Monthly Archives: janvier 2017

HAMMERFALL

Bon, les affaires reprennent ! Premier concert de l’année pour moi. Rien ne vaut une petite pause pour être aux taquets. En plus, pas de neige ni de verglas à l’horizon, top ! Heu… en revanche alerte à la pollution sur Lyon, circulation alternée. C’est là que tu te demandes si tu es pair ou impair… Bon, c’est cool, moi je peux y aller mais comme Cendrillon, il va falloir que je me tire avant minuit.

Enfin, je ne sais pas si c’est dû à la circulation alternée ou pas mais au moins, ça roule. Et vu le monde sur le trottoir devant la salle, je suis même en avance. Heu… bon… Malheureusement comme c’est un peu régulièrement le cas en ce moment, ce n’est pas pas parce qu’il y a du monde qui attend dehors que le premier groupe ne commence pas à jouer… Mais bon mesures de sécurité obligent.

LANCER

Enfin bref, je me débrouille quand même pour rentrer assez vite… pas assez toutefois pour voir le début de LANCER. Mais j’en loupe peu au final. Rien qu’en rentrant dans la salle, je détecte un problème de taille : le son est faible voire très faible. C’est bêta car c’est le genre de groupe qui doit avoir un son puissant. Bon, devant la scène ça va.

Perso moi LANCER, je voulais les voir car j’aime leur univers et en live je ne suis pas déçu. En plus, ils ont tout pour plaire au public, une présence scénique, un look et des morceaux heavy metal heroïc parfaitement dans le thème de la soirée.

Les morceaux de leur album sonnent vraiment bien, la foule qui commence à être vraiment compacte dans la salle.. Ah oui, j’ai oublié de vous dire que devant la porte il y a une affiche qui indique que ce soir c’est full ! Et même s’il ne fait pas chaud dehors, au moins dedans on se tient chaud. Un parfait début de soirée.

Je parle effectivement pour moi car il y en a évidemment qui n’apprécient pas du tout. Mais bon les goûts et les douleurs…

GLORY HAMMER

La pause est de courte durée et c’est au tour de GLORY HAMMER de monter sur scène. Je regrette qu’on m’ai obligé à laisser mon bouclier, mon épée et mon casque au vestiare car avec GLORY HAMMER, j’aurais été raccord, lol !

Et effectivement dès leur entrée sur scène, ça sent l’epic heroïc metal à plein nez. Les musiciens ont les costumes, les morceaux nous entraînent dans des contrées lointaines combattre des dragons sorciers et autres trolls : trolls dont l’un d’eux va d’ailleurs attaquer le chanteur avec une massue. Mais ce dernier est trop fort et arrive à lui piquer son arme pour le fracasser. Je suis aux anges.

Comment, c’est trop kitsch ? Ils en font de trop ? Les commentaires de mes voisins ne vont pas forcément dans mon sens mais bon quand on vient voir HAMMERFALL, je pense que GLORY HAMMER ne fait pas forcément tâche. Alors c’est vrai qu’ils jouent le jeu à fond, peut être un peu trop au goût de certains… Probablement le fait que le chanteur garde des lunettes de soleil avec son armure, ce qui le fait un peu ressembler à Terminator au pays de Kamelot… Mais bon on ne va pas chipoter à un anachronisme près ! Franchement avec leur musique, je trouve que ça colle parfaitement.

En parlant de musique, déjà le son est un plus plus fort et un peu plus puissant. Je ne suis pas forcément objectif avec GLORY HAMMER car moi, j’adore. C’est festif, musical, j’adore la voix du chanteur, c’est plus fun que MANOWAR et ils se prennent beaucoup moins la tête.

Bon, entre les morceaux ils nous racontent beaucoup d’histoires mais leur set passe très très vite. … Enfin pour moi parce que j’en connais un qui est prêt à aller jouer sur l’autoroute et vu sa tête à la fin du set, il a du falloir le retenir pour ne pas qu’il y aille !

