Monthly Archives: novembre 2016

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SILVERTRAIN

Tiens chérie, ça fait longtemps qu’on n’a pas été passer deux-trois jours à Saint-Étienne…. Heu… comment, c’est quoi le groupe qui passe, femme de peu de foi !  Non, ce n’est pas juste pour un concert sinon je n’aurais pas dit deux jours (bah oui) ! C’est pour deux soirs de concerts !! C’est cool, hein ?!!

Bon, ça c’est fait. Le départ pour les trois jours aussi. La flotte qu’on n’a pas eu pendant trois mois et qui s’abat sur la région comme par hasard maintenant aussi. La galère pour trouver une place pour se gare, même dans un parking, fait aussi. Qu’est-ce qu’il manque à mon bonheur ? Ben oui, louper le premier groupe ! Et c’est gagné ! Putain, ça faisait longtemps !!

Heureusement, il y a trois groupes ce soir au Thunderbird et SILVERTRAIN passe en tête d’affiche.

Je peux donc voir les locaux de SCIENCES OF NOISE. Heu, c’est frais, vraiment tout frais cela, ma brave dame ! Ca se cherche encore. Pour le style ? Heu… on va dire du stoner moderne avec une voix caverneuse. Bon, je vais les laisser finir leur répète live et j’en profite pour aller manger un méga sandwich pita falafels chez le copain d’en face.

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SILVERTRAIN

Bon allez, je suis paré pour redescendre voir le groupe pour lequel je suis venu ce soir : SILVERTRAIN. Pour ceux qui n’auraient pas suivi (pas bien !! Surtout de ne pas avoir lu le report du passage de SILVERTRAIN à la Puce à l’Oreille du côté de Clermont-Ferrand) et qui se demanderaient s’il y a un rapport avec le groupe français des années 80, oui il y en a un. C’est Phil, le chanteur qui a relancé la machine il y a quelques années. Depuis, le groupe a sorti deux albums, dont le petit dernier qui est encore brûlant (tellement brûlant que je ne l’ai pas encore chroniqué !).

Le SILVERTRAIN de maintenant est forcément différent du SILVERTRAIN d’il y a plus de trente ans. Mais ça, je le sais aujourd’hui alors que je n’avais pas forcément imprimer le truc l’autre fois. Du coup, j’avais forcément été surpris.

Là, pas de problème. Je suis là pour le SILVERTRAIN de 2016. Heu, si je suis quand même surpris ! Ce n’est plus le même batteur, ni le même bassiste que lors du concert à la Puce à l’oreille.

Mais bon, pas le temps de tergiverser, c’est parti ! Et directement avec des titres du petit nouveau. Ouah, ça donne vraiment ! Ils sont parfaits pour le live ! En plus, le Thunderbird donne un son très rock et ça sonne vraiment bien. La nouvelle partie rythmique est très solide, le batteur malgré son jeune âge, assure grave, même scéniquement, Phil est toujours aussi à l’aise même dans un espace restreint. Bien sûr, j’adore sa voix. On a droit à des morceaux des autres albums et je trouve la set list méga efficace. Le public, même si malheureusement la salle n’est qu’à moitié pleine, s’éclate avec eux. Il y a une superbe ambiance.

Allez, ils nous jouent les morceaux homonymes, ça sent la fin. Ou pas ! Of course, on en redemande et on a droit à deux bonus.

Ca y est, c’est fini. Sniff !! C’était trop bien. J’ai réellement préféré le show de  ce soir, et puis il faut dire que les morceaux de leur dernier CD sont vraiment très bons. SILVERTRAIN, vous allez les voir pour ce qu’ils étaient et vous retournez les voir pour ce qu’ils sont aujourd’hui, c’est-à-dire un groupe qui fait du hard-rock en 2017 !

