Monthly Archives: octobre 2016

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NOW OR NEVER

Un jour, un imbécile heureux a prétendu que “L’abondance de biens ne nuit pas”. C’était peut-être vrai à l’époque romaine quand ce proverbe a vu le jour, mais pour moi aujourd’hui il est source d’embarras. Le même soir à quelques kilomètres de distance il y a un concert où ma fille désire aller alors que moi j’ai envie de retourner au Radar Festival pour le deuxième soir du festival. Choix cornélien !!

Après réflexion, j’opte pour une solution plutôt bâtarde, j’emmène ma fille à son concert et ensuite je me hâte d’aller au mien. Avaler aussi vite que possible les 24 kilomètres qui séparent les deux endroits en évitant les radars même si je me rends au Radar Festival ! Je sais que certains ont déjà tenté l’expérience et qu’ils ont échoué. Et bien, je confirme, il est impossible de faire ou d’aller à deux concerts le même soir !

Résultat des courses, j’arrive très très en retard pour le premier groupe de la soirée. Oui, en Suisse, ils commencent à l’heure !!

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NOW OR NEVER

Pour les RANDOMPLAY, je n’en ai pas assez vu pour vous faire un report sur eux. Je peuxsans risque vous dire qu’ils sont cinq sur scène et qu’il y a une chanteuse qui répond au prénom d’ISABELLE. A priori ils opèrent dans un rock puissant flirtant avec le hard et à tendance mélodique. J’espère les revoir prochainement pour écouter un concert entier.

Place ensuite, sans vouloir faire insultes aux autres groupes, aux vedettes de la journée, les NOW OR NEVER. C’est véritablement un super groupe qui s’est formé ici. Avec dans ses rangs, deux anciens membres de PRETTY MAIDS, plus JO AMORE l’ancien chanteur de NIGHTMARE, et de RANZO ex-batteur de SULTAN. Avec un tel pédigrée et une telle maturité, l’ensemble ne va pas sonner amateur. On pourra reprocher ce que l’on veut à ces musiciens mais certainement pas un manque de technicité ou de professionnalisme.

Formé en 2012 autour de RICKY MARX (guitares) et de RANZO, le groupe n’est vraiment pas du genre inactif avec déjà deux albums dans sa besace. Ce soir, c’est un concert un peu spécial pour eux car ils jouent un peu à la maison. Avec deux membres qui habitent à Genève et de nombreux amis,

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NOW OR NEVER

musiciens pour certains, qui assistent au gig de ce soir, ils ne sont pas en territoire hostile, loin de là !

Après une belle intro (ce qui n’est pas toujours le cas), le concert débute par “Sonic ecstasy”, un morceau extrait du dernier album. Titre phare pour le groupe puisqu’ils ont décidé de sortir ce titre en clip officiel pour leur promo. A peine le temps de respirer et c’est “I shall remain” toujours extrait du dernier album. Le répertoire va naviguer sans surprise entre les deux disques. Sauf erreur de ma part, il n’y aura pas d’inédit dans la set-list de ce soir.

Le groupe évolue dans des eaux allant du métal mélodique au hard rock plus traditionnel. Si vous cherchez des nouveautés dans ce style, vous pouvez passer votre chemin, car il n’y en a pas. C’est peut être le seul reproche qu’on peut leur faire.

Vis-à-vis du concert que j’avais vu à Chambéry il y déjà quelques mois, les musiciens ont durci le ton. Le côté heavy power est plus présent sur scène qu’auparavant et c’est à mon avis un plus non négligeable.

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NOW OR NEVER

KENN JACKSON, le bassiste, a la stature d’un viking blond comme on les imaginait durant les conquêtes et invasions de la Normandie à l’époque. Il est aussi le métronome, celui qui sans vraiment bouger insuffle aux autres une énergie contagieuse. RANZO, n’est pas en reste. Voici, mesdames et messieurs un très bon batteur. Et comme il est sympathique et avenant, que désirer de plus ??

Les solos de RICKY sont aiguisés et font mouche à chaque fois mais ils sont toujours courts. Cet homme ne cède pas à la tentation d’en faire des tonnes et d’étaler son talent. Il joue juste et pour le service des autres et du morceau.

