Monthly Archives: avril 2023

TENTATION, STAR RIDER, THE WARM LAIR au True Love Workshop

TENTATION @ True Love Workshop

Report et photos by Ti-Rickou

Chérie, tu sais que c’est les vacances scolaires ? La mer, c’est cool, non ? Y a pas trop de monde à cette période, il fait beau… ça peut être sympa, tu ne crois pas ? Comment ça, quel groupe passe en concert au bord de la mer ? Pas du tout, femme de peu de foi, il n’y a aucun groupe que je veuille voir qui passe ces temps-ci en concert au bord de la mer ! Si, si, je t’assure ! J’ai même pensé qu’on pourrait ensuite remonter un peu en mode tranquille, et s’arrêter sur Nîmes par exemple… C’est bon ? Humm, je vois bien à ton air sceptique que tu cherches où est le loup… Bon ok, d’accord, j’avoue, c’est à Nîmes qu’il y a un truc qui m’intéresse samedi soir. Comment ça c’est toujours pareil, je planifie les vacances en fonction des concerts ?! Ce n’est pas vrai !! Bon d’accord… c’est parfois un peu ça. Au fait, je t’ai dit qu’il y a TENTATION sur l’affiche ? Ah, ça change tout ! Tu aimes beaucoup TENTATION (petite danse de la jubilation… dans ma tête of course, je ne voudrais pas me faire griller par ma chérie d’amour, lol !) ! Ce que je ne t’ai pas encore dit, c’est qu’il y a aussi STAR RIDER (eux, on ne les a encore jamais vus) et les Marseillais de THE WARM LAIR. Sans compter que pour le retour, on n’aura plus beaucoup de kilomètres à faire…

Allez, c’est parti ! Merdum cacadum, j’ai trouvé le moyen d’aller à la mer les seuls jours où il y a du vent et où il ne fait pas beau. Mais bon c’est bien, on profite de l’air de la mer. Avant de repartir, petit tour à une brocante avant de prendre la direction de Nîmes.

Bonjour à l’hôtel et direction la salle où le concert se passe ce soir, le True Love Workshop. En arrivant je vois que ce n’est pas, ainsi que je l’avais imaginé, un moto club mais un garage. Non, non, je ne déconne  pas ! Bien sûr, ce n’est pas un garage normal, c’est un garage de motos et de voitures américaines anciennes. C’est top classe ! Déjà ça va me plaire, le look de l’endroit, les membres de l’asso qui viennent nous saluer, les patrons de l’endroit… Je suis déjà chez moi, moi !

Les groupes sont en train d’arriver. Ils sont surpris de nous voir. On est trop forts. Le temps de caler les interviews de ce soir – eh oui, j’en profiterais pour faire une interview de La Forge, l’asso qui organise la soirée et qui œuvre pour notre plus grand bonheur dans tout ce qui est métal. J’aimerais bien me faire une petite interview de STAR RIDER également. Pour TENTATION, ils veulent bien me faire une interview mais uniquement dans des conditions… on va dire… très rock’n’roll en souvenir d’une interview qu’ils m’avaient bien perturbé il y a quelques années ! Bref, ce n’est que partie remise.

Je ne vais pas les embêter plus pour le moment, je les laisse faire les balances, préparer la nourriture et tout le toutim. On a repéré le lieu, c’est bien. Maintenant on peut aller faire un tour. Au moins c’est cool, je sais où c’est et qu’il y aura à manger ! Nickel.

Quelques heures plus tard, retour au True Love Workshop. Le concert se passe en extérieur, et le vent, bien-sûr, nous a suivi. En tout cas, pour l’instant, on est tranquille, il n’y a pas de flotte… Mais ça caille un petit peu quand même. Viens dans le Sud, il fait beau, c’est bien le sud. Gnagnagna. C’est cela, oui.

Avant que le premier groupe commence, c’est-à-dire THE WARM LAIR, j’en profite pour faire une interview des membres de La Forge et c’est bien cool.

On en profite aussi pour goûter la cuisine en compagnie de Sébastien Bailly, l’organisateur du South Troopers Fest. Une planche avec du fromage, du saucisson, du jambon cru et des rillettes. Tout est bon. On a aussi un énorme plat avec des tortillas, du guacamole, du fromage fondu et de la crème ! Très, très bon. Ah, j’allais oublier les hot dogs à la mexicaine ! Yeees, je suis amoureux du True Love Workshop !

A peine le temps de finir de manger. Que ça commence. Ça fait un petit bout de temps que je n’ai pas vu les Marseillais de THE WARM LAIR en live. La dernière fois, c’était au Secret Place de Montpellier lors d’une Halloween party. Je suis impatient de voir comment ils ont évolué !

Je vous le dis tout de suite, je ne vais pas être déçu. Ils ont pris de la bouteille. Leur 2e album, « Ride on our side », qui vient à peine de sortir et les concerts qu’ils ont fait depuis leur ont beaucoup apporté.

Musicalement, on est toujours dans du hard-rock traditionnel et je suis toujours fan. CQFD. Visuellement, c’est mieux aussi, ils sont moins statiques et j’adore la tenue de THOMAS HEALSTONE, le chanteur.