Bon, j’ai le temps de dire au revoir à James et à Elise et bizarre, quand je leur dis “à demain”, j’ai bien vu qu’ils ne m’avaient pas cru. Je prends congé de SILVERTRAIN et on se donne RDV au 21 décembre aux Arts dans l’R de Péronnas. Cette fois, ce sera sur une plus grande scène et avec les copains de MESSALINE. Bref, Noël se fera le 21 décembre cette année !!

Comment ça, je viens de les voir ? Bon, déjà, il y aura plus d’un mois d’écart et puis moi, quand j’aime, je ne compte pas !! Non mais !

Long live rock’n’roll !!!

Of course !!

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SILVERTRAIN

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BRITISH LION

Bon, comme souvent en ce moment, c’est direction Lyon. Mais ce soir, c’est au CCO de Villeurbanne que cela a lieu. Ce n’est pas une salle où je me rends souvent, en revanche au niveau musical je n’ai que de bons voire de très bons souvenirs (première fois JOE BONAMASSA, énorme baffe, première fois KORPIKLAANI, énorme baffe). Par contre c’est la salle où j’ai le plus galéré pour me garer ou m^me pire pour retrouver ma voiture après le concert ! Heu comment chérie, c’est parce que je suis une banane ? Enfin bref, toujours des grosses galères à chaque fois. 

british-lion-25Heu, alors pourquoi j’y vais ? Bonne question ! Déjà parce que je dois être un peu maso. Pas qu’un peu ? Merci Chérie ! Et surtout parce que j’aime vraiment VOODOO SIX et que je ne les ai jamais vus en live. Et en plus, cerise sur le cake, il y a BRITISH LION en tête d’affiche. Et même si je trouve que leur premier album n’est pas un monument du hard-rock, c’est bien fait et surtout, c’est le groupe d’un petit bassiste STEVE HARRIS. Oui, oui, le bassiste compositeur d’IRON MAIDEN !! Rien que le fait de voir STEVE dans une petite salle, ça vaut bien toutes les galères. Et puis même pas peur, I am a rock’n’roller, na !!!

Et j’ai bien fait de ne pas flipper car je me gare fastoche près du CCO. Du coup comme j’avais prévu une bonne marge, je suis en avance, les portes sont encore fermées. Bizarrement, il n’y a pas énormément de gens qui attendent. Il y a bien sûr quelques fans purs et durs de la Vierge de Fer (j’espère qu’ils sont au courant qu’il n’y aura aucun morceau de MAIDEN ce soir), dont des marseillais qui sont là depuis 10h ce matin. Il est quand même 18h. Ils sont heureux car vers 15h STEVE et les autres sont venus les voir pour faire des photos et signer des autographes. Je suis quand même méga surpris que ce ne soit pas full l’histoire, comme quoi ce n’est pas parce que tu joues dans un groupe qui remplit des stades que tu vas remplir avec ton projet solo.

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VOODOO SIX

Enfin bon, les portes s’ouvrent. On les franchit doucement because les normes de sécurité actuelles mais tout le monde prend ça très cool. L’ambiance est déjà très bon enfant, un peu comme si on était en famille.

Allez, VOODOO SIX démarre et on ne doit pas être très nombreux à être venus exprès pour eux ! Moi j’aime bien leur hard-rock teinté de southern et là je vais pouvoir l’apprécier pleinement. Le son ce soir est très bon donc pas de problème là–dessus. Les musiciens sont bien sûr contents de jouer devant tant de monde et ne font aucun complexe. Il faut dire que leurs morceaux tiennent vraiment la route.

En plus, moi j’adore la voix du chanteur, même si autour de moi, il y en a qui pensent qu’il devrait y mettre un peu plus d’agressivité. Moi, je ne trouve pas mais bon….

Enfin, à voir la réaction du public, les VOODOO SIX viennent de récupérer des nouveaux fans. Je suis déjà bien content d’être venu.

