Monthly Archives: novembre 2016

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DELAIN

Allez, pour changer un peu la destination du soir est – eh oui ! – Lyon. Mais c’est du côté de Gerland cette fois-ci car c’est au Ninkasi Kao que ça se passe.

Là, j’ai prévu large, voir très large. Ouverture des portes à 19h, début du concert à 19h30. Quand je passe devant la salle vers 18h50, il y a plein de gens qui font la queue. Je suis bon. Tranquille, je me gare, je papote avec des copains et des copines dans la file d’attente et… tiens c’est bizarre pour un soundcheck, ils ne s’arrêtent pas… 

Putain de bordel, ils ont commencé à jouer !!!

Alors là, je fonce récupérer mon pass et je fonce vers la scène ! Heu… je fonce à la vitesse d’un escargot car malgré le fait qu’il y ait encore beaucoup de monde dehors, la salle est bien remplie. Eh oui, ce soir c’est full avec balcon ouvert !

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KOBRA AND THE LOTUS

Tout en avançant, j’ai les oreilles bien ouvertes car je ne veux pas en perdre une miette de KOBRA AND THE LOTUS. Je suis venu en grande partie pour eux, leur heavy metal et leur chanteuse. Je suis carrément hypnotisé ! J’adore leurs morceaux, leur présence sur scène, leurs jeux de scène. Petit bémol : le son qui est largement meilleur au milieu de la salle alors que devant c’est fort et un peu brouillon. Dommage. Mais je m’en tape, c’est trop bon ! Il y a une très bonne ambiance en plus dans la salle. Mais voilà, je suis à peine dans le bain que c’est fini. Le bon côté des choses, c’est que ça aurait pu être pire et que j’aurais pu louper tout le set !

C’est la pause, mais pour une fois je ne bouge pas de place, je reste devant (pas folle la guêpe).

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EVERGREY

Je ne vais pas attendre longtemps car après un changement de plateau express, c’est au tour de EVERGREY de monter sur scène. Là, changement de registre car les suédois sont plutôt dans du métal prog’, power metal. En tout cas, ça part assez fort. Yes ! EVERGREY en live, ça le fait.

Les musicos sont des habitués de la scène et ils sont très à l’aise. Ils communiquent d’ailleurs avec le public qui est chaud comme de la braise. D’autant plus qu’il fait méga chaud vu que la salle est blindée. Mais je m’en tamponne, je profite du show. La setlist est très bien choisie, les morceaux sont très efficaces et bien-sûr ça passe très vite, trop même diront leurs fans venus spécialement pour eux. Pour ma part, je pense que – bien qu’une fois encore le son laisse à désirer – c’est la meilleure prestation que j’ai vu d’eux à ce jour.

Bon, tant pis pour moi mais là il faut vraiment que je bouge, hydratation et vidange nécessaire… pas forcément dans cet ordre d’ailleurs. Direction le bar du Ninkasi, plus pratique d’accès. Tiens, c’est plein de monstres, de sorcières et de créatures en tous genres.. Ah mais oui, on est le 31 octobre ! C’est Halloween ! C’est donc pour ça que le concert à commencé si tôt, il y a une soirée Halloween dans le Kao juste après le concert.

En parlant de soirée Halloween, ça me fait tout drôle de ne pas être à Grenoble un 31 octobre car depuis plusieurs années, Julien et la Kheops Project nous offraient des putains de soirées avec des groupes top et une ambiance de folie. Des soirées mémorables. Malheureusement, l’asso a pour le moment stoppé ses activités. Que les forces démoniaques leur fassent changer d’avis !!

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DELAIN

Bon, revenons à notre concert. La pause est plus longue car là il y a un changement de matos et un petit soundtest. J’ai du coup le temps de revenir devant la scène et croyez-moi sur paroles, c’est bien plus  difficile que d’en partir !