Le son est bon. Les lights… bah ils sont là. Et surtout, il fait un putain de froid ! Mais bon, je résiste car le set est bigrement efficace. Pas envie de les lâcher, c’est trop bien ! La musique est cool, j’ai la tête qui bouge toute seule. C’est très, très bien.

Allez, on va se réchauffer un peu à l’intérieur, histoire de boire un petit coca light avant d’y retourner. J’ai failli demander un chocolat chaud, mais on m’aurait regardé bizarrement.

STAR RIDER @ True Love Workshop

C’est maintenant au tour de STAR RIDER. Je suis impatient de les voir. C’est un des groupes de la région Rhône-Alpes dont tout le monde parle. Leur premier EP s’est tellement bien vendu que je n’ai  même pas pu mettre la main dessus ! En plus, un des membres du groupe, KIM, est une vieille connaissance. Il évoluait, il y a très, très longtemps dans un groupe stéphanois qui s’appelait SWINE DIAMOND ainsi que dans EROTIC DISTRIXX, groupes qui œuvraient plutôt dans un style sleeaze, glam rock.

Aujourd’hui, je vais découvrir KIM et les siens dans un style plutôt hard, thrash. Je suis impatient d’entendre ce que ça donne et de voir STAR RIDER en live !

Ca démarrage sur les chapeaux de roue ! Les STAR RIDER ne sont pas là pour enfiler les perles mais bien pour distribuer des baffes. D’entrée de jeu, je sais que je vais être conquis. C’est tout ce que j’aime. C’est bien fait, ça te prend aux tripes, ça te fait bouger les cheveux tout seuls. Bref, ça fait du bien. Heureusement car, dehors, ça ne s’est pas arrangé. Le vent est toujours là et il pèle grave. On s’en fout, on en reveut du hard-rock qui nous fait du bien !

KIM a bien progressé, sa voix colle parfaitement avec la musique. J’adore les compos de STAR RIDER ! Même la reprise de DEF LEPPARD, ça fonctionne. Visuellement, il n’y a rien à redire non plus. Ils assurent grave ! Bon, KIM fait tomber la chemise pour ne pas être en reste avec certains membres du groupe déjà en T-shirt. Les malaaades ! Ils me donnent la chair de de poule ! Quant à eux, pas sûr qu’avec l’adrénaline, ils s’en rendent compte. Tous les musicos sont parfaits. Je comprends tout le bien que j’ai entendu à leur propos. Waouh, une bonne tarte, ça fait du bien !

Allez, le set se termine. Je récupère leur EP, qui a été réédité par Shark Records. On peut dire qu’ils ont eu le nez fin sur ce coup-là !

Retour dans la salle pour se réchauffer. Je résiste toujours à commander mon chocolat chaud. Bon, j’ai essayé de demander un Dr Pepper light mais ils n’ont pas ça en stock. Sniff, pas grave. Un Coca Zéro pour le monsieur qui ne boit pas de bière, s’il vous plaît ! Je suis deg’, leurs bières, elles ont l’air trop bonnes. Je résiste ou pas à reprendre un super hot dog à la mexicaine ?!

Ca y est, je suis prêt à retourner dans le froid pour l’arrivée sur scène de TENTATION.

TENTATION est dans la place et ça se voit. Les gens devant la scène portent des vestes à patches et on en voit beaucoup avec le patch du Pyrenean Warriors, le fest qu’ils organisent chaque année à côté de Perpignan. Ce festival est hyper sympa et attire des métalheads venus d’un peu partout en France et en Europe.

TENTATION a une fan base solide et amplement méritée.

Encore une fois, ça se confirme ce soir. Leurs fans les ont suivis. Ca vient de Narbonne, de Marseille, d’Avignon, de Perpignan, de Montélimar, etc. Tout le monde est aux taquets et prêt à headbanger avec eux. Ca aère les cheveux et ça fait faire de l’exercice. Bref, ça réchauffe !

TENTATION @ True Love Workshop

Bon, bien-sûr, on connaît les paroles par cœur. On les reprend donc avec eux avec joie. Le public est en parfaite communion avec le groupe. Malgré le froid et le vent glacial, personne ne veut abandonner sa place ! On est bien trop contents et nos oreilles aussi. J’adore ce groupe, il donne vraiment tout sur scène. On sent que c’est hyper important pour eux de partager avec les fans. Il n’y a rien à rajouter à part qu’ils sont vrais, de vrais heavy metalleux à l’ancienne, des passionnés. Pas des bobos métal qui se la pètent juste pour se vanter avec leurs potes de faire du hard-rock.

En plus, les morceaux de TENTATION sont terribles en live. Ça déboîte ta mère-grand dans les arènes ! Trop bon de retrouver les copains. Sans déconner, il fait quand même très, très froid. Je me suis déjà habitué au sud, moi ! C’est pas possible un temps comme ça, on se croirait en Bretagne ! Ca les ferait rigoler, c’est normal pour eux, mais ici, on n’a pas l’habitude. De toute façon, je ne peux pas reculer, ma femme est aux taquets et si j’essaie de lui dire qu’on part, elle va me mordre !

Je dois faire l’interview de STAR RIDER, ça tombe bien, je vais pouvoir me réchauffer un peu. Il y en a qui croient que je m’amuse les pieds dans l’eau, au soleil, en train de manger des fruits de mer. Mais non, la vie de rédacteur est dure, je vous le dis, lol ! Je papote un peu avec les musiciens et je retourne devant la scène pour la suite du concert de TENTATION.

