Monthly Archives: mars 2023

THE POOR au Brin de Zinc

Mardi 07 mars 2023 à Barberaz

THE POOR @ le Brin de Zinc

Aujourd’hui, la France est en grève. Est-ce que cela va m’empêcher d’aller à un concert ? Vous rigolez j’espère !! Évidemment que non, puisque ce mardi soir, THE POOR, un groupe culte Australien, qui continue sa tournée européenne (débutée en Espagne fin février) vient chauffer les esgourdes des Savoyards pour leur seconde date en France.

Anciennement nommé THE POOR BOYS, ils ont sorti leur tout premier EP en 1992 après avoir vidé toutes les bières des pubs de Darwin au nord de l’Australie, et ont raccourci leur nom après la publication d’un second EP et l’arrivée de leur tout premier LP deux ans plus tard. Après 13 ans d’absence, THE POOR a fait son grand retour discographique en début d’année. Du coup, ce matin je me suis retapé toute la discographie du groupe depuis ses débuts afin d’être prêt pour ce soir.

Comme d’habitude, je passe chercher mon binôme de concerts, et nous revoilà repartis au Brin de Zinc de Barberaz. Une fois arrivés, nous sommes en terrain connu. Tous les copains que nous n’avions pas vus dans les montagnes la semaine dernière, sont là. Cela fait plaisir de revoir des têtes connues ! Comme vous vous en doutez, nous passons le temps à papoter des concerts récents et de ceux à venir.

Plus le temps passe, plus je me rends compte que le Brin de Zinc se remplit. La jauge va bientôt déborder, c’est cool. Par contre, à force d’attendre l’arrivée du groupe sur scène, nous commençons à prendre racine. C’est moi, où j’ai l’impression de voir des feuilles pousser sur les planches ? Pourtant, il n’y a point de substances illicites dans le BDZ… à moins qu’il n’y en ait dans la fumée qui sort de la machine à fog. Mdr !

THE POOR @ le Brin de Zinc

Il est 21h15 lorsque nos copains australiens s’installent sur la scène. ANTHONY “SKENIE” SKENE, au chant et à la guitare rythmique, GAVIN HANSEN – à la barbe blanche presque aussi longue que celle de mon copain Steve – le batteur et MATT WHITBY le bassiste, sont les pierres angulaires de THE POOR. Ils sont accompagnés par le tout nouveau guitariste, dans le groupe depuis 4 ans (lol), DANIEL COX.

Les premières notes retentissent et le public se masse devant eux. SKENIE prend son micro pour commencer le show puis se rend compte qu’il n’est pas allumé. Heureusement pour lui, il le rallume de suite (pas comme un DON DOKKEN qui, lors d’un concert auquel j’ai assisté il y a une dizaine d’années, a mis trois titres avant de s’en apercevoir) et lance un rugissement qui fait trembler les murs du BDZ. Les guitares commencent à gronder, la batterie à battre et le chanteur… à sauter dans tous les sens, complètement survolté. On sent qu’il a envie d’en découdre.

THE POOR @ le Brin de Zinc

SKENIE à un chant qui réveille les foules avec sa voix diaboliquement rock’n’roll. Dès le premier morceau « Tell Someone who Cares » tiré du tout premier EP, il ne tient pas en place, même lorsqu’il récupère sa guitare pour faire la rythmique, la faisant tourner autour de son cou et reprenant le micro pour aboyer ses textes.

DANIEL est un fou furieux. Il sait comment tenir une scène et, même si c’est SKENIE qui prend les devants, il n’est pas en reste et montre toute sa dextérité. MATT est très puissant, il martèle sa basse à cinq cordes et remue énormément. Lui aussi ne tient pas en place, du moins quand SKENIE n’est pas en train de prendre toute la scène. GAVIN, quant à lui cogne comme un sourd, planqué en fond de scène. Son style de jeu est très énergique, ses frappes sont solides et ses rythmes puissants, il fournit le fondement rythmique du groupe.

« Trouble » tiré de « Round 2 » dessoude le Brin de Zinc, devant les spectateurs qui restent impressionné par le jeu du chanteur. « Personne n’est plus sourd que celui qui ne veut pas entendre. », dit un proverbe des Australiens. Et j’ai bien l’impression que ce soir nos nouveaux copains s’entendent très bien sur scène. Ils sont donc loin d’être sourds. Par contre, étant donné la puissance du combo, nous, nous n’allons pas tarder à l’être. Lol !  

THE POOR @ le Brin de Zinc

« Are you with me ? » nous demande le chanteur en joignant le geste à la parole « All right, so let’s get on a fuckin’ ride, babe ! ». « Ride », le fameux titre annoncé est lui-aussi tiré de leur premier EP. Le groupe est toujours aussi motivé. SKENIE, les yeux révulsés vers le haut, empoignant sa guitare, DANIEL bougeant dans tous les sens, faisant crier sa guitare, et MATT venant taquiner ses copains sous les coups répétés de GAVIN.

Dès la fin du morceau le chanteur prend la setlist qui est devant lui et la chiffonne. « Qui a besoin d’une setlist ? », dit-il en la jetant vers son batteur, « Pas moi », rigole-t’il.

« Est-ce que quelqu’un a notre dernier album ? », continue t’il. Certains spectateurs se manifestent. « Ca  tombe bien, nous allons en jouer un morceau ! ».