Comme quoi, les goûts et les douleurs…

HAMMERFALL

Allez là maintenant tout le monde est chaud bouillant et on va continuer dans la finesse et dans la chasse au dragons avec HAMMERFALL. Vu le nombre de fois où je les ai vus, je ne vais pas pouvoir vous dire que je suis surpris. HAMMERFALLL est toujours HAMMERFALL.

Eux aussi oeuvrent dans un heavy heroïc metal sans prise de tête avec des choeurs à chanter à tue tête, le genre de truc qui rend dingue le public.

Le Kao blindé jusqu’au plafond… heu balcon, est très réceptif… Ils sont venus, ils sont tous là, les stéphanois, les grenoblois, les copains de Chambéry et même un fort contingent dijonnais (un coucou à l’équipe du Rising Fest bien représentée ce soir). Ce soir à Lyon, ça bouge dans la fosse. Un peu trop au goût de certains – et au mien également – car HAMMERFALL n’est théoriquement pas un groupe où tu vas slammer. Sauf qu’il y en a qui n’ont pas du être prévenus..

Sinon musicalement, eh ben leurs morceaux sont toujours béton en live, la setlist de ce soir est très efficace. Après moi, je trouvais que le pays des trolls et des monstres gentils était plus sympa avec GLORY HAMMER. Après eux je trouve qu’HAMMERFALL ça fait trop sage (non les copains, pas la tête !).

Bon allez, petit tour au merch’, petit papotage avec LANCER et comme je n’ai pas envie que ma voiture se transforme en citrouille (en clair de prendre un PV) – changement de plaques autorisées oblige – je décide de tracer la route.

Bon l’année commence sous le signe heroïc metal fantasy, ça doit être un bon, présage. Un grand merci à SLH pour cette soirée !

PS : une spéciale dédicace – surtout pour LANCER et GLORY HAMMER – à Jean-Yves. Mais non, rassures-toi, le rock’n’roll n’est pas mort ce soir !!!

EVE’S BITE

Pour le premier concert de l’année, c’est mon ami Steve*74 qui m’en fait la proposition :
– Tu fais quoi ce samedi ?
– Heu, rien pourquoi ?
– Ca te dit un concert de glam au BDZ ?
– Ouais, y’a qui ? 
– BLACK BURST, MONKEY BIZNESS et EVE’S BITE
– Ouais ! Allons-y !

Comme je ne suis pas toujours au fait de ce qui se passe dans les groupes régionaux, je ne connais que les stéphanois de EVE’S BITE sur les trois groupes mais bon, je fais entièrement confiance à Steve lorsqu’il me propose des concerts… D’autant plus qu’il m’annonce qu’on doit y représenter W.T.R… Là, la question ne se pose même plus !

Départ tranquille et sans stress en direction de Barberaz sous un froid hivernal. Décidément, ces temps-ci, à chaque fois que je fais des concerts, le temps est sibérien. Du coup, la prochaine fois je prendrais ma petite laine, Mdr ! 

Après un petit détour chez un copain qui s’est lancé dans le pari fou de recenser tous les groupes de hard mélodique français (des années 80 à nos jours) ayant publié au minimum une démo et nous voilà de retour au BDZ.

BLACK BURST

Les concerts commencent à l’heure ici. A peine le temps de rentrer que les BLACKBURST commencent. Tiens, mais je reconnais le bassiste ! C’est CYRIL du magasin ROCK AZYLUM de Voiron ! Marrant de le voir sur scène alors que d’habitude, il est avec nous dans le public. A la fin du concert, il nous dira d’ailleurs qu’il rêvait de jouer dans cette salle où il a vu tant de concerts.

PHIL, le chanteur guitariste qui arbore un joli T-Shirt MOTORHEAD, a emprunté la voix de LEMMY.

Le groupe n’a que six semaines d’existence, mais ils n’en donnent vraiment pas l’impression.