Allez, petite pause. Le temps bien sûr de papoter avec les copains et de voir que sur les stands  merch’ que ce soit de VOODOO SIX ou de BRITISH LION, il n’y a que des tee-shirts à vendre et pas de CD. Etrange, n’est-ce pas ? Bon, leur tee-shirts ils sont beaux mais ils ne sont pas donnés quand même.

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BRITISH LION

Fin de ma réflexion métaphysique et début de BRITISH LION. Et comme de bien entendu, je me suis placé à la gauche de la scène et devinez où est positionné STEVE HARRIS ? A droite !!! C’est bêta pour les photos !! Ou pas car fausse frayeur, il n’arrête pas de bouger. En tout cas, il a l’air vraiment heureux et il a l’air de s’éclater avec ses nouveaux copains.

Le chanteur est à l’opposé de BRUCE DICKINSON. Déjà, il est chauve, lol !! Non sans déc’, il est beaucoup plus poser, sa voix est dans une toute autre tessiture mais qui est parfaite pour le style.

Je suis agréablement surpris. Les morceaux qu’ils jouent passent mieux en live que sur CD. En plus, je préfère vraiment leurs nouveaux morceaux.

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BRITISH LION

Ceux qui sont venus spécialement pour STEVE HARRIS vont en avoir pour leur argent car STEVE HARRIS, même quand il n’est pas dans IRON MAIDEN, c’est STEVE HARRIS !

Musicalement déjà, dans certaines de leurs compos, on reconnaît la ligne de basse typique du monsieur, et visuellement effectivement il ne va pas changer de position entre BRITISH LION et MAIDEN.

On va avoir droit à la pose mitraillette, etc. Il se passe toujours quelque chose. Le chanteur attrape de temps en temps une guitare sèche, mais bon, même là on ne s’emmerde pas. Et même beaucoup plus, je suis carrément emporté.

Allez, comme prévu, on n’aura droit à aucun cover de MAIDEN. Droit dans ses bottes le monsieur.

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BRITISH LION

Les lumières se rallument mais STEVE prend quand même le temps de distribuer des médiators et de venir donner ses beracelets éponge à un petit qui est au premier rang. Heu pourquoi les deux ? Et nous !!!!!

Bon allez, on papote un peu. On est tous raccord, c’était mieux que ce à quoi on s’attendait. En plus, j’ai découvert des morceaux vraiment cools.

Le bruit à couru – pas assez vite pour certains, lol – que STEVE allait venir faire des photos et dédicacer des albums, donc il reste à peu près 300 personnes entre la porte de sortie et la porte de la salle. M’en fous, je ne suis pas pressé ! C’est toujours sympa de papoter avec des gens même si je pense qu’on risque de papoter un bon moment. Vu le nombre de personnes qu’il y a, il ne devrait pas se presser pour arriver. La sélection par le temps !! Heu… que neni !!! Alors, soit il est inconscient soit il a envie de se faire un bain de foule car moins de quinze minutes après, il est là avec le groupe au grand complet. Et il va se prêter au jeu et faire des photos et signer avec un grand sourire, heureux d’être là. Moi j’en suis sur le cul ! Imaginez qu’il essaie de faire ça avec MAIDEN après un concert à Bercy, mdr !

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BRITISH LION

Déjà, j’avais été convaincu par cette soirée, mais là forcément, je partage le même sentiment et le même sourire banane que ceux qui sortent. Merci STEVE, tu es un grand musicien et en plus ce soir, tu m’as prouvé que tu es aussi un grand monsieur !

Long live rock’n’roll !

Un grand merci aux filles de Sounds Like Hell Productions pour nous avoir fait vivre ce moment et aux agents de sécu pour avoir été méga cool, de ne pas nous avoir jetés et même parfois d’avoir pris des photos. Un special thank à Fabrice !

