Monthly Archives: mai 2024

HIGH DESERT QUEEN, Palm Reader

Label : Magnetic Eye Records

Sortie : 31 mai 2024

J’aime les pochettes d’album car, souvent, en les regardant, tu sais à quoi t’attendre comme style… Là, je dirais que c’est du Stoner.

Heu, perdu ! Leur maison de prod’ dit que c’est du Texas Desert Rock. Bref, en Français dans le texte, c’est du Stoner Heavy du désert. Ti-Rickou ne perd jamais, lol. En tout cas, quelle que soit l’étiquette qu’on leur colle, c’est bien barré, bien lourd, bien tout ce que j’aime. Il y a des changements de rythmes, des solos, une putain de voix… Je rentre de suite dans leur univers. Tiens, j’ai vu un indien zarbi à moitié à poil dans le désert ! Le trip se passe mega bien. Je suis détendu et je flotte au-dessus des cactus. Même pas peur !

Ce côté Heavy Rock 70 matche grave. Je crois que je suis fan ! Si, si, c’est trop  bon à écouter à donf’ les pieds dans l’eau. Heu, comment chérie ? Est-ce que c’est moi qui ait ramassé les champignons qu’on a mangé à midi ? Même pas drôle ! Allez, je repars pour un tour, play again ! Trop, trop bon. Et c’est évidemment un 4 pics. Vive le Texas Desert Rock Heavy Stoner !!!!

RHAPSODY OF FIRE, Challenge The Wind

Label : AFM Records

Sortie : 31 mai 2024

C’est toujours un plaisir de retrouver les maîtres italiens du Symphonic/Power  Metal car oui, je fais partie des gens qui aiment ce style. J’ai suivi le groupe depuis le début sous le nom de Rhapsody. Après, quand il y a eu la grande scission, j’ai suivi les deux parties, dont Rhapsody Of Fire. J’aime beaucoup Alex Staropoli et j’apprécie bien cette formation.

Et pour tout dire, ce « Challenge the Wind » ne va rien changer. Ceux qui aiment le groupe continueront et ceux qui détestent le style trop Power Epic feront de même. Bref, à l’Ouest rien de nouveau. Les morceaux sont dans la continuité des autres albums, peut-être un peu plus violent sur certains morceaux. Rien à en dire de plus à part qu’il ne fera pas tâche dans votre collection. 3 pics.

NESTOR, Teenage Rebel

Label : Napalm Records

Sortie : 31 mai 2024

Vous êtes nostalgiques des années 80, des films, de la musique ou tout simplement de la vie à cette époque alors embarquez dans la capsule temporelle de Nestor et partez avec ce groupe dans un monde où Bon Jovi, Aerosmith, Europe et consorts nous berçaient de leur magnifique Hard-Rock mélodique. Pourquoi ? Mais parce que oui, ce « Teenage Rebel » est un véritable hymne à ce style !

Et c’est bigrement bien fait, il faut le dire ! C’est mega efficace. Waouh, hyper-espace Mr Rickou ! J’ai retrouvé mon sac US en toile avec le nom de tous mes groupes préférés écrits au feutre, je me remémore mes concerts de Bon Jovi, mes potes et notre insouciance. Eh oui, ce « Teenage Rebel » c’est tout ça !

Alors, si ces superbes mélodies, cette voix magnifique, ces morceaux somptueux ne touchent pas ton cœur de petit graisseux, c’est juste que tu es trop, trop jeune !!!

Oh putain non, chérie ! Pas ça ! Ce n’est pas mou, c’est mélodique et musical, avec un vrai chanteur et une grosse production. Et si tu écoutes bien, tu entendras passer les anges !! Oui, je sais ce qu’on leur fait aux anges ! Allez va, retourne à Bourrin Land mais n’oublie pas ton casque parce que moi, je vais monter le son et me le réécouter ce « Teenage Rebel », non mais ! Et donc c’est un 4 pics mega mérité.

ACID MAMMOTH au Brin de Zinc

Ce soir, je retourne au Brin de Zinc pour le concert d’ACID MAMMOUTH. J’avais assisté à leur show dans la même salle l’an dernier et j’avais bien aimé leur prestation. Du coup, j’ai hâte de voir comment ils ont évolué !

