Monthly Archives: octobre 2016

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Ladies and gentlemen, voici venir les FOXY LADIES, un groupe de la région lyonnaise qui produit un rock méchamment burné.

J’ai été forcé d’aller les débusquer jusqu’en Suisse pour pouvoir leur faire une interview ! Trop fort Ti- Rickou !! Bon, tout ça pour vous dire à quel point j’étais motivé !!!

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Report by Seb 747

Lorsque notre respecté rédac chef n’est pas spécialement décidé à se rendre à un concert, il se débrouille toujours pour envoyer quelqu’un à sa place. Je le soupçonne d’ailleurs fortement de ne pas avoir envie de venir parce qu’il n’y a pas de filles qui jouent ce soir… Mais tout cela n’est que suppositions, bien entendu ! Du coup ce soir, c’est à la fois à votre serviteur ainsi qu’à STEVE 74* qu’il délègue. Bah, plus on est de fous, plus on rit et meilleur est le concert ! En plus, ce n’est pas très loin de chez nous puisque c’est à Genève que ça se passe.

Mais voir quoi me demanderez-vous ? Eh bien une bonne soirée stoner avec les lausannois de HEY SATAN et les californiens de FU MACHU, un des mythes fondateurs du stoner rock, qu’on ne présente plus.

Après avoir cherché à nous garer dans un endroit fiable – les amendes en Suisse sont particulièrement salées donc ne prenons pas de risque – nous arrivons devant la salle. Le concert pourrait s’annoncer sous de meilleurs auspices, on ne demanderait pas mieux ! 

L’annonce de la présence du groupe rehaussant le sourire intense de tout fan de rock qui se respecte, nous nous rendons compte que l’Usine se remplit vite et que le concert s’annonce intense.

Comme d’habitude, les jeux de lumières dans cette salle lorgnent bien trop souvent sur le rouge ou le jaune. Pour les photos, ça va se compliquer. Mais, bon point pour nous, aucun des deux groupes n’aura droit à la fumée et c’est tant mieux pour notre report.

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HEY SATAN

Ce sont évidemment les HEY SATAN qui ouvrent ce concert et, première constatation, il n’y a pas de bassistes… Hmmm, ça commence à devenir une habitude ces temps-ci. FRANCOIS, LAURENT et FRANCK, les vaudois, jouent un set rapide, technique et nerveux. A peine branché sa guitare, que FRANCOIS le chanteur nous assaille avec sa voix rauque et ses sonorités graves. Ça joue fort et bien.

Le public commence à s’installer devant la scène et observe les musiciens avec passion. A fortiori, ce ne sont pas des inconnus en Suisse puisque ce sont des ex-SHOVEL et HOUSTON SWING ENGINE groupes de punk/hardcore helvètes des 90’s. Comme le style pratiqué alors par ces groupes ne sont pas trop ma tasse de thé, et celle de mon ami STEVE 74* encore moins, ce sont de parfaits inconnus pour moi. 

Les titres s’enchaînant, le groupe se lâche. FRANCOIS, à genoux devant ses baffles, joue à fond sur les distorsions tout en singeant MARYLIN MANSON, crachant régulièrement par terre. LAURENT quant-à lui se fait plus timide même si, par moments, il prend le micro pour faire les chœurs et va se frotter au plus près du public.

Deux micros vintage penchés au-dessus de lui, FRANCK, derrière son kit de batterie minimaliste – un tom basse avec un deuxième tom sur la grosse caisse, trois cymbales et un charleston – nous en fait des tonnes. Il est centré au milieu de la scène et on ne verrait que lui si ses deux camarades ne faisaient pas autant le show. C’est impressionnant.

Le groupe est monté sur une pile électrique et remue dans tous les sens. Le son est très bon, d’une pesanteur intense et l’ambiance est à son apogée. J’aime bien le style pratiqué avec une lourdeur sans égal.

Les HEY SATAN finissent leur show sur des chapeaux de roue. Le public a apprécié et… nous aussi ! Très bonne entrée en matière, très bonne prestation musicale, scénique et vocale même si à la fin certains morceaux lorgnaient vers le hardcore dans le refrain.

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FU MANCHU

Bon, pas la peine de se creuser la tête ou de se torturer l’esprit pour savoir que l’impatience de voir les FU MANCHU arriver sur scène se fait grandissante. L’excitation de la foule est palpable, les fans sont agités à l’idée de pouvoir se payer une nouvelle ration de décibels. En plus, ce n’est pas la première fois qu’ils viennent jouer dans cette salle.