Et pour les fans, une petite galerie-photos spéciale STEVE HARRIS

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AMARANTHE

Bon allez, retour à Lyon et à la case Ninkasi Kao à Gerland. Le truc cool, c’est que je connais le chemin par coeur et qu’en plus, maintenant que l’OL ne joue plus à Gerland, je ne vais pas me galèrer à me garer. Même un soir de match.

Et donc je suis en avance, les portes ne sont même pas ouvertes. Eh oui, ça m’arrive !

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SMASH INTO PIECES

J’ai donc le temps de me placer pour le premier groupe SMASH INTO PIECES. Bon déjà, ils ne vont pas avoir beaucoup de place sur scène car avec les deux batteries (la batterie de AMARANTHE étant déjà installée), l’une devant l’autre, il ne doit pas rester beaucoup plus d’un mètre.

Compte à rebours, et c’est parti ! Heu… tiens, c’est ça du metalcore ? Comment vous dire, c’est limite techno, métal moderne, très dansant. La voix est belle, c’est bien fait, c’est très visuel. Les musiciens ont une très bonne présence scénique, les morceaux ne sont pas désagréables, loin de là, mais bon ce n’est pas forcément ma pinte de bière. Trop propre pour moi. Même si, au final, j’ai plus apprécié ce groupe que ce à quoi je m’attendais.

C’est l’heure de la première petite pause et comme il y a une petite affluence ce soir, je ne galère pas vraiment pour aller jusqu’au bar. Pour le manque d’affluence, c’est probablement du au nombre important de concerts  dans un espace temps réduit. Les métalleux se voient malheureusement dans l’obligation de faire des choix.

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SONIC SYNDICATE

Bon, courte la pause. Et c’est déjà reparti ! C’est SONIC SYNDICATE qui si colle. Ils oeuvrent eux-aussi dans du metalcore, mais là, pas de côté électro-techno. C’est plus un métal “dansant, jeune” comme dirait ma femme ! Belle voix, belles mélodies mais très propre encore une fois. En revanche, les morceaux sont très beaux et agréables.

En plus, tout comme SMASH INTO PIECES, ils sont très scéniques. Ca bouge vraiment sur scène (content pour les photos Ti-Rickou !), le chanteur a une vraie présence et une très belle voix. Après, encore une fois, c’est très propre, très moderne et trop “dansant” pour moi. Ce n’est pas désagréable, surtout que le son est bon, mais ce n’est pas le style que j’écouterai spontanément.

Dernière pause de la soirée. Elle va être un peu plus longue car il y a un démontage de batterie. Le changement de plateau est donc plus long.

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AMARANTHE

Ca y est, AMARANTHE commence ! Ca débute par une bande son et la bande son continue, continue… Ah enfin des effets de lumière ! Et c’est parti avec de beaux lights et un bon son. Le chanteur qui fait la voix claire porte une casquette et celui qui fait la grosse voix et la voix grind est… chevelu ! Il y a bien évidement aussi une chanteuse. Bref, si on rajoute à ce trio, un bassiste, un guitariste et un batteur, ben ça fait du monde sur scène !

Et putain, ça bouge ! Là-haut, ils se démènent tous comme de beaux diables. Ca bouge et c’est visuel.

Musicalement, les trois voix sont bien utilisées et le mélange est très efficace. Les morceaux sont d’une alchimie complexe mais donnent un résultat très sympa, même si bien-sur ce n’est évidement pas le style que j’aime habituellement.

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AMARANTHE

Là, c’est vraiment très bien fait et du coup, je rentre dans leur univers. Heu, comment ? Est-ce que le fait que la chanteuse soit très sexy n’y est pas étranger ? Bande de mauvaises langues, je n’avais même pas remarqué, lol !!! En plus pour la fin du show, elle va changer de tenue et sera moins sexy. Aïe chérie, pas la tête ! Oui, j’avoue, j’avais un peu remarqué, mais c’est surtout sa voix qui est frappante et son charisme !