THE POOR @ le Brin de Zinc

C’est donc « Take the World » qui débarque dans les enceintes du BDZ. D’un seul coup, voici que tout mon corps se met à bouger, ma tête fait des aller/retour de droite à gauche, de haut en bas. Comment voulez-vous rester de marbre quand ce quatuor nous délivre une telle énergie communicative ? C’est difficile, voire incompréhensible !

Pendant ce titre, SKENIE demande à un fan de monter sur scène. Il lui donne sa guitare pour jouer la rythmique de ce morceau. Celui-ci s’en tire admirablement bien. « Thank you, Alex », remerciera le chanteur, une fois celui-ci terminé. Pour en avoir discuté un peu avec Alex à la fin du concert, il me dira qu’il leur avait demandé s’il pouvait jouer avec eux avant le show, mais qu’il ne s’attendait pas du tout à ce qu’ils acceptent. Comme quoi, il faut savoir saisir sa chance.

Avant d’entamer le titre suivant « Dirty money », les musiciens réclament une bière et commencent à chantonner sur un ton enfantin « More beer, more beer », ce qui fait rire toute la salle. SKENIE enlève son T-shirt pour laisser apparaître un énorme tatouage outlaw mutha fucka sur son torse.

Les morceaux qui défilent, « Let me Go », « Hair of the Dog », nous prouvent que le groupe s’est définitivement installé dans le paysage hard-rock, teinté du pub rock propre à son pays.

« Est-ce qu’il y a des femmes seules ce soir ? », demande SKENIE… « Non mariées ? »,  précise-t-il. Comme il ne semble pas avoir de réponse, il redemande : « Des hommes seuls alors ? Lever le bras. Des hommes mariés ? Avec une bague au doigt ? Ok ce morceau n’est pas pour vous. », dit-il en se marrant. Et voilà nos copains Aussies qui dégomment « Ain’t On the Chain », un titre qui semble parler beaucoup au chanteur.

Le rock’n’roll brut et rugueux bardé de riffs implacables de THE POOR avec ses solos terriblement heavy, ses lignes de basse d’un groove exceptionnel, cette batterie virevoltante, fait un tabac dans le Brin de Zinc. Une légère influence AC/DC, ou ROSE TATOO voire DAD pour certains, plane dans la musique de nos Kangourous préférés, mais peut-on leur reprocher ? Surtout lorsque l’on sait l’influence qu’ont eu les frères YOUNG et ANGRY ANDERSON, le chanteur des TATTS, sur leur continent.

« Payback’s a Bitch » voit SKENIE descendre dans la salle et réapparaître debout sur le comptoir. Il doit avoir soif. Lol !

DANIEL est un guitariste monstrueux de technique. Il est toujours autant déchaîné. Il fait comme son camarade qui s’occupe du chant, il va se frotter au plus près de la scène, montrant sa dextérité au public conquis. Inspiré et frénétique, le guitariste prend toute la lumière, pendant que son copain remonte sur scène.

THE POOR @ le Brin de Zinc

Après un petit « Love Shots » issu de l’excellent nouvel album « High Price Dead » où SKENIE va rendre visite à GAVIN derrière sa batterie pendant le solo de DANIEL, nos amis Kangourous se font plus doux avec « Cry Out », une ballade qui fait du bien même si elle est jouée d’une façon intensive. On est australien où on ne l’est pas !

Un « Man of War » et un « Poison » plus tard, le groupe remercie ses fans et descend des planches pour revenir quasiment aussitôt. Taquinant la guitare, avec un super solo de DANIEL,  c’est le « More Wine Waiter Please » fameux titre qui les as fait connaître dans le Bush qui déboule dans les enceintes du BDZ. Les Australiens sont toujours aussi motivés. SKENIE descend une fois de plus de la scène, mais cette fois-ci, DANIEL le suit au grand plaisir du public. Pendant qu’il remonte sur les planches, le chanteur est de nouveau sur le comptoir. C’est soit qu’il crève de soif, soit qu’il a décidé de draguer les serveuses. Lol.

On ne sait plus où donner de la tête, les Australiens sont partout. MATT et DANIEL croisent le fer, où plutôt les guitares, et SKENIE se suspend au plafond, quand il ne monte pas sur les retours. Les musiciens continuent de se dépenser sans compter et ils terminent en beauté leur intense set avec « Only The Night » tiré du tout premier album.

THE POOR @ le Brin de Zinc

« We are THE POOR,  thank you for watchin’ », nous dit SKENIE avant de s’éclipser. Et c’est la fin du show. Du moins, c’est ce que l’on pourrait penser, parce que, comme souvent au BDZ, le public en redemande. Du coup, les Australiens nous font l’honneur de revenir une fois de plus sur scène, au grand plaisir des spectateurs.

« You want one more ? », déclare SKENIE en souriant. Et les voilà de retour avec « Hair of The Dog ». Survolté comme au début, le chanteur est toujours autant bouillant. Il ne tient plus en place, il court de partout sur la scène, prend la casquette d’un spectateur pour la mettre sur sa tête et fait le fou avec ses musiciens. Les Aussies terminent leur set sur les chapeaux de roues avec la seule cover de la soirée « So Sick of You » de BUCKCHERRY. SKENIE s’agrippe encore au plafond pour chanter pendant que DANIEL exécute un solo à la HENDRIX en jouant avec ses dents, sous les assauts répétés de la batterie de GAVIN et le ronflement de la basse de MATT.

Le morceau terminé, les musiciens quittent définitivement la scène, laissant les fans dans un état de transe musicale, complètement abasourdis par leur prestation.