Et c’est parti pour un DELAIN tout en contraste, musiciens et musiciennes très métalleux et CHARLOTTE WESSELS, la chanteuse en robe à paillettes. Mais bon, pas le temps de réfléchir, ça part fort ! Le premier morceau est énergique, ça commence bien.

CHARLOTTE a toujours un putain de charisme et une superbe voix. Perso, je suis toujours moins fan des morceaux trop typés lyrique mais bon, ils en jouent forcément. Ils ont eux-aussi bien équilibré leur setlist. Et pour DELAIN, le son est brusquement bien meilleur. Du coup, c’est vraiment top car évidement sur ce type de musique, je ne le redirai jamais assez, le son est primordial. Je me laisse porter au gré des morceaux, me laissant bercer ou malmener par cette voix et ce groupe.

Il est 22h30 et le concert ne va pas tarder à finir. Allez, encore un morceau et salut du groupe au public. Le groupe est heureux, le public aussi, c’est cool. J’ai vraiment aimé cette performance live. C’est peut-être dû à la setlist ou à mon humeur du soir.

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DELAIN

Bon allez, il ne me reste plus qu’à sortir. Heu, facile à dire mais moins à faire car pour une fois la sortie se fait par le bar du Ninkasi et qu’il y a tous les petits monstres et consorts qui veulent entrer dans le Kao. J’imagine la tête d’un pékin moyen passant par hasard par là : “Allo Police, il y a un truc bizarre : des zombies vs des métalleux..” !! Deuxièmement, sur la sortie de la salle, il y a les stands merch’ des groupes… Et bien-sûr, le petit métalleux aime acheter des souvenirs de concert ! Heu comment chérie ? J’en parle en connaissance de cause !! Bah… En plus, les membres de KOBRA AND THE LOTUS et de EVERGREY sont là pour faire des dédicaces  à leurs fans et pour bien-sûr faire des photos avec eux. C’est méga cool mais ça n’aide vraiment pas la foule à s’écouler. Re-heu, comment chérie ? Je n’ai pas fait de photos avec eux, moi ? Ben c’est juste que je suis très gentil. Aïe, pas la tête, c’est pas de ma faute si la chanteuse de KOBRA était disponible quand je suis passé !

Cerise sur le cake, dans le bar retentit la musique d”Une nuit en enfer”, le morceau où SALMA HAYEK fait sa danse d’anthologie avec un serpent.. Et bien-sûr sur scène, il y a forcément une copine qui reproduit la même chose… Et donc les petits métalleux comme attirés par un aimant (c’est normal pour des métalleux) opèrent un mouvement de stop/retour en arrière !! Heu… chérie, c’est pas de ma faute, je ne peux pas aller à contre-courant, moi ! Trop dure la vie de TI-RICKOU !!

Bon allez, je finis par sortir. Le temps de dire au revoir et à très bientôt aux copains et copines présents ce soir et c’est parti ! Avec le CD de KOBRA AND THE LOTUS dans l’autoradio, la route sera plus courte… Ben quoi, je vous avais dit que la chanteuse était dispo quand je suis passé !! Je ne pouvais décemment pas partir sans rien !

Un grand merci à MEDIATONE pour cette soirée !!

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DELAIN

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KISSIN’DYNAMITE

Report et Crédit Photos : STEVE*74

Au mois d’octobre, les feuilles se ramassent à la pelle et d’une certaine manière les concerts aussi. Difficile de faire un choix dans la multitude de groupes qui passent à cette période de l’année. Mais d’un autre côté, c’est aussi la période des vacances scolaires de la Toussaint alors pourquoi ne pas profiter de cette conjoncture favorable pour aller faire un concert un peu plus loin que d’habitude ? La décision est vite prise, direction Pratteln et sa célèbre salle du Z7 pour retourner voir les KISSIN’ DYNAMITE.

Après les sempiternels bouchons entre Genève et Lausanne, j’arrive enfin devant la salle et malgré tout en avance. J’ai même le temps d’aller au fast food situé un peu plus loin prendre des forces avant le début des hostilités.

