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BEAST IN BLACK, FIREWIND à l’Ilyade

07 février 2023 à Seyssinet Pariset (38)

BEAST IN BLACK @ L’Illyade

Un proverbe africain dit : « Ceux qui vont dans la même pirogue ont les mêmes désirs.». C’est pour ça qu’on se retrouve, mon copain de concert Steve*74 et votre serviteur, à partir pour Seyssinet-Pariset en Isère afin d’aller voir l’une des formations montantes qui a su se faire une place dans le monde du power metal depuis 2015, BEAST IN BLACK. Créé par l’ancien guitariste de BATTLE BEAST, le finlandais ANTON KABANEN, le groupe est venu défendre son troisième album sorti il y a deux ans déjà, en arpentant les routes de France depuis début février. Ça promet un bon concert, d’autant plus que la première partie est assurée par le groupe grec FIREWIND !

Je passe chercher mon copilote, et en route direction l’Iliade. Il fait un froid de canard mais ce n’est pas ce qui nous empêche de naviguer, en père peinard, sur leur grande mare. Depuis quelques années, le style pratiqué par BIB est redevenu fédérateur, le concert s’annonce donc complet. D’ailleurs, ça se ressent dès notre arrivée au nombre de metalleux qui font le pied de grue devant l’Iliade.  Euh… en fait il n’y a personne, ça a déjà commencé ! Enfer et damnation, on est à la bourre !!!

FIREWIND @ L’Illyade

Nous nous dépêchons donc de récupérer le pass photo et les accréditations et entrons dans la salle, pile poil au moment où GUS G le leader de FIREWIND fait un solo de guitare dantesque. Le guitariste n’est pas un inconnu pour nous, étant donné que nous l’avions vu il y a deux ans, à St-Julien en Genevois, et qu’on avait passé un moment magique. Mais si, souvenez-vous, j’en avais fait un report ! Enfin bref, passons. Si vous ne suivez pas, je ne peux plus rien pour vous. Lol.

Lorsque débarque HERBIE LANGHANS, le chanteur allemand du groupe grec, je suis impressionné par sa prestance. Veste rouge sur le dos, il montre les crocs : « Are you with us ? », demande-t-il au public. Les fans sont à fond derrière lui. Évidemment, même s’il fait le show, comme le ferait n’importe quel frontman, c’est tout de même GUS qui attire tous les regards. Il fait fumer sa guitare, au propre comme au figuré, sur un de ses solos.

La scène est relativement assez grande pour que le groupe puisse se mouvoir, malgré l’impressionnante scénographie cachée de BEAST IN BLACK. Le décor est sommaire, ce qui est plus ou moins normal pour une première partie, mais il y a un tout de même un gros backdrop derrière la batterie et deux panneaux latéraux avec le logo de FIREWIND.

Les musiciens sont survoltés, ils ont le sourire aux lèvres et le plaisir qu’ils prennent sur scène est renvoyé direct dans le public.

PETROS CHRISTODOULIDIS, le bassiste (Grec lui-aussi), est le plus calme des musiciens, même s’il fait ronfler, comme il se doit, ses quatre cordes. Tout comme GUS et HERBIE, il aime bien bouger de droite à gauche des planches. JO NUNEZ, le batteur belge, debout derrière ses fûts, harangue la foule et multiplie ses frappes. GUS a l’air d’avoir enfin trouvé un line-up digne de son génie !

Il prend régulièrement la parole : « Comment ça va ? », nous demande-t-il dans un bon Français. « I am Greek, continue-t-il en anglais, and my french is not good. This is the 1st time for us in Grenoble and you are amazing !!! ».

Le chant âpre, musclé et puissant, sorte d’hybride entre ANDY B. FRANCK et JORN LANDE, de HERBIE fait un malheur sur scène.

« This time is the last song », nous dit-il. C’est une grande désapprobation dans le public. Le chanteur rétorque : « Don’t be angry, juste be sad ». Le public s’exécute et c’est sur le titre phare de la B.O. du film « Flashdance » que finit le set de nos copains grecs, un « Maniac » de folie qui a enflammé l’Ilyade. Un set certes un peu court, mais d’une forte intensité !

Une fois les lumières revenues, nous retrouvons beaucoup des copains que nous avions laissés la dernière fois au Brin de Zinc. Que le monde est petit, c’est fou !

BEAST IN BLACK @ L’Illyade

Il est 21h15 lorsque les lights deviennent de plus en plus sombres. La chanson des FOUR SEASON « December 1963 (Oh What A Night) » retentit soudain en musique de fond. Cette chanson ne parlera pas à beaucoup de monde, sauf si je vous dis qu’un certain CLAUDE FRANCOIS en avait fait une reprise en Français sous le titre de : « Cette année-là » ! Bon, en même temps, elle ne parlait pas du tout de la même chose.