Quelle claque ils nous ont mis ! Incroyable !! Tout le monde autour de nous est d’accord pour dire que c’était l’un des meilleurs concerts que nous ayons vu depuis un moment.

C’est étrange, mais je suis attiré comme une mouche sur le miel par les T-shirts qui trônent sur le stand merch’… Pourtant il ne me semble pas ce matin avoir écouté THE POOR à l’envers. Il doit y avoir des messages subliminaux cachés dans la musique des Australiens parce que je ne peux pas résister à m’en acheter un. Et vu le nombre de spectateurs qui se ruent sur le merchandising, je me pose encore plus la question. Mdr.

THE POOR @ le Brin de Zinc

Tout sourire et hyper content d’être venu à la rencontre de leurs fans, le groupe n’attend pas l’éternité pour aller les remercier et n’hésite pas à signer CD et setlist sans discontinuer. Ils sont aussi très ouverts à l’idée de prendre des photos. C’est tellement vrai qu’il faut faire la queue pour être pris avec eux.

Ce sont les Espagnols qui disent : « Demain est souvent le jour le plus chargé de la semaine » alors il est temps de prendre congé de nos nouveaux copains Australiens et du Brin de Zinc pour rentrer dans notre Yaute natale parce que demain, il va bien falloir retourner travailler. Tout le monde n’est pas à la retraite comme certains. Lol.

Une fois de plus, un grand merci à Thomas, le patron du Brin de Zinc, pour cette rencontre.

WARLUNG et KADABRA au Lion d’Or

Mercredi 15 février 2023 à La Cluzaz (74)

WARLUNG

En ce lendemain de Saint-Valentin, quoi de mieux que d’aller se ressourcer à la montagne ? Ce soir, mon copain de concerts Steve*74 et moi, partons à La Clusaz, non pas pour faire du ski, mais bien pour aller à un concert. En effet, deux groupes de stoner américain sont en tournée européenne depuis le début du mois et avant de secouer le Secret Place de Saint-Jean de Vedas, ils sont venus voir les montagnes Haut-Savoyardes. Deux dates en France et pas une dans la capitale des Gaules, c’est vous dire si nous sommes privilégiés !

Pour nous, monter à La Clusaz pour un concert, c’est une première. Enfin, pas tant que ça, puisque cet été nous nous étions rendus à la Tête de Cabeau à un petit quart d’heure de route de là. Si vous suivez un peu le webzine, vous devriez le savoir. Sinon, tant pis pour vous. Lol.

C’est sous un soleil couchant que nous partons dans nos montagnes en direction de notre lieu de rendez-vous. Un petit bar limité à 80 personnes, pas une de plus, à moins d’une heure de chez nous, ça change. Et forcément, quand il y a si peu de place, il ne faut pas arriver à la bourre si on veut être sûr d’assister au concert. Heureusement pour nous, pas de neige annoncée. Même si nous sommes équipés, ce n’est pas non plus pour nous déranger.

KADABRA

Arrivés sur place, nous constatons que nos montagnes n’ont pas bougé d’un iota et qu’il y a encore de la neige dans la station, mais que dans les champs, pas sur la route, ouf. Nous cherchons un peu le lieu du concert, et en attendant l’ouverture, faisons un tour dans la station au milieu des skieurs et des touristes. Deux chevelus qui se promènent sans tenue de ski ? Étrange comme situation. Lol.

De retour devant l’entrée, nous nous rendons compte qu’il y a un peu plus de monde que tout à l’heure, il est temps de faire la queue ! L’entrée se fait d’une façon très originale. Il faut lancer des dés (et non pas votre copain Dédé) et le résultat que vous trouvez indique le prix de votre place. Heureux celui qui fait un double un, mais faire un double six, n’est pas si mal non plus, si ça peut aider. Personnellement je ferais un six, mon copain Steve*74 un sept. On ne s’en tire pas trop mal sur ce coup-là !

C’est l’association Namass Pamouss qui est à l’origine de ce concert, celle qui était déjà à l’œuvre cet été avec le festival à Manigod. Ce soir, c’est du gros stoner à tendance psychédélique auquel nous avons droit. WARLUNG, un groupe venu de Houston au Texas a embarqué en tournée leurs copains de KADABRA, venu de Spokane, Washington. Les deux groupes sont signés par le label Heavy Psych Sounds Records et mélangent du BLACK SABBATH avec des éléments psychédéliques.

Étant donné que le bar est exigu, nous allons tout de suite vers l’avant de la scène. Sauf que de scène, il n’y en a pas. Étant donné le lieu, ce n’est pas étonnant. Les musiciens vont donc jouer à même le sol devant les retours. Ça va être chaud.

KADABRA

C’est KADABRA qui commence. Les trois membres que sont GARRETT ZANOL, le guitariste chanteur aux nattes tressées sous sa casquette, IAN NELSON derrière la basse et CHASE HOWARD, le batteur, s’installent et c’est parti !

Dès les premières notes, nous voilà repartis au milieu des années 70, où j’étais à peine né dans notre musique préférée ; mon copain Steve, lui, était déjà plus en avance. La voix nasillarde de GARRETT résonne dans le Lion d’Or sous les frappes de mules de CHASE et le ronflement incessant de la basse de IAN. Celui-ci est sur-motivé. Coincé un peu en retrait sur la droite des planches, il ne tient pas en place. Bougeant comme un fou, headbanguant autant qu’il le peut, se penchant régulièrement sur son ampli, tenant son instrument horizontalement, tête vers le bas, cordes contre l’ampli, pour le faire ronfler de plus belle.