Juste un aparté pour préciser que durant tout le concert, les lights seront de couleurs bleues.

Soit le régisseur lumière a eu un problème de table, soit il a opté en toute conscience pour ce choix un peu étrange après avoir lu l’intégrale des Schtroumpfs. Visuellement ce n’est pas traumatisant, mais un peu de variété n’aurait pas nuit à l’ensemble.

Après le slow “An angel by my side”, ils interprètent une reprise de “Red, Hot & heavy” des incontournables PRETTY MAIDS. C’est l’occasion pour JO AMORE de faire chanter un public qui n’attend que cela. Un JO qui depuis NIGHTMARE a su changer son registre vocal. Fini le temps où l’ombre d’un DIO planait de façon trop présente au-dessus de notre chanteur. C’est toujours aussi puissant et mélodique mais il a su évoluer au fil du temps et NOW OR NEVER y a gagné.

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NOW OR NEVER

C’est avec “Wind of freedom” que se termine un show rondement mené. Un excellent concert maîtrisé de bout en bout par d’excellents musiciens. Je vous conseille vivement de les écouter afin de vous faire une idée.

Malheureusement, mes soucis de planning vont cruellement reprendre vie. Alors que CHAINER monte sur les planches et attaque son concert, il déjà l’heure pour moi d’aller récupérer ma fille. Oui, dans la vie il y a des priorités à respecter !! Mais ne vous en faites pas amis lecteurs, ce n’est que partie remise car le 15 octobre prochain, CHAINER jouera à nouveau et là vous aurez un report complet de leur prestation avec des photos. C’est promis !

 

Bilan de la soirée

Malgré deux groupes aux prestations tronquées, j’ai assisté à une très bonne soirée avec un groupe promis à un grand avenir s’ils continuent sur cette voie et ne se perdent pas dans les méandres du business.

Report by Steve 74

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NOW OR NEVER

 

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VANDEN PLAS

Allez, c’est sous un déluge de plus que je prends la route pour un fest rock, métal prog’, Le péage du Rock.

Le fest va se passer dans une salle que je ne connaissais pas jusqu’alors. Vu ce qu’il tombe, heureusement que ce n’ est pas en plein air – je suis content sur ce coup-là ! 

Bon, je suis bien en avance pour une fois (si, si !). Le temps de dire bonjour aux copains et de papoter avec certains membres de groupes, d’admirer la superbe salle (grande et avec des gradins) et 16h arrive.

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CREDO

Le premier groupe attaque les hostilités. Ce groupe, c’est CREDO. Ils sont anglais. C’est une totale découverte pour moi. La lumière est top (pas d’excuses pour louper mes photos ) et le son est méga bon. CREDO fait dans du rock prog’ et ils le font très bien. On est dans du rock prog’ énergique et classieux.

Le chanteur me fait penser physiquement à MEATLOAF même si pour la voix, on est plus proche de FISH (MARILLION).

Musicalement, on est dans du ARENA, MARILLION. Bref, le style que j’aime. Tous les musicos ne sont pas en reste, ça joue grave et ça le fait ! Leurs morceaux sont magnifiques.

Et putain la voix du chanteur ! Et ce son ! C’est trop bon !! En plus, malgré l’heure presque matinale pour un concert, il y a déjà du monde. Tout le monde est comme moi, on en prend plein les oreilles. Et on en re-demande !

Une méga bonne surprise pour débuter ce fest ; du prog’ comme je l’aime, beau, puissant et pas chiant. L’heure va donc vite passer.

Allez, première pause d’une demie-heure pour le changement de plateau. J’en profite pour papoter avec CREDO et j’apprends qu’ils sont arrivés de Londres en train ce matin même (hum, mon petit doigt me dit que c’est parce qu’ils sont allés voir un concert hier… un guitariste du flamant rose, si vous voulez mon avis !!). En tous cas, ils ont vraiment assuré leur concert. 

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MONNAIE DE SINGE

C’est maintenant l’heure pour MDS (MONNAIE DE SINGE) qui nous viennent du Cantal. Heu… changement de style. On est toujours dans du prog’ mais moins rock. Le chant est fait selon les morceaux par un chanteur ou par la chanteuse. Perso, j’ai une préférence pour la voix de la chanteuse. Musicalement, ce n’est pas trop mon truc, mais c’est bien fait.

