Monthly Archives: janvier 2019

Report et Photos : Hi’Twist

J’étais frustré de n’avoir pu me rendre à l’avant-dernière tournée européenne de The Voice of Rock. Puis il y avait eu ce concert au Festival Guitare en Scène il y a deux ans ! Décevant parce que le son était trop fort, parce que Monsieur n’était pas dans son meilleur jour ! Ca se ressentait dans l’ambiance et déjà avec une disposition très bizarre des musiciens sur scène.  Avait-il une Malmsteemania passagère ? Et pour finir : un show écourté et sans rappel. Exit stage left !!!

Je ne voulais pas rester sur une mauvaise impression et je désirais le revoir dans de meilleures conditions. Et l’occasion se fit attendre puisque GLENN HUGHES annonça d’abord une mini-tournée en Australie, reprenant le répertoire de DEEP PURPLE. Puis six mois après : quelques premières dates européennes annoncées. Et là, encore quelques semaines de patience avec deux dates en Italie puis celle de Paris (Elysée Montmartre). Là, il n’y avait qu’un pas.

Mais où le voir ? Difficile dilemme mais quand on calcule le trajet, l’autoroute si chère en France mais aussi la durée du voyage, l’Italie prenait l’avantage. Et puis après deux présences au Frontiers Rock Festival – près de Milan- l’accueil, la gentillesse des gens, m’a donné l’envie de retourner dans ce pays frère avec ce même esprit commun, cette gastronomie, le tourisme et j’avoue aussi le sourire et le charme des italiennes ! Ca y est, c’était tranché mais restait le choix : Bergame ou Fontaneto d’Agogna ? Ca sera au final Fontaneto d’Agogna car plus proche et plus sympa : dans un village. Voyage tranquille, on n’est qu’à 3h30 de chez moi via le tunnel du Mont-Blanc.

Petite galère pour trouver la pension de famille ; ça sera un éthiopien qui me renseignera gentiment pour me rapprocher du lieu. Sitôt installé, je prends ma sacoche photo (n’ayant pas demandé de pass à la prod’) et je vais directement sur le lieu du concert. Je me mets à rêver en me disant que GLENN mangera au restaurant de ce complexe musical. Mais arrivé sur le lieu, le restaurant est blindé, tout comme le bar où je discute dans la file avec des fans du coin. J’attends un ticket pour une bière. Ce sera mon seul repas. L’idée de voir GLENN HUGHES avant son show, s’estompe ! Je me décide à aller directement dans la salle attenante. Je recup’ mon billet et accède à la sécurité. Sympas, ils regardent dans ma sacoche et me laisse accéder au lieu sans autre question que “vous avez des objets dangereux ?”.

Le Phenomenon est une grande et belle salle de concert avec un bar (toujours une file d’attente de dix-quinze mètres pour ce dernier). Mon repas semble finalement n’être qu’à base de houblon car pas de restauration en vue ! J’arpente la salle en découvrant le stand de merchandising. Petit souvenir avec un beau T-shirt violet et un DVD du concert de Wolverhampton. Je me positionne alors au milieu du public, prêt à shooter mais aussi décidé à m’éclater !

Ce soir, il n’y aura pas de première partie contrairement à Paris, où quelques jours auparavant, ils avaient la chance de voir le rocker australien LEX KORITNI ouvrir les festivités avec un show acoustique.

Déjà, sur un fond de scène très 70’s, les lumières s’éteignent. Les musiciens déboulent sur scène, suivis par the Voice of Rock. Ca démarre fort avec “Stormbringer”. GLENN est radieux et en pleine forme. Ca brasse et j’en profite pour me rapprocher de la scène. Il faut dire que le public italien a toujours adulé DEEP PURPLE et sa descendance ! Ah oui, j’ai oublié de vous dire que c’est le show GLENN HUGHES performs classic DEEP PURPLE !