Quant à Chase, avec le sourire qui lui traverse le visage, il doit être complètement sourd, étant donné sa façon de martyriser sa batterie. Il en fait régulièrement tomber un pied de cymbale. Mais ce n’est pas le peu de place qui lui est accordé, qui va l’empêcher de faire trembler les murs du Lion d’or.

GARETT est lui-aussi à fond sur sa guitare, enchaînant les solo et chantant penché sur son micro. Il semble impressionné, ou peut-être trop content d’être là, lorsqu’il prend la parole pour présenter le groupe. « Hello, we are KADABRA from Washington ! We’re in France this week, so enjoying the show ! ».

Les morceaux de KADABRA sont longs et un peu trop instrumentaux à mon goût, mais cela ne m’empêche pas d’apprécier leur prestation. Le public, lui aussi semble apprécier ou peut-être est-ce dû à la bière qui coule à flot dans les verres. En tout cas, il reste relativement condensé devant les retours et pogote pas mal, débranchant régulièrement le retour, empêchant GARRETT de s’entendre. Ce petit problème technique va être récurrent tout le long du concert.

Musicalement, KADABRA est très psychédélique, il y a beaucoup de reverb’ dans le micro,  et le son qui sort des enceintes, amplifie cette impression d’être revenu dans les seventies. Des guitares fuzz, une basse qui groove à fond, un bourdonnement incessant, bienvenue dans le monde de KADABRA ! La magie semble bien opérer, le public étant de plus en plus envahissant. Mon copain Steve*74 opère un repli stratégique mais moi, je reste devant, essayant tant bien que mal de résister aux flux.

GARRETT penche de plus en plus son regard sur son ensemble de pédales de distorsion. Il semble avoir un autre problème, et décide de changer les piles, pour relancer de plus belle la musique de KADABRA. C’est complètement fou, la lourdeur des titres est telle qu’ils se bousculent les uns derrière les autres. Lentement mais sûrement, le groupe fait secouer la nuque et les chevelures des spectateurs. A tel point, que je remarque régulièrement des flaques de bière qui se baladent dangereusement vers le retour et les lumières. Il est temps de passer la serpillière !

Et nous voilà déjà au dernier morceau. Le public est déchaîné et s’éclate bien devant un GARRETT enchanté. Tellement, qu’il décide de rentrer dans le public pour son dernier solo, avant de laisser sa guitare aux spectateurs pour aller faire un petit crowdsurfing. Et c’est terminé. Le groupe débranche ses instruments pour laisser la place à WARLUNG.

WARLUNG

Fort de leurs quatre albums depuis 2017, « Sleepwalker », « Immortal Portal », « Optical Delusions » et le petit dernier, « Vulture’s Paradise », les gars de Houston prennent place. CHRIS et ETHAN TAMEZ, la section rythmique du groupe restés à la maison pour raison de santé, c’est TRAVIS et AUSTIN de KILL THE LIZARD, un autre groupe de Houston, qui prennent le relais.

Étant donné que le groupe est composé de quatre membres, je me demande comment ils vont tenir dans un si petit endroit. Mais en fait, ils s’en sortent très bien. Tout comme PHILIP BENNETT le petit guitariste en charge aussi des voix, ou GEORGE BABA le guitariste et vocaliste qui joue torse nu, ainsi que le batteur qui, lui, laisse apparaître une jolie tête de tigre tatoué sur son corps. Le bassiste qui joue sur le côté droit devant son ampli comble le trou.

Avec WARLUNG, nous revenons un peu sur terre, les morceaux étant moins psychédéliques et plus dans un esprit BLACK SABBATH. La musique est beaucoup plus lourde et moins sirupeuse, ce qui motive bien le public. D’un coup, c’est le bordel dans le bar, ça pogote de partout et il y en a même un qui fait du crowdsurfing ! C’est du grand n’importe quoi !! GEORGE se prend en pleine figure son pied de micro, mais ce n’est pas ce qui l’empêche de continuer ses solos de tuerie. PHILIP, étant plus petit que son camarade, évite souvent de justesse les mouvements des spectateurs. Comme il met régulièrement le manche de sa guitare en avant, ceux-ci font un peu plus attention.

Les gars de Houston jouent un peu dans un état second, peu dérangés par la houle humaine. Chaque chanson possède des mélodies captivantes et des passages mémorables. Elles envoient des frissons dans le dos de chaque auditeur.

Une batterie solide, une basse profonde, des guitares puissantes chargées d’adrénaline, et un chant souvent doublé par PHILIP et GEORGE, c’est tout ça WARLUNG, et plus encore. Ils ont une façon de construire des morceaux avec une fluidité qui coïncide avec leurs changements dynamiques de volume. C’est vraiment cool.