Vous vous doutez bien qu’avec si peu d’activité, nous allons avoir droit ce soir, essentiellement à des covers. De FU MANCHU pour les cinq premiers, et de – je vous le donne en mille – MOTORHEAD pour les quatre dernières. Mais celles-ci sont interprétées à leur sauce, bien évidement. D’ailleurs, durant tout le début du set, je n’avais même pas reconnu FU MANCHU, c’est pour dire ! Alors vivement qu’ils se mettent à composer, parce qu’avec de tels musiciens je pense que ça va être génial.

PHIL, tatoué et tatoueur à plein temps, a piqué la guitare de ZAKK WYLDE et fait résonner sa voix. CYRIL, le bassiste, n’hésite pas à prendre les chœurs, ce qui est loin d’être évident lorsqu’on n’est pas chanteur. BIRDY, le guitariste soliste porte bien son surnom, il fait voler les notes de sa gratte comme personne. Quant à AXEL, le batteur, il sait bien donner le ton lorsqu’il maltraite (encore un) ses toms.

Pas de doute, ces gars-là savent ce qu’est le rock‘n’roll !

MONKEY BIZNESS

Place maintenant à MONKEY BIZNESS, groupe formé en avril 2007. PIERRE, le batteur, nous annonce d’entrée que le groupe joue sa biennale ce soir. Eh oui, ils n’ont pas joué depuis deux années et leur dernière date s’était déroulée exactement au même endroit. Qui a dit à la même heure ? Mauvaises langues !

Musicalement, on est plus dans du glam rock à la MOTLEY CRUE et c’est très sympa. En plus, je reconnais encore un des musiciens, puisque PIERRE joue aussi dans un groupe que j’avais vu l’an passé, les CHARLIE’S FRONTIERS FUN TOWN.

Ce soir, ils sont venus nous présenter leur nouveau bassiste, DIDIER qui officie dans URGENT. Ils n’hésitent pas à le chambrer régulièrement mais il ne semble pas en vouloir à ses potes et montre qu’il sait jouer en faisant vibrer sa basse dans l’enceinte du Brin de Zinc.

Le guitariste FRANCK sait se faire incisif avec des riffs qui font mal. MISTIF le chanteur, bonnet vissé sur la tête, lunettes de soleil sur les yeux, fait le pitre à longueur de titres. C’est un vrai showman qui sait tenir son public. D’ailleurs, celui-ci le lui rend bien et participe à ses facéties. PIERRE assure les backing vocal, tout en doublant souvent le chant et frappe ses fûts comme un fou furieux.

Le show passe relativement vite… aussi vite que MISTIF bouge sur scène. On passe un bon moment. Les tires sont assez explicites et ils n’hésitent pas à dédicacer un titre à la femme d’un certain Emmanuel M, décidément très en vogue en ce moment. Le style pratiqué est très enjoué. Ca déménage bien et le public du Brin de Zinc commence à mettre le feu.

La voix de MISTIF n’est pas toujours facile à aborder mais on s’y habitue vite, d’autant plus que la voix de PIERRE se marie bien avec la sienne. MISTIF nous fait un petit jeu de scène très sympa en s’emparant d’une petite caméra pour filmer ses comparses et le public en même temps.

L’ambiance est festive et bon enfant. Le public rigole souvent lorsque le groupe interagit avec lui. C’est un moment très agréable et, cerise sur le gâteau, musicalement c’est très bien fait.

EVE’S BITE

C’est maintenant au tour des gars de Saint-Etienne, les EVE’S BITE d’investir la scène. Fort de leur premier EP sorti en 2015, les quatre musiciens sont venus faire le show. Pour beaucoup de chambériens, le groupe est une découverte mais pour moi, qui les avais déjà vu l’an passé ce n’est pas le cas.

“EVE’S BITE se situe entre le heavy metal bien gras et le hard-rock subtil. C’est de l’énergie pure, balancée par quatre gars déterminés à jouer de la bonne musique et à vous faire prendre votre pied.”, voilà ce que j’ai dégoté sur le net. Et il faut bien dire que je suis entièrement d’accord avec ça car mon pied, je l’ai réellement pris !