Après cette intro ravageuse, GLENN dit au public combien il est heureux de revenir en Italie. Désormais, depuis plusieurs tournées européennes, à l’instar d’un GILMOUR, il choisit de beaux endroits. Avec sa femme, il profite de la bonne gastronomie et de ces superbes paysages. Il est vrai que je n’avais pas mesuré qu’on n’était qu’à quinze kilomètres du Lac Majeur et pourtant dans le Piémont !

S’enchaînent alors “Might just take your life”, “Sail away” (et il me semble qu’en concert solo, il n’avait jamais joué cette dernière). Les premières notes de synthés annoncent “You keep on moving”. Difficile de ne pas penser à la belle complicité de GLENN avec le guitariste trop tôt disparu : Mr TOMMY BOLIN (my brother, comme il se plaît à dire). Je suis surpris qu’il n’ait pas précédé ce titre par le groovy “Gettin’ tigher”.

GLENN module sa voix, pousse ses aiguës comme à la grande époque. L’homme, malgré les excès de tournées, a encore de beaux restes dans la voix ! Puis on a droit à de grands et longs moments du Pourpre profond avec “You fool no one” et le légendaire “Mistreated” immortalisé dans “Made in Japan”.

Déjà les premiers riffs de “Smoke on the water” retentissent dans la salle, le public exulte ! Tout comme le meddley version MK IV, on aura droit à une petite incursion soul à la mode GLENN HUGHES avec le classique de RAY CHARLES : “Georgia on my mind”. Final en trombe où the Voice of Rock remercie le public et vient toucher quelques mains.

Déjà un brouhaha retentit dans le Phenomenon : un si beau lieu dédié au rock. Les musiciens réintègrent la scène, suivi de GLENN et dès les premiers accords de “Burn” et les cris de The voice of Rock, c’est le délire dans la salle. Quel morceau ravageur ! Pour moi – mais ce n’est qu’un avis personnel – c’est le plus beau titre du Pourpre profond. Et d’ailleurs magistral sur le “Burning live Japan” de GLENN en solo. Ca bouge, pas au point de pogoter, j’abandonne l’idée de prendre quelques photos et profite de l’instant présent. On lit la joie sur le visage des gens autour de moi. Jeunes et moins jeunes réunis ! Après quelques remerciements, GLENN et ses musiciens quittent définitivement la scène. 

Wouah, j’en suis encore tout retourné et on fait des sourires de bonheur en quittant la fosse ! Mais depuis, j’ai appris qu’il revenait cet été dans la superbe salle qu’est le Z7 de Pratteln (Suisse), alors rendez-vous est pris !

Report et Photos : Ti-Rickou

Putain, putain, putain ! MOLLY HATCHET en tournée en France et surtout à  Lyon, j’hallucine. Voilà ma première réaction à chaud. En réfléchissant un tout petit peu plus, je me demande a) qui il reste des membres du groupe que j’ai vu il y a très longtemps et qui m’avaient mis une mega tarte et b) si c’est bien raisonnable car forcément, je risque d’être déçu de ne pas rester sur mes souvenirs de l’époque. Bon, premièrement on est en période de Noël, tout est possible. Deuxièmement, ce n’est pas si souvent qu’un groupe de rock sudiste passe à Lyon. Troisièmement la première partie, je ne la connais absolument pas. Et quatrièmement, je ne résiste jamais à la tentation d’un concert. Je suis faible.

Donc pour mon dernier concert de l’année, direction Villeurbanne et le CCO. Je ne veux absolument pas être à la bourre (résolution de fin d’année) donc la meilleure façon d’y arriver c’est de partir très très en avance. Et, mystère et boule de gomme, ça fonctionne ! Je suis tellement en avance que je suis dans les tout premiers à rentrer dans la salle. Et comme il y a énormément de monde à l’entrée, j’en profite pour aller faire un tour dans l’espace fumeur. Tiens, il y a un mec avec un Stetson fixé sur la tête et en plus, il parle anglais… Normalement, ça devrait être un des musicos de MOLLY HATCHET. Enfin, j’espère parce que sinon, j’ai fait des photos avec un inconnu ! Je déconne. Bien-sûr, c’est BILL McCORMACK, le chanteur du groupe ! J’aime bien commencer mes concerts par rencontrer d’abord les musiciens, moi.