Ce soir, c’est l’album “King of the Road” qui nous est proposé en intégralité. Cet album qui est sorti il y a seize ans est un incontournable du groupe.

Le set démarre sur des charbons ardents avec “Hell on Wheels”, morceau d’une pesanteur extrême. Dès l’entame du morceau, la foule chauffée à bloc se met à charger, prête à tout dégommer sur son passage. Les pogos sont de sorties et les spectateurs bousculés de toute part. Il faut vraiment qu’on joue des coudes pour rester au bord de la scène et faire les photos.  

SCOTT HILL le guitariste vocaliste, seul membre historique du groupe, fait parler la poudre à grands coups de riffs mélodiques méchamment techniques et vicieux. Bob BALCH le second gratteux, est plus discret que SCOTT mais il nous sort des solos d’enfer et va au contact du public. BRAD DAVIS le bassiste placide et imperturbable, qui arriva dans le groupe neuf ans après le début de la formation en 1985, joue un rôle essentiel dans le groupe : c’est lui qui coordonne le tout par son côté rythmique, soutenu par les frappes de la batterie de SCOTT REEDER. Ce dernier, batteur depuis quinze années, frappe ses fûts comme un sourd, ramenant encore plus de lourdeur aux morceaux.

C’est dans l’ordre que tous les titres de l’album sont joués ce soir. Après un “Over the Edge” et un “Boogie Van” écrasant, c’est le tubesque “King of the Road” qui nous emmène sur l’autoroute du stoner rock à bord de leur van Ford des 60 ‘s déjà présent sur la pochette. La foule pogote deux fois plus et mon pote STEVE 74* se retrouve littéralement projeté sur les côtés. Mince alors, ça doit faire mal !

Du coup, j’en profite pour installer sur le devant de la scène deux nouvelles copines. C’est nettement mieux comme compagnie… et en plus ça devrait moins bousculer ! 

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FU MANCHU

Après ce déchaînement de gros son, on se dit qu’une superbe ballade va venir poindre le bout de son nez. Mais non, c’est “No Dice” qui déboule avec son phrasé classique du stoner. Après “Blue Tile Fever”, “Grasshopper”, et “Weird Beard”, c’est le titre “Drive” qui arrive. Celui-ci ne se trouvait que sur la version américaine de l’album remplacé par “Breathin’ Fire” en Europe et au Japon. Pour moi ça ressemble à un inédit.

Guitares mises en avant, le groupe donne tout et encore plus. Le set des FU MANCHU est détonnant, percutant et sans failles. SCOTT HILL va se frotter régulièrement au-devant des spectateurs pour montrer sa technique en se plaçant devant les retours. Il n’est pas loin de vouloir descendre dans la fosse mais s’abstient vite tant elle remue. Du coup, il préfère se mettre à genoux devant son public.

Sur scène les morceaux pèsent, les guitares se font rugissantes, la basse sort des gros sons dans les amplis, les compos s’enchaînent et le temps passe vite.

L’énergie des musiciens ne laisse pas une seule minute de répit et on ressent vraiment leur plaisir à jouer. “Hot Doggin” fini, c’est “Freedom of Choice”, la reprise des DEVO qui clôt le set.

Fini ? Réellement ? Non, bien-sûr !! Les FU MANCHU remontent sur scène pour nous assommer avec “Godzilla”, la deuxième reprise du set. Celle-ci venant d’un groupe des 80 ‘s vouant un certain culte à une huître bleue (Blue Öyster Cult), elle est le point d’orgue du set. « Le meilleur morceau de la setlist » me dira STEVE 74*.

Deux à trois titres plus tard – je ne me souviens plus très bien, étant occupé comme je l’étais à jouer des coudes pour défendre mes nouvelles copines – le set se termine.

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FU MANCHU

FU MANCHU ce soir a défini les contours d’un stoner rock puissant et lourd, se forgeant encore une fois une très solide réputation live et un vrai statut de groupe culte.

Je repars groggy du concert mais à mon avis un peu moins que mon ami STEVE 74* encore un peu chamboulé par sa mésaventure. Allez, une bonne nuit de sommeil et il sera prêt à repartir pour de nouvelles aventures métalliques ! 

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BARBE-Q-BARBIES

Bon allez, ce soir changement total de décor, direction l’autre pays du fromage, la Suisse. Bon pas trop loin quand même, juste après la frontière, pratiquement à Genève pour un festival 100 % groupes de filles. Heu non, ne rigolez pas, j’y vais juste pour la musique, moi ! Mais c’est vrai que W.T.R. sera en force ce soir car Steve*74 et Seb 747 sont de la fête. C’est d’ailleurs parce que je ne pouvais pas décemment les laisser affronter une horde de filles tout seuls que je viens avec eux.

