Monthly Archives: juillet 2017

BLACKRAIN

Report by STEVE 74*
Photos : TI-RICKOU

La dernière fois que j’ai vu le groupe sur scène, c’était en avril dernier à Cluses (lire le report pour plus d’infos) et avant de quitter la scène SWAN avait officialisé la date de ce soir à Ayze. Inutile de préciser que je n’avais pas oublié cette annonce !. Donc en cette fin d’après-midi, direction la vallée de l’Arve pour un concert qui s’annonce torride, dans tous les sens du terme !!

Après un trajet sans souci, le plus dur reste : trouver l’endroit où se dresse la scène. Pas que le village soit grand, mais il est étendu et aucune signalisation ne donne d’indications. Alors soit vous vous dirigez au bruit, soit vous demandez à un gentil autochtone le chemin (Vous savez, ce que nous faisions avant l’apparition des GPS !!).

Enfin, me voici arrivé au Clos Chaboud, la place où se déroule les festivités du soir. Le cadre est sympathique avec le soleil couchant sur les montagnes qui nous font face de l’autre côté de la vallée.
Quand j’arrive, aux alentours de 21h, le groupe local NAMASS PAM’ est sur scène. C’est des reprises de pop rock. Les suivants, CHUCK MAURICE font eux des reprises hard-rock. Comme nous ne parlons pas des groupes de reprises, j’attends sereinement l’arrivée des BLACKRAIN. Ce soir, ils fêtent avec un peu d’avance la fête de la musique. Alors forcément l’affiche est éclectique et j’ai sciemment raté la chorale et la partie apéro guinguette.

BLACKRAIN

Enfin, le moment tant attendu arrive enfin. L’horaire annoncé n’est pas vraiment respecté… ce qui permet au public et à notre rédac chef de se restaurer au stand frites. La buvette, elle, ne désemplit pas !

Ce soir je me sens rajeunir. En effet la dernière fois que j’ai vu BLACKRAIN jouer à une fête de la musique, c’était en 2008 à Annecy. Dans un bar dont le nom allemand donne lieu en octobre à une énorme fête de la bière. A l’époque il y avait IANN LEWIS à la batterie et MAX 2, avec sa coupe de blond peroxydé, effectuait encore un effeuillage pour les filles du public. Depuis, comme vous le savez, beaucoup beaucoup d’eau a coulé et pas que sous les ponts !

Devant un parterre nombreux et conquis d’avance, les quatre musiciens investissent la scène pour nous délivrer un show parfait. Le travail et les nombreuses heures passées à répéter payent. Le set est parfaitement huilé et coule comme un long fleuve, pas toujours si tranquille à certains moments. Si vous avez déjà eu la chance d’assister à l’un de leurs concerts, vous savez ce que je veux dire ! Les autres, je les encourage vivement à faire le déplacement pour les voir au moins une fois. Vous ne serez pas déçu !!

Ce soir, c’est à un concert un peu spécial auquel nous assistons. En effet, MAX 2 est originaire d’Ayze et SWAN vient du village d’à côté. Ce soir, ils jouent à la maison pour leurs copains d’enfance et leurs familles. Le public habituel du groupe n’est guère présent, il manque les filles habituelles, celles qui crient… mais ce n’est pas grave pour le déroulement de la soirée. Le public présent lui n’est pas au Hellfest et a su trouver l’info malgré une pub timide.

BLACKRAIN

Le concert débute par l’hymne des Allobroges, air qui s’adresse aux savoyards, aux vrais, aux purs et durs. Les autres ne peuvent pas connaitre. Ce morceau est l’hymne de la Savoie et fait référence à l’ancien peuple celte des Allobroges, installé sur les terres de Savoie au début du IIIème siècle avant J.C. Le groupe revendique ses origines et le clame avec force. Sur le dernier T-Shirt, on voit le drapeau savoyard arboré fièrement en haut de la tête.

SWAN, heureux comme un poisson dans l’eau, prend des nouvelles des spectateurs et pendant tout le concert va nous vanter les mérites du vin blanc d’Ayze, la spécialité du coin. Il désire savoir si nous faisons marcher et développer la production locale. En regardant de plus près certains spectateurs, je comprends que la recommandation de SWAN a été suivie à la lettre par certains, lol ! Les producteurs locaux peuvent être contents.

