Monthly Archives: décembre 2018

Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74

Aujourd’hui, 7 décembre, c’est la Saint-Ambroise. Et, d’après le proverbe, s’il neige, alors de dix-huit jours de froid nous sommes en danger. Heureusement pour nous, pas de neige à l’horizon. Le manteau hivernal n’est pas encore arrivé. C’est cool, cela nous permettra d’aller au concert sans problèmes sur la route. Un concert ? Mais quel concert, vous demandez-vous ? Eh bien, cher lecteurs et lectrices, ce soir, un orchestre de vol de nuit suédois pose ses valises à Meyrin. Accompagnés par un miroir noir bruxellois et une attaque de macaques neuchâtelois. Mais qu’est-ce que c’est que ce binz ?  De quoi il nous parle ? Attendez, vous verrez bien. Et puis, comme on dit, tout vient à point à qui sait attendre.

C’est sous une pluie diluvienne en direction de nos voisins suisses, que nous partons, afin d’assister à un show qui s’avérera incroyable. Arrivés sur place, nous faisons, une fois n’est pas coutume, la queue pour descendre dans l’antre de l’Undertown. Cependant, une fois à l’intérieur, je me pose la question de savoir où le public a bien pu aller ce soir. Certes, ce ne sont que des fans, mais tout de même, j’ai l’impression qu’il n’y a pas grand monde.

Mais à peine le temps de tergiverser avec les copains que les neuchâtelois de MACAKATAC entament leur set. Lunettes noires pour tous les membres du groupe, barbes de hipsters au menton, les primates surprennent par leur look atypique, qui ne reflète en aucun cas leur musique.

MIRCO, bassiste chanteur venant de l’ICMP de Londres, attaque par un “Call Of The Monkeys” pas piqué des hannetons. Les guitares tenues par NICOLAS et ROMAIN font un bel effet dans l’Undertown. LAURENT aux percussions et AXEL à la batterie sont le plus souvent dans le noir mais soutiennent bien la rythmique donnée par MIRCO.

Musicalement, nous nous situons dans un style proche d’un rock blues d’influence anglaise mélangé avec une pointe de grunge. Les morceaux sont relativement courts et s’enchaînent sans traîner. MIRCO nous interpellant tout le temps en anglais, garde – tout comme ses copains guitaristes – ses lunettes noires tout le long du show.

C’est sympa à écouter, mais je reconnais que je n’ai pas trop adhéré à leur univers musical. J’ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans, même si certains morceaux, tel que “Green voltage” m’ont bien plus. A noter qu’une partie des revenus va à la Ligue contre le Cancer et à une association de défense des singes. C’est louable de la part de ces musiciens. Dommage qu’ils ne nous l’aient pas signalé durant le show. Peut-être voulaient-ils rester humble ? Bref, MACAKATAC est un groupe à découvrir… si le grunge et ses litanies dépressives ne vous font pas fuir !

Petit entracte pour discuter avec les copains et se rendre compte que, finalement, ce n’est pas si mal rempli que ça. Les retardataires sont arrivés en cours de route. Surprenant, quand l’on connait la précision suisse. Ou alors, ce n’était que des français. Lol !

Tiens, c’est étrange, il y a un type seul sur scène qui a l’air de continuer à faire la balance. Ah ben non, c’est le guitariste des BLACK MIRRORS. C’était une blague belge ? Arrivent en courant la rythmique, la basse, la batterie, laissant le micro seul sur scène. Euh les gars… Y’a pas quelqu’un qui manque ? D’un seul coup, venue de nulle part, une chanteuse débarque devant le micro. Habillée comme une amérindienne, maquillée comme une shaman, elle entame une litanie que n’aurait pas renié les autochtones d’Amérique du Nord.

Forts de leur récent album “Look Into The Black Mirror” (publié par Napalm Records et leur premier long métrage après deux EP), les BLACK MIRRORS évoluent dans une sorte de blues dur avec des nuances de stoner teinté d’occult rock. Certains éléments psychédéliques montrent clairement leur intention première, à savoir celle de suivre les traces d’un certain BLUES PILLS plus connu.

Mais qu’est-ce que c’est que cette chanteuse ? Incroyable ! Elle est habitée par les titres qu’elle interprète. C’est totalement démentiel ! Même lorsqu’elle ne prend pas le micro, elle continue à danser sur les riffs de ses musiciens. On est en droit de se demander si elle n’est pas habitée par un quelconque esprit malin, qui prendrait du plaisir à la faire bouger dans tous les sens. Elle donne vraiment l’impression d’être une marionnette manipulée par des fils invisibles. Pour moi, Marcella Di TROIA à un superbe timbre de voix. J’aime bien son côté psychédélique et dynamique en même temps.