Allez, c’est fini… enfin presque. Le son est coupé mais PATRICE, le chanteur, entonne « Les Anges de Balthazard » a capella, aussitôt suivi par les autres membres du groupe qui posent leurs instruments et le rejoignent sur le devant de la scène. Quelle émotion ! Le public chante avec eux. C’est un moment magique.   

Quelle prestation des copains ! Terrible. La set list de ce soir est hyper efficace et on a vécu un grand moment de heavy metal. Encore une fois, TENTATION nous prouve que c’est vraiment LE groupe à suivre. Moi, je suis un peu dégoûté car ils n’ont pas encore la cassette de leur nouvel album, mais bon ce n’est pas grave, je l’aurai un jour !

Allez, il est maintenant l’heure de partir mais on n’en a pas vraiment envie. On est bien. Congelés mais bien. J’ai revu plein de copains. Malheureusement, comme vous le savez depuis le temps, tout a une fin… sauf la banane qui en a deux. On dit au revoir aux membres de La Forge et notamment au président et au trésorier qui ont été au top toute la soirée ainsi qu’au sympathique couple de propriétaires du True Love Workshop, et c’est parti pour une marche revigorante dans le noir complet pour aller récupérer la voiture.

Quelle soirée ! Ca fait un putain de bien. Une bien bonne découverte que cet endroit. Excellente découverte aussi pour La Forge, une asso gérée par des jeunes sympas et dynamiques, des fous de métal dans toutes ses formes. Ils ont plein d’envie, plein de projets. W.T.R. va bien-sûr les suivre. En tout cas, leur association avec le garage, c’est une super idée, ça matche vraiment.

Un Special thanks pour la petite dédicace sur la batterie ! Il y a des petites attentions qui touchent ! A bientôt et long live rock’n’roll !!!

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RHAPSODY OF FIRE, NIGHTMARE, MANIGANCE, RISING STEEL à l’Ilyade

Dimanche 26 mars 2023 à Seyssinet Pariset (38)

Un dicton provençal dit que « Le mois de mars est le mois des fous ». Quand je vois l’affiche de ce soir, je pense qu’ils ont perdu la tête chez Metallian ! Quatre groupes de qualité un dimanche, ce sont des malades ! Malgré tout, la tournée est quasiment complète tous les soirs. Aujourd’hui ne faisant pas exception à la règle, la date est sold out depuis une semaine. Personnellement, je me pose beaucoup la question, n’étant pas très fan du style pratiqué par le groupe vedette, si je dois me rendre au concert ou pas, un dimanche, à plus d’une heure de route de chez moi ? La question reste posée. Mais bon, comme le dit si bien la pub : « Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis », alors pourquoi pas ?! En plus, il y a trois groupes que j’aime bien. Et le premier qui insinue que je ne change jamais d’avis, je l’attends à la fin de ce report, non mais ! Lol.

Comme d’habitude, je passe chercher mon co-voitureur et direction Seyssinet Pariset pour aller voir RHAPSODY OF FIRE, NIGHTMARE, MANIGANCE et RISING STEEL. Cette fois-ci, nous rappelant notre déboire lors de FIREWIND et BEAST IN BLACK, nous partons de bonne heure, histoire de ne pas être à la bourre. Une fois arrivé sur place, nous retrouvons des copains qu’on croise régulièrement au BDZ, et même Cyril le manager des RAKEL TRAXX, venu en voisin, et qui trimballe RISING STEEL sur les dates où ils ont pu se placer.

RISING STEEL @ Jas Rod

C’est d’ailleurs les RISING STEEL qui commencent le concert. Leur heavy métal fédérateur fait des ravages dans l’Ilyade. Les fans qui viennent d’arriver sont déjà à fond derrière le groupe. « Bonsoir vous allez bien ? Nous sommes RISING STEEL ! ». Voilà comment EMMANUELSON, le chanteur de RISING STEEL commence son set.

Dès le premier titre, ça bastonne sévère. Fort de leur nouvel album sorti l’an passé, et « content d’être de retour chez nous », comme le rappelle le chanteur, le groupe est ultra motivé pour ambiancer le public. Et celui-ci le lui rend bien.

Tous les musiciens, que ce soit les guitaristes TONY STEEL et STEPH’ LEADMASTER, ou le bassiste STONE WARRIOR prennent le devant de la scène. Personne n’est en retrait, à part, évidemment, STEEL ZARD le batteur. Les morceaux bien rentre-dedans et puissants sont impressionnants pour ceux qui ne connaissent pas. Ils passent super bien en live. Pas de tergiversations en palabres, tout à fond ! Nous passons un super moment.  

Le heavy métal pratiqué par RISING STEEL provoque des headbanging à tout va avec un chanteur qui tient le public au bout de ses doigts. Malgré les lumières faiblardes et le son un peu aux abonnés absents, le groupe ne s’est pas démonté tout le long de son court set.