SWAN en grande forme ironise avec le Mollywood. Vous ne connaissez pas ce nom, ne vous inquiétez pas, c’est normal. C’est un jeu de mot venant du Môle (c’est le nom de la montagne au-dessus du village) avec le célèbre quartier de Los Angeles. Ayze, c’est leur Hollywood à eux (lol).

Les morceaux défilent sans qu’on voit le temps passer. Le hard-rock mélodique passe comme une lettre à la poste.

BLACKRAIN

Et puis c’est le moment avec MAX 2 seul au micro et à la guitare (non saturée pour l’occasion) pour un morceau de sa composition. Pour vous faire une idée? Tapez https://youtu.be/c9i8m49zCrs pour le titre “One last prayer” qu’il nous interprète ce soir ou https://youtu.be/LtbTHA6MngI pour le titre “Rêves d’enfant” qu’il s’apprête à sortir sur un album solo. Vous verrez, nous sommes loin de l’univers BLACKRAIN, aux antipodes, même.

Ensuite, la machine repart de plus belle. Comment passer sous silence “Innocent Rosie”? Pour moi le classique indispensable du groupe. Morceau survitaminé qui entraîne l’auditeur vers le nirvana du sleaze. Le public chauffé au fer rouge répond comme un seul homme à cet hymne.

Les musiciens encouragés par l’accueil lâchent les chevaux, la machine s’emballe et je retrouve l’énergie un peu plus débridée du début du groupe il y a une dizaine d’année… Ce doit certainement être l’afflux de globules rouges dans le sang dû à l’altitude (lol). En tous cas, pour moi c’est magique et je suis vraiment content d’être venu les voir une énième fois.

Pour terminer en beauté et en force ce concert, ils nous assènent un sautillant et puissant “It’s a long way to the top” de qui vous savez. C’est la cerise sur le gâteau. Tout le monde chante à tue-tête le refrain, c’est vraiment la fête au village. Opération réussie pour les organisateurs !

Voilà c’est terminé, tout le monde a le sourire et parait heureux. Par les temps qui courent, c’est appréciable et pas si courant. Alors, encore une fois, merci à BLACKRAIN pour cette excellente soirée.

BLACKRAIN

 

 

ROADFEVER

Report by SEB 747

Lorsque je découvre dans ma boite mail cette date de concert, je reste sans voix. Quoi ? ROADFEVER, le groupe genevois de southern rock qui joue à l’Undertown de Meyrin ? Et en plus, un vendredi ? Comme tout le monde le sait : « Le vendredi tout est permis », alors je veux assister à ce concert… D’autant plus que, pour les avoir vus déjà deux fois par le passé, je sais d’emblée que cela va être bon.

Ils sont accompagnés par deux autres groupes que je ne connais pas du tout. Mais, comme c’est mon ami Steve qui a découvert cette date par hasard en surfant sur la toile, je lui fais une totale confiance.
C’est donc, une fois n’est pas coutume, sous un soleil de plomb, que je me dirige d’un pas joyeux vers la Suisse voisine. Moi qui me plaignais de ne plus avoir de temps apocalyptique, me voilà servi. J’ai l’impression d’aller en enfer ! Chouette ! Mdr.

Mais, avant de partir, et afin d’éviter tout retard ou toute mésaventure, je psalmodie cette litanie : « Le syndrome Ti-Rickou ne passera pas par moi ce soir. Le syndrome Ti-Rickou ne passera pas par moi ce soir… ». Fin prêt, je prends la route. Mais, j’ai dû me planter quelque part, parce que j’arrive un chouïa à la bourre.

Et là, le stress commence à monter en moi. Damned ! Je vais encore rater un groupe ! Le syndrome Ti-Rickou m’a rattrapé ! Bon, pas de problème pour se garer, il y a un grand parking juste à côte. Ça va la faire ! Je regarde ma montre et là, c’est chaud patate ! Le concert est annoncé pour 21h… et il est 21h !