Le groupe offre une belle communion avec le public, heureux d’être là et de jouer. De mémoire, la dernière fois qu’ils ont joué à Lyon c’était au Marché Gare et là, ils sont au Kao. C’est un groupe en pleine ascension.

Bon, une heure et quart de show et c’est fini. Les lumières se rallument et déjà les deux premiers groupes sont à leurs stands pour faire des photos et signer des autographes. Tout ce qu’il faut pour que la fête soit complète !

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AMARANTHE

Pour ma part, je ne vais pas attendre AMARANTHE car maintenant, il tombe de la flotte, quelque chose de bien et que j’ai pas mal de route à faire. 

Base Productions nous a offert une soirée différente avec ce soir des groupes qui évoluent dans un style que je n’écoute pas souvent mais qu’au final j’ai plutôt apprécié.  Un grand merci à toute la team pour cette soirée. J’ai quand même un regret, ne pas avoir eu SANTA CRUZ en première partie cette fois-ci !!!

 

 

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VOLBEAT

Report by SEB 747

Lorsque le temps n’est pas au beau fixe, que la nuit descend rapidement depuis qu’on a gagné une heure de sommeil et que vous êtes motivés parce-que vous, la télé, ça commence à vous ennuyer, que faire ? Aller à un concert bien-sûr ! Et pas n’importe lequel, celui de trois groupes internationaux de haute renommée. Les américains de CROBOT (un super groupe en devenir, à écouter de toute urgence si vous ne les connaissez pas), les australiens de AIRBOURNE (qu’on ne présente plus) et les danois de VOLBEAT… Enfin pas complètement danois puisque Rob CAGGIANO (ex-ANTHRAX) est dans le groupe depuis 2013 et qu’il est new-Yorkais.

Du coup, direction l’ARENA de Genève chez nos voisins helvètes où je n’avais pas remis les pieds depuis un très long moment. Je suis super-content d’y retourner pour enfin assister à un concert dans une grande salle. Ce dernier étant annoncé pour 20 h sur le ticket je prends une petite marge et pars plus tôt que prévu car en Suisse, “l’heure c’est l’heure”. Le temps de me garer en dehors du parking, hors-de-prix bien entendu, et j’arrive sur les lieux sous un déluge apocalyptique. Dur, dur la vie d’un rockeur !!

Euh, c’est moi où j’entends du bruit qui vient de la salle ? Quoi ? Comment ça ils ont commencé une demi-heure plus tôt ? C’était marqué sur le web ? Oups, boulette, je n’avais pas pensé regarder. Le syndrome Ti-Rickou m’a une nouvelle fois rattrapé, même si ça faisait un moment que ça ne m’était pas arrivé. Bon, à peine le temps de dire bonjour aux copains en attendant la fouille de rigueur, que je me rue devant la scène. Ou pas. Le devant étant déjà inaccessible. Ça va se compliquer pour les photos.

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CROBOT

En tout cas, je suis tout de même content de n’avoir pas raté CROBOT. Moi leur hard 70’s mélangé avec du stoner, j’adore. C’est sur “The Legend of the Spaceborne Killer” que j’arrive, et le morceau est excellent. Il est interprété avec une puissance bien supérieure à ce que l’on peut entendre sur disque. En plus Brandon YEAGLEY, le chanteur, est à fond avec sa belle chemise à fleurs très roots qu’on dirait tout droit sortie des années hippies. Je ne sais pas combien de titres ils ont joué avant, deux ou trois peut-être, mais il est tout en sueur.

Chris BISHOP, le gratteux, est en osmose avec son instrument et nous sort des solos venus de nulle part, mais que dire des frères FIGUEROA, Jake et Paul, respectivement bassistes et batteur ? Paul, comme souvent pour un batteur, frappe ses fûts comme s’il était possédé par un esprit… des 70’s bien entendu ! Jake est celui qui fait le plus le show en dehors de Brandon ; campé sur sa basse qu’il fait ronfler comme jamais, il virevolte sans se soucier de ce qui se passe derrière lui, malmenant son engin et reprenant en chœurs les morceaux. D’ailleurs, j’en viens à me demander si je ne créerais pas un mouvement de soutien aux instruments martyrisés, moi ?!