Étant donné que la foule est à fond derrière le groupe, le retour est de nouveau débranché, Mais cela ne dérange pas PHILIP qui nous dit « It’s not working, but we don’t care, it’s rock ‘n’roll !! ». En revanche, les mouvements du public deviennent de plus en plus chauds. Mon copain Steve •74 décide de nouveau de faire un repli stratégique et s’en va au fond du bar, loin des vagues successives du public. Personnellement, n’écoutant que mon courage – ou étant un parfait imbécile, au choix – je décide de faire don de mon corps afin de protéger comme je le peux les musiciens et leurs instruments. Évidemment, je ne résiste que peu de temps et me retrouve souvent en déséquilibre, essayant tant bien que mal de rester debout. Décidément, ce n’est plus de mon âge ! Enfin bref, difficile de rester concentré sur la musique quand on est en permanence en train d’essayer de rester debout. Je n’ai pas l’impression que ce soit une très bonne idée, étant donné qu’il n’y a pas de scène, mais bon, il faut faire avec. Quoi qu’il en soit, j’apprécie beaucoup la musique que promulgue WARLUNG en prenant appui contre le promontoire du bar, pour rester sur mes pieds.

Les morceaux s’enchaînent et déchaînent les spectateurs toujours autant motivés. Les crowdsurfing reprennent de plus belle, l’alcool coulant toujours à flot. Du coup, les bières ne tiennent plus vraiment dans les verres, et d’un coup une de mes jambes ainsi qu’un de mes pieds se retrouvent baptisés de bière. Me voilà bien. Mdr ! Les vapeurs montent dans les têtes de certains spectateurs qui peinent à tenir éveillés, certains étant déjà partis rejoindre les bras de Morphée. Personnellement je me pose la question de l’intérêt même si je comprends le plaisir que l’on peut prendre dans une telle soirée, mais apparemment, c’est le but recherché dans une station. Je dois être trop vieux. Lol.

WARLUNG continue son lynchage entre stoner rock mélodique, heavy metal tranchant et hard-rock gorgé d’une bonne dose d’énergie. Bardé de solos enflammés, de chorus très NWOBHM et d’un travail très précis sur les voix, le style des Texans repose sur autant de traditions que sur un aspect visionnaire où l’esprit et le son du doom ont laissé une forte empreinte.

Il est bientôt 23 heures lorsque le dernier morceau est joué. Les musiciens remercient le public, mais celui-ci en redemande. Alors, après avoir posé la question au patron, ils branchent de nouveaux leurs instruments. « We’re gonna play one more song », nous dit le  guitariste, « After, we are gonna take a beer !! ».

Et c’est reparti. A la guerre comme à la guerre, le public ne se tient plus et tenter de rester en position verticale tient de la gageure. Heureusement, le morceau ne dure pas une éternité, et les plus enivrés des spectateurs, et souvent les plus indisciplinés, sont en train de dormir. Lol.

WARLUNG remercie chaleureusement le public après avoir terminé leur dernier titre, serrant les mains des spectateurs ravis.

Avant de partir, une fois à peu près sec, je me rends au fond du bar afin d’acquérir un joli T-Shirt de WARLUNG que j’avais repéré un peu plus tôt. Nous en profitons pour saluer les deux guitaristes qui discutent avec le batteur de KADABRA de la façon dont s’est déroulé ce concert de folie.

L’ambiance dans le bar étant de plus en plus joviale et enivrée, il est temps pour nous de descendre des montagnes et regagner notre verte prairie. Nous disons au revoir aux deux guitaristes de WARLUNG et au GO de la soirée qui nous confirme que le festival de Manigod aura bien lieu cet été.

BEAST IN BLACK, FIREWIND à l’Ilyade

07 février 2023 à Seyssinet Pariset (38)

BEAST IN BLACK @ L’Illyade

Un proverbe africain dit : « Ceux qui vont dans la même pirogue ont les mêmes désirs.». C’est pour ça qu’on se retrouve, mon copain de concert Steve*74 et votre serviteur, à partir pour Seyssinet-Pariset en Isère afin d’aller voir l’une des formations montantes qui a su se faire une place dans le monde du power metal depuis 2015, BEAST IN BLACK. Créé par l’ancien guitariste de BATTLE BEAST, le finlandais ANTON KABANEN, le groupe est venu défendre son troisième album sorti il y a deux ans déjà, en arpentant les routes de France depuis début février. Ça promet un bon concert, d’autant plus que la première partie est assurée par le groupe grec FIREWIND !

Je passe chercher mon copilote, et en route direction l’Iliade. Il fait un froid de canard mais ce n’est pas ce qui nous empêche de naviguer, en père peinard, sur leur grande mare. Depuis quelques années, le style pratiqué par BIB est redevenu fédérateur, le concert s’annonce donc complet. D’ailleurs, ça se ressent dès notre arrivée au nombre de metalleux qui font le pied de grue devant l’Iliade.  Euh… en fait il n’y a personne, ça a déjà commencé ! Enfer et damnation, on est à la bourre !!!

FIREWIND @ L’Illyade

Nous nous dépêchons donc de récupérer le pass photo et les accréditations et entrons dans la salle, pile poil au moment où GUS G le leader de FIREWIND fait un solo de guitare dantesque. Le guitariste n’est pas un inconnu pour nous, étant donné que nous l’avions vu il y a deux ans, à St-Julien en Genevois, et qu’on avait passé un moment magique. Mais si, souvenez-vous, j’en avais fait un report ! Enfin bref, passons. Si vous ne suivez pas, je ne peux plus rien pour vous. Lol.

Lorsque débarque HERBIE LANGHANS, le chanteur allemand du groupe grec, je suis impressionné par sa prestance. Veste rouge sur le dos, il montre les crocs : « Are you with us ? », demande-t-il au public. Les fans sont à fond derrière lui. Évidemment, même s’il fait le show, comme le ferait n’importe quel frontman, c’est tout de même GUS qui attire tous les regards. Il fait fumer sa guitare, au propre comme au figuré, sur un de ses solos.