Allez, c’est fini… ou pas. Ils reviennent pour un morceau. Et c’est avec “Hero” de DAVID BOWIE pour lequel ils se font accompagner par une chorale composée d’une vingtaine d’enfants pour les chœurs. Voilà, cette fois-ci c’est vraiment fini.

Nouvelle pause pendant laquelle je vais faire un tour au stand de CD en attendant le prochain groupe.

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ANTIMATTER

La pause est finie. L’orga demande aux gens de quitter les gradins car ils sont réservés à la technique. Chouette, il va y avoir plus de monde dans la fosse !

19h40, ça roule tout seul et ANTIMATTER monte sur scène.

Là, c’est encore une autre sorte de prog’ et moi je suis client de leurs morceaux très doux, limite planants. J’adore la voix, la guitare, les musiciens. Ces musiciens qui font passer une vraie émotion avec cette présence passive, tranquille.

Du coup, la salle est baignée par cette atmosphère musicale. Le son est toujours méga bon et les lights sont au top.

Je me laisse aller, emporté par leurs morceaux dans leur monde. C’est un vrai moment hors du temps présent que ANTIMATTER nous délivre. C’est sobre, sombre mais bigrement efficace. Bon d’accord, j’en connais une qui aurait été jouer sur l’autoroute. Oui, oui c’est bien de ma femme dont je parle, mais heureusement pour moi, elle n’est pas là !

C’est un peu noir et pesant comme musique mais moi, je suis aux anges. Un peu de douceur dans ce monde de brutes !

On va même avoir droit à un cover de PINK FLOYD mais version ANTIMATTER forcément.

Allez, avant-dernière pause et un petit chien chaud avant le prochain groupe.

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LAZULI

Bon, le temps de me restaurer et c’est au tour des français de LAZULI de venir sur scène. Et LAZULI, c’est une vraie découverte pour moi. Heu… ça part bizarrement, clavier, guitare bâton bizarre, électronique, chanteur à la sèche.. Du coup, ça fait assez chanson française folk. Pas désagréable mais je suis surpris.

Les autres morceaux voient l’arrivée d’un guitariste électrique et le tempo s’accélère un peu. La voix est belle, c’est bien fait, recherché, en plus il y a des instruments qui viennent se rajouter comme un xylophone – si, si, c’est vrai !

Ils ont un vrai univers musical bien à eux, une présence scénique énorme mais bon, là ça suffit, je craque. Pas du tout mon truc même si c’est méga bien fait que ce soit musicalement ou visuellement.

Je comprends en revanche qu’une large partie du public soit venu pour eux, ils ont vraiment un truc. Mais pour moi, le morceau orientalisant, c’est trop. Moi, je sors ! Il y a une autoroute pas loin ? Je comprend mieux pourquoi ils ont fait la première partie de FISH, c’était dans sa période world musique !

Je prends donc une pause plus longue en attendant les allemands de VANDEN PLAS. Heu, ils jouent vraiment longtemps les LAZULI. Bon, une grande partie du public apprécie et certains sont même venus pour eux. Visiblement, ils ont une grosse fan base. 

Il est déjà 22h40 et ça ne va pas se terminer tôt cette histoire. Le temps de changer le matos, VANDEN PLAS ne va pas commencer avant 23h !!

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VANDEN PLAS

Allez, c’est l’heure. C’est surtout pour eux que je suis venu à la base. Ladies and gentlemen it’s time for the real heavy prog’ made in Germany, I call VANDEN PLAS !! Je commençais à fatiguer, moi !

Voilà le prog’ comme je le préfère : du métal prog’.

D’entrée de jeu, VANDEN PLAS attaque fort. ANDY KUNTZ est dans une très grande forme. Tiens, je ne reconnais pas le bassiste, il a bien changé. Normal, ce n’est pas TORSTEN REICHERT, ce bassiste-là les a dépannés pour ce concert. Mais pas de problème, il ne fait pas de la figuration.  Whaou ! Les morceaux du petit dernier sont parfaits dans la setlist et en live ça dépote.