S’ensuit “Easy Money”, un morceau que j’adore et soudain, je vois Brandon qui court vers Chris pour lui monter sur les épaules et arpenter la scène de long en large. C’est génial la prestation qu’ils nous font, on n’a pas l’impression qu’ils sont en première partie de deux groupes majeurs !!

C’est sur “Welcome to Fat City”, le morceau éponyme de leur dernier album en date qu’ils nous quittent, sans avoir fait le traditionnel “Big Up” aux groupes qui suivent. J’ai raté un peu de CROBOT, mais quelle prestation ! Vivement la suite. Je sens que le reste de la soirée va être au top.

Petite pause syndicale (hydratation, restauration et vidange), et retour au rock. Les lumières s’éteignent, les Marshalls sont alignés sur les deux côtés de la scène, le backdrop du dernier album est affiché en fond de scène, la sirène retentit, c’est bien à un concert d’AIRBOURNE auquel nous allons assister.

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AIRBOURNE

Et c’est encore une histoire de frangin. Décidément, ce soir, il n’y en a que pour les fratries, mdr !! Ryan O’KEEFE est le premier à monter sur scène, prêt à en découdre. Il annonce la cadence en frappant sur ses grosses caisses. Il est suivi de près par David ROADS à la rythmique et de Justin SREET le bassiste. Puis débarque, comme s’il y avait le feu au lac, Joel O’KEEFE. C’est sur “Ready to Rock” que nous cueille comme une fleur le groupe qui, comme à son habitude, est survolté (faudrait savoir comment ils font).

A ce moment précis, on commence à se douter de ce qui nous attends. Ça doit faire la troisième fois que je les vois et je suis toujours autant impressionné par leurs prestations scéniques. Ce sont des piles électriques qui ne se déchargent jamais. Joël est toujours impressionnant par sa technique. Jamais une fausse note, jamais un pas de travers, toujours en mode automatique. Il traverse la scène, saute comme un cabri dès qu’il en a l’occasion et va au contact du public. Bref, un vrai showman.

“Too Much, Too Young, Too Fast” et c’est la foule qui hurle de plaisir. Les slams sont de sorties au beau milieu du public face à la scène et je suis bien heureux de ne pas m’y trouver.

“Rivalry” puis “Girls in Black” tapent dans le mille là où ça fait mal – les oreilles bien-sûr – et le groupe est aux taquets.

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AIRBOURNE

Mais que ce passe-t-il ? Où a bien pu passer Joël ? Le voilà qui fait son Angus YOUNG partant se promener sur les épaules de son roadie à travers le public. Mémorable comme d’habitude. Certes, à un concert d’AIRBOURNE, on n’est rarement surpris, surtout si on les a déjà vu plusieurs fois, mais à chaque fois c’est démentiel et le public en reste souvent abasourdi.

Après “It’s all for Rock’n’Roll” (en hommage à Lemmy), joué tout en émotion – c’est-à-dire pour AIRBOURNE, à fond les ballons – c’est “Breakin’ Outta Hell” qui déboule dans la salle. Et voilà que Joël décide de nous faire son lancer de bière à un spectateur ! Ce coup-ci, il a innové par rapport à la dernière fois où je l‘ai vu car il ne l’a pas explosée sur sa tête. Bon faut dire qu’il l’avait déjà fait précédemment en plein milieu de la foule (quel rêve pour un spectateur d’être baptisée à la bière, lol). Mais il l’a quand même bien ouverte avant de la jeter ! Et re-baptême à la bière pour les spectateurs, mdr !!