La scène est relativement assez grande pour que le groupe puisse se mouvoir, malgré l’impressionnante scénographie cachée de BEAST IN BLACK. Le décor est sommaire, ce qui est plus ou moins normal pour une première partie, mais il y a un tout de même un gros backdrop derrière la batterie et deux panneaux latéraux avec le logo de FIREWIND.

Les musiciens sont survoltés, ils ont le sourire aux lèvres et le plaisir qu’ils prennent sur scène est renvoyé direct dans le public.

PETROS CHRISTODOULIDIS, le bassiste (Grec lui-aussi), est le plus calme des musiciens, même s’il fait ronfler, comme il se doit, ses quatre cordes. Tout comme GUS et HERBIE, il aime bien bouger de droite à gauche des planches. JO NUNEZ, le batteur belge, debout derrière ses fûts, harangue la foule et multiplie ses frappes. GUS a l’air d’avoir enfin trouvé un line-up digne de son génie !

Il prend régulièrement la parole : « Comment ça va ? », nous demande-t-il dans un bon Français. « I am Greek, continue-t-il en anglais, and my french is not good. This is the 1st time for us in Grenoble and you are amazing !!! ».

Le chant âpre, musclé et puissant, sorte d’hybride entre ANDY B. FRANCK et JORN LANDE, de HERBIE fait un malheur sur scène.

« This time is the last song », nous dit-il. C’est une grande désapprobation dans le public. Le chanteur rétorque : « Don’t be angry, juste be sad ». Le public s’exécute et c’est sur le titre phare de la B.O. du film « Flashdance » que finit le set de nos copains grecs, un « Maniac » de folie qui a enflammé l’Ilyade. Un set certes un peu court, mais d’une forte intensité !

Une fois les lumières revenues, nous retrouvons beaucoup des copains que nous avions laissés la dernière fois au Brin de Zinc. Que le monde est petit, c’est fou !

BEAST IN BLACK @ L’Illyade

Il est 21h15 lorsque les lights deviennent de plus en plus sombres. La chanson des FOUR SEASON « December 1963 (Oh What A Night) » retentit soudain en musique de fond. Cette chanson ne parlera pas à beaucoup de monde, sauf si je vous dis qu’un certain CLAUDE FRANCOIS en avait fait une reprise en Français sous le titre de : « Cette année-là » ! Bon, en même temps, elle ne parlait pas du tout de la même chose.

Pendant ce temps, les roadies découvrent les deux cylindres de répliquants (en hommage au film « Blade Runner » dont ANTON s’est inspiré sur son dernier album), installés de chaque côté de la scène.

Une petite intro, et voilà les musiciens qui montent sur les planches, prêt à entamer leur show. Dès le premier titre, « Blade Runner », le ton est mis. Tout à fond, pas de répit !

BEAST IN BLACK @ L’Illyade

YANNIS PAPADOPOULOS, le chanteur grec du groupe finlandais, interpelle le public dans un Français très correct, dès « Eternal Fire ». « Comment ça va Grenoble ? Nous sommes BEAST IN BLACK. We promise you a lot of Heavy Metal ! ». Dans le public, les fans sont déjà à bloc. Headbanguing de rigueur, cela va de soi.

ANTON, l’incontournable leader de BEAST IN BLACK, est ultra motivé, tout comme ses comparses KASPERI HEIKKINEN, le guitariste présent depuis le début, avec sa guitare vert fluo qui en jette un max, MATE MOLNAR le bassiste Hongrois et ATTE PALOKANGAS, le dernier venu (trois ans après les autres), batteur fou derrière son kit, orné d’un crâne en son milieu. Sa double grosse caisse, comme les deux guitares et la basse, arrache le parquet qui orne la salle.

Les lights sont superbes et le son au top. On en prend plein les yeux, les oreilles aussi, tant le registre vocal de YANNIS est impressionnant. Il aligne une gamme vocale spectaculaire, partant de très bas pour arriver très haut dans les aigus. Il fait les cent pas, arpentant la scène de droite à gauche, se frottant au plus près du public en véritable frontman.

Les riffs puissants, mélodiques et énergiques de BEAST IN BLACK nous envoûtent, et les titres s’enchaînent sans marquer de pause. Nous voilà déjà à la moitié du set. La bonne ambiance qui règne tant côté cour, la scène, que côté jardin, la fosse, depuis le début de ce concert fait plaisir à voir d’autant que le public est relativement sage.

Et voilà, il suffit que j’en parle pour que la foule s’excite sur « To The Last Drop Of Blood ». Les pogos sont déclenchés en plein milieu de la foule, obligeant une partie du public à se déplacer sur les côtés. Heureusement pour moi, j’y suis déjà, sinon je pense que j’aurais eu un peu de mal pour mon report. Lol.

Les musiciens ne cachent pas leur joie en souriant et en communiquant avec les spectateurs. Ils headbanguent en quinconce, comme dans les 80’s et bougent de long en large sur la scène.

« Nous allons changer d’ambiance et nous avons besoin de vous », nous dit le chanteur. Il demande à l’audience d’allumer les lumières de leur smartphones pour interpréter la ballade « Ocean Deep ». C’est le moment magique de ce concert. Un peu de répit fait du bien après toute cette énergie dépensée.