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MAXXWELL

La première partie est assurée par un groupe suisse répondant au nom de MAXXWELL. J’avais eu l’occasion de les voir en première partie de MICHAEL SCHENKER TEMPLE GROUP à Annecy en novembre 2014 et le moins que je puisse dire c’est que j’avais grandement apprécié cette formation ! C’est donc avec impatience que j’attends leur prestation de ce soir qui, je l’espère, confirmera ma première impression.

Dos tournés au public, les deux guitaristes et le bassiste attendent la fin de l’intro pour se retourner. Ce sera le seul moment de répit. En effet, les lucernois attaquent d’entrée avec “Heads or tails” et développent un hard-rock puissant et dynamique. Mes craintes s’envolent tout de suite, ils n’ont pas changé de style ni calmé leurs ardeurs !

Déjà habitués aux lieux – ils ont notamment déjà joué ici avec WITHIN TEMPTATION en 2015 – et rôdés avec de nombreux concerts à leurs actifs (ils ont encore une vingtaine de dates à faire avant la fin de l’année), ils font naturellement parler la poudre sans l’ombre d’une hésitation. Et puis ils jouent presque à la maison avec de la famille et des amis dans le public.

GILBERTO MELENDEZ, le chanteur, est en voix et visiblement heureux d’être là. Il manifeste sa joie en lançant trois tee-shirts dans un public qui n’en demandait pas tant. Je le signale car c’est rare, pour ne pas dire très rare… D’autant qu’ils sont en vente au stand merch’ du groupe à l’entrée de la salle ! J’ai bien essayé d’en attraper un…. mais sans succès ! D’ailleurs j’ai une remarque à faire aux musiciens si ils lisent ce report. Pourquoi vendre les CDs plus chers au concert que sur votre site internet ??

Le batteur passe une partie de son temps à tirer la langue aux photographes, tandis que que ses collègues guitaristes occupent le devant de la scène en bougeant bien. HEF HAFLIGER le guitariste soliste avec son bonnet vissé sur la tête nous assène des solis tranchants et mélodiques.

Pour moi, le bassiste est un nouveau membre car je ne le reconnais pas. Son intégration a l’air de bien se passer et l’on ne remarque pas de failles dans son jeu.

La setlist pioche allègrement dans un répertoire qui s’étoffe avec la parution, après trois albums, d’un nouvel Ep, “XX” sorti fraîchement le 21 octobre 2016. C’est vraiment tout chaud !

La Suisse est un petit pays pas très peuplé, mais je me pose une question : comment font ils pour avoir autant de bons groupes ? Je me le demande car je n’ai pas trouvé la réponse. Les MAXXWELL, moins connus que certains de leurs illustres compatriotes méritent toute votre attention. De temps en temps, ils font des incursions dans notre pays. Allez les encourager !! Vous ne serez pas déçus si vous aimez le hard-rock mélodique !

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KISSIN’DYNAMITE

Après cette bonne entrée en matière, place maintenant aux vedettes de la soirée, au renouveau du hard-rock allemand, les KISSIN’ DYNAMITE. Des petits jeunes qui ont le vent en poupe et qui arrivent à fédérer autour d’eux de nombreux fans.

Malgré une jeunesse évidente, ils ont déjà à leur palmarès cinq albums en neuf ans d’existence. Ils ont commencé à jouer ensemble sous un autre nom les BLUE KIDS à un âge où les autres garçons de leurs âges jouaient encore aux billes ou presque. Du coup, de l’expérience et de la maturité, ils en ont à revendre. Reste maintenant à le prouver ce soir sur la scène du Z7. Le test ultime pour certains admirateurs, une sorte de juge de paix dont certains parfois en sortent perdants, abandonnant là, de façon définitive, une auréole fraîchement acquise.