Pour un début d’année, c’est chouette. OLIVIER, le chanteur et guitariste, ROB le batteur fou, “King Size” BER le bassiste géant et TONY STRINGS, le second guitariste sont quatre musiciens enflammés venus faire rocker la Savoie.

Après une petite intro bien sentie, les stéphanois entament leur set à la vitesse d’un TGV. D’entrée de jeu, je suis agréablement surpris par les progrès effectués par OLIVIER, et notamment au niveau du chant. J’adore le timbre rocailleux de sa voix qui part dans un petit air doux pour mieux nous retourner ensuite par une accélération dont lui seul connaît le secret.

Après “Rock‘n’Roll “, deux titres de leur dernier EP s’enchaînent et passent bien la scène. Puis, vient la reprise de MOTORHEAD (et encore une !) avec “Born To Raise Hell”. Comme c’est un morceau que j’adore, je suis largement emballé, d’autant plus, que c’est à la sauce stéphanoise qu’ils l’interprètent.

Le Brin de Zinc est en feu et nous n’en somme même pas à la moitié du set. Les métalleux présents ce soir s’emballent. L’alcool aidant, les pogos sont de plus en plus virulents, mais toujours dans une ambiance bon enfant et c’est loin de déplaire au groupe, trop content d’être là. BERANGER et sa basse qui résonne dans la salle est aux taquets et OLIVIER a la banane tout le long de son set. TONY est plus discret, laissant ses deux copains faire le spectacle.

« Salut les amis ! Vous allez bien ? Vous êtes chaud ce soir ! », nous dit OLIVIER dans son micro, et c’est évidement pour nous annoncer ” Hello dear friend”. Lui qui est relativement modeste lorsqu’on discute avec lui, est un furieux sur scène. Il va se frotter de près à son public, le laissant s’amuser avec son instrument. Et c’est “King of the Wind” suivi de “Ultraviolence” qui déboule dans les enceintes du BDZ.

Bien évidemment, en arrivant en fin de set, OLIVIER, toujours sourire aux lèvres, nous annonce “Party never Ends” et il devient quasiment impossible de rester debout tellement ça se bouscule. “Every one gets Warm” clôt le set bouillonnant de nos copains stéphanois.

Avant de ranger, ils décident de faire la photo de fin, dos au public. Celui-ci ne se prive pas pour hurler et se battre pour être sur la photo.

FIN. Comment ça fin ? C’est que les chambériens ne l’entendent pas de cette oreille et veulent encore un titre avant de les laisser partir. Du coup, ils sont obligés de jouer un autre morceau, et c’est “666 Dance of Metal” qui clôt enfin le concert.

Ce soir, j’ai pris mon pied avec un grand P. C’était excellent. Une bonne soirée rock‘n’roll comme on les aime. Et comme d’habitude, les absents ont eu tort, ce soir c’était magique.

Report by Seb 747

Fin décembre est manifestement un moment de l’année néfaste pour nos héros. Fin décembre 2015, LEMMY allait rejoindre son vieil ami PHIL “Animal” TAYLOR. Fin 2016, le 24 décembre au fond d’une chambre d’hôpital à Marbella en Espagne, RICK PARFITT allait lui aussi rejoindre le paradis des musiciens à l’âge de 68 ans. Pour paraphraser un ami, ce jour-là, comme cadeau c’est les boules !!

D’habitude sur le webzine nous n’avons pas de rubrique nécrologique, mais l’on peut et l’on doit parfois faire des exceptions pour confirmer la règle. Une partie de ma jeunesse vient de disparaître avec lui alors je me dois de lui rendre hommage.