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AIRBOURNE

“Diamond in the Rough” est le morceau explosif qui redonne l’énergie au groupe, bien que celui-ci n’est pas montrer le moindre signe de fatigue.

Les lumières s’éteignent et AIRBOURNE décide de quitter la scène. Déjà ? Non, bien-sûr ! La sirène d’alarme est toujours installée au milieu de la scène et c’est RYAN qui se charge de l’actionner… avant de partir lui-aussi. Le public hurle son bonheur sous des sons assourdissants.

Après avoir fini de nous exploser les tympans, les Aussies reviennent et les premiers accords de “Live it Up” retentissent. Lorsque les lumières se rallument, seul Joël est éclairé, apparaissant derrière les lignes de Marshalls. Toujours à fond, il repart dans la salle, mais pas pour se balader dans le public, non, mais pour aller taper un solo devant le parterre des handicapés situés au fond. C’est bien la première fois que je vois ça et franchement on ne peut que respecter le bonhomme.

“Runnin’ Wild” termine ce set. L’affaire est dans le sac. Le rock‘n’roll n’est pas mort et AIRBOURNE en est la preuve !

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VOLBEAT

La prestation des australiens finie, c’est un rideau aux couleurs de VOLBEAT qui descend du plafond, nous dissimulant la scène. Tiens, en voilà une chose étrange ! Nous cacheraient-ils quelque chose ?

“Born to Raise Hell”, la chanson de MOTORHEAD retentit dans la salle, les lumières s’éteignent, le rideau tombe et les populaires danois, qui font partie des groupes métal et hard-rock les plus enthousiasmants de nos jours, sont déjà sur scène. Ouah, quel décor somptueux ! Rampes de chaque côté de la batterie afin que tout le monde puisse la voir, écran géant à l’arrière où des images défilent au long des morceaux – quand ce ne sont pas les musiciens qui apparaissent dessus – ce qui nous permet d’apercevoir le jeu du batteur. Même les lumières sont soignées, on y voit comme en plein jour. C’est impressionnant !

“The Devil’s Bleeding Crown” tiré de leur dernier album en date est le premier morceau joué ce soir par Michaël POULSEN le guitariste chanteur Danois, et ses acolytes. D’entrée de jeu, je me rends compte que le heavy-métal à la VOLBEAT n’est pas seulement que pour les métalleux. Il y en a aussi pour les fans de rock’n’roll, de punk, de country et de blues, et même de thrash. En bref, un sacré mélange nordique !

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VOLBEAT

Après un medley de trois titres en hommage à leur premier album, avec l’incontournable reprise de Dolly SPRINFIELD sorti en 1964, “I Only want to be with You”, c’est “Lola Montez”, titre de “Outlaw Gentlemen & Shady Ladies” qui débarque. Quel morceau ! Il est interprété tout en feeling avec ce refrain plus que mémorable, suivi par des solos de Rob CAGGIANO qui va se promener sur les rampes derrière la batterie. Puis c’est “Let it Burn”, le second titre de leur dernier album en date “Seal the Deal & Let’s Boogie” qui nous frappe en pleine poire. On déménage dans le côté thrash du groupe, tout en restant mélodique à souhait.

Ça y est, la foule sort de sa torpeur, les pogos et les slams sont de sorties. On a aussi droit à un circle-pit endiablé. Pourquoi ai-je le sentiment d’être bien placé à l’arrière de la cohue, moi ?!

Le bassiste Kaspar BOYE LARSEN qui les accompagne depuis 2015, ne se contente pas de rester en fond de scène, il se promène partout, monte sur les rampes, va à droite puis à gauche, tout en plaquant des accords incontournables. C’est comme s’il avait toujours été là. On sent que les musiciens sont heureux d’être avec nous ce soir.