Les ayant déjà vus, je suis confiant. Mais aujourd’hui c’est légèrement différent car ils ont pour eux la grande scène et il faut savoir l’occuper, faire le show comme on a coutume de le dire. Pour les aider, voici la configuration de la scène. La batterie trône sur une estrade et de chaque côté les musiciens peuvent prendre de la hauteur sur des podiums surélevés. Au fond, il y a un énorme backdrop avec le logo du groupe.

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KISSIN’DYNAMITE

Les managers ou les musiciens ont noté avec satisfaction qu’un peu de promotion ne nuit pas à la notoriété du groupe. Pour nous le prouver si besoin était, beaucoup commencent la setlist en mettant en avant leur dernier opus. Les KISSIN’ ne dérogent pas à la règle et font de même ce soir. Le titre “Generation goodbye”, titre éponyme du dernier album sert de début au concert.

La formation teutone a retrouvé des couleurs après un “Megalomania” aventureux. C’était sans conteste un album surprenant et sortant musicalement du cercle habituel des musiciens. Finies les parties électro qui encombraient un peu trop ce disque.

Avec les derniers morceaux et maintenant sur scène, l’accent est mis sur le gros rock qui tâche. Des riffs assez heavy et des solis partagés par les deux guitaristes, JIM MULLER et ANDREAS BRAUN. Ils sont bien revenus à du rock énergique qui donne envie de battre la mesure avec les pieds.

Le chant de HANNES BRAUN (le frère du guitariste, si vous suivez bien ce report) mène la troupe vers le sommet et une reconnaissance du public. Son chant s’est affirmé et il fait preuve d’une bonne qualité vocale avec un technicité accrue. Ses refrains sont facilement mémorisables et permettent au public de les chanter avec lui en choeur.

“Money, sex & power”, “She’s a killer”, les morceaux passent et l’intensité ne baisse pas. Les musiciens sont souriants et transmettent aux spectateurs une partie de l’énergie dépensée sur scène. Les fans sont ravis et le font savoir.

Histoire de calmer les ardeurs de tout le monde, HANNES interprète un long interlude seul au piano. La magie opère tout de suite. Ce moment de calme, en plus d’être reposant, est teinté de sensibilité. Il est ensuite rejoint par son frère qui l’accompagne à la guitare sèche.

Cet instant est le dernier répit avant le bouquet final. Ensuite les chevaux sont lâchés pour l’hallali final. On lâche les rênes et la machine s’emballe pour finir en beauté avec “Ticket to paradise”.

Bien entendu et comme convenu, ils reviennent pour un rappel. Pour le titre “I will be king”, HANNES revêt une cape symbolisant son statut de roi et brandit un simili spectre. Nous sommes loin du Prince Harry mais l’effort est louable et le déguisement est sympathique et drôle. Le public définitivement conquis est à fond derrière eux. Place ensuite à “Flying colours” pour conclure en beauté un concert brillant qui aura duré 1 h 45.

Ensuite, il faudra attendre assez longtemps avant de les voir arriver au stand merchandising pour le plus grand plaisir de certains. Tout le monde ne le fait pas ! Ils se prêtent volontiers aux demandes d’autographes et aux photos ou selfies. Il faut en profiter, ils sont encore abordables….

En conclusion, un excellent concert avec deux groupes qui confirment amplement les espoirs placés sur eux. Sinon, les deux groupes n’ayant parlé qu’allemand durant tout le concert, il va tout de même falloir que je révise un peu la langue de Goethe la prochaine fois !!

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KISSIN’DYNAMITE

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MESSALINE

Report de Steve*74

Comme vous le savez tous, le temps passe vite, trop même pour certains. Depuis un mois je parcours la Suisse pour différents concerts et je n’ai pas vu les jours défiler. Il est temps de remettre les choses en place et de reprendre les bonnes vieilles habitudes qui me tendent les bras comme un vieil amour retrouvé. Direction le Brin de Zinc ce vendredi avec un atout majeur : c’est que la voiture connait la route, pas besoin de GPS sur ce coup là !