MANIGANCE @ Jas Rod

A peine sept minutes plus tard, MANIGANCE s’installe en lieu et place du groupe Grenoblois. Sur les deux côtés, trônent deux superbes panneaux tirés de la pochette de leur dernier album « Le Bal des Ombres », sorti l’an passé. Venus tout droit de Pau et Toulouse, FRANCOIS MOREL, PATRICK SORIA, LIONEL VIZERIE et STEPHANE LACOUDE s’installent sur les planches et entament leur set. Puis surgit, tel un taureau furieux dans une arène, CARINE PINTO, la chanteuse. « Bonsoir Grenoble ! », lance-t-elle avant d’entamer « Souviens-toi de moi », le premier titre.

Les musiciens sont très mobiles et arpentent la scène de long en large avec une énergie sans pareille – malgré encore une fois de petits soucis de son qui n’iront pas en s’arrangeant, mais passons. Ce n’est pas un problème pour le groupe, étant donné que, comme leurs copains d’avant, il donne tout pour le public.

Les titres défilent sur scène, créant une ambiance électrique. « Haute Trahison », « Le Bal des Ombres », de superbes morceaux interprétés de mains de maître par CARINE et sa superbe voix mélodique. « Est-ce que vous voulez chanter avec nous ? ». Évidemment, le public ne se prive pas de chanter en chœur avec la chanteuse les traditionnels « Oh oh oh »

Après un vieux titre « Volte-face », CARINE reprend la parole : « Nous avons une petite surprise pour vous », nous dit-elle. Et voilà que le bassiste de NIGHTMARE, YVES CAMPION monte sur scène. Pas en tant que bassiste, mais comme chanteur aux côtés de CARINE. C’est un rôle dans lequel nous n’avons pas l’habitude de le voir. Même mon copain Steve*74 qui le connaît depuis très longtemps n’en revient toujours pas. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il assure à fond.

Le groupe continue son set, après cette sacrée surprise, pour finir en beauté avec leur fameux titre, devenu un hit en puissance : « Mourir en héros » repris en chœurs par les fans.

NIGHTMARE @ Jas Rod

Un petit quart d’heure plus tard, le second groupe qui joue à domicile, NIGHTMARE, monte sur les planches. Nouvelle petite surprise, le groupe joue à trois guitares. FRANCK, qui n’a pas pu assurer la tournée, est de retour !

Pas de nouvel album à promouvoir pour le groupe, pas encore. Ils viennent juste présenter une nouvelle chanteuse : BARBARA MOGORE. Celle-ci possède une superbe voix mélodique et une prestance impressionnante. Elle se donne tellement que je ne suis pas sûr que ce n’est pas du métal qui coule dans ses veines.

Nous serions en droit de penser qu’étant originaire de la ville où se tient le concert, ou pas loin, le groupe en ferait le minimum, étant en terrain conquis. Mais, c’est mal le connaître ! Il se donne à fond, voire encore plus. Et le public qui remplit à ras bord l’Ilyade le lui rend bien.

NIELS, le batteur, torture ses fûts comme il se doit, MATT prend les devants ainsi que FRANCK et FLORIAN, chacun se défiant dans la dextérité.

YVES ne semble pas souffrir de sa précédente prestation et est ultra-motivé. Il harangue les fans en laissant les trois guitaristes headbanguer et BARBARA faire l’hélicoptère avec ses cheveux. Le groupe joue dans un cocon, et cela se remarque.

BARBARA est vraiment très à l’aise avec les garçons et tient bien le public. Personnellement, elle m’impressionne par son excellent jeu de scène. Et quelle voix ! Le mélange de la mélodie avec la puissance des growls est surprenant de premier abord, mais passe finalement tout seul.

Neuf titres et trois quarts d’heure plus tard, NIGHTMARE remercie ses fans pour faire place à la vedette de ce soir. Intense et parfois surprenant, malgré les difficultés de son et de lumières – le dernier titre se fera presque dans le noir complet – le groupe a assuré le show et bien exténué les spectateurs.

Comme la salle est bien blindée, la pause boisson et restauration devra attendre. D’autant plus que les Italiens de RHAPSODY OF FIRE ne devraient pas tarder à arriver. Le changement de plateau s’opère et on nous amène en bord de scène, une enseigne hyper lumineuse avec un nom écrit en bleu fluo. Bizarre ce truc. Un des copains photographe me dira : « Je ne sais pas ce que c’est, mais ça va nous faire chier pour les photos ! ». Je le concède aussi, légèrement ébloui par cet éclairage.

HUECCO @ Jas Rod

Il est 21h30 lorsqu’un guitariste monte tout seul sur scène. Il se présente au public, en français, sous le nom de HUECCO. Il nous dit qu’il vient d’Espagne (ce qui s’entend à son accent prononcé) et qu’il va nous faire patienter avant RHAPSODY OF FIRE. Il est présent sur la tournée parce que, comme il nous le dit, il a coécrit un titre avec nos copains italiens.

Ultra-motivé, le gars fait un foin d’enfer. D’entrée de jeu, il ne tient pas en place et parle beaucoup mélangeant agréablement l’Anglais et le Français. Cela le rend très sympathique et ses morceaux ne sont pas ennuyeux pour un sou. Son set est très court, ce qui n’est pas si mal, étant donné l’heure qui défile.

RHAPSODY OF FIRE @ Jas Rod

Un petit quart d’heure plus tard, le changement de plateau étant fini, les lumières reviennent sous un speech du regretté acteur Christopher Lee et sa voix si particulière.