Du coup, balayée ma fatigue. Je suis, comme le public encore présent d’ailleurs – tiens, c’est bizarre, il y a surtout des T-shirt métal autour de moi – suis aux taquets. Heu… il faudrait rappeler à ANDY que les français en général ne manient pas génialement la langue de Shakespeare, et que donc les longs speechs, ce n’est pas forcément nécessaire !

Mais bon, je mégote car VANDEN PLAS nous livre un très bon set, bien supérieur à celui que j’avais vu à l’Ampérage de Grenoble. C’est peut-être dû à la setlist…

Enfin bref, à la fin du rappel, je suis fatigué, vidé mais heureux !

Je ne vais pas partir comme ça et comme il me reste malgré tout encore un peu d’énergie, je reste pour papoter avec ANDY. Pas trop longtemps quand même car il est 2h du mat’, il flotte encore à verses et il faut que je pense à rentrer.

Donc le temps de dire au revoir aux potes présents – ceux qui n’avaient pas été à Genève pour un fest hard-rock ou ceux qui n’étaient pas allés voir un nouveau petit groupe de jeunes faire des covers à TELEPHONE à la Halle Tony Garnier, mdr ! – et on the road again. Avec le petit dernier de VANDEN PLAS pour me tenir éveiller sur la longue route. Si je mets ANTIMATTER, je crois que c’est risquer l’accident !

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VANDEN PLAS

Bilan du fest

Une programmation de qualité avec des groupes qui évoluent dans des nuances de prog’ différentes. Un large éventail du style a été couvert ce soir et j’ai apprécié les groupes car tous étaient composés de super musicos. 

Dommage que la fréquentation n’ai pas été plus élevée mais comme je l’ai dit plus haut, il y a avait pas mal de choses dans un périmètre raisonnable ce soir.

Donc, messieurs les orgas, merci pour votre accueil et à l’année prochaine pour une quatrième édition du Péage du Rock, j’espère ! 

Long live rock’n’roll !

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VANDEN PLAS

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RATTLESNAKE

Report par STEVE*74

Ce qu’il y a de bien avec internet, c’est qu’au dernier moment vous pouvez trouver une date de concert et ainsi modifier votre planning de la soirée. Il faut dans ce cas être hyper-réactif et partir le nez au vent pour une nouvelle aventure musicale.

Ce soir, direction le Grand-Lancy dans la proche banlieue de Genève pour un festival programmé sur deux soirs.

Pour une fois se garer devant la salle est un jeu d’enfant. Ouf ! car je suis limite au niveau du timing… La faute à un monde fou sur la route et aux trop nombreux feux tricolores entre la douane et la salle.

La première chose que j’aperçois en arrivant devant la salle est un stand où l’on peut découvrir et goûter gratuitement la Trooper, la célèbre bière d’IRON MAIDEN. Chose que je m’empresse de faire illico presto ! La soirée débute bien !!

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REBEL DUCK

Juste le temps ensuite de dire bonjour à quelques connaissances que déjà retentissent les premières notes de REBEL DUCK, le premier groupe de la soirée. Je découvre devant une salle modestement remplie un groupe totalement inconnu pour moi.

Renseignements pris, le quatuor vient de Neuchâtel et a déjà sorti fin 2015 un CD intitulé “Hard rock city”. Avec un tel titre nous savons où nous allons, pas de souci. Tout un programme en sorte !

Dès le premier titre,”Wolf under the moonlight”, le décor est planté. Ils pratiquent bien un hard-rock mélodique et plus les morceaux défilent et plus l’influence sous-jacente d’un AC/DC apparaît. Des titres faits pour la scène et plein d’énergie. Bon, il faut dire qu’ils sont jeunes, donc plein d’allant et débordant d’une énergie propre à leur âge !

FLO le guitariste chanteur possède une belle voix et essaye de faire participer un public un peu amorphe. NICOLAS, le bassiste et RAPHAEL le batteur, assurent une bonne rythmique sur laquelle ALIX le guitariste, tisse des solos incisifs.

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REBEL DUCK

Comme souvent lors des concerts gratuits, les spectateurs quittent la salle pour aller dehors, fumer, parler ou rejoindre la buvette située elle-aussi à l’extérieur. C’est dommage, mais le phénomène va se répéter toue la soirée, quelque soit le groupe.