Je me souviens encore très bien, malgré le nombre des années écoulées, du jour où un camarade de classe est arrivé avec un 33T dans son sac. Ce disque c’était “Hello” de STATUS QUO. Quelle découverte !!! Confirmée dans la foulée par les albums “On the Level” et du magnifique “Quo”. Pour moi cette trilogie est la meilleure du groupe. Ils sont au zénith, à leur apogée et règnent sans partage sur l’Europe. Cette passion pour le groupe ne me quittera plus, même si au fil du temps j’ai nettement moins aimé leur discographie.

Je me souviens aussi d’un petit bar à la Roche-sur-Foron où j’allais voir des copines étudiantes. Dans un coin trônait un juke-box où on pouvait écouter “Caroline” que je faisais tourner en boucle. Oui, à l’époque et bien avant “In the army now”, ils étaient connus en France. De nombreuses tournées et des articles, notamment dans Best, en témoignent.

Mais revenons à RICK. Il était le pilier essentiel, l’élément de base indestructible sur lequel reposait la maison boogie. Celui qui par ses rythmiques donnait l’assise essentielle à la bonne marche de l’édifice.

D’ailleurs, j’ai malheureusement pu constater sa criante absence lors du concert de Guitares en Scène l’été dernier. Il venait quelques jours auparavant d’avoir un nouvel incident cardiaque. Avait-il le cœur trop fragile ou avait-il abusé de la vie au cours des tournées incessantes du groupe ??? Toujours est-il qu’il avait déjà subi quelques pontages cardiaques dont un quadruple en 1997. D’ailleurs son absence sur la fin de la dernière tournée était encore due à une nouvelle alerte ressentie à Istanbul.

Fatigué, il était parti se reposer sous le soleil espagnol et la tête pleine de projets, il envisageait de sortir enfin un album solo. Nous n’aurons jamais la joie de l’écouter…. ROSSI, son alter ego, a lui déjà franchi le cap en enregistrant 2 albums. Qu’avons-nous rater, nul ne le sait…

Rick a mené une carrière de titan. Dès 1965, il rejoint le groupe THE SPECTRES avec déjà FRANCIS ROSSI et ALAN LANCASTER. Avec ROSSI, les deux compères deviennent des amis que rien, à part la mort, ne séparera… Il participera à tous les albums, sans exception, de STATUS QUO, affirmant un rôle prépondérant au sein de la formation. En plus de ses talents guitaristiques, il chantait aussi sur certains titres apportant ainsi au groupe une couleur différente. Une tessiture de voix autre que celles de ROSSI et LANCATSER.

STATUS QUO, véritable vedette au Royaume-Uni a un statut à part dans ce pays. Il n’est pas rare de voir le Prince Charles assister à certains de leurs concerts. Cette notoriété se développe encore un peu plus pour devenir une véritable institution chez nos voisins britanniques avec en 19991 leurs statues en cire au musée de Madame Tussauds (c’est le musée Grévin anglais).

Véritable icône en Angleterre, le groupe survivra t-il au décès d’un de ses membres fondateurs ? L’avenir nous le dira… En tout cas, pour moi, RICK restera au panthéon de mes artistes préférés !

Nos idoles, tout comme nous vieillissent et disparaissent à un rythme effréné. La liste des musiciens morts en 2016 est longue comme le bras. Souhaitons que cette cadence infernale ralentisse un peu pour 2017. Que cette année apporte une santé de fer à nos métalleux préférés.

Steve*74

Incoming search terms:

  • https://lewebzinedeti-rickou com/category/r-i-p/

Il m’avait été impossible de faire l’interview de SILVERTRAIN lors de leur concert à Saint-Etienne, je profite donc de leur passage aux Arts dans l’R de Peronnas pour le réaliser.

L’occasion pour PHIL de nous présenter sa nouvelle bande et de nous donner des scoops !

Bref, une interview comme je les aime, pleine de passion et bien sûr de rock’n’roll !!

Réalisation Vidéo : PHIL BARON. Un grand merci à lui !!!

Incoming search terms:

  • comment publier une video sur phoenix