Bon, trop facile à trouver, trop facile pour se garer, ça commence très bien l’histoire. Je suis un peu surpris car les autres éditions de ce fest se passaient en plein milieu de la campagne, dans les champs et là on est en plein centre de la ville sous chapiteau géant. Mais il ne faut pas oublier qu’on est en Suisse, les chapiteaux sont super bien aménagés, les stands de nourriture sont biens et pas chers (pour la Suisse), les boissons sont à un prix raisonnable (enfin pour ceux qui boivent de l’alcool bien sûr !).

Après mon dernier concert où il y avait 98 % de mecs dans la salle, ça me fait un choc thermique de découvrir autant de filles pour un concert de rock. Il est tôt mais il y a déjà pas mal de monde dont une majorité de suissesses.

En parlant de suissesses, c’est un groupe suisse qui ouvre les hostilités : BLINDFOLD. J’avais vu qu’elles étaient quatre mais là c’est en formule trio qu’elles arrivent. Heu, c’est jeune, vraiment très jeune tout ça. Et au niveau de l’âge (pas sûr qu’elles puissent commander une bière au bar) et niveau scénique et musical. D’ailleurs la bassiste va nous expliquer qu’elle est passée à la basse il n’y a vraiment pas longtemps. Ca sent le remplacement de dernière minute ça !

Mais bon, en sachant tout ça, les filles se débrouillent plutôt bien. Surtout qu’elles n’ont pas choisi la facilité en reprenant des covers. Elles ont leurs propres compos et ça déjà ça marque des points.

Sinon on est un peu dans un style rock RUNAWAYS. Pas désagréable.

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THE FOXY LADIES

Une petite pause qui va être assez courte. On est en Suisse, il faut respecter l’horaire et sur ce coup ça m’arrange. Et c’est un des groupes qui m’a fait venir ce soir qui va monter sur scène : les lyonnaises de THE FOXY LADIES.

Heu là, vous devez vous demander pourquoi je vais en Suisse voir un groupe de la région lyonnaise ? Ben parce que j’essaie de les voir live depuis un bon moment et qu’il se trouve que mon agenda ne correspond pas au leur ! Elles passent en première partie de NASHVILLE PUSSY à Lyon et moi je vais voir NASHVILLE à Mâcon. Enfin bref, pas bon sur ce coup-là !

Et pourquoi je veux tant les voir ? Bah, fallait suivre les chroniques d’album. J’ai adoré leur EP et je veux voir ce que ça donne en live. Et putain, d’entrée de jeu, je sais que je ne vais pas le regretter ! THE FOXY LADIES, ça déménage grave ! Les nombreuses scènes qu’elles ont faites leur ont apporté une véritable aisance sur scène.

La guitariste et la chanteuse sont vraiment terribles en live. La bassiste et la batteuse ne sont pas en restent et leurs morceaux sont des bombes live !!

Elles vont nous faire en plus un cover de SINATRA (oui oui, je n’ai pas abusé de substances illégales en Suisse) mais à leur sauce bien sûr et un putain de cover de “Rock’n’roll” de LED ZEPPELIN à faire vomir d’horreur tous les covers bands du groupe qui trouveraient que cette version est irrespectueuse. Mais moi bien-sûr, je suis aux anges ! Je m’en, fous totalement que ce ne soit pas comme l’original ! C’est ça d’ailleurs qui est intéressant. Les filles le jouent à leur manière et de façon musclée. je suis fan !

Allez, c’est fini… ou pas car bien-sûr on en reveut du c’est bon ! Elles reviennent pour deux morceaux dont un qui devrait être sur leur futur album. Et vue la qualité du morceau, j’ai hâte d’entendre l’album.

Allez, grosse prestation des FOXY LADIES. Moi je suis déjà heureux d’être là, tout le reste ce ne sera que du bonus.

Mais bon, je ne vais pas les laisser partir comme ça, il faut absolument que je me les chope… heu pour une interview bien-sûr bande de mauvaises langues ! Allez, Seb est bien-sûr là pour m’aider à les filmer au cas où je n’y arriverais pas tout seul. C’est bizarre comme les gens peuvent être serviables à certains moments, surtout lorsqu’il s’agit d’aller en loges avec trois musiciennes !