Pendant ce temps, les roadies découvrent les deux cylindres de répliquants (en hommage au film « Blade Runner » dont ANTON s’est inspiré sur son dernier album), installés de chaque côté de la scène.

Une petite intro, et voilà les musiciens qui montent sur les planches, prêt à entamer leur show. Dès le premier titre, « Blade Runner », le ton est mis. Tout à fond, pas de répit !

BEAST IN BLACK @ L’Illyade

YANNIS PAPADOPOULOS, le chanteur grec du groupe finlandais, interpelle le public dans un Français très correct, dès « Eternal Fire ». « Comment ça va Grenoble ? Nous sommes BEAST IN BLACK. We promise you a lot of Heavy Metal ! ». Dans le public, les fans sont déjà à bloc. Headbanguing de rigueur, cela va de soi.

ANTON, l’incontournable leader de BEAST IN BLACK, est ultra motivé, tout comme ses comparses KASPERI HEIKKINEN, le guitariste présent depuis le début, avec sa guitare vert fluo qui en jette un max, MATE MOLNAR le bassiste Hongrois et ATTE PALOKANGAS, le dernier venu (trois ans après les autres), batteur fou derrière son kit, orné d’un crâne en son milieu. Sa double grosse caisse, comme les deux guitares et la basse, arrache le parquet qui orne la salle.

Les lights sont superbes et le son au top. On en prend plein les yeux, les oreilles aussi, tant le registre vocal de YANNIS est impressionnant. Il aligne une gamme vocale spectaculaire, partant de très bas pour arriver très haut dans les aigus. Il fait les cent pas, arpentant la scène de droite à gauche, se frottant au plus près du public en véritable frontman.

Les riffs puissants, mélodiques et énergiques de BEAST IN BLACK nous envoûtent, et les titres s’enchaînent sans marquer de pause. Nous voilà déjà à la moitié du set. La bonne ambiance qui règne tant côté cour, la scène, que côté jardin, la fosse, depuis le début de ce concert fait plaisir à voir d’autant que le public est relativement sage.

Et voilà, il suffit que j’en parle pour que la foule s’excite sur « To The Last Drop Of Blood ». Les pogos sont déclenchés en plein milieu de la foule, obligeant une partie du public à se déplacer sur les côtés. Heureusement pour moi, j’y suis déjà, sinon je pense que j’aurais eu un peu de mal pour mon report. Lol.

Les musiciens ne cachent pas leur joie en souriant et en communiquant avec les spectateurs. Ils headbanguent en quinconce, comme dans les 80’s et bougent de long en large sur la scène.

« Nous allons changer d’ambiance et nous avons besoin de vous », nous dit le chanteur. Il demande à l’audience d’allumer les lumières de leur smartphones pour interpréter la ballade « Ocean Deep ». C’est le moment magique de ce concert. Un peu de répit fait du bien après toute cette énergie dépensée.

BEAST IN BLACK @ L’Illyade

L’accalmie est de courte durée, puisque nous voilà repartis pour un morceau d’anthologie avec « Beast in Black ». La foule reprend en chœur les refrains et c’est tout juste si elle laisse le chanteur continuer. J’avoue que c’est un des titres que j’ai le plus apprécié ce soir.

« I want to see all the crowd to be hardcore », nous dit YANNIS. Euh non, ce n’est pas une bonne idée, voilà qu’un mini Wall of death démarre dans le public pour le titre, vous vous en doutez : « Hardcore ». Ils sont fous ces gaulois ! Mdr.

« Blind and Frozen » couronne le set du groupe international. « Merci beaucoup Grenoble, bonne nuit », conclut le chanteur, en Français s’il vous plaît, avant de quitter la scène. Le public se manifeste bruyamment pour faire revenir le groupe avec les « oh oh oh oh » de rigueur. Comme le groupe ne semble pas vouloir revenir, les fans lancent des BEAST IN BLACK ! BEAST IN BLACK ! jusqu’à ce que le groupe remonte sur scène.

BEAST IN BLACK @ L’Illyade

YANNIS reprend la parole : « Vous êtes incroyables ! », dit-il encore une fois dans la langue de Molière à la fin de « Cry Out for a Hero ». « One night in Tokyo » voit le public faire un circle pit. Un « Disco mosh pit », s’en amusera le chanteur. « Greunobleu ! Vous êtes fantastiques ! Merci beaucoup ! », conclut-il toujours en Français. Et c’est sur la fin du monde, « End of the World », que ce termine le set avec les chaleureux remerciements du groupe et le « Eyes of a Tiger » de SURVIVOR en fond sonore.