Quand j’arrive juste à l’heure devant la salle, j’ai l’impression de m’être trompé de jour. Il n’y a presque personne dans le parking ni devant la porte d’entrée. Pas même un fumeur égaré. L’avantage c’est que pour une fois je peux choisir où me garer, mais au fond de moi j’angoisse un peu pour les gentils organisateurs.

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MESSALINE

Finalement, les spectateurs habitués du lieu savent qu’ici on ne commence jamais à l’heure indiquée. Ils arrivent par vagues bien après l’heure légale annoncée. Vis à vis de la Suisse c’est un énorme changement. Et quand MESSALINE arrive enfin sur scène, la salle s’est bien remplie. Je suis rassuré car un concert devant quelques spectateurs épars ce n’est pas trop cool.

Ils débutent le show par “Dernières sommations”, une sorte d’avertissement pour le public qui va en prendre plein les oreilles pendant 10 titres. D’entrée, on sent les musiciens remontés comme des coucous suisses… qu’ils ne sont pas (ils sont bressans et ils le revendiquent).

La dernière fois que j’ai vu le groupe en live, c’était en première partie de FREEDOM  CALL à Lyon en mai 2013 (oui, je me répéte mais le temps passe vite). Depuis pas mal d’eau a coulé sous les ponts avec un nouveau batteur et un nouveau CD à défendre sur scène.

ERIC, le chanteur fait le spectacle à lui tout seul. Ses deux comparses guitariste et bassiste restant sagement dans leurs coins. Le chant est pour une fois en français même si en live je n’ai pas pu comprendre toutes les paroles. A noter que MICKAEL, le guitariste assure les choeurs sur les refrains pour donner plus de puissance à l’ensemble.

Avec “Fouilles de sarcophage”, je découvre sur scène un morceau de “Illusions barbares”, le dernier opus de MESSALINE. Il est suivi de “A Jérusalem” et de mon titre préféré “Mehlinn-Hâ”. Pour ces morceaux, ERIC a revêtu sa tenue de templier. Oui, la même que ceux qui partaient faire les croisades au Moyen-orient il y a presque mille ans (sur ce coup là, je ne sais pas si le temps est vite passé !!). Regardez la pochette du dernier disque pour mieux comprendre si vous ne la connaissez pas.

A la fin de ce triptyque, ERIC retrouve son look de hard-rockeur pour nous emmener vers un horizon totalement différent. Fini le moyen âge et l’histoire, place à une actualité brûlante avec “Barbie tue Rick”. Musicalement ça reste cohérent mais bonjour le grand écart entre les sujets abordés !!

Nous sommes des gens heureux car nous avons le droit et la joie d’écouter un vieux morceau “Fin de règne”, jamais joué auparavant sur scène. C’est bien, il faut savoir innover et faire évoluer son répertoire en piochant dans son répertoire des nouveautés anciennes.

Bonne prestation d’ensemble. Je suis content de les avoir revu et je suis prêt à repartir pour de nouvelles aventures avec eux. A bientôt, I hope to see you soon, boys.

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BAND OF GYPSIES

Maintenant que le public est à bonne température, place maintenant à BAND OF GYPSIES, avec un tribute à JIMI HENDRIX. Le sujet est plus que délicat, car comme vous le savez certainement, ici on ne chronique pas les tribute bands. Ceci dit, ce soir ce n’est définitivement pas un traditionnel tribute band comme on peut l’entendre habituellement.

Tout d’abord, il est constitué autour d’HASSAN HAJDI, guitariste du groupe ANGE depuis 1997. Le monsieur donne aussi des cours de guitares au Mai à Nancy. Autour de lui, BENOIT CAZZULINI, batteur lui aussi d’ANGE et JC BAUER à la basse qui, lui, a notamment joué avec PATRICK RONDAT. Nous n’avons donc pas à faire à des débutants ou à des musiciens en mal d’inspiration mais bien à des musiciens reconnus qui n’ont plus rien à prouver.

