’est ma rédactrice qui va être contente, elle va devoir rajouter un nouveau dossier dans la rubrique “groupes” du webzine !

Allez, opération oxygène te ré-hydratation ! Le Thunder plus efficace qu’un sauna norvégien. Je viens de perdre au moins trois kilos… C’est cool, je vais pouvoir manger un kebab !!!

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RAGDOLL

C’est quand même dingue, on est mi-septembre et on a même chaud en T-shirt… Eh, c’est quoi ce bruit ? Oh putain, les RAGDOLL ont déjà commencé !!!

Go, retour rapide au sous-sol du Thunder. C’est marrant, il y a un petit peu moins de monde mais il fait encore beaucoup plus chaud. En tout cas, juste à temps pour d’entré se prendre une grosse baffe. Nos copains australiens viennent de commencer et ils ne sont pas là pour faire du tourisme. Et wah ! formule trio direct in the face ! I’m happy. Je suis très heureux d’être là car ça commence fort. Ca c’est du hard-rock comme je l’aime, mélodique, efficace, fait avec les tripes… bon avec les doigts et les guitares aussi ! Leurs morceaux sont superbes et comme tous les groupes australiens, ils ont un côté à part. En plus, la formule trio permet une homogénéité et une force et là on en a le parfait exemple.

Dommage que la scène du Thunder ne leur permettent pas de bouger comme ils le souhaiteraient car on voit bien que le bassiste et le guitariste sont un peu à l’étroit sur scène. Le batteur de toute façon, ça ne lui change pas grand chose, lol ! Mais bon, ils ne s’en plaignent pas te vont nous délivrer un set sans fioritures, mais putain que c’est bon !!

En plus, je découvre les morceaux qui figurent sur leur premier album que je n’avais jamais pu écouter.

Bon, je n’ai pas regardé l’heure, j’ai l’impression que ça fait cinq minutes que je suis là. Mais vue l’eau que j’ai perdue, ça doit faire beaucoup plus. Pour une fois, je ne vais pas attendre pour papoter en bas, je vais attendre qu’ils remontent !

En attendant, on échange nos impressions avec les copains et on tient tous le même discours : les RAGDOLL en live, ça déchire ! Et c’est vraiment encore une fois un groupe australien à suivre !

Bon, je ne vais pas partir comme ça, je vais faire quelques photos du groupe. En plus je suis transformé en photomaton par les copains qui veulent leur photo souvenir. Je plaisante avec le groupe. En plus d’être de super musiciens, ils sont méga cool et ça, c’est le kangourou dans le bush !!!

En tout cas, encore une fois, l’excellent label Bad Reputation a eu le nez fin.

Le temps de dire au revoir à James et Elise et je suis parti. Tiens, c’est marrant, il est très, très tard et il y a toujours un monde fou dans les rues. Je monte dans la voiture, pressé de continuer le voyage en Australie… Et tout ça pour le prix d’un CD !!!

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RAGDOLL

CHEMICAL WEDDING

CHEMICAL WEDDING, c’est non seulement un groupe à découvrir musicalement, mais en plus, ce sont vraiment des artistes attachants.

Donc, depuis le temps que j’avais envie de leur faire une interview, je n’ai bien sûr pas pu résister quand l’occasion s’est présentée !

Interview réalisée le 03 septembre 2016 lors du Leym’Fest IV

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FURY AGE

Bon, comme depuis quelques années maintenant, le premier samedi de septembre c’est destination Leyment pour son désormais incontournable Leym’Fest. Et cette année, se sera sous le soleil et la chaleur, ce qui est de bonne augure !

L’avantage d’y aller chaque année, c’est déjà que je ne me perds pas !! Et heureusement car lorsque j’arrive à l’entrée du fest, j’entends une voix qui m’est familière annoncer le début de leur concert. J’arrive pile poil. Trop fort !

Je ne prends même pas le temps de récupérer mon pass et je fonce direct vers la scène où FURY AGE vient de commencer.

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FURY AGE

FURY AGE, c’est le groupe de MARKUS FORTUNATO (bassiste de MZ, OBLIVION, FORTUNATO). voilà pourquoi la voix m’était familière ! Lol !