C’est le moment pour les RHAPSODY OF FIRE de prendre d’assaut la scène de l’Ilyade.

PAOLO MARCHESICH s’installe en premier derrière ses futs, suivi de près par ROBERTO DE MICHELI et ALESSANDRO SALA respectivement guitariste et bassiste, et du fameux claviériste fondateur du combo ALEX STAROPOLI, installé en fond de scène, à côté de son batteur.

GIACOMO VOLI, le chanteur du groupe, déboule littéralement sur scène. « Hello Grenoble ! Scream for me ! », hurle t’il dès son entrée. « I can’t hear you », continue-t-il en débutant le couplet de « I’ll Be Your Hero ». Tonitruant, virevoltant et se gagnant, dès le début, un public chaleureux, le chanteur agit en véritable frontman. Il est monté sur ressorts et bouge de long en large de la scène.

Les mélodies et les refrains hyper contagieux font un malheur dans l’Ilyade. Le public, discipliné jusqu’à présent, commence à se mouvoir de plus en plus. Il faut dire que GIACOMO ne se ménage pas, se frottant au public, touchant les mains des fans, poussant le public à interagir avec lui, le faisant taper dans les mains à chaque moment opportun. Les titres défilent « Chains Of Destiny » et « The Legend Goes On » résonnent dans l’Ilyade, faisant crier les fans.

« Ça va bien ? », demande GIACOMO dans un bon Français. « Do you want something older ? ». Et voilà un titre de 2004 tiré de l’album « Symphony of Enchanted Lands II: The Dark Secret » qui voit d’un coup le public en furie reprendre en chœur les refrains de « Unholy warcry ». L’ambiance est survoltée dans la salle, les fans sont à fond derrière le groupe. ALESSANDRO et sa basse 6 cordes ainsi que ROBERTO ne se ménagent pas accompagnés par les puissantes frappes de PAOLO. Le son massif cette fois, comme revenu d’entre les morts, détruit littéralement les murs de l’Ilyade. En revanche, le jeu de lumières est toujours un peu aux abonnés absents, restant à mon goût trop monochromatique. ALEX, en fond de scène, même s’il n’est que trop peu mis en valeur, mène la baraque avec ses superbes nappes de claviers.

Les morceaux continuent de défiler. De « March Against The Tyrant » à « Starship » en passant par « Son Of Vengeance », voire « A New Saga Begins » les morceaux sont hyper entraînants. Les vieux titres côtoyant les moins vieux.

GIACOMO continue d’interagir avec le public. Il tend son pied de micro au-dessus de la foule, parle beaucoup (ce n’est pas un Italien pour rien) et fait même des efforts pour parler Français. « Merci beaucoup Grenoble ! Ça va bien ? ».

Après un « Master Of Peace » de folie, GIACOMO reprend la parole pour présenter les musiciens. ALEX reçoit une ovation digne de son nom et remercie chaleureusement le public. « Nous sommes Italiens et nous en sommes fiers. C’est pourquoi nous allons chanter la prochaine chanson en Italien ». Il est temps pour la superbe ballade « Un Ode per l’Eroe ». A la demande de GIACOMO, toutes les lumières des téléphones portables s’éclairent, ce qui fait son effet dans une salle remplie à ras bord.

« Do you want something more faster ?! », questionne le chanteur à la fin du morceau.

« Dawn of Victory !! », lance un spectateur. « Non pas maintenant ! Tu n’as pas lu la setlist ? », lui répond le frontman mort de rire. Les pogos se déclenchent pendant « Rain of Fury », le titre suivant mais pour peu de temps, étant donné que la salle est bien remplie.

GIACOMO fait venir HUECCO pour jouer le morceau « Fuego Valyrio ». Les musiciens s’entendent très bien et le morceau est vraiment cool. Le chanteur italien laisse HUECCO prendre le plus souvent le devant de la scène et chante en duo avec lui.

« Merci, au revoir ! », nous dit GIACOMO à la fin du titre. Tout le groupe s’en va de la scène et les lumières s’éteignent.  Quoiqu’elles n’étaient pas non plus trop allumées, mais bon…

Le public réclame à corps et à cris RHAPSODY OF FIRE. Un grondement se fait sentir dans l’Ilyade le temps de l’intro de « Reign Of Terror ». Le groupe remonte sur les planches, ce qui a pour effet de déclencher les pogos. Cela devient un peu compliqué de rester devant, mais grâce à deux trois spectateurs en arrière qui ont l’air de faire barrage, j’y arrive quand même. Merci à eux s’ils se reconnaissent.

« Nous avons encore deux titres de Symphony of the Enchanted World », annonce GIACOMO VOLI. « Après, nous serons au stand de merch’ pour vous rencontrer ». Un petit « Wisdom Of The Kings » se finissant sur un « Emerald Sword » et le public ne se tient plus. Heureusement, que c’est la fin, je deviens trop vieux pour ce genre de trucs ! Lol. Le groupe quitte la scène après la traditionnelle photo de groupe.

Un petit tour au stand de merchandising, nous permet de voir tous les musiciens. J’en profite pour saluer YVES, le bassiste de NIGHTMARE, qui est content de retrouver les Annéciens. Pendant ce temps-là, les musiciens de RHAPSODY OF FIRE se prêtent volontiers aux photos, aux signatures et aux discussions, à part ALEX qui s’éclipse furtivement.

