Monthly Archives: septembre 2019

Report et Photos by Ti-Rickou

En cette toute fin de mois d’Août, c’est direction Lyon et plus précisément le Rock ‘n’ Eat ! Comme j’adore les bouchons, je prie très fort les Dieux du Hard-Rock pour que tous les lyonnais ne soient pas encore rentrés de vacances. Bon, de toute façon, je vais essayer de prévoir large car à priori le groupe pour lequel je me déplace ce soir a de très fortes chances de commencer les hostilités.

Allez, on the road again ! Je me gare finger in the noze et j’arrive juste sur le fil. Au poil, ils commencent juste à jouer. Mais qui ? Mes copains parisiens de BARRAKUDA bien-sûr !!! Pas le temps de dire bonjour à qui que ce soit, ni à Paul, ni à Jacques (de toute façon, ils ne sont pas là et en en plus, je ne les connais pas ! ) et je rentre direct dans le show des copains.

Tiens, il manque un guitariste ! Formation réduite à quatre ce soir. Pas grave, même avec un seul guitariste, BARRAKUDA en live c’est de la dynamite. Putain, qu’est ce que ça fait du bien ! Ca faisait trop trop longtemps que je ne les avais pas vus en live et ça me manquait. Leur puissance, leurs paroles (en français) et leur charisme en font un des plus performants groupes de hard-rock qui tournent à l’heure actuelle.

Bon c’est vrai j’avoue, je suis fan de LUKA, d’EPHRAIM, de son frère ADOLPHE, de JYPE et de NIKO (même s’il est absent ce soir). Et il n’y a pas que moi ! Même si à cette heure-ci le Rock ‘n’ Eat ne déborde pas, ceux qui sont présents vont en prendre plein leurs oreilles et leurs yeux.

LUKA fait comme d’habitude son show. Il va se frotter avec le public dans un slamm pas piqué des vers, il remue, il saute… En bref, il s’adapte et se rajoute de l’espace !

On va avoir droit aux morceaux de leurs EP. Dommage qu’il n’y en ait pas un nouveau. En tout cas, encore une fois les BARRAKUDA nous offrent une putain de prestation qui va bien-sûr paraître trop courte à tout le monde.

Bon allez, le show est fini, je retrouve les copains. Je vais pouvoir papoter avec eux et c’est vrai qu’on a plein de trucs à se dire depuis le temps qu’on ne s’est pas vus !

Tiens, B.E.Y.O.N.D. BIZARRE commence à jouer. Comment dire ? Le style musical est en partie identifié dans le nom du groupe : bizarre. Un peu fusion – les RED HOT ont du être bien écoutés – mais pas que, ils ont plein d’influences. Au moins, ils font de la musique comme ils le sentent. Mais c’est clair qu’après le poisson fou furieux, ça ne me donne pas forcément envie de poursuivre l’expérience. Je retourne donc papoter avec mes copains de BARRAKUDA.

Et c’est maintenant le troisième groupe de la soirée qui commence : GOYA. La salle qui s’était tout de même étoffée pendant BEYOND BIZARRE est maintenant pas mal remplie. Alors là, c’est encore autre chose. C’est très clair, c’est du rap metal ! Putain, le mec rappe ! Voilà tout ce que j’aime dans la musique…. Je ne m’étalerai pas sur “c’est bon, c’est pas bon”, ce n’est juste pas du tout pour moi.

Ca me fait rappeler que demain j’ai un putain de festival à Leyment avec les copains d’EXISTANCE et qu’il faut que je m’économise un petit peu. EPHRAIM et les autres sont dégoûtés de n’apprendre qu’aujourd’hui que leurs potes jouent demain. Allez, il est temps de se dire au revoir. Une chose est claire, j’ai très envie de revoir BARRAKUDA très vite.

Un grand merci au Rock ‘n’ Eat pour cette affiche hétéroclite mais qui a donner l’occasion à BARRAKUDA de venir secouer les lyonnais.