Je me précipite dans la salle, et là : le vide ! Je suis super en avance, où bien ? Du coup, je me demande si ce n’est pas annulé, d’autant plus que la dernière fois où j’ai mis les pieds dans cette salle, ça c’était fini façon Zidane au mondial de foot 2006 – coup de boule, balayette.

SIX MONTHS OF SUN

Non, il n’y a pas foule, certes, mais les musiciens sont bel et bien là, venus montrer leurs talents. Cool, je n’ai pas fait le trajet pour rien.
En y réfléchissant bien, ma litanie a réussie, lol ! D’ailleurs, amis lecteurs, je vous invite à ne pas hésiter à réciter cette phrase plusieurs fois durant, avec beaucoup de convictions, si vous ne voulez pas être en retard pour vos futurs concerts. Tiens, je crois que je vais déposer un brevet à la Sacem, moi !

Trêve de plaisanteries, et revenons à ce qui nous intéresse : la musique. Lorsque SIX MONTHS OF SUN monte sur scène, toute la salle est disponible. On croirait entendre une mouche volée. Seuls les photographes et deux ou trois assoiffés sont là pour écouter ce que les Six mois de soleil ont à nous dire. Il faut dire que le stoner rock instrumental présenté par ces musiciens n’est pas facile à aborder. D’ailleurs, après deux ou trois morceaux, je préfère retourner m’asseoir sur les escaliers tout proche. Non pas que cela soit mauvais, ou inécoutable – on n’est pas dans du death tout de même – mais pour moi, un chant manque cruellement aux titres du groupe.

Le guitariste avec sa sangle à la Adventure Time (dessin animé complètement déjanté pour primo adultes) est fort sympathique, et ses riffs sont bien lourds. Le bassiste ne dément pas non plus, avec ses ronronnements grave soutenus sous les frappes lourdes du batteur. Mais pour moi, un chanteur à la JOHN GARCIA (ex-KYUSS) ou à la SCOTT « WINO » WEINREICH (SAINT VITUS) fait défaut pour que j’apprécie plus le groupe. N’étant pas musicien, j’ai beaucoup de mal avec les groupes purement instrumentaux. Cette musique ne me sied guère, mais il en faut pour tous les goûts. D’ailleurs, les connaisseurs semblent apprécier.

NIGHT VIPER

Le set se finit et les NIGHT VIPER prennent place, ce qui surprend un peu tout le monde étant donné qu’ils sont en haut sur l’affiche du concert.

Venus de Göteborg en Suède (pour ceux qui ne sauraient pas), ils enflamment les salles, open air et festivals à coup d’énergie et de décibels depuis trois ans. Ils sont à la tête d’un LP et d’un EP, mais ce soir, ils sont venus nous présenter leur futur album qui devrait sortir d’ici peu.

Si on m’avait prévenu que je prendrais une baffe musicale après 45 minutes de show ce vendredi soir, j’aurais pu m’y préparer et c’eût été moins violent. Mais la vipère nocturne me l’a infligée de manière radicale. Et je vous confirme que ça fait mal. Aïe !

D’entrée de set, elle attaque par “The Wolverine”, dernier titre de leur premier album. Et ça pique sévère. Nous sommes en plein heavy des 80’s, voire même fin des 60’s, si on ne se base que sur le look. D’ailleurs, le grand blond guitariste TOM SUTTON, un ex-CHURCH OF MISERY, porte un pantalon pattes d’eph’ digne de cette époque. On se croirait en plein mai 68… ce qui ne l’empêche pas de sortir des riffs très intenses !

SOFIE-LEE JOHANSSON, petite chanteuse asiatique – avoué qu’au sein d’un groupe de heavy, ce n’est pas commun et ce d’autant plus, pour un groupe scandinave – est, elle aussi en pattes d’eph’ et carrément en sabots argentés ! Vu comme ça, elle paraît séduisante, mais sur scène c’est une furie. Tel le nom que porte son groupe, elle est d’une vivacité impressionnante et son chant est agressif juste comme il faut. Elle attaque les titres tambour-battant.