Bon, vu que ça se remplit vraiment très fort, je le laisse pour aller me positionner pour le premier groupe. Le peu que j’ai écouté d’eux me donne envie de ne pas les louper. Je suis donc aux taquets quand KING SAVAGE monte sur scène. D’entrée de jeu, on sait pourquoi ils se retrouvent à faire la première partie de MOLLY HATCHET, leur hard-rock est fortement influencé sudiste !

Les allemands nous proposent un hard-rock mâtiné de sud, classique et moderne à la fois. Ils ont bien intégré les influences tout en nous proposant des morceaux qui en sont pas tous typés pareil. Leurs compos sont vraiment sympas. Les morceaux emmènent le public dans leur univers.

En plus, il s’agit d’un tout jeune groupe. Ils ont vraiment la pêche et la niaque, heureux forcément de pouvoir jouer devant un public à conquérir et ils s’en donnent à cœur joie.

Voilà comme j’aime les concerts : un groupe de première partie que je ne connais pas et qui me donne envie de repartir avec leur album. Les KING SAVAGE peuvent être contents de leur prestation, ils ont mis une grande partie du public du CCO in the pocket.

Bon, j’hésite à sortir prendre l’air ou pas car ça va être compliqué de reprendre ma place après vu que le CCO est archi-blindé. Mais justement comme il fait très chaud, je vais faire un petit tour dehors et cette fois-ci, je tombe sur les musiciens de KING SAVAGE avec qui je papote. C’est cool de pouvoir faire plus ample connaissance avant de retourner me mettre en position pour l’arrivée de MOLLY HATCHET.

Tiens, c’est bizarre, il y a un mec qui a oublié une bouteille de Tabasco sur la scène… Je n’ai pas le temps de trouver la réponse à ce mystère que MOLLY HATCHET attaque les hostilités. Les fourbes démarrent les deux premiers morceaux par des morceaux du tout premier album, histoire de bien nous mettre dans l’ambiance ! Je sais enfin à qui est la bouteille de Tabasco. C’est celle de BILL McCORMACK qui descend ça comme si c’était de la Vittel, j’hallucine.

Visuellement, c’est marrant. Le batteur a les cheveux en l’air comme attiré par de l’électricité statique (bon d’accord, il a un ventilo devant lui). BOBBY INGRAM, le guitariste a soit une masse de cheveux impressionnante soit une moumoute. On rajoute à ça quelques chapeaux de cowboys et on a le visuel auquel on s’attend avec un groupe de rock sudiste.

Musicalement, on a bien-sûr les morceaux qu’on aime. Ils sont issus de la très très grande discographie du groupe. C’est bien joué mais il y a un truc qui me manque… Je cherche, je cherche… Il me manque de la pêche, il me manque…. une deuxième guitare !!!! Putain, où elle est passée ? Ben oui, du coup, ça manque forcément ! Même si le clavier va bien, que tout est en place, eh ben MOLLY HATCHET c’était avant tout des duels de guitares d’enfer. En plus, le chanteur, j’ai peur pour lui. Je me demande s’il va finir le concert. Il n’arrête pas de boire du Tabasco !

Je suis partagé comme je l’avais un peu prévu : je suis content d’un côté de revoir MOLLY HATCHET après tant d’années. Ca fait toujours plaisir de voir des groupes comme ça encore à l’affiche mais bon, malheureusement, ça n’a absolument rien à voir avec le MOLLY HATCHET qui m’avait démonté la tête à l’époque. Décidément, à part une ou deux exceptions, il ne faut pas que je retourne voir des groupes que j’ai vus au sommet de leur art ; même si on m’explique que c’est normal à leurs âges, je m’en tamponne le coquillard.