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BARBE-Q-BARBIES

Je profite de la pause pour faire l’interview mais j’avais oublié qu’on était en Suisse, donc je n’ai pas encore terminé que j’entends les premières notes du groupe suivant !

Du coup, à peine fini l’interview, retour à toute vitesse dans la salle où je découvre que ça s’est vraiment vraiment garni. Mais rien ne peut arrêter Ti-Rickou pour aller faire de belles photos pour le webzine ! Heu, oui, surtout quand ce sont de belles finlandaises sur scène. D’accord ! C’est des BARBE-Q-BARBIES dont il s’agit.

Les BARBE-Q-BARBIES, moi je veux les voir ! Et putain j’ai bien raison ! C’est énorme ! Ca déménage grave. Elles-aussi, elles savent ce que c’est que faire du live. Et elles – comme d’ailleurs les FOXY LADIES – utilisent tout l’espace disponible, même l’avant scène pour faire le show.

Leurs morceaux sont justes énormes. Tout le groupe est vraiment impressionnant. Je prends direct une grosse baffe comme si j’en avais encore besoin. Mais je dois être un peu maso sur les bords car j’aime ça.

Leur show n’est pas basé sur leurs attraits féminins, on est vraiment dans du pur hard rock’n’roll. Je ne sais plus où donner de la tête : je regarde la guitariste et d’un seul coup j’ai la chanteuse à coté de moi. Leurs morceaux sont vraiment excellents en live.

Le public suisse qui est un public de connaisseur met une superbe ambiance.

En plus, elles font participer le public en le faisant chanter. Je ne comprends pas ce que je chante, mais c’est pas grave ! Bref, c’est si énorme que même moi je n’arrive pas à trouver mes mots, c’est pour dire !! Bon du coup on n’a même pas le temps de s’en rendre compte que c’est déjà fini. Sniff !

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KILL THE MAYOR

Mais comme c’est un festival sympa et bien fait et qu’en plus elles sont adorables, elles vont venir au stand merchandising. Nous on attend poliment pour papoter, acheter le petit CD, le faire signer. mais elles n’étaient toujours pas là lorsque le dernier groupe de la soirée, le trio italien de KILL THE MAYOR commence à jouer

Du coup, on se dirige un peu désappointés vers la scène. Heu là, changement de style musical. On bascule de l’autre côté de la force – pas dans le metal extrême, faut pas déconner. Elles, elles sont plutôt branchées rock punk garage. Et elles le font bien ! Mais bon c’est du punk-rock garage, hein ?

Ca va vite, les morceaux sont assez courts et même si elles aussi sont habitées à la scène et que c’est des filles, c’est quand même pas le style que je préfère.

Alors quand un responsable du fest me signale que les BARBE-Q-BARBIES sont à leur stand, je n’hésite pas une seconde, je m’éclipse direction le merch’ !! Et là j’ai l’impression de me retrouver dans un dessin animé de TEX AVERY, je ne vois que des loups qui ont la langue qui lèche le parquet. Et là, en plus d’être de super musiciennes, elles sont tout bonnement adorables. Elles se prêtent au jeu des photos avec grand plaisir nous demandant même de faire des photos d’elles avec leurs téléphones. Elles ont pris énormément de plaisir à jouer là et putain, ça se voit !

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KILL THE MAYOR

Pendant ce temps, les italiennes continuent à envoyer le bois. C’est vraiment très bien fait et leurs morceaux tiennent vraiment la route. Mais bon, ce n’est décidément pas un style de musique qui m’accroche bien longtemps… Ou alors, c’est que les deux grosses tartes que j’ai pris juste avant qui m’ont carrément désorienté. Et pourtant comme dirait Seb : mais elles sont bonnes les italiennes ! Il parle de musique, bien évidement. On ne fait pas dans le Donald Trump à WTR !

Bon allez, elles vont terminer leur show. Nous, on dit au revoir aux nouvelles copines qu’on s’est fait ainsi qu’aux organisateurs avec qui on décide de garder le contact pour l’année prochaine… surtout s’ils ont une programmation de ce calibre-là la prochaine fois ! Cette année, ils nous ont vraiment gâtés. En plus ils nous ont fait faire un tour d’Europe du rock et, cerise sur le gâteau les petits copains, je ne vous l’ai pas dit : c’était gratuit !

Bon, je suis content. Je vais pouvoir renter en écoutant le CD des BARBE-Q-BARBIES, la route sera moins longue. Horreur ! Malheur ! Enfer et damnation ! Je n’y crois pas ! J’ai perdu mon CD dédicacé ! Et là, je suis dégoûté. Les Dieux du hard-rock sont parfois cruels !!! 