Les compos s’enchaînent et le temps passe vite. Déjà un titre de 2007 et un de 2008 sont passés avant que n’arrive “The Gates of Babylon” de leur dernier LP suivit par “Slaytan” lui-aussi de cet album. C’est démentiel l’ambiance qui règne dans la salle !! D’un côté on a les spectateurs impassibles et de l’autre, les fous furieux qui s’en donnent à cœur joie.

Côté look Michael arbore une coupe que n’aurait pas renié Johnny CASH (son idole) et une veste remplie de patchs en hommage à ses groupes préférés, comme dans les 80‘s. Rob, lui, a son bonnet vissé sur la tête et sa longue queue de cheval tressée.

En tous les cas, ce n’est pas ça qui les empêchent de nous faire dodeliner de la tête et tortiller du popotin, notamment sous les blasts beats du batteur Jon LARSEN.

“Dead but Rising”, titre de 2013 déboule sans crier gare et la foule est en délire ! « Si nous allons en enfer, nous en ferons un paradis, et si nous allons au paradis, nous en ferons un enfer » voilà ce qu’a dit Michaël dans une vieille interview. Je veux bien le croire tellement il suinte le rock par tous les pores ! C’est un passionné. Tout le groupe nous délivre une superbe prestation. Incroyable comme ils ont la banane ! Ils ont tous le sourire aux lèvres !

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VOLBEAT

Et hop, “16 $ “, un titre de 2010, suivi par “For Evigt” un autre de 2016. Je prends mon pied à écouter leurs morceaux. La voix de Michaël a beau me paraître étrange pour un groupe de métal, elle est fort séduisante et je me laisse facilement emmener dans l’univers de VOLBEAT. Superbement mélodique et accrocheur, les titres défilent à vitesse grand V. Deux autres titres de 2010 seront joués ce soir avant qu’ils n’interprètent “Boa [JDM]” tiré de “Rock the Rebel / Metal the Devil” de 2007. Le groupe n’hésite pas à piocher dans ses plus vieux albums, même si la priorité est de mise sur le dernier. C’est enivrant, endiablé, scotchant d’énergie !

Déjà une heure de jouée et c’est sur “Goodbye Forever” que le groupe nous quitte. Pour de bon ? Non, car on en redemande, nous !! « VOLBEAT ! VOLBEAT ! VOLBEAT ! VOLBEAT ! », crie la foule. Et les voilà de retour avec “Black Rose”, un autre titre de leur récent album. Les pogos reprennent de plus belle et les slams sortent de la foule comme s’il en pleuvait. Les gars de la sécu en rigolent. Puis c’est “Doc Holliday” qui sort des enceintes, un autre titre de leur back catalogue.

Les différentes facettes de la musique de ces messieurs sont exposées avec entrain et feeling. Tantôt hard et groovy parfois beaucoup plus posée et blues, je suis aux anges !

Juste après la fin de “Seal the Deal”, titre encore une fois du dernier album, Michaël appelle à faire monter sur les planches la future génération de métalleux pour qu’ils viennent chanter avec eux sur “Still Counting » tiré de “Guitar Gangsters and Cadillac Blood”. Du coup, une dizaine de jeunes métalleux montent sur la scène pour un final en toute beauté. Après avoir fait descendre cette jeune génération, le groupe prends congé en remerciant chaleureusement le public.

Quel spectacle nous ont offert VOLBEAT ! Je ne regrette pas ma soirée, moi.

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VOLBEAT

 

BILAN DU CONCERT

Les trois groupes ont réussi à protéger la signification émotionnelle de leur travail. Le set des pennsylvaniens de CROBOT a été une grosse découverte, celui des kangourous d’AIRBOURNE a été comme d’habitude détonnant, percutant et sans faille et enfin, les vedettes de la soirée, les VOLBEAT, ont fait une forte impression de justesse, par moment de vitesse tout en jouant avec une précision et une fluidité incroyable avec un décor de scène somptueux. Ils ont su faire parler la poudre sans pour autant perdre en mélodie.

C’est clair que j’en reprendrais bien une autre dose !