Une fois le concert fini, nous faisons un petit tour au stand de merch’, où nous rencontrons GUS et HERBIE venus discuter avec les fans, signer des autographes et prendre des photos. En ces temps de meet & greek, euh… greet (lol), ça fait plaisir de voir des musiciens prêts à aller aux contacts de ses fans.

Il est l’heure de retrouver dans nos pénates, non sans avoir remercié au passage YVES de METALLIAN pour cette belle soirée.

BEAST IN BLACK @ L’Illyade

Chroniques Metal – Mars 2023

Label : Frontiers Music

Sortie : 10 mars 2023

Ca commence bien, le nom du groupe m’est totalement inconnu au bataillon. J’admire toutefois la pochette qui est superbe et qui le fait. C’est signé chez Frontiers, donc ça me pousse à aller plus loin. Le line-up est composé de James Robledo au chant, de Jimi Bell et Francesco Savino aux guitares, de Chuck Wright à la basse et de Ken Mary à la batterie. Des noms plutôt connus des metalleux. Je pense qu’on va être dans du hard-rock classieux avec des refrains et des morceaux qui tiennent la route.

Et c’est gagné ! Les fans des premiers House of Lords devraient être aux anges, on est dans la lignée. C’est beau et mega bien fait. Bon, OK on ne va pas faire de headbanguing sauvage là-dessus mais, de toute façon, ce n’est pas le but de ce « I stand ». Si vous vibrez sur ce genre, eh bien foncez, il ne fera pas tâche dans votre collection. Un groupe à suivre en tout cas.

Label : Napalm Records

Sortie : 10 mars 2023

Coup de cœur Ti-Rickou

Les maîtres du heavy parodique Italiens, Nanowar of Steel reviennent avec un nouvel album, « Dislike to false ». Ils sont de retour pour de nouveaux morceaux à mourir de rire avec leurs paroles délires.

La musique ? Bah, c’est du classique hard-rock avec des refrains qui restent en tête et un mega grain de folie qui leur permet de ne pas se mètre de barrières. Bref, avec des titres comme « Disco metal », ça délire grave ! On a encore “Chupacabra Cadabra” en mode délire à la mexicaine. Je vous le dis, ces mecs sont des fous furieux ! Et bien-sûr, la folie est contagieuse comme sur « Pasadena 1994 » où Joakim Broden de Sabato vient les rejoindre.

Alors si vous aimez les groupes qui ne se prennent pas la tête, si vous aimez le metal qui vous met la banane et vous donne la pêche, foncez sur ce « Dislike to False », un album qui devrait être remboursé par la Sécu comme anti-dépresseur ! Forza Italia et mega coup de cœur Ti-Rickou !

Label : Black Widow Records

Sortie : 10 mars 2023

Coup de cœur W.T.R.

Lorsque je ne connais pas un groupe, sa maison de de disque, je me concentre sur la pochette pour tenter de découvrir le style pratiqué. Bref à l’ancienne, comme on faisait avant internet et même avant les magazines spécialisés. Non je ne suis pas vieux, je suis vintage ! Mon expérience me dit qu’on est dans du heavy doom, en mode « Black Sabbath est mon père ». Je le sens bien comme ça moi, avec cette pochette Vade retro Satanas !

Je vais en avoir le cœur net. Même pas peur, j’ai récupéré le crucifix de mon arrière grand-mère, mon pieu et mon Zippo. Je suis paré !

Et c’est gagné ! Une ambiance à couper au couteau, bien lourde, bien pesante, des riffs en plomb et une voix d’outre-tombe à la Ozzy. Tous les marqueurs du style y sont. Ce style ne me laisse pas indifférent. Je suis même un afficionado, surtout quand, comme ici, c’est bien fait et que tu rentres facilement dans leur univers. Aïe, les lumières se sont éteintes toutes seules et un chat noir vient d’apparaître dans mon salon… C’est à mon avis le second effet Kiss Cool d’un album coup de cœur W.T.R., un album qui devrait faire un malheur pendant les nuits de pleine lune !

Label : Frontiers Music

Sortie : 17 mars 2023

Coup de cœur Ti-Rickou

Aujourd’hui, je vous présente un groupe Finnois/Anglais avec une chanteuse qui œuvre dans du hard-rock mélodique, Transworld Identity ou T-ID, c’est quand même plus simple à prononcer, lol !

Ils nous sortent leur premier album « Seven Words », un album qui va ravir les fans de hard-rock mélodique classieux, tendance FM. C’est mega bien fait, bien produit. La chanteuse a une superbe voix, les morceaux tiennent la route, les solos sont très bons.