HASSAN explique aux médias qu’il a découvert le rock avec HENDRIX et que maintenant qu’il a touché un peu à tout dans la musique, il désire se faire plaisir et jouer en live la musique qui a influencé sa jeunesse. C’est un hommage qu’il rend à HENDRIX.

Pour être franc avec vous, je ne suis pas hyper fan d’HENDRIX, même si je reconnais volontiers la technique du monsieur, sa créativité ou son apport essentiel à la musique qui nous intéresse aujourd’hui.

Ce soir, le trio ne reprend pas les morceaux note à note, non ici il s’approprie le répertoire et adapte les titres avec de fréquentes incursions jazzy. Le son de la guitare si caractéristique chez HENDRIX n’est pas présent ce soir. La basse à un rôle omniprésent, JC s’éclate sur scène. Sa basse à 5 cordes n’est pas un objet de décoration, le bougre sait bien l’utiliser. Les morceaux tout en gardant la trame originale ont une couleur particulière. Les puristes risquent de détester mais les mélomanes vont adorer.

Je reconnais tout de même quelques classiques comme “Fire” ou encore la célèbre reprise de BOB DYLAN “All along the watchtower”.

L’heure tourne et au moment du rappel, HASSAN annonce qu’ils ne peuvent pas jouer tous les titres initialement prévus faute de temps. Eh oui les amis, il faudrait penser à faire débuter les soirées à l’heure et non avec 45 minutes de retard !!! Nous pourrions nous montrer frustrés… Mais les spectateurs attendent avec envie la suite…

Pour finir, ils nous proposent un “Purple haze” de folie pour clore un concert mémorable. Ce n’est pas tous les jours qu’HENDRIX occupe la vedette d’un concert !

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BAND OF GYPSIES

En conclusion, un bon concert avec une interprétation personnelle et magistrale d’un répertoire indémodable et mythique. Il ne manquait, à mon avis que “Hey Joe” pour conclure ce show de façon définitive.

Si ce report vous a donné envie de les écouter, sachez qu’un projet d’enregistrement est en cours. Surveillez les différents médias pour ne pas rater l’événement quand il se produira.

Petit rappel, cette chronique est l’exception qui confirme la règle. N’allez surtout pas croire que nous allons  dorénavant chroniquer les tribute bands. A bon entendeur, salut !!

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HIGH-SCHOOL MOTHERFUCKERS

La destination du soir est la capitale des gônes, Lyon et plus précisément le Trockson, bar-concert situé en début des pentes de la Croix-Rousse. 

La bonne nouvelle, c’est que j’aime beaucoup cette endroit, petit frère du Thunderbird Lounge de Saint-Etienne. Un endroit qui suinte le rock’n’roll par tous les pores !!

La mauvaise nouvelle, c’est que pour y acccéder la route va être remplie d’embûches. Bon, l’OL joue à 17h, en arrivant à 20h, ça devrait être bon. Heu… perdu ! Les supporters du club de foot ont décidé de boire pour oublier la défaite de leur équipe et ils convergent tous, comme nous, vers le centre-ville. Pas bon, pas bon du tout ça car ces braves gens vont aussi chercher à se garer ! Gagné ! Les trois parkings pas trop loins de la salle sont full. Et le quatrième ? Yes, c’est encore bon… de justesse !

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HIGH-SCHOOL MOTHERFUCKERS

Mais cool, je suis garé. Maintenant, je n’ai plus qu’à marcher et les pentes, ça monte un peu ! Dur, dur la vie de hard-rockeur ! Du coup, le temps passe et je me demande sérieusement si je vais y arriver à temps. La réponse après une courte page de publicité !! Non, je déconne, on n’est pas vénal chez W.T.R. !!

Bon, je finis quand même par arrivé et ouf, les copains de HIGH-SCHOLL MOTHERFUCKERS sont devant le bar… donc ils n’ont pas commencé à jouer. On a même le temps de papoter deux minutes avant de descendre pour le début du concert.