Pierre LATEUR le riffeur est relativement discret, même s’il s’éclate bien sur ses riffs, tandis que Loïc VIDETTA, le bassiste, semble survolté. Et ce n’est pas les coups de marteau de Paul MOREAU qui le feront ralentir. La dynamique du groupe fait plaisir à voir, et m’impressionne. J’avoue que je ne connaissais pas le groupe, et que je deviens vite fan. Ce côté Stoner psychédélique « flower power » à la mode Indiens d’Amérique, est vraiment très intéressant. Il m’est difficile de ne pas être captivé par la présence scénique de Marcella. C’est elle qui monopolise la scène sous les riffs et la rythmique.

La reprise du “Kick Out The Jam” du MC5, reste intéressante, même si, pour les puristes, certaines attaques manquent cruellement. Cependant, on leur pardonne bien volontiers, tellement leur prestation est vivante. Cela change par rapport à certains groupes qui restent statiques sur scène.
Une chose semble certaine, et comme le dit si bien leur bio, si JANIS JOPLIN, JACK WHITE, ANOUK, NIRVANA et les QUEENS OF THE STONE AGE n’avaient jamais eu la chance de se reproduire, alors BLACK MIRRORS serait leur création favorite.

Bon, re-papotage avec les copains et petit tour au stand de merch’ pour discuter de la prestation de nos nouveaux copains belges. C’est moi ou il y a plus de monde devant la scène que tout à l’heure ? Le peu de spectateurs présents en début de soirée semble n’avoir été qu’une illusion !

Ca y est, le groupe vedette de ce soir va bientôt commencer. A peine le temps de reprendre une place devant les planches que les lumières s’éteignent pour laisser la place à BJÖRN “Speed” STRID, vocaliste de THE NIGHT FLIGHT ORCHESTRA – et accessoirement de SOILWORK– et ses acolytes. S’appeler comme ça et jouer à deux pas d’un aéroport, il faut le faire ! Et non, ce n’est pas une blague belge… d’autant plus qu’ils sont suédois. Lol !

Trève de galéjades et reprenons notre sérieux. C’est le batteur JONAS KÄLLSBÄCK qui pose le premier le pied sur l’estrade suivi par RICHARD LARSSON qui s’installe derrière ses claviers. Les « Airline Anna », choristes du groupe depuis l’an passé, sont bien mises en évidence sur le fond de la scène, tandis que SEBASTIAN FORSLUND, le percussionniste-guitariste, se place sur la droite derrière ses congas. David ANDERSSON le guitariste (aussi membre de SOILWORK) et SHARLEE D’ANGELO à la basse (ARCH ENNEMY) entament les premières notes d’un concert mémorable. BJÖRN débarque sous les acclamations du public, dans un beau costume mauve en raccord avec celui des deux « Airline Anna (ANNA-MIA BONDE & ANNA BRYGÅRD) ».

Le public conquis d’avance s’enflamme dès les premières notes de “Sometimes the World Ain’t Enough”. Et c’est parti pour l’embarquement dans un grand spectacle, au super son sur des chansons ultra-mélodiques martelées à tue-tête. Tout est juste comme il faut, à part peut-être BJÖRN, qui semble avoir des problèmes de voix. Mais qu’à cela ne tienne, il continue son show, donnant tout ce qu’il possède à son public qui le lui rend bien. Et puis, ce n’est pas moi qui irait faire un reproche à un chanteur de cette stature !

SHARLEE et DAVID font le show, même si ce dernier se la joue plus discret. Les Airlines Anna, en véritables hôtesses de l’air, contribuent, elles aussi, à nous faire passer un bon moment dans ce fauteuil d’orchestre. Le sourire aux lèvres ne quitte pas leur visage. Mais bien évidemment, tout ce spectacle ne serait rien sans son pilote. BJÖRN a beau sembler être en perte de voix, il nous embarque aisément dans le mode de NIGHT FLIGHT ORCHESTRA.

L’osmose entre les musiciens frôle la perfection. Les riffs sont faits sur mesure : pas trop serrés, pas trop décontractés. Tout est paramétré pour que nous passions un voyage agréable. Avec la rythmique emmenée par JONAS et SHARLEE, les guitares acérées de DAVID, les nappes de claviers de RICHARD et le son des congas et de guitare de SEBASTIAN, THE NIGHT FLIGHT ORCHESTRA ont cette facilité à manier les titres aiguisés comme des couperets qui tranchent dans le graillon des spectateurs présents ce soir.

Dire que ce groupe n’était à l’origine qu’une occasion de se divertir en proposant un retour aux années 70-80 !! Pourquoi mes jambes et mon torse se mettent à bouger ? Je n’arrive pas à m’arrêter ! Le boogie de NFO est contagieux ! Je suis aux taquets, n’arrêtant pas de siffloter les refrains qui trottent dans ma tête. C’est géant !

Les interventions de BJÖRN sont peu nombreuses. Place est faite à la musique, mais toujours à bon escient.

Cette énergie que possèdent les membres du groupe ne diminue pas. SHARLEE va se frotter au public avec sa basse, se faisant une place derrière BJÖRN campé sur ses bottes en croco qui toise le public du haut de son mètre 96.