Les REBEL DUCK eux s’en fichent et continuent de convaincre ceux qui restent avec des titres toujours aussi percutants. Seul petit bémol à ce show, le dispensable slow “Snow white” qui, pour moi, est assez insipide et n’apporte pas grand chose d’original. Le suivant “Long time Rock’n’Roll” manque lui aussi de personnalité.

Heureusement la fin est nettement plus rock avec les OH OH OH de rigueur chanté par le public lors de “On stage tonight”. Pour finir en beauté, ils interprètent un percutant “Black pumpkin”.

Avis aux amateurs de ce genre, voici un groupe plein de promesses et à suivre.

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RASH PANZER

Place ensuite aux RASH PANZER. Pour vous les situer, un flash-back s’impose.

Le groupe a connu son heure de gloire à Genève et ses environs dans la deuxième partie des années 80. Formé en 1979 autour de J. JAY GUERTCHAKOF, le chanteur emblématique, le groupe a connu de nombreux changements de personnel au cours de son histoire. Son point d’orgue arriva quand NONO et FARID de TRUST décidèrent de produire le groupe pour un 45T. Mais pour différentes raisons, le disque ne parut pas en 45T mais uniquement en K7 auprès d’un public restreint. C’est ce qu’on peut appeler une bonne opportunité de ratée !!! Finalement un EP sortira bien plus tard en 88 avec une autre formation autour de J. JAY.

Après une longue période d’hibernation, le virus refait surface et le groupe se reforme autour de J. JAY et RENATO, le guitariste présent lors de la sortie de l’EP. Après des répétitions et plusieurs mois de composition, un album voit le jour en 2013 : “Back on the rocks”. La machine est remise sur rails et fonce tête baissée vers de nouvelles aventures.

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RASH PANZER

Maintenant que vous connaissez un peu leur histoire, faisons place à la musique et au concert de ce soir. C’est devant un public plus conséquent que pour les REBEL DUCK que les premières notes de “Do you really know” se font entendre. Je sens d’entrée que je vais rajeunir de quelques années avec un répertoire naviguant entre les anciens et les nouveaux titres. 

J. JAY rend très rapidement un hommage aux anciens membres du groupe aujourd’hui disparus. Oui, J. JAY et RENATO ne sont pas nés avec la dernière pluie et les années passent vraiment trop vite. Outre RENATO et J. JAY, la formation compte ce soir PHIL CARRUPT (basse) et BERNARD WIDMER (batterie) dans ses rangs. Les petits nouveaux se sont bien intégrés et font sans souci oublier leurs prédécesseurs.

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RASH PANZER

Les bougres n’ont rien perdu de leur énergie et ils naviguent entre heavy-rock et hard-rock traditionnel. Ils ne renient pas leurs influences très 80’s.

Le second morceau “More and more” délaisse un peu le hard-rock pour des sonorités plus rock. A noter sur ce titre un beau solo de RENATO.

Les titres défilent et les influences restent. Ce n’est pas honteusement pompé, c’est même savamment distillé. Mais l’ombre d’AEROSMITH, par exemple, plane au-dessus de RASH PANZER. Il y a pire comme référence me direz-vous ! Après “Gimme some light” et comme son nom l’indique, les lumières de la salle se rallument à la fin de ce titre.

Bonne prestation d’ensemble, mais je pense qu’ils peuvent mieux faire en modernisant un peu le style musical.

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RATTLESNAKE

Place maintenant au troisième et dernier groupe de la soirée. Les RATTLESNAKE sont eux aussi une référence dans le coin. Formés dans les années 90, ils écument les scènes de la région avant de disparaître comme tant d’autres. Mais en 2012, DYLAN, âgé alors de 17 ans, convainc son père de reprendre le micro pour reformer le groupe. Là encore, après de nombreux changements de line-up autour de Raph (le père) et Didi (le fils), le groupe se stabilise avec maintenant BASTI (à la basse) et INDY (à la guitare).