Et c’est parti ! En provenance de Paris, France, les HIGH-SCHOOL MOTHERFUCKERS ouvrent les hostilités… ou pas car leur guitariste à des petits problèmes techniques. Décidément, c’est une soirée pleine de rebondissements !

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HIGH-SCHOOL MOTHERFUCKERS

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HIGH-SCHOOL MOTHERFUCKERS

Mais bon, ça va être vite arrangé et là, c’est bel et bien parti pour du glam punk-rock des familles. Malgré le manque évident de place sur scène, ils assurent comme à leur habitude le show. Leurs morceaux mettent le feu au public de plus en plus nombreux (toute proportion gardée, on est dans une cave quand même !) ; public composé de fans de ce style, bref de connaisseurs. Et on ne va pas être déçus car les HIGH-SCHOOL y vont à donf et plaisantent entre les morceaux. La set list mêle anciens morceaux et nouvelles compos. Yes, c’est cool d’entendre en live des titres du nouveau CD !

Bon allez, ils nous préviennent : “Ceci n’est pas une reprise des RAMONES mais un morceau en hommage”. Et ce morceau fait son effet !! Il fait de plus en plus chaud en bas.et malgré cela, ils enchaînent titres plus glam sleaze et morceaux plus hard pour le plus grand bonheur des personnes présentes.

Allez, cette fois-ci, ils nous jouent un petit RAMONES des familles (punk-rock of course !) pour finir. Ouah, c’est fini ! Sniff, j’en voulais encore moi du “c’est bon dans les esgourdes” !

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THE JOYSTIX

Allez, petite pause avant d’y retourner pour les hongrois de THE JOYSTIX. Eh oui, la même affiche que le split CD qui vient de sortir !  Et c’est top car THE JOYSTIX, j’en veux moi ! Et d’ailleurs, je suis le premier à descendre lorsque retenti la sonnerie. Le concert commence et c’est reparti comme en 70.

Heu tiens, ce n’est pas leur batteur habituel ! Ah mais oui, c’est le batteur des FLYING DONUTS qui le remplace pour la tournée. Et il assure ! En tout cas, ça le fait.

Les JOYSTIX vont eux-aussi puiser dans leurs divers CD pour la set list de ce soir avec bien-sûr des nouveaux morceaux. I am happy ! C’est trop bien ! J’adore leur glam hard et en live, c’est vraiment excellent. Tout le monde est content et il y a une très bonne ambiance dans la salle.

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THE JOYSTIX

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THE JOYSTIX

Le public est très réceptif, les musicos s’éclatent, bref du bonheur en barre jusqu’au “C’était le dernier morceau, au revoir”. Heu, pas d’accord, mais pas d’accord du tout ! On en re-veut nous de leur sleaze hard ! Yes, ils reviennent ! Mais ils sont un peu embêtés, surtout le batteur qui nous dit” Ben comme moi je ne fais que remplacer, je n’ai appris que les morceaux de la set list…”. Normal ! Mais pas de problèmes, les JOYSTIX en refont un. Ca c’est rock’n’roll !!

Allez, c’est fini. Je leur laisse un petit moment de récupération, et je les attrape ainsi que les HIGH-SCHOOL MOTHERFUCKERS pour leur faire une petite interview maison en commun. Bon, pas longue l’interview car les JOYSTIX repartent directement en Hongrie pour quelques jours de relâche avant que les HIGH-SCHOOL MOTHERFUCKERS ne les rejoignent là-bas pour quelques dates. Ils ne se quittent plus quoi… mais c’est pour notre plus grand bonheur !

Allez, on se dit à plus, et je prends congé des copains et copines. Maintenant, il faut marcher pour récupérer la voiture mais bon, dans ce sens, ça descend !! En fait, je m’en tamponne e coquillard, j’ai encore sur les lèvres ce sourire banane que seule une soirée glam sleaze peut me donner.

Long live Rock’n’roll les copains !!

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THE JOYSTIX