Je suis vraiment content d’être arrivé à temps car j’avoue que j’adore MARKUS et son style de basse si particulier… sans parler de sa présence scénique ! J’avais vu FURY AGE en avril 2015 lors de leurs tout premiers débuts et je les avais mis dans les groupes à suivre. Là, ils jouent sur une belle scène (les orga me diront d’ailleurs que c’est la scène qui a servi au Sylak Open Air le vendredi). Le son est bon et même à 18 h, il y a pas mal de monde.

Bref, toutes les conditions pour faire un bon show ! Et FURY AGE ne va pas se priver ! Pas la peine de dire que MARKUS sur scène se donne à 200 %. Il vit ce moment comme si c’était le dernier. Toujours fun et technique à la fois. Les autres musiciens ne sont pas en reste, ce qui donne un show très visuel trop souvent négligé par les groupes. Un live, ce n’est pas seulement du son mais c’est aussi du spectacle et chez FURY AGE, ils l’ont bien intégré !

En plus, leurs morceaux hard-rock mélodique font mouche. Ils réussissent à faire du mélodique pas chiant.

Chez FURY AGE, chose assez rare pour être signalée, c’est une fille qui tient la batterie et en plus de taper sur ses fûts, elle chante même sur un morceau (très bon par ailleurs), ce qui permet à MARKUS de laisser reposer ses cordes vocales quelques minutes ! Ah oui, je ne vous l’avais pas dit mais MARKUS FORTUNATO en plus de tenir la basse assure aussi le lead vocal !

Le groupe met tout le monde dans le ton au diapason de la soirée. Une soirée qui sera hard and fun et… méga chaude ! Très bonne prestation de ce groupe qui fait plus que confirmer le bien que j’en avais penser la première fois.

Bon c’est fini. J’ai le temps de récupérer mon all access et de dire bonjour aux nombreux potes présents ce soir. Eh oui, le Leym’Fest c’est ça, un fest fait pour l’amour du style ! Du coup, on s’y sent comme en famille, une famille réunie par AMM, de grands passionnés devant l’éternel qui nous font partager leur passion. Et ça, pour moi, c’est coup de cœur !

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URGENT

Et pour cette édition, ils ont mis les petits plats dans les grands : plein de stands, merch’ des groupes of course, stand de bières artisanales ou métal (dont les toutes dernières bières MAIDEN !!), stand de bijoux, stand des festivals amis (Serpaize en Rock, Le Péage du Rock, etc), stand ravitaillement bon et pas ruineux. Bref, tout pour ne pas voir le temps passer… surtout qu’on est toujours dans une ancienne caserne et que c’est un site superbe. Cette année, ils ont en plus investi dans une scène plus grande qui rend très bien dans ce lieu.

Bon, c’est pas tout mais c’est maintenant l’heure pour les grenoblois de URGENT de monter sur scène. Ca me fait plaisir de les revoir en live ! Et là en plus c’est dans de très bonnes conditions !

D’entrée de jeu, je sais que ça va le faire, les musicos sont dans une grande forme et la setlist qu’ils nous proposent ce soir est composée à 97 % de morceaux issus de leurs deux albums. On aura droit à une nouveauté aussi ! Hé oui, ce soir c’est jour de fête au Leym’Fest ! Perso, j’aime leurs compos hard mélodique.

Y’a pas à dire, leur musique ressort vraiment en live, surtout que chez URGENT non seulement ça joue mais qu’eux non plus n’ont pas oublié le côté scénique ! Le public de plus en plus nombreux apprécie en connaisseur.

Cerise sur le cake, ils nous offrent un moment fun sur une cover de la Vierge de Fer. Ils font venir CHRISTOPHE GINET, l’un des organisateurs de la soirée pour chanter avec eux ! Si ça c’est pas le signe d’une soirée hard-rock pour faire la fête ! Allez, un petit dernier et c’est plié.

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ARCHANGE

Je n’ai pas le temps de redescendre. Je profite de la pause pour aller interviewer les jumeaux de CHEMICAL WEDDING (vous aurez bientôt l’interview… si je suis gentil !) avant le début d’ARCHANGE, ma découverte scénique de la soirée.

Je n’ai encore jamais eu la possibilité de les voir en concert et je suis donc au premier rang pour le début de leur set. Vu le pedigree des musiciens (ex-REST IN PEACE, ex-PRESENCE, ex-NIGHTMARE), je n’ai aucun doute sur leurs capacités scéniques mais il me reste toutefois à découvrir de visu ce que ça donne en concert.