Bref, un album qui s’écoute facilement et qui ne  demande qu’à se faire ré-écouter… Enfin bien-sûr si tu aimes le style car si tu cherches des gros riffs bien gras et une voix d’outre-tombe, va chercher bonheur ailleurs. Forcément ! Moi, je suis très fan et d’ailleurs, je lui mets un coup de cœur à cet album. Une très bonne découverte.

Label : Frontiers Music

Sortie : 17 mars 2023

Coup de cœur W.T.R.

Frontiers nous présente un groupe sud-américain qui fait dans le rock mélodique. Là, je sens que j’en ai déjà perdu quelques-uns, lol !

Mais c’est vraiment dommage car le chanteur Santiago Ramonda a une voix magnifique ! Les morceaux sont superbes. Marcelo Gelbcke (guitare/basse/claviers) et Felipe Souzza à la batterie sont parfaits. Le son et la prod’ sont nickels et pour ce style c’est mega important.

Non chérie, ce n’est pas mou du genou, c’est juste magnifique ! Un peu de douceur dans ce monde de brutes, quoi. Pour un premier essai, c’est réussi. Moi, j’adhère carrément à leur univers et je pense que Santiago Ramonda est vraiment un chanteur à suivre. Excellente découverte qui mérite un coup de cœur W.T.R. Si, si, chérie !!!

Label : Frontiers Music

Sortie : 17 mars 2023

Fan de style bien affirmé, de heavy metal, de hard FM et consorts, continue ton chemin ! Avec cet album, on est dans un mélange de metal prog’, de metal moderne et de metal symphonique.

C’est une chanteuse, Marina La Torraca (Exit Eden, vocaliste live pour Avantasia) au micro. Ca y est, je viens aussi de perdre les allergiques au chant féminin  tendance lyrique. Donc, pour ceux qui sont encore-là, il va falloir que vous aimiez les changements de style, les prises de risque et la diversité musicale. Si c’est le cas, Phantom Elite devrait vous combler. Perso j’aime bien… même si je suis un peu en dehors de ma zone de confort. A découvrir aussi pour la voix de Marina La Torraca.

Label : Napalm Records

Sortie : 31 mars 2023

Coup de cœur section live W.T.R.

Cool, Visions of Atlantis revient à l’abordage avec un nouveau CD : « Pirates over Wacken ». C’est, comme son nom l’indique, un live enregistré  lors du Wacken Open Air 2022. Je suis content car j’adore ce groupe avec Clémentine Delauney et Michèle Guaitoli au chant, Dushi Duscha à la guitare, Herbert Glos à la basse et Thomas Caser à la batterie.

En live, ça dépote grave et ça tombe bien, c’est un live ! On a un bon son,  une bonne set-list, un groupe en grande forme avec ses deux frontgirls en grande forme elles-aussi. Perso, je suis un grand fan de la voix de Clémentine. Comment ne peut-on pas tomber sous le charme ?

Après, comme vous le savez depuis le temps, j’ai toujours du mal à  chroniquer les live, moi… En tout cas, ce live-là, les fans doivent l’ajouter à leur collection et ceux qui ne connaissent pas le groupe se doivent de l’acquérir pour réparer cet oubli. Voilà, moi je vais le réécouter en boucle avant de les revoir en live !! Tiens, j’innove : un coup de cœur section live de W.T.R.

Label : Sharp Tone Records

Sortie : 31 mars 2023

Infarctus de terreur Ti-Rickou mais Coup de cœur de ma femme et de ma fille !

PS : le webzine n’est pas responsable de leur avis !!!

Heu, je suis gentil moi, je n’ai rien fait de mal ! Alors pourquoi est-ce que je me retrouve à chroniquer les Américains de Kingsmen, moi ? Peut-être parce que la gente féminine de la maison me menace de représailles si j’arrête le son !

Putain, c’est bizarre. C’est un mélange metal moderne tendance indus, avec un penchant vers Rammstein. C’est un gros délire, loin, très loin de ma zone de confort. Heu comment les filles, c’est mega bon ? Heu… je ne dirais pas ça comme ça, moi. Je pense que je ne suis pas assez ouvert d’esprit sur ce coup-là… ou alors c’est elles qui le sont. Oh putain, ils sortent la grosse voix en colère… Pitié !!!

Fan de hard-rock classique, passe ton chemin en courant. Ceci dit, pour les amateurs de nouvelles sensations, ça peut être l’occasion d’aller chercher bonheur. Moi, je mets illico un album choisi au hasard dans ma discothèque ! Ouf, un peu de douceur dans mon univers de petites brutes (je parle de mes femmes, of course !).

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