Le son est au top niveau et les lumières sont bien trouvées, même si une grosse lumière blanche qui nous aveugle, nous empêche d’apprécier à sa juste valeur NFO. Cependant, il faut bien dire que, musicalement, ce sont des vacances pour nos oreilles. Ces musiciens gentlemen (ils sont presque tous en costume trois pièces) jouent un rock mélodique, accompagné de synthétiseurs, qui respire parfois l’esprit du funk et du disco. Les influences de THE NIGHT FLIGHT ORCHESTRA sont les grands modèles du rock américain des années soixante-dix et quatre-vingt. Cela signifie : grandes mélodies, gros riffs, gros synthés et gros chœurs aussi loin que l’oreille peut atteindre. Le groupe se sent tellement à l’aise qu’ils jouent vraiment libérés.

Le public, très en voix ce soir, n’a de cesse d’acclamer les premières mesures de tous ces hits. Les « Airline Anna », font la différence ! En plus de leurs sourires, elles apportent un vrai plus au groupe. Et chaque titre possède un refrain que vous pouvez chanter immédiatement car les mélodies vocales sont parfaitement intégrées aux chansons et renforcées par les chœurs.

Le public reste béat d’admiration devant la prestation du groupe. Il y a quelque chose pour tout le monde ici. Des titres de “Skyline Whispers”, avec “Living for the Nightime”, de “Amber Galactic” – avec pas moins de quatre titres interprétés – et même des morceaux de leur premier album qui date de 2012. Mais, bien sûr, c’est leur dernier full length qui est mis en valeur ce soir, avec sept extraits. La densité des hits est énorme. Non seulement par leur grande variété, mais aussi, grâce à la finesse technique d’interprétation des musiciens. C’est vraiment impressionnant !

Ce concert, dépasse toutes mes attentes. Je suis, comme une grosse partie du public, complètement conquis. Malheureusement pour moi, le concert me semble trop court. J’en aurais bien repris une dose. Notamment avec “All The Ladies”, tiré de “Skyline Whispers”, qui a été un peu laissé de côté. Mais, ça, c’est juste parce que j’aime bien râler.

THE NIGHT FLIGHT ORCHESTRA nous a montré ce soir un groupe qui a laissé son statut de “projet parallèle de musiciens connus”, loin derrière lui, et de manière tellement convaincante que le nom tombe à la pure formalité.

Une fois le show terminé, nous avons droit à la visite de SEBASTIAN et de RICHARD, mais malheureusement, pas des autres. Ceux-ci étant « Too lazy », d’après RICHARD. Il est temps pour nous de refranchir la frontière en s’accompagnant de “Sometimes the World Ain’t Enough”, le dernier opus de NIGHT FLIGHT ORCHESTRA.

H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l'Atelier des Môles
H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l’Atelier des Môles

Report et Photos de STEVE*74

C’est une déjà longue histoire d’amour entre ma fille et H.E.AT, aussi dès qu’une date fait son apparition sur internet, c’est toujours la même question : “Papa, on peut y aller ?”. Cette année, deux dates sont disponibles mais, à cause d’autres concerts, une seule est envisageable pour moi, celle de Montbéliard. L’occasion de découvrir l’Atelier des Môles, la salle où se déroule ce concert.

D’habitude, j’écris qu’après un trajet sans encombre, je trouve très facilement de la place pour me garer mais ici ce n’est pas vraiment le cas. La route entre La Chaux de Fonds et Montbéliard est loin d’être facile. Enfin après un ralentissement à un rond-point dû aux gilets jaunes nous voici enfin arrivés devant l’Atelier des Môles.

C’est la première fois que je viens ici et tout de suite la première chose que j’aperçois, ce sont les très hauts murs surmontés de barbelés situés en face de la salle… Eh oui, c’est bien une prison qui nous fait face. Comme nous sommes en avance (eh oui René, certains arrivent à l’heure), j’ai tout le temps d’étudier les lieux et de constater que cette proximité ne gêne pas l’ambiance dans la file d’attente.

Enfin les portes s’ouvrent et je découvre un lieu sympathique et de taille humaine.

H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l'Atelier des Môles
H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l’Atelier des Môles

Pour débuter cette soirée 100% scandinave ce sont les SHIRAZ LANE qui investissent la scène en premier. C’est aussi une première pour moi. Jusqu’ici, je ne connaissais d’eux que leurs disques et j’ai hâte de les voir en live. C’est plein de fougue et bondissants qu’ils apparaissent, surtout HANNES KETT, le chanteur. Durant tout le show il bougera, faisant flotter ses longs cheveux blonds au vent.

Ce qui me surprend, c’est la jeunesse apparente des musiciens. C’est rafraîchissant de voir évoluer des jeunes dans un milieu où ce sont de vieilles légendes qui remplissent des stades. Ce soir, je vois peut-être les futurs GUNS ou MÖTLEY CRÜE.

Sur du sleaze mâtiné à du hard-rock mélodique, les natifs de Vantaa emportent tout sur leur route. Réellement formé dans la formule actuelle en 2015, ils ont déjà deux disques à leurs actifs ce qui leur a ouvert les portes à de nombreux concerts ou festivals à travers toute la planète. Ils ne chôment pas !!