BEAST IN BLACK @ L’Illyade

L’accalmie est de courte durée, puisque nous voilà repartis pour un morceau d’anthologie avec « Beast in Black ». La foule reprend en chœur les refrains et c’est tout juste si elle laisse le chanteur continuer. J’avoue que c’est un des titres que j’ai le plus apprécié ce soir.

« I want to see all the crowd to be hardcore », nous dit YANNIS. Euh non, ce n’est pas une bonne idée, voilà qu’un mini Wall of death démarre dans le public pour le titre, vous vous en doutez : « Hardcore ». Ils sont fous ces gaulois ! Mdr.

« Blind and Frozen » couronne le set du groupe international. « Merci beaucoup Grenoble, bonne nuit », conclut le chanteur, en Français s’il vous plaît, avant de quitter la scène. Le public se manifeste bruyamment pour faire revenir le groupe avec les « oh oh oh oh » de rigueur. Comme le groupe ne semble pas vouloir revenir, les fans lancent des BEAST IN BLACK ! BEAST IN BLACK ! jusqu’à ce que le groupe remonte sur scène.

BEAST IN BLACK @ L’Illyade

YANNIS reprend la parole : « Vous êtes incroyables ! », dit-il encore une fois dans la langue de Molière à la fin de « Cry Out for a Hero ». « One night in Tokyo » voit le public faire un circle pit. Un « Disco mosh pit », s’en amusera le chanteur. « Greunobleu ! Vous êtes fantastiques ! Merci beaucoup ! », conclut-il toujours en Français. Et c’est sur la fin du monde, « End of the World », que ce termine le set avec les chaleureux remerciements du groupe et le « Eyes of a Tiger » de SURVIVOR en fond sonore.

Une fois le concert fini, nous faisons un petit tour au stand de merch’, où nous rencontrons GUS et HERBIE venus discuter avec les fans, signer des autographes et prendre des photos. En ces temps de meet & greek, euh… greet (lol), ça fait plaisir de voir des musiciens prêts à aller aux contacts de ses fans.

Il est l’heure de retrouver dans nos pénates, non sans avoir remercié au passage YVES de METALLIAN pour cette belle soirée.

BEAST IN BLACK @ L’Illyade

Chroniques Metal – Mars 2023

Label : Frontiers Music

Sortie : 10 mars 2023

Ca commence bien, le nom du groupe m’est totalement inconnu au bataillon. J’admire toutefois la pochette qui est superbe et qui le fait. C’est signé chez Frontiers, donc ça me pousse à aller plus loin. Le line-up est composé de James Robledo au chant, de Jimi Bell et Francesco Savino aux guitares, de Chuck Wright à la basse et de Ken Mary à la batterie. Des noms plutôt connus des metalleux. Je pense qu’on va être dans du hard-rock classieux avec des refrains et des morceaux qui tiennent la route.

Et c’est gagné ! Les fans des premiers House of Lords devraient être aux anges, on est dans la lignée. C’est beau et mega bien fait. Bon, OK on ne va pas faire de headbanguing sauvage là-dessus mais, de toute façon, ce n’est pas le but de ce « I stand ». Si vous vibrez sur ce genre, eh bien foncez, il ne fera pas tâche dans votre collection. Un groupe à suivre en tout cas.

Label : Napalm Records

Sortie : 10 mars 2023

Coup de cœur Ti-Rickou

Les maîtres du heavy parodique Italiens, Nanowar of Steel reviennent avec un nouvel album, « Dislike to false ». Ils sont de retour pour de nouveaux morceaux à mourir de rire avec leurs paroles délires.

La musique ? Bah, c’est du classique hard-rock avec des refrains qui restent en tête et un mega grain de folie qui leur permet de ne pas se mètre de barrières. Bref, avec des titres comme « Disco metal », ça délire grave ! On a encore “Chupacabra Cadabra” en mode délire à la mexicaine. Je vous le dis, ces mecs sont des fous furieux ! Et bien-sûr, la folie est contagieuse comme sur « Pasadena 1994 » où Joakim Broden de Sabato vient les rejoindre.

Alors si vous aimez les groupes qui ne se prennent pas la tête, si vous aimez le metal qui vous met la banane et vous donne la pêche, foncez sur ce « Dislike to False », un album qui devrait être remboursé par la Sécu comme anti-dépresseur ! Forza Italia et mega coup de cœur Ti-Rickou !

Label : Black Widow Records

Sortie : 10 mars 2023

Coup de cœur W.T.R.

Lorsque je ne connais pas un groupe, sa maison de de disque, je me concentre sur la pochette pour tenter de découvrir le style pratiqué. Bref à l’ancienne, comme on faisait avant internet et même avant les magazines spécialisés. Non je ne suis pas vieux, je suis vintage ! Mon expérience me dit qu’on est dans du heavy doom, en mode « Black Sabbath est mon père ». Je le sens bien comme ça moi, avec cette pochette Vade retro Satanas !

Je vais en avoir le cœur net. Même pas peur, j’ai récupéré le crucifix de mon arrière grand-mère, mon pieu et mon Zippo. Je suis paré !

Et c’est gagné ! Une ambiance à couper au couteau, bien lourde, bien pesante, des riffs en plomb et une voix d’outre-tombe à la Ozzy. Tous les marqueurs du style y sont. Ce style ne me laisse pas indifférent. Je suis même un afficionado, surtout quand, comme ici, c’est bien fait et que tu rentres facilement dans leur univers. Aïe, les lumières se sont éteintes toutes seules et un chat noir vient d’apparaître dans mon salon… C’est à mon avis le second effet Kiss Cool d’un album coup de cœur W.T.R., un album qui devrait faire un malheur pendant les nuits de pleine lune !