NIGHT VIPER

RUBEN ÅHLANDER PERSSON, le bassiste, possède un joli Marcel du groupe belge de speed metal des 80’s : ACID. Ses ronflements de basse sont en accord avec JONNA KARLSSON la batteuse. Cette dernière frappe ses fûts comme si sa vie ne dépendait que de ses coups. Quelle puissance ! Mes chakras en sont tous retournés !
Je savais que les filles pouvaient être aussi douées que les garçons sur une batterie, mais là, j’ai tout comme l’impression qu’elle pourrait filer des complexes à pas mal de batteurs ! EMIL RIDDERSTOLPE, le second gratteux, doté d’une superbe Flying V est plus discret. Mais il est tout aussi efficace que ses camarades et headbangue comme un damné.

Le groupe joue un set rapide, technique et nerveux, tout en intensité, usant juste d’un soupçon supplémentaire d’énergie rock’n’ roll. Après “The hammer”, autre titre de leur premier CD, la vipère nocturne nous envoie en pleine face, ni plus, ni moins, que deux morceaux totalement inédits, coup sur coup.

C’est TOM qui souvent prend la parole. Il nous raconte que, lorsqu’il explique que son groupe fait du rock et qu’il vient de Suède, les gens lui disent : « ah comme ABBA ? » ! « Merci TOM pour cette anecdote ! » lui rétorque SOFI-LEE, en lui faisant un grand sourire. Et tout le monde se marre dans la salle.

Les morceaux défilent les uns après les autres. De “Dagger in hand” à “Night viper” en passant par “Never be enslaved” – superbe titre au demeurant – les sonorités sont étoffées et les structures massives. Le groupe joue finement et est hyper concentré. C’est puissant, hâtif, colérique, en bref heavy metal ! Dire qu’ils ont été sold-out deux soirs de suite dans leur propre ville en support de GRAVEYARD, on se demande comment ils font pour ne pas être mieux reconnus.

NIGHT VIPER

La fureur semble s’affaiblir sur “Run for cover”, ce qui n’empêche pas quelques brèves accélérations terribles d’un heavy qui déchire.
« Ce morceau est dédié au type qui porte le T-Shirt de THIN LIZZY » dit Tom. Euh… pourquoi je me sens visé moi ? Je jette un œil rapide dans la salle et je me rends compte que je suis le seul à avoir ce T-shirt, yes !!!!

Après un « Run for cover » – qui m’était dédié du coup – c’est encore un titre tiré de leur futur album qui est joué. Superbement interprété, “Never win” vous prend par les tripes. Ouah, quel morceau !

La rythmique lourde et endurcie de JONNA, qui nous délivre tout du long une prestation solide et impeccable, me laisse sans voix. C’est sur elle, que se calent les musiciens au début de quasiment chaque morceau. Il faut dire que, comme elle nous l’expliquera plus tard dans la soirée, cela fait quinze ans qu’elle pratique. Elle a dû commencer au berceau !! Quand on pense que dans les années 80, lorsqu’une fille jouait du heavy, elle était soit au chant, soit aux claviers et quasiment jamais à la batterie… Heureusement que depuis, les mentalités ont changé. Nous aurions raté quelque chose.

Le set se termine sur “Summon the dead”. Le heavy des NIGHT VIPER est un métal enragé, enrichi à la fibre rock’n’roll et soutenu par des riffs inspirés de la NWOBHM. Que c’est bon ! Je me suis laissé volontiers prendre au jeu du groupe. Et surtout le charisme de SOFIE-LEE, une vraie petite bombe ambulante sur scène. Quelle découverte !

ROADFEVER

Place maintenant à ROADFEVER. Me souvenant de la dernière fois où je les avais vus, j’attends avec un peu d’impatience le début du set des genevois… Même si je suis un peu inquiet, le groupe n’ayant plus rien sorti depuis quatre ans, ce qui est parfois synonyme de formation se reposant sur ses classiques. Mais dès l’ouverture du concert par “Wheels on fire”, je suis rassuré. Le groupe n’a rien perdu de sa verve et démarre pied au plancher, prêt à brûler du bitume. Comment ais-je pu préjuger de leur capacité à remuer un public tout acquis à leur cause ?