De toute façon, il fait très chaud. Je vais suivre le concert de la zone fumeur où je vais terminer de papoter avec les KING SAVAGE. Au moins cette soirée m’aura fait faire une bien bonne découverte.

Merci à Mediatone de nous avoir proposé cette affiche. Allez, 2018 est terminée pour les
concerts, vive 2019 !

Long live rock’n’roll, my friends !

JOHN GARCIA & THE BAND OF GOLD

Label : Napalm Records

Sortie : 04 janvier 2019

Fans de KYUSS, HERMANO et consorts, sortez le mezcal et le peyotl : JOHN GARCIA is back et il vous emmène dans le dessert pour une initiation mystique au stoner carrément barré. Attention, car dès que le voyage à commencer, pas question de s’arrêter ! De toute façon, on ne peut pas, on ne veut pas. La basse nous tient, la rythmique nous hypnotise. Les morceaux nous montent très haut et nous redescendent pour mieux nous faire repartir. Et cette voix… Elle est magique !!

JOHN GARCIA avec son BAND OF GOLD a carrément réussi son coup car dès que ça s’arrête, on en reveut du c’est bon pour les oreilles… et des rencontres avec un indien zarbi à poil dans le désert !

Alors bien-sûr, c’est un putain de coup de coeur pour cet album et ce merveilleux voyage !!!! L’année 2019 commence fort, la dinde devrait être blindée !

AUDREY HORNE au Rock 'n' Eat
https://lewebzinedeti-rickou.com/
AUDREY HORNE au Rock ‘n’ Eat

Report et Photos by Ti-Rickou

Bon, pas le temps de récupérer du concert d’hier, direction Lyon et le Rock ‘n’ Eat Live pour voir AUDREY HORNE. Il y a eu pas mal de mésaventures sur le bookage de cette date mais, après maints rebondissements, c’est finalement au Rock ‘n’ Eat que ça se passe. Merci, merci, j’ai bien cru que c’était râpé pour Lyon, moi !! Heureusement qu’il y a des gens passionnés qui se démènent pour faire passer les groupes.

Ce soir, il y a quatre groupes à l’affiche mais, malheureusement, on ne verra pas THE NEW ROSES qui étaient initialement prévus sur cette date. J’ai donc moins la pression pour arriver à l’heure et surtout me garer car depuis quelques temps, j’ai la malédiction de la place jamais vide sur ma tête. Et ça se confirme encore ce soir ! Deux tours pour trouver une gâche !

Allez, on accélère (si, c est possible !!) ! J’entends tout à coup une voix : “Ti-Rickou” !! Heu, oui, c’est moi…. Tiens, mais c’est CHARLIE, le chanteur de SLEEKSTAIN et de DOUBLE UP SHOT ! Il me demande si je suis moi-aussi passé au Blogg où le concert était annoncé. Je lui réponds que W.T.R. avait annoncé le changement de lieu et donc que non… Malheureusement pour lui, je lui apprends aussi que THE NEW ROSES ne jouera pas et que la place qu’il avait déjà achetée ne sera pas valide (changement d’orga en même temps que de salle). Je le console en lui disant que les AUDREY HORNE à eux tout seuls valent déjà le déplacement de la frontière suisse.

Arrivés à la salle, il y a pas mal d’autres personnes qui nous disent avoir fait le même jeu de piste que CHARLIE. Comme je suis gentil, je leur explique que le webzine a justement été créé pour ça : éviter les galères sur les concerts.

STRAY TRAIN
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Bon, je rentre vite dans la salle. Là, j’apprends que j’ai loupé le premier groupe et que j’arrive juste pour STRAY TRAIN. Une découverte pour moi que ce groupe slovaque. J’avais lu qu’ils faisaient du Blues Rock mais moi je dirais plutôt du Hard Rock moderne, pas trop éloigné de AUDREY HORNE.