Allez malgré tout, long live rock’n’roll !!!… mais au féminin !

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THE FOXY LADIES

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MONSTER TRUCK

“Votre mission, si vous l’acceptez Ti-Rickou, c’est de vous rendre au Marché Gare à Lyon pour assister au concert de deux groupes dont vous avez adoré l’album et que vous n’avez jamais vus en live : MONSTER TRUCK et BUFFALO SUMMER”.

Yes, of course ! Mission acceptée !!! Promis, j’arrive à l’heure et je ne vais même pas louper le début. Allez tiens, je vais même me laisser une marge d’une demie heure. Donc, tranquille.

Heu… ou pas car c’était sans compter sur les fameux bouchons lyonnais (non, pas ceux où on mange trop bien !).. Même un jeudi, c’est surréaliste.

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BUFFALO SUMMER

Et donc, c’est avec un bon quart d’heure de retard que j’arrive devant la salle. Je suis dégoûté ! Je fonce dans les escaliers et… Ils n’ont pas commencé !!!! J’ai même un quart d’heure d’avance ! Yes, les Dieux du hard-rock sont avec moi ! J’ai réussi ma mission. J’ai même le temps de dire bonjour aux copains et de me positionner pour les photos. Je suis excité comme une pucelle avant sa découverte du loup, moi.

En fait, je suis pas mal impatient et un peu anxieux. Et si ce n’était pas bien ?

Ma réflexion profonde va être de très courte durée car les BUFFALO SUMMER commencent à jouer. Et là, putain, ça part fort ! Ils nous choppent à froid avec leurs morceaux de classic-rock 70 qui fait des ravages sur nos cervicales.

Le son est méga bon. Les musicos ont une énorme présence sur scène et le chanteur est un méga frontman. En plus, il a la même voix en live que sur CD. Le guitariste et le bassiste ne sont pas en reste, ça joue grave ! Et je n’oublie pas le batteur.

Que dire de leur setlist ? Elle est juste parfaite pour nous conduire au nirvana. Les morceaux de leur dernier CD sont encore mieux en live et putain que c’est bon !

“Down to the river” me fait taper du pied et me met des frissons partout.

Je suis comme un dingue ! On a droit à un méga set. Je ne vois pas le temps passer. Malheureusement, ils ne vont pas jouer longtemps… C’était court mais méchamment bon !

Allez, une petite pause. J’ai le temps d’aller rejoindre les BUFFALO SUMMER à leur stand merch’ pour papoter un peu avec eux, histoire de poursuivre le moment magique qu’ils m’ont fait vivre. En plus, ils sont adorables.

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MONSTER TRUCK

Je finis par les quitter car MONSTER TRUCK arrive. Et d’entrée de jeu, la grosse tournée de baffes continue ! Bon, MONSTER TRUCK c’est un peu plus couillu, plus sudiste. Toujours rock-hard 70 mais version sudiste en fait. Ils ont en renfort un clavier.

Tout comme BUFFALO SUMMER, leurs morceaux en live sont des putains de tueries qui te font headbanguer et hurler de plaisir. Les musicos ont un énorme charisme et une présence scénique énorme !

Le public en grand nombre ce soir (plutôt viril le public. Ce soir, il n’a pas beaucoup de copines) est aux anges. C’est méga bon et ça joue grave. Tous leurs morceaux font mouche dans nos oreilles. Mon Dieu, “Old train” en live, quel bonheur !

Il fait chaud dans la salle mais je m’en tape, je suis trop heureux.

Heu… comment ça, c’est fini ?!! Dans tes rêves ! On en reveut du c’est bon dans nos oreilles ! Un rappel, yes !!!! Cogne batterie, riffe guitare, chante chanteur. C’est trop, trop bon.

Wha, les lumières se rallument et je suis comme un boxeur qui a fait onze rounds. Et qui a gagné, sonné mais heureux.

Quelle soirée de dingue ! Deux groupes de folie au top de leur art. Et dire qu’il y en a qui ont loupé ça !! Eh oui, ce soir il fallait être là pour le vivre. C’était E-NOR-ME !!!!

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MONSTER TRUCK

Allez, je prends le temps de la décompression pour dire au revoir aux potes… Et les potes en question sont dans le même état que moi : vidés mais un sourire banane aux lèvres.

Un méga moment que cette soirée revival 70 moderne. Un énorme merci à BASE PRODUCTIONS et à Roger pour nous avoir permis de la vivre.

Long live rock’n’roll in Lyon !!!