Les ROADFEVER déploient une volonté et une interprétation au sommet. Ils dépensent beaucoup d’énergie et d’entrain pour séduire leurs fans. D’ailleurs, je me rends compte que l’Undertown s’est rempli. Pas complètement, mais il y a pas mal plus de monde que tout à l’heure. Je comprends mieux maintenant pourquoi ils sont en haut de l’affiche.

Les refrains des titres de leur premier album me reviennent en pleine figure. “Break down the walls” et “Outside” rejoignent les tubes mémorisables à souhait qui traînent dans mon crâne.

STEVIE “MANOU” PIKE a une voix de féline. Sensuelle et incisive à la fois. J’adore ! Cela faisait cinq ans que je ne l’avais pas entendue, et elle n’a pas perdu de son mordant.

DAVID PARIAT le guitariste, chapeau de cow-boy vissé sur la tête, n’a de cesse de faire pleurer sa guitare sur des titres aussi purs qu’accrocheurs. Les solos qu’il fait sortir de sa belle gretch blanche sont intenses sur chaque morceau. Il nous fait du tapping de la main droite et des trills de la main gauche. En bref, il joue sur son manche avec ses doigts. C’est un virtuose de la guitare. Ses riffs sonnent du feu de dieu pour un rendu tonitruant.

ROADFEVER

Le bassiste, JESSIE BE, à la barbe plus longue que celle de mon ami Steve (si, si, c’est possible), nous fait ronfler sa basse. Son look de bikers se fait le reflet de son flegmatisme. Il en fait le minimum pour un rendu maximum.

PASCAL BAVAUD s’étant cassé le pied en début d’année, c’est RANZO DRUMMER qui le remplace, et celui-ci s’en tire comme un chef. L’agitation de ses cymbales et le battement de ses toms donnent le ton.

“Black moon breeze”, “Roadfever” ou encore “Do the right things” défilent à vitesse grand V. Je pourrais vous parler pendant des heures de ces titres qui ne vous lâchent pas une seconde et trottent en boucle dans votre tête plusieurs jours durant.

Cependant, MANOU est bien la figure de proue de ce groupe. Elle éblouit par son charisme et sa facilité à retourner une audience clairsemée. Son chant chamanique traîne dans l’oreille. Sous un sourire enjôleur, se cache une lionne enragée. Sur scène, elle se transforme littéralement en prédateur. Elle vous prend par les sentiments en vous ronronnant des mots doux pour mieux vous écorcher ensuite avec ses vocalises. Son regard pénètre au plus profond de votre âme. On ne peut qu’être conquis par la chanteuse. Elle ne surjoue pas, elle vit sa musique et nous la transmet avec dévotion.

ROADFEVER

Après un peu plus d’une heure de show intense, les ROADFEVER quitte la scène. « Normalement, à cette heure-ci, ils sont fermés, mais on peut revenir si vous voulez » plaisante MANOU. Ben, c’est sûr qu’on veut qu’ils reviennent parce qu’ils nous ont fait passer un moment super agréable et qu’on en redemande !

Le groupe revient vite sur scène et après un autre titre, il conclut par l’incontournable “Bark at the moon” du sieur OZZY OSBOURNE.

Le concert terminé, nous discutons avec les NIGHT VIPER qui sont encore présents à leur stand de merchandising. Super agréables et très souriants, ils nous parlent de leur musique avec passion et nous remercient vivement d’être venus les voir.

Chroniques Metal : Juillet 2017

Label : Frontiers Music

Sortie : 07 juillet 2017

6 ans après leur dernier CD, les Riverdogs de Vivian Campbell reviennent avec leur cinquième opus : “California”.

Je bute le suspect d’entrée : c’est un petit bijou ! Du hard mélodique, pêchu, qui donne envie de faire la fête sur la plage de Malibu, de chanter à tue-tête les refrains avec des copines en maillot devant le soleil couchant et profiter de morceaux sublimes comme “Something inside” pour conclure.