RHAPSODY OF FIRE @ Jas Rod

Étant donné l’heure, il est temps pour nous d’aller regagner nos pénates avant que Morphée ne décide de nous en empêcher. C’est qu’avec le temps qui passe, celui-ci est devenu plus virulent avec moi, et si je veux ramener mon covoitureur en état, il me faut partir fissa. Lol.

Si je devais tout de même tirer un bilan de la soirée, je dirais que les groupes ont vraiment assuré malgré les petits problèmes de son et de lumière. RISING STEEL m’a encore une fois impressionné, MANIGANCE j’ai adoré et le refrain du dernier titre est toujours ancré dans mon crâne au moment où j’écris ces lignes, NIGHTMARE a été excellent avec une nouvelle très bonne chanteuse. RHAPSODY OF FIRE, je ne suis toujours pas fan de leur musique (contrairement à  mon binôme Steve*74), mais j’ai beaucoup apprécié leur prestation et en particulier celle de GIACOMO.

Un grand merci à Metallian pour cette excellente soirée et à la prochaine !!!

RISING STEEL

Date de l’interview : 25 mars 2023 – By Ti-Rickou

Les RISING STEEL, ça fait maintenant quelques années que je les connais (depuis leurs tout débuts en fait) et je ne les avais pas revus en live depuis un bon moment.

Pour ceux qui n’auraient pas suivi les évènements, en 2020 le groupe a défrayé la chronique en étant le premier groupe français signé par Frontiers Music. Ils viennent de sortir leur second album « Beyond The Gates Of Hell » sous ce label et c’est pour le défendre qu’ils sont partis en tournée avec RHAPSODY OF FIRE, NIGHTMARE et MANIGANCE.

C’est à l’occasion de leur passage au JAS ROD des Pennes Mirabeau dans les Bouches du Rhône que j’ai pu leur poser quelques questions.

RHAPSODY OF FIRE, NIGHTMARE, MANIGANCE, RISING STEEL au Jas Rod

Report et photos : TI-RICKOU

Bon, depuis la fin du dernier confinement et d’épisode de COVID. La vie a à peu près repris son cours. Les concerts aussi. Les reports sur W.T.R. aussi et Seb 747, Steve*74. Hi’Twist et Cédric leMagic continuent à aller aux concerts et à faire des reports. Et moi ? Vu mon état de santé actuel, beaucoup moins souvent que ce que j’aimerai et surtout beaucoup moins souvent qu’avant. Mais bon, j’ai malgré tout un rôle. Depuis deux ou trois mois, je peux refaire des chroniques et en backoff, j’assume mon rôle de dispatching de demandes d’accred ‘. Je l’accepte parce que je n’ai pas le choix mais il faut dire que là, j’ai un peu les boules. L’affiche de Grenoble avec RHAPSODY OF FIRE, NIGHTMARE, MANIGANCE et RISISNG STEEL me tentait vraiment beaucoup. Accred’ faite pour Steve et Seb. Au moins, on aura un report.

Tiens, quelle surprise, Frontiers me demande si je veux aller voir la tournée à Marseille. Ce n’est pas loin Marseille… Mais bon, le retour de nuit, pas cool. Tiens, ma chérie – qui sait que je crève d’envie d’y aller (mon dernier concert date d’octobre 2022 !) – me dit qu’elle a trouvé un hôtel pas trop cher. Yes, c’est qui qui va aller à Marseille ? C’est Ti-Rickou !!!!! Cool !!!!

Allez, go ! Lever de bonne heure, direction la mer. Désolé les copains de Grenoble mais c’est quand même plus cool d’aller voir des concerts au bord de la mer, surtout quand il fait beau, que d’avoir à  vérifier si on a des pneus neige avant de partir comme c’est le cas vers chez vous, lol ! Arrivée tranquille. Petit repas en bordure d’eau dans un port de pêche. Tranquille. Passage à l’hôtel, récupération de l’appareil photo. Au taquet le Rickou !  

Direction le Jas Rod ! Heu, le GPS me dit de tourner à droite et à gauche. J’ai bien tourné à droite mais je loupe la petite route à gauche… Pas grave, je tourne à droite et le GPS va me retrouver sans problème. Sauf que non et qu’il a décidé de me faire visiter les quartiers nord ! C’est folklorique. Comme dans les films. Des chariots de supermarché au milieu de la rue qui t’obligent à zigzaguer, des gentils Messieurs qui sont là pour t’aider à trouver ce que tu veux. Enfin bref, tu comprends pourquoi même les flics n’ont pas trop envie d’aller se balader là-bas. Allez hop, on sort du bordel. Direction cette fois-ci, la salle. Sans encombres.

Changement de décor. Beau parking. Nickel pour se garer. Et puis, putain une foule. Hé oui, bien que les portes ne soient pas ouvertes, il y a une queue très importante devant l’entrée. Pas grave, on attend en papotant avec un metalleux qui nous explique lorsqu’on lui raconte notre mésaventure que c’est normal, que les quartiers nord, c’est comme ça. Bah voilà, on s’habitue à tout, même au pire. En tout cas, ce qui est cool, c’est que ce soir, même si la date n’est pas sold out, il va y avoir du people.