D’entrée de jeu, je suis frappé par la ressemblance avec SCORPIONS, surtout au niveau du chant. Je pense aussi à un autre groupe allemand des 80, TRANCE. On est dans cette famille que j’aime du hard-rock 80, bien fait, mélodique et puissant.

Bien sûr, ça passe très bien en live et le public est heureux ! L’énergie est là et bien là et les musiciens sont visiblement très heureux d’être sur scène pour nous distiller leur musique.

Bref, ARCHANGE c’est encore un groupe qui confirme qu’à Grenoble il y a une putain de scène hard and heavy de qualité. J’ai passé un très bon moment avec ce groupe très carré et très pro. Une bien bonne découverte et un groupe que je suivrai avec la sortie prochaine de leur LP !

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CHEMICAL WEDDING

J’ai à peine le temps de papoter avec les copains et les copines (dont certains sont venus de loin pour ce fest – un salut spécial à Jocelyne qui a fait la route depuis Besançon pour venir !) et c’est le tour des grenoblois (eh oui, qu’est-ce que je viens de vous dire : un putain de vivier, cette ville !) de CHEMICAL WEDDING de monter sur scène.

Eux aussi sont très contents d’être là et de jouer dans cette ambiance. Les CHEMICAL WEDDING au niveau de la scène  – et du CV (voir la très bonne interview à venir) – ça le fait. Ils nous balancent leur heavy rock bien senti et nous emmènent avec des riffs comme on les aime.

Au risque de me répéter, j’adore la voix du chanteur, l’énergie et la mélodie des morceaux. Ce sont des putains de zicos – encore 5 euros dans la tirelire ! – mais ça ne les empêchent pas d’être méga fun et de s’éclater sur scène.

Bien sûr, la setlist fait la part belle aux deux CD du groupe. Le public ce soir à vraiment de la chance d’avoir des groupes de compos de cette qualité qui sont là pour lui donner un max de plaisir !

Wah !! C’est vraiment une très grosse prestation que nous ont offert les CHEMICAL WEDDING ce soir !

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HEAVYLUTION

Le temps de m’hydrater un peu et il est déjà l’heure pour le dernier groupe de la soirée, les grenobl… non, non ! les stéphanois de HEAVYLUTION de prendre la scène d’assaut avec leur heavy metal à la JUDAS et consorts.

Et les fans du style ne vont pas être déçus d’être restés car d’entrée de jeu, les stéphanois vont y aller en mode “les freins, c’est pour les lâches” ! Vous vouliez du heavy qui nique le cou et dégage les esgourdes, vous allez être servis !

Leurs morceaux sont de purs brûlots forgés aux forges des 80. La voix est dans la pure tradition du style (et quelle voix !), les guitares et la basse aussi sans oublier le batteur très solide à son poste. La dernière fois que je les avais vus, j’avais dit qu’ils avaient élevé le niveau, je le re-confirme ! Ils sont vraiment passés à l’étape supérieure !

Bouh, c’est déjà bientôt la fin ! Et ils nous la font avec un morceau en forme d’hymne métal. Ce qui est super sympa, c’est qu’ils appellent eux-aussi CHRISTOPHE GINET pour le faire avec eux.

On termine le fest sur la même note qu’au début : des copains qui se retrouvent pour faire de la musique et nous faire écouter la musique qu’ils aiment. C’est encore plus vrai quand CHRISTOPHE appelle tous les musicos de la soirée (enfin ceux qui restent !) à venir sur scène pour le salut final. Trop bon !

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Christophe d’AMM

Il est plus d’une heure du mat’, il fait encore très, très chaud (rappelez-vous pour ceux qui étaient là, l’an dernier on avait les dents qui claquaient même avec deux polaires !), on est bien, on ne veut pas partir.

Un chose est sûre, on sera là l’année prochaine pour un nouveau Leym’Fest ! Et que comme ce fest grandit d’années en années, il y a de très grandes chances pour qu’il devienne incontournable .

PS : un grand merci à AMM pour sa prog’ et sa passion débridée pour notre musique. Un special thank à CHRISTOPHE GINET pour la gentillesse avec laquelle il nous reçoit.

Long live rock’n’roll ! Long live Leym’Fest !

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