Bien entendu, ils nous jouent des morceaux du dernier album “Carnival Days”, sorti en début d’année. Des titres dans la lignée du premier album. MIKI KALSKE, le deuxième guitariste, ressemble comme deux gouttes d’eau à son illustre aîné de H.E.A.T., DAVE DALONE, avec presque le même look et la même attitude. Son compère JANI LAIN n’est pas là pour amuser la galerie, il nous assène riffs sur riffs.

H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l'Atelier des Môles
H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l’Atelier des Môles

Malgré un son général assez moyen, je passe un agréable moment et je n’ai qu’une envie, les revoir, mais cette fois-ci avec un set plus long pour pouvoir vraiment les apprécier dans des conditions optimales.

Pendant le changement de matériel, j’ai la surprise de revoir les SHIRAZ LANE arpenter à nouveau la scène pour changer des branchements et déplacer des amplis. C’est étrange, d’habitude c’est le rôle et la fonction des roadies. L’intermède est court car c’est avec la même batterie que les trois groupes vont jouer.

H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l'Atelier des Môles
H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l’Atelier des Môles

Juste un changement de backdrop en fond de scène et des amplis changés de place et c’est au tour de ONE DESIRE d’arriver sur le plancher de l’Atelier des Môles.

Maintenant, je rentre sur un terrain qui m’est plus familier car j’ai déjà eu la chance de les voir sur scène. Là encore, ce sont des finlandais. La Finlande est peut-être un petit pays vis-à-vis de son nombre d’habitants mais grand de par le nombre et la qualité de ses groupes !!

Fondé en 2012, une fois n’est pas coutume, par le batteur OSSI SIVULA, le groupe avance moins vite que ses collègues de SHIRAZ. Eux n’ont sorti qu’un seul disque en 2017. Bon, d’un autre côté, la formation actuelle n’a été constituée qu’en 2016, alors je leur donne une circonstance atténuante pour leur non-prolifération vinylique !

ANDRE LINMAN au chant et à la guitare, JIMMY WESTERLUND à la guitare et JONAS KUHLBERG, bassiste de son état et dernier arrivé, complètent la formation finnoise. Mais il y a, comme de bien-entendu, une subtilité de taille : la présence non négligeable d’un clavier. Il n’est mentionné nulle part mais il existe vraiment cet homme !! Et il participe lui-aussi activement au show !

Leur hard-rock mélodique fait des étincelles. Le public en prend plein les oreilles pour sa plus grande satisfaction. Le son a nettement gagné en qualité et les morceaux en sortent grandis. Les solos sont majoritairement effectués par JIMMY mais il en laisse quelques-uns à ANDRE qui savoure ces moments avec sa Flying V.

H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l'Atelier des Môles
H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l’Atelier des Môles

JONAS et JIMMY ont un côté assez reposant alors qu’ANDRE, en véritable showman, fait le spectacle en gardant toujours un grand sourire. Cela fait toujours plaisir de voir des musiciens contents, contrairement à certains que je ne nommerais pas ici mais qui tirent des tronches pas possible….

Je passe un excellent moment et j’apprécie mieux la prestation de ce soir que celle que j’avais déjà vue. ONE DESIRE est un groupe en nette progression et que je vous invite à les découvrir au plus vite (pour les néophytes). Pour ma part j’attends avec impatience un deuxième disque !!

H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l'Atelier des Môles
H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l’Atelier des Môles

Place maintenant aux vedettes du soir, ceux que nous sommes venus voir si loin de nos bases, nos suédois préférés, H.E.A.T. ! Premier constat, pas de changement de line up, ce sont toujours les cinq mêmes musiciens qui déboulent sur scène. ERIK GRÖNWALL, le chanteur arrive comme une furie et gesticule d’entrée dans tous les sens. Le bonhomme a l’air remonté comme un coucou suisse, je sens que le concert va être torride avec un tel frontman.

Comme souvent lors des tournées ils attaquent avec un titre issu du dernier disque en date “Bastard of society”. Les hostilités sont lancées et il n’y aura pas de survivants !!  Les titres suivants sont puisés dans les différents albums du groupe mais j’ai toujours une petite préférence pour ceux issus de “Tearing down the walls”, un album qu’il faut absolument posséder et qui est rempli de tubes que l’on a envie de chanter avec eux.

La marque de fabrique de ce groupe, ce sont des refrains entêtants, de grosses guitares et de belles mélodies. Et cerise sur le gâteau, des refrains que l’on retient, un véritable must pour les fans.

H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l'Atelier des Môles
H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l’Atelier des Môles

Entre deux morceaux, ERIK nous explique qu’ils ont failli ne pas jouer ce soir à cause d’une panne de bus… Ouf, nous avons échappé au pire ! Faire autant de kilomètres pour rien aurait été rageant !! Sur leur page Facebook, ils écriront le lendemain un petit message en français pour leurs fans : << Aucun bus cassé sur terre ne peut nous arrêter > >. Moi je dis bravo les gars (ou tack så mycket, en version originale), continuez comme ça, vos fans apprécient cette mentalité !!