La bonne surprise, c’est que ce soir ce sont 150 personnes qui se sont déplacées au Brin de Zinc. Si la salle n’est pas pleine, on est vraiment pas loin de la jauge maxi ! C’est cool. Je suis d’autant plus content qu’en 2023, il n’y avait que 70 personnes. Le fait qu’ils aient doublé leur public est bon signe et signifie que ce groupe commence à prendre en France. Je suis d’ailleurs très surpris car je ne repère qu’une vingtaine – au grand max – de têtes connues. Tous les autres, je ne les ai jamais vus en concert. Chouette, de nouveaux copains, lol ! 

Il y a ce soir une première partie : ELECTRIC JAGUAR BABY. Je n’ai pas grand-chose à en dire. C’est un groupe en devenir qui cherche sa voie. Mais ça reste très dur à définir. Le duo français nous balancent leurs titres parfois Post Punk, parfois New Wave Punk parfois Stoner. Du coup, je n’accroche pas et je me mets en retrait. Je suis quand même bien emballé par leur reprise du « Foxy Lady » de HENDRIX. C’est juste excellent.  

Le set se termine et moi, de mon côté, j’attends le reflux du public en direction du bar pour aller me placer devant la scène pour ACID MAMMOTH. J’arrive à me frayer une place vers le bord de la scène. Content !

Je n’attends que peu de temps car déjà, lesdits ACID MAMMOTH arrivent sur scène comme il se doit au BDZ, en se frayant un chemin à travers le public. Et c’est parti ! Et le moins qu’on puisse dire c’est que c’est doom de chez doom !

Pour ceux qui ne connaissent pas ce groupe, ACID MAMMOTH est un quatuor grec créé en 2015. Il n’aura finalement fallu que peu d’années pour que le groupe se taille une solide réputation sur la scène stoner et doom metal grecque.  On a donc 4 musiciens, le guitariste chanteur, un guitariste, un bassiste. Je constate que le batteur n’est plus le même depuis l’an dernier. A noter que les deux guitaristes sont père et fils, ce qui est plutôt rare dans le monde du rock. Le groupe vient de sortir son quatrième album « Supersonic Megafauna Collision » le 05 avril dernier.

Ce qui est marrant, c’est que le père me reconnait. Je n’en suis pas peu fier, lol ! Ils nous distillent des morceaux longs, environ 7 minutes par titre ça commence à faire ! Leur rock est lent et lourd. On retrouve leurs infra-sons caverneux, lucifériens… Flippants quoi !   

Il fait bien chaud dans le BDZ qui est presque plein mais je suis stoïque, je reste devant la scène…. D’autant plus que je galère grave pour les photos avec les lumières bleues/violettes assorties d’un fogg bien sympa. Mais bon, ce genre de lumière est une espèce de norme pour ce style de musique alors ne m’en veuillez pas si mes photos ne sont pas terribles.

A côté de moi, il y a deux jeunes qui s’éclatent bien. Ils m’apprennent que c’est la première fois qu’ils font un concert au Brin de Zinc ! Incroyable pour une salle qui vient de fêter ses 19 ans d’existence. Ils sont épatés de voir un ancien comme moi en concert. Ca ne me rajeunit pas mais je suis content de leur montrer que le rock n’a pas d’âge ! Sinon, ça se passe bien dans le public, ça secoue la tête et ça brasse dur assez régulièrement.

Quant à moi, je trouve  que les Grecs font leur truc mais, pour ma part, j’ai trouvé qu’ils étaient un peu en mode automatique. En plus, ce n’est pas un groupe qui communique beaucoup avec le public à part quelques « Merci » ou « Bravo Barberaz ! ».

A la fin du set, je demande la set list au bassiste. Il me dit : « OK mais en contrepartie, tu montes avec nous sur scène et tu prends la photo finish. ». Ca m’amuse bien sauf que du coup, je n’y suis pas sur la photo, moi ! C’est balot !

Et voilà, c’est fini. Le concert a duré une bonne heure et demie. Je retrouve mes deux jeunes de tout à l’heure et finalement, je fais don de la set list acquise à la sueur de mon front à l’un d’eux. Cadeau de bienvenue au BDZ, Rémy !

Allez les copains, à bientôt pour de nouvelles aventures !