Report et Photos by Ti-Rickou

Bon, pas de pluie à l’horizon, il fait même presque beau donc direction le pays du fromage à trous pour la nouvelle édition (23ème déjà) du Festiverbant. Je suis super content car l’an dernier je n’y avais pas participé vu que – malheureusement – CHINA avait été annulé. Là, ce soir, pas de problèmes, les groupes que je veux voir seront bien là.

Le truc d’aller souvent à un fest, c’est qu’on sait y aller. C’est peut-être un détail pour certains d’entre vous, mais pour moi c’est vachement important. Il ne faut quand même pas que je me goure et que j’atterrisse à l’Octopode Fest car ce soir, c’est plutôt du métal énervé ! Finger in the noze, j’arrive à mon parking…. Heu, comment, il est déjà blindé !!!? Putain, je suis en avance et il est déjà complet donc soit je suis plus en retard que d’habitude soit c’est juste qu’il y a plus de monde que les autres années. Bon pas grave, les parkings, ils en ont plein les champs mais il va quand même falloir que je fasse cinquante mètres de plus, lol !!!

Pas trop de surprises sur le site, toujours la grande scène au fond, le disquaire est présent sur son stand cette année, bref si on rajoute à ça plein de copains présents, je suis en terrain connu !

SPIT RECKLESS @ Festiverbant 2019

Je ne suis finalement pas si en avance que ça car j’ai juste le temps de récupérer mon accred’ photo que les suisses de SPIT RECKLESS attaquent le premier set. Alors honnêtement, ça m’aurait vraiment fait chier de les louper. En effet, Seb 747, m’avait un report assez dithyrambique sur eux et moi je suis comme Saint-Machin, je veux surtout voir et entendre par moi-même.

Musicalement, on va dire que c’est du rock-hard moderne. C’est bien fait, c’est mélodique et d’entrée de jeu, effectivement, moi aussi, j’accroche. En plus, les musiciens assurent très bien le show ! C’est à la fois bien rôdé et très énergique. Ils sont du côté langue française de la Suisse donc au niveau communication avec le public c’est quand même très pratique.

Evidemment, ils jouent devant une grande partie d’un public déjà acquis à leur cause. On le voit, les gens connaissent les paroles et donc l’ambiance dans le public est méga cool. Et pour un groupe d’ouverture, il y a quand même beaucoup de monde !

Les SPIT RECKLESS donnent au public matière à s’amuser en leur lançant d’énormes ballons noirs ou blancs. (les fans de METALLICA, ça vous rappelle quelques chose) que le public va bien sur s’empresser de ré-expédier. Les gamins quant-à eux deviennent dingues et courent partout pour les choper.

Sinon leur set list est très sympa. J’aime bien leurs morceaux un peu cool. A un moment, le chanteur fait entonner “You make me happy” a capella au public et il y a une vraie ferveur, une vraie émotion qui circule. J’ai un bref moment l’impression de me retrouver avec le GOTTHARD de l’époque ou le CORELEONI de maintenant.

Bref, un bon moment et une bien bonne découverte live pour moi. Je vais essayer de leur faire ma petite interview.

Premier groupe fini. Entracte pour le changement de plateau avec le petit bonhomme en mousse et sa cornemuse. Cette année le Festiverband a fait appel à CELTIC et Rock’n’ROLL pour mettre un peu de musique pendant que les gens se ruent sur le risotto, les hamburgers ou la raclette.

Le temps passe méga vite. les gens sont arrivés bien en nombre et les T-Shirts CRYSTAL BALL sont légion sur le site. Il faut dire que CRYSTAL BALL en Suisse, c’est un groupe qui comme KROKUS, GOTTHARD ou SIDEBURN fait partie du paysage hard-rock et il a donc une fan base très présente. Ca saute aux yeux – et aux oreilles – avec la réaction du public quand ils arrivent sur scène.

Moi je suis méga content de les revoir car sauf erreur la dernière fois ça devait être à Guitare en Scène et ça date de quelques années déjà.

Donc bien-sûr, moi je fais partie de ceux qui rentrent directement dans leur univers. J’adore leurs premiers albums, leur hard-rock méga mélodique (non chérie, ce n’est pas mou c’est mélodique – Putain, j’aurais mieux fait de l’envoyer à l’Octopode avec Hi’Twist !). Bon ma chérie ne va pas me gâcher mon concert, moi j’adore leurs morceaux, j’adore la voix du chanteur, j’adore les chœurs.