Un show de H.E.A.T. ne se décrit pas, il se vit à 200 km à l’heure. Il est intense et vous donne une patate d’enfer. Vous en redemandez car avec la morosité ambiante qui règne actuellement, des moments comme ça vous n’en vivrez pas tous les jours. Le côté pop du dernier album est exclu du répertoire de la soirée pour laisser la place au hard-rock mélodique qui les caractérise si bien.

Alors forcément dans ces conditions, les titres défilent à toute vitesse et c’est déjà le passage où les musiciens quittent la scène pendant qu’ERIK empoigne sa guitare acoustique pour nous chanter “Laughing at tomorrow”. C’est le seul moment calme de la soirée, le seul instant où il est obligé de rester assis. Un exploit pour lui, mais cela permet à tout le monde de recharger ses batteries avant l’assaut final.

Le set se termine sur les incontournables du répertoire comme “Mannequin show” ou encore “A shot at Redemption” en rappel. De véritables hymnes qui achèvent un public conquis depuis longtemps déjà.

Distribution de médiators et serrages de mains et c’est bel et bien terminé. J’en aurais bien repris une petite dose pour la route, moi…

H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l'Atelier des Môles
H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l’Atelier des Môles

Comme le chantait Edith Piaf à l’époque, “non, je ne regrette rien”, moi je suis comme elle, je ne regrette absolument pas d’être venu ce soir à Montbéliard. En revanche, si la prochaine fois vous pouviez jouer plus de près de chez moi, ce serait parfait…

VULCAIN au O' Totem https://lewebzinedeti-rickou.com/
VULCAIN au O’ Totem

Report et Photos : Ti-Rickou

On m’aurait dit il y a à peu près 35 ans que je reverrai encore VULCAIN en live, je ne l’aurais pas forcément cru. Et j’aurais eu tort car les Maîtres de la Foudre tournent encore et cerise sur le petit cake, ils passent à Lyon ! En plus, ils sont accompagnés par un groupe de Clermont-Ferrand que j’adore et que je vois malheureusement trop peu, LOOKING FOR MEDUSA et pour cette date, ils auront les locaux d’ARCHANGE avec le prolifique MARKUS FORTUNATO à la basse. Bref, une soirée entre avec des potes !

La petite sauterie se passe au O’Totem de Rillieux-la-Pape. Pour y aller et pour se garer, c’est trop top. Bien sûr, je ne peux décidément pas être à la bourre car sinon je vais me faire étriper. Et devinez ? Non, je ne suis pas en retard, je suis même un chouia en avance et du coup je vais en profiter pour faire une interview de VULCAIN. Le truc de dingue c’est que je me suis aperçu que je ne leur en avait encore jamais fait !

VULCAIN au O' Totem avec en première partie ARCHANGE https://lewebzinedeti-rickou.com/
ARCHANGE au O’ Totem

J’essaie de ne pas être trop long car j’entends les premières notes qui résonnent. ARCHANGE commence déjà. Je suis bon dans mon timing mais il faut que j’accélère un peu. 

Allez, c’est bon, je n’ai pas loupé grand chose. ARCHANGE n’en est qu’à son premier morceau. En plus, ça tombe bien, je l’aime beaucoup celui-là. Les mauvaises langues pourront dire que de toute façon que je les ai vus en live récemment et que MARKUS FORTUNATO à la basse avec un groupe, c’est pratiquement deux concerts sur trois (lol) mais moi déjà j’adore voir le jouer de la basse. Il a toujours une énergie positive. Il dégage toujours une joie de jouer et d’être là qui sont communicatives et dans le cas d’ARCHANGE, il leur a redonné une seconde jeunesse, c’est clair !

L’avantage de voir les groupes régulièrement c’est qu’on se rend compte de la progression – ou pas d’ailleurs – mais dans le cas d’ARCHANGE, à chaque fois que je les vois, c’est de plus en plus rôdé. La scène pour ça, c’est terriblement efficace. 

On n’a pas parlé de musique. Moi, j’aime bien leur hard-rock mélodique, leurs morceaux, leur petit côté SCORPIONS, la voix de DAN PALLAS le chanteur (la voix, un peu moins le look !… même si ça aussi ça change petit à petit. Allez DAN, sois méchant !). Bref, si on rajoute FRANCISCO PACO PEIRO qui a apporté aussi beaucoup au renouveau du groupe et qui en live se donne à donf’, le résultat est forcément excellent pour un début de soirée.

Le changement de management de ces derniers mois se fait bien sentir et amène enfin le groupe sur une bonne direction. 

VULCAIN au O' Totem avec en première partie LOOKING FOR MEDUSA https://lewebzinedeti-rickou.com/
LOOKING FOR MEDUSA au O’ Totem

Allez, petite pause clope et retour dans la salle qui commence à se remplir tranquillement, juste à temps pour l’arrivée de mes copains de LOOKING FOR MEDUSA ! Les lyonnais présents dans la salle vont les découvrir pour la première fois car bizarrement, bien que Clermont ne soit pas si loin de Lyon, la Méduse se fait rare dans cette belle ville.