La musique est festive et ne prend absolument pas la tête. Tout est prétexte à la fête et à l’éclate. Le premier titre “Rattlesnake girl” annonce bien la couleur. Du pur hard-rock’n’roll où l’ombre d’AC/DC n’est jamais très loin. D’ailleurs un peu plus tard, ils nous feront un “Shot down in flames” pour confirmer leur attirance pour les anglo-australiens. Ecoutez aussi le très bluesy “Hell to pay” et vous ne pourrez plus nier cette filiation.

Pendant que BASTI garde souvent les yeux fermés, enfermé dans sa bulle, RAPH et surtout INDY descendent de la scène pour aller rencontrer le public. INDY, lui, s’arrêtant le plus souvent devant les personnes du sexe opposé ! Comme c’est bizarre !!

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RATTLESNAKE

En vieux routiers qu’ils sont, ils ont de la bouteille. Pour confirmer cette affirmation, ils ont sur leurs pieds de micro un petit cercle où ils peuvent poser leurs gobelets de bière sans risque de la renverser. C’est la classe !!!

Le temps défile à toute vitesse, les morceaux passent comme une lettre à la poste et sans lasser les auditeurs que nous sommes. Pour le rappel RAPH demande à J. JAY de remonter sur scène pour chanter en duo un “Jumping Jack Flash” – des ROLLING STONES, pour les incultes – de toute folie. Cà swingue un max et tout le monde tape du pied sur ce riff imparable.

Cette journée de vendredi se termine sur un air de fête. Si vous avez envie d’écouter ces musiciens et de faire une agréable découverte, vous pouvez vous procurez leur CD pour les apprécier.

En conclusion, une excellente soirée avec une bonne découverte et deux confirmations. Vivement demain pour la suite !

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RATTLESNAKE

 

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Report by SEB 747

C’est en surfant sur la toile que m’est apparue cette date. Un concert à deux pâtés de maisons de chez moi ? J’en suis ! Non seulement c’est gratos et donc je ne vais pas me priver, mais en plus je ne risque pas d’avoir le syndrome Ti-Rickou vu que je peux y aller à pieds.

Je dois avouer que je n’ai découvert le nom des MUDCATS que la semaine dernière lorsque je suis allé au fin fond de la Suisse. Je me suis aperçu que les fameux MUDCATS – que je ne connais pas plus que NEVERCOLD d’ailleurs – allaient être en première partie des NASHVILLE PUSSY au début de l’année prochaine… Ah oui quand même ! Du coup, je me suis dit que ça ne pouvait être que bon.

Donc direction la Brasserie Pirate pour ce concert. Chouette, je vais retrouver mon copain le squelette pirate, vous savez celui que j’avais rencontré lors de ma chronique de TRY AGAIN et SIDMANTRA au mois de mai dernier ?!!! Malheureusement cette fois-ci, je n’y vais pas avec le même état d’esprit, une mauvaise nouvelle étant tombé dans mon cercle proche. Tant pis, finalement il n’y a rien de tel qu’un bon concert pour se vider la tête ! 

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THE MUDCATS

Ce sont les MUDCATS qui commencent. «Quatre types qui aiment avoir un gros son afin de partager leur amour pour la musique ainsi que pour la bière». Voilà qui s’annonce bien ! 

D’entrée de jeu, je sais que j’ai bien fait de venir. La musique présentée par cette espèce de gros poisson chat (un Mudcat quoi) qui aime le rock, la bière, les filles et LEMMY KILLMISTER comme le dit si bien leur bio, se résume à un seul mot : rock ‘n’ rooooll !!!!
Des pépites rock, des riffs accrocheurs, des mélodies entraînantes, je passe un très bon moment et j’en viens même à discuter avec mon copain le squelette pirate, qui n’a toujours pas fini sa bière d’ailleurs. Moi par contre…

Le chanteur guitariste YANN VOLPE, casquette vissée sur la tête, est un très bon frontman avec sa voix rauque et puissante. C’est cash, direct, sans fioritures mais tout en recherche de mélodies enveloppées dans un registre un tantinet stoner mais toujours sur une base MOTORHEAD/NASHVILLE PUSSY.

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THE MUDCATS

Le batteur OLIVIER SUTTER s’en donne à cœur joie et frappe sans ménagement sur ses toms et ses cymbales. NOEL HERZOG le gratteux, lorsqu’il joue avec son manche magique, sort des riffs de je ne sais où et ERWIN BERTSCHI le bassiste, également membre de VOICE OF RUIN, joue avec ses quatre cordes comme s’il en avait six.