Il presque l’heure du début annoncé des sets lorsqu’on entre dans la salle mais j’ai quand même un peu de temps pour découvrir le Jas Rod où je n’ai encore jamais mis les pieds. On ne peut pas accéder au bar parce que c’est déjà blindé. Il est positionné dans une salle sur le côté, mais à part de sortir une hache ou une batte de baseball, pour rentrer dedans, ça va être compliqué, lol ! La seule solution, c’est d’attendre qu’un groupe joue pour pouvoir aller le visiter. Bref, on verra ça à plus tard.

Ça fait drôle d’être dans une salle et de ne connaître pratiquement personne dans la salle. En revanche, effectivement, en ce qui concerne les musiciens, c’est le contraire. Je connais tout le monde ou presque ! D’ailleurs, ils sont vachement surpris de me trouver sur la date de Marseille. On est contents de se retrouver. Surtout moi d’ailleurs.

Pas trop le temps de papoter. RISING STEEL commence les hostilités. Et les grenoblois avec leur heavy metal des familles ne sont pas là pour enfiler des perles. EMMANUELSON et ses copains prennent la salle d’assaut. Le son est bon. Petit bémol pour les lumières, mais bon, je ferai avec. En plus, il n’y a pas de pit et avec le monde qu’il y a ce soir, il va y avoir du sport. J’ai un peu perdu l’habitude, moi ! L’avantage, c’est que, comme toujours, pendant le premier groupe, il est facile de se déplacer.

Je n’avais pas revu RISING STEEL depuis un bail et je ne les avais même pas vus depuis que STEPH les a rejoint à la guitare. Y a pas à dire, ça le fait ! Il s’est méga bien incorporé au groupe. Les morceaux sonnent graves. Ça fait méga du bien de les revoir !

Le public déjà présent ne va pas le regretter. Waouh, ça va être court mais ça va être bon ! Voilà un début de soirée comme je les aime. C’est qui le plus content ? C’est moi !!

Allez, première pause de la soirée. Humm, j’avais raison, le bar, ce n’est même pas la peine d’y penser. Il est pris d’assaut. Ce n’est pas grave, on va attendre. C’est cool, il y a un stand de nourriture dehors. On peut aussi sortir pour ceux qui veulent fumer, c’est nickel. Pour ceux qui veulent prendre l’air, c’est nickel aussi. On va passer la pause à dire bonjour aux copains.

Le temps passe vite et c’est déjà le moment de retourner dans la salle pour le début des Toulousains de MANIGANCE. Je suis méga content de les revoir eux-aussi. C’est la troisième fois que je les vois avec CARINE PINTO au micro car, tout comme NIGHTMARE, MANIGANCE a pris une fille pour remplacer un chanteur. Et pour moi, ça matche grave ! J’adore la voix de CARINE et je suis donc au taquet pour le début de leur set.

La salle commence à se remplir tranquillement. Et c’est parti. Bon, il y a quelques changements de musiciens. Mais en gros, je ne suis pas perdu. Je m’attendais à des morceaux chantés en Anglais, vu qu’ils viennent de réenregistrer leur album en Anglais. Mais non, on va avoir un choix classique. En bon Français. C’est parfait et ce n’est pas pour me déplaire.

MANIGANCE, c’est bien rodé, ça bouge, ça tient la scène. Ils assurent grave. Le public communique bien avec eux. Seul bémol pour moi, c’est les lumières pour prendre des photos. Pas terrible mais bon, ça fait du bien de retrouver le live. Je dois quand même demander aux gens de me laisser passer, pas l’habitude.

Tiens, on me tape sur l’épaule. Il faut que j’aille tout de suite faire une interview de RISING STEEL.  Oups j’ai failli oublier, pris comme je l’étais par la presta de CARINE et de ses copains. Allez, ça ne va pas durer longtemps mais bon, ça je vous en parle tout à l’heure. L’interview finie, je suis de retour pour la fin du set.

Tiens, CARINE annonce un invité… Et c’est qui l’invité ? C’est qui l’inconnu connu ? Je vous le donne en mille, il s’agit de YVES CAMPION, bassiste et fondateur de NIGHTMARE. Il vient pour chanter un morceau en duo avec CARINE PINTO. Eh oui. Là, il n’est pas avec sa basse et on voit que ça lui manque parce qu’il est en train de nous inventer la air bass, la basse magique ! En tout cas, c’est cool, ça prouve que le courant entre lui et MANIGANCE est méga bien passé. Tout le monde s’éclate. Belle fin de set et très bonne prestation du groupe. Dommage que ce soit un peu court pour moi. Il faut avouer que je suis très fan.

Nouvelle petite pause. C’est toujours la foire d’empoigne pour entrer dans le bar. Ce n’est pas grave, je vais quand même terminer par pouvoir m’acheter un truc à boire. Je commence à avoir soif, moi !

Allez, petit papotage avec CARINE et les autres membres du groupe. Papotage aussi avec mon copain Cyril Caillat du magasin de musique Soul Azylum à Voiron et tourneur des marseillais de RAKEL TRAXX (que je suis triste de ne pas avoir vus ici). Il m’explique que ce soir il accompagne RISING STEEL.