C’est frais, la voix est claire, leurs morceaux sont mélodiques. La touche blues passe très bien et ça joue grave. Très agréable découverte. C’est vrai que j’aime bien le Hard Blues, moi et je pense que je vais repartir avec leur album !

THE LAST BAND
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Petite pause avant THE LAST BAND, groupe qui nous vient de Göteborg… et là, ça devrait être moins dans mes cordes. Ils se placent en Hardcore/Punk/Metal (maman, j’ai presque peur !!). Bon allez, même pas peur !

Heu…. ça déménage quand même sévère sa mère-grand dans les traboules ! Et putain, la voix ! Je n’aime absolument pas cette façon de chanter, ça me stresse. Pas glop, pas glop, pas glop ! Dommage car musicalement, c’est pas mal et que scéniquement, ça le fait grave. En plus, ils sont à donf’ et le public réagit positivement à leur musique. Moi, j’ai besoin d’air. Pas pour moi leur truc. Et dire qu’il aurait dû y avoir THE NEW ROSES, sniff !!!! 

Allez pause et installation du dernier groupe.

AUDREY HORNE au Rock 'n' Eat
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AUDREY HORNE au Rock ‘n’ Eat

Ladies and gentlemen, en provenance de Bergen (Norvège), voici AUDREY HORNE !!! Et c’est parti sur un morceau de leur dernier CD. Ca démarre fort mais pouvait’il en être autrement avec eux ?!! Bon, OK je ne suis pas objectif avec eux, je les adore ! Leurs morceaux sont des tueries intégrales et leurs deux premiers albums passent toujours en boucle chez moi. Je connais les paroles par coeur et je chante avec eux… imité par tous ceux qui sont venus pour eux. Les autres, les néophytes, s’en prennent plein les cages à miel et plein les mirettes.

AUDREY HORNE en live, ça dépote. Le chanteur vient dans le public pour mieux communiquer. J’adore ce mec, sa voix, sa présence et le fait qu’il vive à fond ses morceaux et qu’il partage ça avec le public. Pour rappel, je lui ai fait une interview en 2015, lors de leur passage à Colmar.

Les autres musiciens, même s’ils ne viennent pas avec TOSCHIE dans la fosse communient quand même avec le public. On va avoir droit à une putain de set list avec des morceaux de leur petit dernier et bien-sûr avec des brûlots infernaux des deux premiers albums.

Une fin de set de dingue, une ambiance énorme. Un chanteur qui ne résiste pas à un dernier bain de foule avant de finir le concert avec ses copains. Le public du Rock’n’Eat est littéralement conquis ! Waouh, quel putain de prestation de folie ! Une tuerie intégrale !

Les mecs d’AUDREY HORNE sont adorables. Après le set, ils viennent signer des autographes, faire des photos, bref nous mettre la praline sur la tarte !!

Heu, pour ma chérie qui n’a pas pu être avec moi, c’était vraiment moyen, ne regrette pas, lol !! Pour les autres, mordez-vous les couilles d’avoir loupé ce putain de groupe et notez que vous n’y étiez pas car, dans quelques années, vous le regretterez probablement ! 2018 se termine en beauté. Il me reste un concert et j’espère qu’il sera du même tonneau que celui-là.

Un mega merci au Rock ‘n’ Eat Live pour avoir repris cette date au pied levé et de nous avoir permis de vivre ça !

P.S : info importante pour ceux qui les ont loupé ou ceux qui les adorent : AUDREY HORNE sera en 2019 sur l’affiche des BACKYARD BABIES au Ninkasi Kao avec les copines suédoises de THUNDERMOTHER !!! See U there !

Long live rock ‘n’ roll !!!

AUDREY HORNE au Rock 'n' Eat
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AUDREY HORNE au Rock ‘n’ Eat