J’adore leur musique et je me rapproche pour faire des photos. Tiens pour une fois, je me déplace facilement. C’est dire s’il y a foule, lol !!! 
YANN s’éclate et se fait plaisir. Il martyrise sa gratte et joue à fond les ballons.

C’est très bon et je dodeline de la tête lorsque je m’aperçois que nous ne sommes plus que deux spectateurs devant la scène. Les autres ayant décidé de faire un tour à l’extérieur. C’est bien dommage parce qu’ils ratent quelque chose. Les MUDCATS sont de sacrés lascars qui s’entendent comme larrons en foire et, même s’il n’y a que très peu de monde à mon grand détriment, ils jouent comme si de rien n’était.

Snif, c’est déjà fini. Hey, en y réfléchissant bien, j’ai encore fait la découverte d’un groupe suisse, moi ! Ah oui, j’ai oublié de vous dire qu’ils venaient de Genève…

Bon, petit tour dehors pour féliciter les MUDCATS de leur prestation.

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NEVERCOLD

Mais déjà les premières notes de NEVERCOLD retentissent.

Tiens, musicalement c’est pas mal. Je me dis qu’il faut que j’aille voir ça même si c’est catalogué comme rockcore. Dans le core, je connaissais le hardcore, le metalcore, le thrashcore, voire l’emocore, ou bien encore le rapcore, mais le rockcore, c’est quelque chose qui m’est inconnu !

Première constatation, il y a beaucoup plus de monde que tout à l’heure. Trois petits keupons sont rentrés et deux-trois skins aussi. Euh… J’ai vraiment l’impression d’avoir changé de galaxie depuis tout à l’heure, moi ! Vous êtes sûr qu’on est toujours sur Terre ? C’est étrange mais mon pote le squelette à changé de place. Bizarre…
Comment ça les effluves d’alcool me montent à la tête ? Même pas vrai !

Aaaarrrrrggghhhh !!!!! Voilà que KORS le vocaliste se met à chanter. Chanter ? Non plutôt hurler, voire gueuler ! Comme diraient nos amis grecs, il s’est coincé les koléos dans un étau ou quoi ?

Je trouvais ça étrange la manière dont les micros de GODOHAN le bassiste et de TONY le guitariste étaient disposés, mais j’ai vite compris pourquoi. KORS en véritable frontman visuellement communicatif est une pile électrique. Il pogote avec le public en hurlant dans son micro. Il lui faut donc beaucoup de place !

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NEVERCOLD

Bon, je décide de faire abstraction du beuglement, euh… du chant et j’arrive presque à apprécier. Mais deux-trois titres pas plus car au bout d’un moment, ça devient lassant.

NEVERCOLD démonte tout sur son passage et une chose est sûre, ces mecs n’ont jamais froid dans le dos. Ils ont une énergie débordante qui envoie la sauce tout le long de leur set. Il n’y a pas à dire, ça déménage !

Seulement comme ça pogote de plus en plus et que la salle commence à s’échauffer offensivement, je décide de m’asseoir le temps que ça passe. Comme il y a un Charlie Hebdo qui traîne sur une table, j’en profite pour y jeter un coup d’œil. Mais bon, ça braille tellement que je n’arrive pas à rester concentré sur les blagues de l’hebdo. Dommage. En plus, mes oreilles commencent à siffler… malgré les bouchons !!! 

Du coup, je sors voir si dehors ça ne serait pas plus écoutable. En vain, ça ne change rien ! En plus, il y a même des grillons en colère. J’en vois même quelques-uns qui sont en train de manifester leur mécontentement, pancartes à l’appui.

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THE MUDCATS

Houlà ! J’ai comme l’impression que les émanations de bière et le bon gros bourrin ne font pas bon ménage dans ma tête. Je crois que je vais vite retrouver mon doux foyer !

En tous cas, THE MUDCATS est absolument un groupe à voir. J’ai pris une bonne claque. Zut, j’ai oublié de leur prendre leur CD ! Bah, si le temps veut bien que je retourne aux Prisons de Moudon fin janvier, j’en profiterais.

 

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