C’est maintenant le moment pour NIGHTMARE de monter sur scène. Ces dernières années ont vu pas mal de changements dans le groupe depuis le départ des frères AMORE dont JOE le chanteur emblématique du groupe qui a été remplacé par une chanteuse, puis remplacé par une autre chanteuse et là, c’est une troisième chanteuse, BARBARA MORGORE, qui est au micro.

Le style aussi a bien bougé. On est passé du heavy traditionnel à un hevy metal plus moderne. Pour moi, on est dans la nouveauté car c’est la première fois que je vois cette chanteuse avec eux. J’aime bien sa voix et j’aime bien sa présence scénique. Ça commence très bien. En plus, BARBARA s’incorpore très bien aux autres membres du groupe.  Elle semble avoir une vraie complicité avec MATT et YVES, c’est cool.

Heu… la dame, elle growle ! Si, si, je ne déconne pas ! Il y a des moments, elle growle ! Bon, pas tout le temps hein, je vous rassure. Ça, j’aime beaucoup moins mais MATT a l’air de s’amuser beaucoup. Il demande même à un gars dans la salle si c’est assez metal pour lui, lol ! Tout le groupe est au taquet. Bien-sûr, le public aussi !

Là, ça devient beaucoup plus difficile de se déplacer dans la salle. Le son est toujours bon mais avec les lumières, c’est toujours compliqué pour les photos. Je découvre certains des morceaux NIGHTMARE ce soir en live et c’est vrai que j’apprécie bien. Il est clair que les amoureux du groupe à ses débuts ne vont pas s’y retrouver, mais bon, ça s’appelle le changement. On aime ou on n’aime pas mais c’est comme ça. En tout cas, NIGHTHMARE évolue. Cette formation tient plus que la route. La preuve, le public est déchaîné !

Moi, je me dis que c’est peut-être le moment d’aller faire un tour au bar et d’aller manger un truc parce qu’après, il n’y aura plus rien à manger. Je suis quand même le set de loin et j’ai raison, les growls, ça passe tout de suite mieux au bar, lol ! Le groupe termine son show sous les applaudissements nourris du public.

Allez après cette petite pause, je me prépare pour la tête d’affiche, RHAPSODY OF FIRE. Ou pas. C’est quoi ce mec ? Il y a un mec sur scène, un Espagnol qui chante sur une bande-son ! C’est bizarre. Certains disent que c’est comique. Je ne comprends pas trop ça. Un vendeur de chouchous qui s’est trompé, je ne sais pas, mdr. Renseignements pris, il s’agirait de JUEGO WIKO, un Espagnol qui a enregistré un titre avec RHAPSODY OF FIRE at qui a été sur la tournée pour faire plusieurs dates avec eux. On aime ou on n’aime pas mais le mec, il a vachement la pêche quand même ! Et surtout de sacrées corones de venir balancer son truc tout seul sur scène. Ma femme a l’air d’amer, elle gigote comme pendant les ferias ! En tout cas, c’est cool, et puis ça ne dure pas trop longtemps. Juste le temps de préparer la scène pour RHAPSODY OF FIRE.

Allez là maintenant, ça va être bon. C’est le moment de retrouver RHAPSODY OF FIRE avec ALEX STRAPOLI et ses copains. Je ne sais pas si le concert est sold out mais en tout cas la salle elle est bien,  bien blindée maintenant. Très difficile de se déplacer, surtout autour de la scène. Les lumières ne sont toujours pas au top et pour shooter, ça va être rock and roll.

Même pas peur, c’est parti ! Le son est méga bon et c’est super. Le groupe démarre en mode « les freins, c’est pour les lâches ». Ca fait du bien de les retrouver. Il faut dire que je suis très fan depuis le début et que j’adore ce groupe, tant à l’époque où il s’appelait RHAPSODY que dans la version RHAPSODY OF FIRE. Moi, j’adhère. Je prends une grosse tarte. Encore une fois. J’adore la voix d’ALEX, il est, pour moi, juste parfait. Si, si.

Le public se lâche grave. Il y a une putain d’ambiance à Marseille ! La soirée se termine vraiment mega bien.

Malheureusement, mon état de santé aidant, je fatigue très vite et bien que je résiste au maximum, il m’apparaît impossible de tenir jusqu’au bout… Dégoûté. Je suis quand même super content d’avoir revu plein de copains, dont certains au moment où je sors (n’est-ce pas MATT ?). Donc re-(petit) papotage avant de reprendre la route, direction l’hôtel. En tous cas, ce soir on a eu droit à une mega soirée et à une mega affiche. Je suis vraiment heureux d’avoir revu EMMANUELSON ET STEPH  avec la bande de RISING STEEL, CARINE et les copains de MANIGANCE, YVES, MATT et l’ensemble de NIGHTHMARE. Et bien-sûr RHAPSODY OF FIRE. Je suis un peu dégoûté de pas les suivre pour être demain avec eux à Grenoble, mais je sais que Seb et Steve vont faire un beau report. On va pouvoir comparer les deux !

Premier concert au Jas Rod et j’espère pas le dernier car j’ai vraiment aimé cette salle et que je n’ai qu’une hâte : y retourner !

See you later my friends. Heureux de vous avoir retrouvés vous aussi, les amis lecteurs de W.T.R ! Putain, il n’y a rien de mieux que les concerts en live !

Long live Rock’n’Roll, Long live W.T.R. !