Label : Frontiers Music

Sortie : 17 mars 2023

Coup de cœur Ti-Rickou

Aujourd’hui, je vous présente un groupe Finnois/Anglais avec une chanteuse qui œuvre dans du hard-rock mélodique, Transworld Identity ou T-ID, c’est quand même plus simple à prononcer, lol !

Ils nous sortent leur premier album « Seven Words », un album qui va ravir les fans de hard-rock mélodique classieux, tendance FM. C’est mega bien fait, bien produit. La chanteuse a une superbe voix, les morceaux tiennent la route, les solos sont très bons.

Bref, un album qui s’écoute facilement et qui ne  demande qu’à se faire ré-écouter… Enfin bien-sûr si tu aimes le style car si tu cherches des gros riffs bien gras et une voix d’outre-tombe, va chercher bonheur ailleurs. Forcément ! Moi, je suis très fan et d’ailleurs, je lui mets un coup de cœur à cet album. Une très bonne découverte.

Label : Frontiers Music

Sortie : 17 mars 2023

Coup de cœur W.T.R.

Frontiers nous présente un groupe sud-américain qui fait dans le rock mélodique. Là, je sens que j’en ai déjà perdu quelques-uns, lol !

Mais c’est vraiment dommage car le chanteur Santiago Ramonda a une voix magnifique ! Les morceaux sont superbes. Marcelo Gelbcke (guitare/basse/claviers) et Felipe Souzza à la batterie sont parfaits. Le son et la prod’ sont nickels et pour ce style c’est mega important.

Non chérie, ce n’est pas mou du genou, c’est juste magnifique ! Un peu de douceur dans ce monde de brutes, quoi. Pour un premier essai, c’est réussi. Moi, j’adhère carrément à leur univers et je pense que Santiago Ramonda est vraiment un chanteur à suivre. Excellente découverte qui mérite un coup de cœur W.T.R. Si, si, chérie !!!

Label : Frontiers Music

Sortie : 17 mars 2023

Fan de style bien affirmé, de heavy metal, de hard FM et consorts, continue ton chemin ! Avec cet album, on est dans un mélange de metal prog’, de metal moderne et de metal symphonique.

C’est une chanteuse, Marina La Torraca (Exit Eden, vocaliste live pour Avantasia) au micro. Ca y est, je viens aussi de perdre les allergiques au chant féminin  tendance lyrique. Donc, pour ceux qui sont encore-là, il va falloir que vous aimiez les changements de style, les prises de risque et la diversité musicale. Si c’est le cas, Phantom Elite devrait vous combler. Perso j’aime bien… même si je suis un peu en dehors de ma zone de confort. A découvrir aussi pour la voix de Marina La Torraca.

Label : Napalm Records

Sortie : 31 mars 2023

Coup de cœur section live W.T.R.

Cool, Visions of Atlantis revient à l’abordage avec un nouveau CD : « Pirates over Wacken ». C’est, comme son nom l’indique, un live enregistré  lors du Wacken Open Air 2022. Je suis content car j’adore ce groupe avec Clémentine Delauney et Michèle Guaitoli au chant, Dushi Duscha à la guitare, Herbert Glos à la basse et Thomas Caser à la batterie.

En live, ça dépote grave et ça tombe bien, c’est un live ! On a un bon son,  une bonne set-list, un groupe en grande forme avec ses deux frontgirls en grande forme elles-aussi. Perso, je suis un grand fan de la voix de Clémentine. Comment ne peut-on pas tomber sous le charme ?

Après, comme vous le savez depuis le temps, j’ai toujours du mal à  chroniquer les live, moi… En tout cas, ce live-là, les fans doivent l’ajouter à leur collection et ceux qui ne connaissent pas le groupe se doivent de l’acquérir pour réparer cet oubli. Voilà, moi je vais le réécouter en boucle avant de les revoir en live !! Tiens, j’innove : un coup de cœur section live de W.T.R.

Label : Sharp Tone Records

Sortie : 31 mars 2023

Infarctus de terreur Ti-Rickou mais Coup de cœur de ma femme et de ma fille !

PS : le webzine n’est pas responsable de leur avis !!!

Heu, je suis gentil moi, je n’ai rien fait de mal ! Alors pourquoi est-ce que je me retrouve à chroniquer les Américains de Kingsmen, moi ? Peut-être parce que la gente féminine de la maison me menace de représailles si j’arrête le son !

Putain, c’est bizarre. C’est un mélange metal moderne tendance indus, avec un penchant vers Rammstein. C’est un gros délire, loin, très loin de ma zone de confort. Heu comment les filles, c’est mega bon ? Heu… je ne dirais pas ça comme ça, moi. Je pense que je ne suis pas assez ouvert d’esprit sur ce coup-là… ou alors c’est elles qui le sont. Oh putain, ils sortent la grosse voix en colère… Pitié !!!

Fan de hard-rock classique, passe ton chemin en courant. Ceci dit, pour les amateurs de nouvelles sensations, ça peut être l’occasion d’aller chercher bonheur. Moi, je mets illico un album choisi au hasard dans ma discothèque ! Ouf, un peu de douceur dans mon univers de petites brutes (je parle de mes femmes, of course !).

Incoming search terms:

  • https://lewebzinedeti-rickou com/tag/kingsmen-bones-don-t-lie/