Et ils ne vont pas être déçus car ils vont en prendre plein les yeux et pleins les oreilles. LOOKING FOR MEDUSA démarre très fort et va maintenir la cadence. Leur prestation scénique live envoie mémé dans les coussins (de Lyon, of course). Ils ont une putain de présence sur scène.

OLIVIER est non seulement un mega chanteur mais il est aussi un pur frontman. Il sait parfaitement prendre le public et l’emmener dans son univers.

Leurs morceaux tabassent la Mère Richard dans ses fourneaux avec leur hard-rock à la fois classique, mélodique et moderne, leurs refrains qui te rentrent dans la tête et qui n’en sortent plus (n’est-ce pas Mag ?). En plus, les morceaux du nouvel album sont vraiment très bons.

Le groupe ne lâche pas l’affaire et il termine le concert par un cover de nos kangourous préférés. Euh… c’est toujours sur ce genre d’exercice très casse-gueule que j’attends les groupes. Et là, LOOKING FOR MEDUSA fait mieux que de reprendre connement une mélodie et des paroles. OLIVIER, on le voit, il sait ce qu’il chante et il vit vraiment les paroles ! Du coup, ça termine le concert en beauté.  

Mes amis lyonnais ont pris une grosse tarte par LOOKING et beaucoup se précipitent au stand merch’ pour acquérir des albums, se les faire dédicacer et faire des tophos. Voilà, Lyon est une nouvelle base de fan club du groupe. C’est cool, ils vont pouvoir venir plus souvent ! 

Dernière pause de la soirée et c’est l’heure d’accueillir les Maîtres de la Foudre, le trio infernal de Paris, j’ai nommé VULCAIN ! Alors effectivement VULCAIN joue devant un public acquis à sa cause, soit des gens qui les ont vus il y a très longtemps soit des plus jeunes qui ne les ont jamais vus en live et qui veulent s’en prendre plein les oreilles.

Et ils ne vont pas être déçus là non plus car les bougres, ils jouent fort ! En plus, c’est rigolo, la dernière fois qu’ils ont joués à Lyon, c’était à la Halle Tony Garnier en première partie de MOTORHEAD. Oui, je sais, chérie tu y étais !!! Le grand changement dans la set list de ce soir, ce sont les morceaux de leur nouvel album dont un en hommage à LEMMY (eh oui, je suis raccord !), morceau qui se marie très bien avec les morceaux des trois premiers albums de VULCAIN dont on va avoir un florilège ce soir. 

Ils sont très en verve. Même MARC qui a toujours un mot ou une histoire à raconter et qui a décidé que sur les tournées les nuits sont longues et qu’il aimerait bien avoir un peu de compagnie et se fait régulièrement de la pub entre deux morceaux. Quel blagueur ce MARC !!

Bien sûr, on a un rappel et là ils nous expliquent qu’on peut s’arrêter de chanter et qu’ils ne vont pas la faire tout de suite. En fait, ils vont nous en faire une avant. Mais mes copains et moi, on est aux taquets, on attend un morceau en particulier et de toute façon un concert de VULCAIN ne peut pas se terminer sans. Ca y est, ils font monter les musiciens d’ARCHANGE et de LOOKING FOR MEDUSA et ils n’ont même pas le temps de commencer que le public entonne “de Nantes à Montaigu” !!! Eh oui, VULCAIN a fait énormément pour le patrimoine paillard français en reprenant ce morceau qui est devenu un véritable hymne chez les hardos !  

Allez, là c’est bien fini. On va se retrouver tous ensemble au merch’ faire des photos et papoter. Moi je viens d’atterrir d’un voyage dans le passé d’où à l’époque j’étais jeune et beau (maintenant, je suis juste beau !). Hyper-vitesse Doc, retour dans mon home sweet home.   

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VULCAIN au O’ Totem
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THE DEAD DAISIES au CCO https://lewebzinedeti-rickou.com/
THE DEAD DAISIES au CCO

Report et Photos by Ti-Rickou

Je viens de m’apercevoir que ça fait un bon bout de temps que je n’ai pas été voir un concert au CCO. C’est facile, la dernière fois c’était le 21 avril pour le fabuleux Metal Thunder Jackets avec TIGERS OF PAN TANG. J’adore cette salle, tous les concerts que j’y ai vus restent d’excellents souvenirs. Le son y est très bon. C’est une salle où on se sent bien. Seul bémol et de taille, pour se garer dire que c’est la croix et la bannière, c’est un euphémisme !… Ce qui ne m’arrange pas car la première partie ce soir n’est autre que mes copains de BACK ROADS. Et bien sûr je ne veux pas les louper. Donc il va falloir vraiment jouer avec un timing serré.