Bref, retour dans le réel. C’est un putain d’album a posséder d’urgence, un must qui va tourner en boucle chez moi !!! Quel voix, quel son de guitare ! Que du bon, je vous dis !!!

Allez, le top du coup de coeur : l’infarctus !! Hey les mecs, n’attendez pas à nouveau 6 ans pour nous revenir… surtout si vous avez un album de cet acabit !!

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Label : Frontiers Music

Sortie : 07 juillet 2017

Le nouveau Ten est là !! En plus, le premier titre s’appelle “The grall”, c’est de bonne augure, ça !!

Je ne sais pas s’ils ont trouvé le graal mais l’inspiration, ça c’est sûr ! Cet album est une perle de hard mélodique, limite symphonique par moments. Les morceaux sont sublimes et le son est trop bon. On se laisse emmener dans leur univers très facilement.

C’est un album varié mais tout en cohérence. En plus, j’adore la voix, moi ! En tout cas, un CD a mettre en playlist pour ses vacances, un album parfait pour l’écouter les doigts de pieds en éventail devant la grande bleue !!

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Label : Frontiers Music

Sortie : 07 juillet 2017

C’est lors de la prestation du Graham Bonnet Band au Frontiers Rock Festival de Milan – le 24 avril 2017 – que ce live a été enregistré.

Et ils ont bigrement bien fait ! Le son est excellent, la setlist, qui est un véritable best of de la carrière de Graham, pioche aussi bien dans du MSG, du Rainbow, de l’Alcatraz que du Impeliteri ou que dans sa carrière solo. Et putain, on s’aperçoit qu’on avait peut-être un peu oublié que le monsieur a des mega morceaux dans sa besace !

Le son est très bon, les musicos qui jouent avec lui aussi, on a bien l’ambiance du live. Un live à avoir pour découvrir cet artiste pour ceux qui ne le connaissent pas et pour les fans, un live a avoir. Une méga playlist en écoute qui rendra la plage plus hard !!!

Ah oui, pour moi, c’est un coup de soleil… heu, coup de coeur !

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Label :  Autoproduit

Sortie : 17 juillet 2017

Lorsque j’ai reçu le dernier Alien Encounters, je sortais du cinéma d’où je venais de voir “Valerian”, le dernier Besson. Et là, flash arrêt devant la pochette et me demandant si c’est une coïncidence. Dessinée par Razorimages, elle est vraiment superbe… Et vraiment raccord avec le film. Trop fort !

Pendant que j’admire les détails de la pochette, je mets le CD et c’est parti ! Déjà, comme pour la pochette, il y a eu du travail. Le son est superbe. Un an pour faire l’album et ça paye ! D’entrée de jeu, on ressent diverses influences : Rainbow, Purple, Satriani… Du prog’ métal, des sonorités orientales… Le clavier est superbe, les solos sont magnifiques, la voix colle parfaitement à la musique. Les morceaux forment un tout parfaitement homogène et font de cet album conceptuel une vraie réussite.

Les musiciens, s’ils sont très techniques, ne tombent en plus en aucun cas dans la démo. La technique met en valeur les compos , elle est là pour les servir et non le contraire. Les guests (ah, je ne vous avais pas dit qu’il y avait des invités ?) sont parfaitement placés. Ils rentrent parfaitement dans l’univers des Alien Encounters et ne sont pas là uniquement pour vendre leurs noms. A noter que les parties de clavier, assurées par Philippe Luttum (Angra), ont été faites au Brésil.

Moi, je ne redescends pas. Dès que le CD s’arrête, je le remet… Je ne peux pas m’en empêcher, c’est trop bon ! J’en reviens à “Valérian” et je me dis que les morceaux de cet album au thème très “l’univers est vaste” auraient été parfaits avec les images du film !!

Merci messieurs, cet album est superbe !! Les 8 morceaux passent trop vite. Si vous aussi vous voulez participer au voyage interplanétaire, vous pouvez le commandez sur le Facebook du groupe.

Ah oui, j’oubliais ! Du coup, c’est un méga coup de coeur pour un mega album à acheter et un groupe à voir live of course. Un album à écouter à donf, que ce soit sur la route, sur la mer ou dans les airs !