Sur la set list, ben effectivement je préfère surtout les premiers albums mais les morceaux du petit dernier passent quand même très bien en live. Le groupe essaie de communiquer avec le public…. bon en Allemand, donc…..

Le son comme sur SPIT RECKLESS est excellent. Les lights sont très beaux. Il y a juste la température qui commence réellement à se rafraîchir, c’est bêta. Sinon, c’est vraiment un concert sans fausse note, même quand le chanteur se prend pour AXL ROSE avec changements de costumes et bandeau. Perso, j’aime bien parce qu’il se passe toujours quelque chose visuellement.

Les autres zicos ne sont pas en reste sur le côté scénique. On voit qu’on a affaire à des vieux briscards. Je suis aux anges et je ne regrette absolument pas d’avoir fait le déplacement. Bon bien sûr, comme toujours dans ces cas là, le seul problème c’est que c’est trop court. Sauf pour ma chérie qui commençait à reposer ses yeux discrètement. Heu… je ne lui ai pas encore dit que le groupe d’après c’est du blues, c’est là qu’on va rigoler !!!

Allez, petit papotage avec Seb 747, plein de copains suisses ou français qui ont fait le déplacement et qui comme moi adorent ce fest.

On attend tous le début du dernier groupe en patientant avec la cornemuse… ou pas, parce que moi perso, je vais me réfugier chez la masseuse qui assure pour le fest des massages plantaires. Et c’est complètement gratuit ! J’hallucine !

Et bon Dieu, qu’est-ce que ça fait du bien. Ti-Rickou tout zen après. Je n’ai pas l’habitude de faire de la pub mais là je poste sa carte de visite et sa photo parce qu’en plus elle est adorable et qu’elle vous explique plein de choses.

Bon, zen zen zen, il faut maintenant que je rejoigne le pit photos à toute vitesse car JESSIE LEE AND THE ALCHEMISTS commence à jouer. Oh, je sens que ma chérie va apprécier car en plus il y a un clavier, mdr ! Donc c’est du blues saoul ; sauf erreur, ma chérie devrait déjà chercher l’autoroute la plus proche.

Et là, JESSIE LEE commence à chanter. Et putain, le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle a une voix terrible ! Je jette un oeil derrière moi et je me rend compte que ma femme est littéralement hypnotisée par les charmes vocaux de cette sirène ! Alors là, je n’en reviens pas. Elle est complètement envoûtée.

JESSIE LEE assure à tous niveaux. Si on rajoute à ça que son guitariste solo est vraiment excellent, que les autres musicos jouent grave, que leurs compos tiennent plus que la route, que les covers effectués le sont magnifiquement, c’est un moment assez magique. La preuve, malgré l’heure tardive et le froid qui commence vraiment à se faire sentir, les gens sont encore très très nombreux sur le site.

JESSIE LEE AND THE ALCHEMISTS @ Festiverbant 2019

Moi, je suis un peu dégoûté car non seulement il est très tard et qu’on a vraiment froid mais en plus je me trouve face à un dilemme : je sais qu’à la fin du set, il va y avoir une surprise et que la surprise n’est autre que le pensionnaire de tous les fest d’un côté ou de l’autre de la frontière, j’ai nommé JOHNNY GALLAGHER. J’avais d’ailleurs été méga étonné de ne pas le voir traîner à Guitare en Scène cet été.

Mais bon, j’ai vraiment trop froid et après une heure de show, c’est la mort dans l’âme que je quitte le site. Sniff.

Bon, encore une fois le Festiverbant s’est avéré un incontournable des fest de fin d’été, autant dans son organisation que dans sa qualité de programmation. Malheureusement, je sais qu’il me sera impossible d’être présent les deux derniers jours et donc je leur dis “See U next year my friends” !!!

PS : Message subliminal pour Michel….. CORELEONI !!!!!!!!!

Re-PS : l’interview des SPIT RECKLESS se fera mais lors de la release party d’EXXCITE le 21 septembre…