Heu… là ça vient de se corser sévère. J’ai appris que ces fous furieux de DEAD DAISIES feraient un show acoustique avant BACK ROADS pour les 50 premiers arrivés devant la porte. Là, la pression est très très forte. Hors de question que je loupe ça… Quitte à arriver extrêmement en avance et d’attendre sous la flotte. Même pas grave. Si chérie, même pas grave !

Donc je prévois très large mais, même en prévoyant plus que nécessaire et de loin, j’arrive devant les portes quand les organisateurs sont en train de remettre le précieux sésame (un beau bracelet orange fluo au nom des DEAD DAISIES) au bras des heureux élus. Yes, j’en suis !!!! Même pas le temps de regarder si mes acolytes du webzine sont dans les 50 ou si j’ai d’autres potes, on nous fait déjà entrer dans la salle. Trop top !!

THE DEAD DAISIES au CCO https://lewebzinedeti-rickou.com/
THE DEAD DAISIES au CCO

Et là au sol, au pied de la scène, il y a une batterie, des guitares et la basse qui sont déjà préparées comme si elles n’attendaient que nous. DEAD DAISIES arrive et au lieu d’aller vers leurs instruments, ils viennent nous voir, nous disent bonjour, serrent des mains, font des bises. Ils sont contents qu’on soient là et prennent du temps avec nous avant de s’installer sur leurs tabourets.

Allez, moment irréel. C’est un putain de concert acoustique privé qu’ils nous font ! Des titres à eux plus des covers. L’ambiance est presque surnaturelle tellement la situation est irréelle. Il y a une ambiance fabuleuse aussi bien parmi les musiciens qui s’éclatent comme des gamins qui font une bonne blague que dans le public présent qui profite à mort du privilège qui lui est accordé. Ayant déjà eu la chance de voir JOHN CORABI dans cet exercice deux fois, je prends encore plus de plaisir à le revoir avec ses copains DOUG ALDRICH, MARCO MENDOZA, DAVID LOWY et DEEN CASTRONOVO.

La demi-heure de concert passe à la vitesse de ma mère grand sur une quenelle dans les traboules. La surprise n’est pas finie car ils nous annoncent que aussitôt après ce show acoustique, ils vont faire des photos avec nous, signer des autographes et tout et tout. En plus quand on se dirige vers les personnes qui ont apporté des affiches et des autocollants, ils nous annoncent que c’est gratuit ! Là j’hallucine totalement. Les mecs nous font un concert en plus, nous donnent des goodies, font des photos avec nous et en plus, ils ne veulent pas de thunes !!! Quand tu penses que des groupes avec un CV du quart de ces mecs prennent de 500 à 800 euros pour faire un meet and greet qu’ils viennent faire au forceps, ça me laisse forcément admiratif de ce que sont en train de nous faire les DEAD DAISIES ! Je savais que ces mecs avaient un coeur énorme et une envie de jouer égale, mais là ils continuent à m’épater. C’est ce qui fait, en plus de leurs qualités musicales, la force de ce groupe.

Donc le concert officiel n’a pas encore commencé que je suis déjà monté très haut !

La pause avant le début de BACK ROADS va me permettre (peut être) de redescendre un petit peu. Bon, pas assez pour cacher mon énorme “wouah” aux copains qui débarquent enfin pour le concert et qui me demandent comment c’était. Désolé les gars, là je comprends qu’il y a de quoi se la prendre et se la mordre ! J’ai encore plus la sensation d’avoir été vraiment privilégié.

Allez, la salle s’est bien bien remplie, BACK ROADS arrive sur scène. Ils attaquent d’entrée de jeu fort. SYLVAINE  DESCHAMPS-GARCIA au chant, FABRICE DUTOUR et CHRISTOPHE OLIVERES à la guitare, FRANCK MORTREUX à la basse et BILAL HARDY à la batterie prennent leurs repères sur la scène qui, bien qu’elle soit très grande, a été partagée en deux car derrière eux il y a la batterie surélevée des DEAD DAISIES.

Ca ne va pas les perturber trop longtemps car ils ont bien décidé de faire parler la poudre ! Leur hard-rock boogy est un projectile très efficace. Je trouve que BILAL, leur nouveau batteur s’est très vite adapté et s’est vite intégré au groupe.

A la fin du premier morceau une partie de la salle entonne un “joyeux anniversaire” en l’honneur de FABRICE DUTOUR qui fête aujourd’hui ses 18 ans (?!!!!). L’ambiance dans le public est très bonne. Une bonne partie de la salle connait bien sûr les morceaux de BACK ROADS et les apprécie. La salle ne se vide pas pour remplir la zone fumeur et ça, c’est un très bon signe.

Scéniquement BACK ROADS a trouver son point d’équilibre. SYLVAINE fait encore plus le show et l’entente entre les musiciens est palpable. Le son est excellent, les lights sont très belles et moi je suis mega content de les voir en première partie des DEAD DAISIES car ils le méritent vraiment.

Bon, encore une fois, je trouve le temps court mais je suis quand même bien content d’aller prendre l’air car dans la salle blindée à bloc, il fait vraiment très très chaud !

THE DEAD DAISIES au CCO https://lewebzinedeti-rickou.com/
THE DEAD DAISIES au CCO

Allez, à peine le temps de se rafraîchir que c’est reparti. La musique est de plus en plus forte, ça veut dire que ça va commencer. C’est ROSE TATTOO qui annonce l’arrivée tonitruante des DEAD DAISIES avec “Midnight Moses”. Alors là ça commence très fort ! Le public est aux taquets, ça chante, il y a une ambiance de dingue. C’est hallucinant !!

Hallucinant aussi les DEAD DAISIES qui jouent comme s’ils faisaient un boeuf dans un bar ou chez l’un d’entre eux en s’éclatant un max, en prenant un pied pas possible sans rien calculer que distiller leur musique. Et effectivement, c’est ça qui fonctionne.

Bon scéniquement, ça donne une pure tuerie. JOHN CORABI ne tient pas en place. Un moment je le cherche, il est avec le batteur derrière la batterie a taper sur les fûts aussi, le moment d’après il joue avec une sorte de maracas, il court à droite, il court à gauche. Bon pas pratique pour les photos mais pour le show, c’est terrible !

DOUG ALDRICH, comme à son habitude, ressent tellement ses rythmiques et ses solos qu’il offre toujours des attitudes hallucinantes. Sa dextérité fait passer toutes les difficultés de l’interprétation pour chose facile. MARCO MENDOZA, lui aussi fidèle à son habitude, s’éclate comme un petit fou. Lui aussi prend des poses, fait des postures mais n’oublie jamais de jeter ses médiators au public, de faire des signes qu’il est raccord avec vous. Un pur bonheur. DAVID LOWY, même s’il est un peu moins démonstratif que ses potes, tient très bien la scène. Lui aussi, son niveau de jeu est tout simplement impressionnant. J’allais oublier DEEN CASTRONOVO que le fait d’être bloqué derrière sa batterie n’handicape nullement. Il fait lui aussi le show et ne loupe pas une occasion de se lever et de participer à la grande fête que les DEAD DAISIES nous donnent.

Musicalement, je ne vais pas vous donner la set list du concert mais on va bien sûr avoir droit à des morceaux de leurs différents albums et à des délires musicaux qui consistent à reprendre des débuts de morceaux très connus et d’attaquer tout de suite sur un autre morceau très connu. Là où les DEAD DAISIES sont encore plus forts, c’est qu’ils arrivent à me faire apprécier des morceaux que je n’aime pas forcément faits par leurs auteurs en me les rendant agréables.

THE DEAD DAISIES AU CCO https://lewebzinedeti-rickou.com/
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Après, quand ils attaquent “School’s out”, c’est sûr que c’est de la folie furieuse. Leur version est méga percutante. la foule reprend évidemment le refrain en choeur. Plus tard dans la soirée, le “Helter skelter” est bien sûr refait à la sauce MOTLEY CRUE (on se demande pourquoi). Cette reprise aussi fracasse tout et emmène tout le monde très loin d’ici.

Bon allez, là ça fait 2h de show, c’est fini. Wouah, putain c’était bon !

Euh… c’est pas fini !!!! Les fous furieux, ils font un rappel ! Après un show acoustique d’une demi-heure, un show de 2h ces mecs nous font un rappel ?!!! Quand je vous dis qu’ils sont barges et qu’ils ont un coeur énorme ! Bon, ceux qui avaient déjà loupé le show acoustique et qui sont partis avant le rappel vont avoir encore plus les boules mais bon, il y a des jours comme ça ! Moi je suis très heureux de me reprendre une louche de DEAD DAISIES, je les écouterais bien jusqu’au bout de la nuit.

Là, c’est fini. Leur stand merch’ est pris d’assaut. Malheureusement, je ne peux pas rester pour re-papoter avec eux. Je me console un petit peu en me disant que je revois JOHN CORABI en acoustique au début de l’année au Rock’n’Eat Live.

La vraie famille du Hard Rock rhônalpin était présente ce soir. J’ai revu des potes que je n’avais pas vu depuis mega longtemps. En plus, les gens sont venus de méga loin (d’Alsace, de Paris, du sud, de la Suisse) et tous sont sortis de la salle mega contents !

Quel putain de soirée ! Je peux le dire tranquillement, je pense que c’est mon concert de l’année !! Une putain d’ambiance. Vraiment DEAD DAISIES est le groupe à ne manquer sous aucun prétexte en live ! Mention spéciale à JOHN CORABI qui nous a interprété un morceau où il se souvenait que les gens le croyaient au fond du trou après son départ des MÖTLEY et qu’il était à nouveau vraiment présent. Les mecs si vous n’étiez pas là, j’espère que ce que vous faisiez valait vraiment le coup car ce genre de concert se compte sur le bout des doigts, même au bout de 35 ans de concerts.

Long live rock ‘n’ roll my friends ! Et un big up à Médiatone pour nous avoir permis ce moment.

PS : dans la salle il y avait aussi deux personnes que j’apprécie qui fêtaient leur anniversaire : un happy birthay à MARY REYNAUD et à TERRY.

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